|
| L'envol du Cygne | |
| Auteur | Message |
---|
(#) Sujet: L'envol du Cygne Ven 7 Juin - 14:57 | |
| 1.1 | L'envol du Cygne Veronica Salgueiro & Adrian Muñoz |
• Date : 12 juin 2919 • Statut du RP : Privé • Résumé : Veronica et Adrian sont envoyés en mission à bord d'une navette. Accompagnés d'un technicien, ils sont chargés de voler autour du vaisseau afin d'évaluer les dégâts depuis l'extérieur. • Recensement : - Code:
-
• [b]12 juin 2919 :[/b] [url=http://starship-voyager.forumactif.com/t103-l-envol-du-cygne]L'envol du Cygne[/url] - [i]Veronica Salgueiro & Adrian Muñoz[/i] Veronica et Adrian sont envoyés en mission à bord d'une navette. Accompagnés d'un technicien, ils sont chargés de voler autour du vaisseau afin d'évaluer les dégâts depuis l'extérieur.
Dernière édition par Adrian Munoz le Jeu 11 Juil - 19:08, édité 3 fois |
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne Ven 7 Juin - 14:59 | |
| Il a bien fallu plusieurs semaines pour en arriver là. Des semaines à sécuriser plusieurs zones de la station. Des semaines à accueillir celles et ceux qui se réveillaient, les uns après les autres, et à leur expliquer la situation. Des semaines à rafistoler de l'équipement ici et là. Des semaines à tenter de comprendre ce qui a bien pu se passer et comment ils en sont arrivés là. Des semaines durant lesquelles Adrian a mis la main à la pâte là où il le pouvait, en attendant de pouvoir faire ce pour quoi il a réellement été engagé. Quelques jours plus tôt, l'une de ses collègues s'est à son tour réveillée de son long sommeil. Autant dire qu'il était heureux de savoir de qui il s'agissait. Il n'a pas fallu attendre longtemps après cela pour qu'on leur confie enfin une réelle mission, un mission qui avait attendu la présence de deux pilotes afin d'assurer la sécurité de tout le monde.. Les navettes ont été soigneusement révisées toutes les deux et Adrian y a fait un tour avec Veronica pour se familiariser à nouveau avec l'équipement. Les quelques techniciens présents leur ont fait un topo sur le matériel, particulièrement ce qui aurait pu être fragilisé après des siècles de voyage dans l'espace, mais tout semble fonctionner et ils ne voient aucune objection à ce qu'ils embarquent dans l'une des navettes pour une sortie. Bien, il était temps ! Le jour J, Adrian est fin prêt. Sa combinaison enfilée, il attend dans la baie, près de la navette, son casque sous le bras. Il attend sa collègue et le technicien qui les accompagnent pour évaluer les dégâts à l'extérieur du vaisseau. Qui sait dans quel état ils vont le trouver ? Ce n'est déjà pas bien glorieux de l'intérieur alors... Adrian perçoit du mouvement devant lui. Veronica arrive enfin et quand elle parvient à sa hauteur, le Mexicain lui décoche un sourire franc, un peu rusé. « J'espère que t'es prête pour ta première sortie, hermosa. » Car elle ne l'oubliera pas de si tôt. - Spoiler:
*les dialogues en italique sont en espagnol
|
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne Jeu 11 Juil - 22:22 | |
| Ses cheveux réunis en un chignon parfait, serré, chignon de danseuse, chignon militaire. L’insigne bronze sur son uniforme bleu parfaitement repassé, tout juste avant qu’elle rejoigne sa couchette, et que sur les huit heures allouées à son sommeil, elle en pleure au moins deux.
Réveillée depuis quatre jours, Ronnie flotte encore dans un étrange état. La gueule de bois du réveil a été suivie d’une visite hallucinée dans le secteur médical, puis de longs sanglots. Pendant des heures, littéralement, elle a pleuré, serrant les photos de sa famille contre son coeur, incapable de retrouver la raison. Ses premiers tiers de travail, elle les a traversés les yeux rougis, le visage bouffi, robot mécanique aux réactions automatiques. Même la veille, lorsqu’elle a inspecté les navettes en compagnie d’Adrian, elle a été fort peu loquace, loin de son habituelle jovialité - et le Mexicain a eu le respect de ne rien dire. Il est toutefois temps pour la Portoricaine de s’occuper. Elle doit faire quelque chose, sinon elle va devenir dingue. Encore plus.
Une certaine excitation la prend enfin, alors qu’au vestiaire elle enfile le sous-vêtement de ventilation, puis la combinaison réservée aux expéditions extra-véhiculaires. Une étincelle alors qu’elle observe le grand infini. Tout est horrible, mais n’est-elle pas dans l’espace ? Ne s’apprête-t-elle pas à aller dans une navette, dans le cosmos, pour la première fois de sa vie ?
N’est-ce pas ce qu’elle a désiré ?
Son casque sous le bras, la brune se dirige vers Cygnus et l’homme debout juste à côté. Si Veronica roule des yeux en entendant Adrian l’appeler beauté, un sourire ne monte pas moins sur ses lèvres, et là où deux pilotes aux relations strictement professionnelles s’accueilleraient d’une poignée de main, voir d’un salut militaire dans les règles de l’art, elle lui fait plutôt la bise. Les lèvres appuyées peut-être un peu trop longtemps sur sa joue, pour que ce soit tout à fait honnête. Lorsqu’elle se recule, ses yeux sombres se fixent sur la navette. Il y a si longtemps, qu’elle a volé. « Ne me fais pas attendre davantage, amado, et présente-moi convenablement cette beauté. Sa voix est rauque, de toutes les larmes versées, mais l’espagnol est doux à ses oreilles et à son coeur. Dire qu’elle devra l’abandonner, plus tard, tout ça pour un pauvre technicien unilingue, tss ! Nous n'avons toujours pas réglé la question de qui la conduira. » Un sourcil haussé, amusé et équivoque. Ils en ont discuté, sans se décider. Adrian a déjà conduit une navette de ce genre lors de l'assemblage final, mais elle est celle formée à la reconnaissance : égalité dans la priorité et dans leur expérience, pratiquement (même si, à son humble avis, elle devrait conduire le Cygne, pour cette sortie). S'il veut jouer le volant, toutefois... Veronica n'est pas fermée à l'idée. |
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne Mer 17 Juil - 17:00 | |
| L'accueil est plus chaleureux que la veille, le sourire est plus franc. Sa collègue arbore une mine plus radieuse et il en est ravi. Tout comme de ce baiser délicat sur sa joue pour le saluer en bonne et due forme. Une petite attention qu'il n'aurait pas eue de ses autres collègues – encore heureux ! – et qui le fait sourire plus largement à son tour. Les premiers jours d'éveil n'ont pas dû être simples pour Veronica, comme ça a été le cas pour tout le monde. Il espère qu'un tour parmi les étoiles lui changera les idées. Mais surtout, un tour dans les étoiles avec lui. Et un technicien, certes, mais ils ne sont pas obligés de lui prêter attention tout au long du vol, si ?
« Ne me fais pas attendre davantage, amado, et présente-moi convenablement cette beauté. » « Hey, c'est pas moi qui me fais désirer. » réplique-t-il sur un ton taquin. Mais il ne se retourne pas moins vers le vaisseau qu'ils ont déjà examiné ensemble, prêt au décollage. Il n'attend plus qu'eux – et le technicien qui a dû aller chercher quelques plans externes du Voyager avant de les rejoindre. « Nous n'avons toujours pas réglé la question de qui la conduira. » Il laisse échapper un rire léger et, il est vrai, un peu suffisant tandis qu'il grimpe sur la marche pour se hisser à bord. Il se retourne ensuite et lui tend la main pour l'aider à monter à sa suite, l'attirant d'un geste vigoureux à ses côtés. « La question ne se pose pas, Veronica. Tu es réveillée depuis moins d'une semaine et j'ai déjà fait un vol de ce genre. » À l'assemblage de la station, mais tout de même. La voyant qui ouvre la bouche, il la coupe avant même qu'elle ne puisse répliquer. « Et puis c'est moi qui ai vu les détails avec le directeur Miniev pendant que tu passais encore des tests médicaux, oui ou non ? »
Adrian n'a jamais été connu pour être le plus humble des pilotes, mais il a tendance à en rajouter une couche quand on ne lui demande pas son avis. Alors pour l'embêter, il lui tapote l'épaule, l'air trop sérieux pour l'être réellement. « Mais ne t'inquiète pas, tu pourras te charger de l'atterrissage si tu veux. » Pas sûr que le trait d'humour passe réellement, mais il n'a pas pu s'en empêcher. Il ne lui fera pas l'affront de sous-entendre que même si c'est une femme, elle devrait parvenir à gérer la manoeuvre, parce qu'il sait très bien qu'il n'en sortirait pas indemne. |
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne Ven 19 Juil - 8:23 | |
| Oh, si ce petit rire suffisant était un objet, elle l’enfoncerait bien au fond de la gorge d’Adrian juste à l’instant où ses notes atteignent ses oreilles. Elle en viendrait presque à regretter d’avoir accepté son aide afin de grimper à bord de Cygnus, tant sa réponse est bête de logique pure et d’argumentation aussi simple que vraie : « La question ne se pose pas, Veronica. Tu es réveillée depuis moins d'une semaine et j'ai déjà fait un vol de ce genre. À peine entrouvre-t-elle les lèvres qu’il ajoute : Et puis c'est moi qui ai vu les détails avec le directeur Minaïev pendant que tu passais encore des tests médicaux, oui ou non ? Je suppose que oui », lâche-t-elle avec morgue. Bien sûr qu’il a raison, mais ça ne lui fait pas moins mal au coeur de le reconnaître. Veronica se fout bien d’être réveillée depuis seulement quatre jours, quatre heures, quatre minutes, et n’a pas non plus grand chose à faire de l’expérience d’Adrian. Elle veut seulement voler.
« Mais ne t'inquiète pas, tu pourras te charger de l'atterrissage si tu veux. » Elle attrape soudainement le col de la combinaison d’Adrian d’une main, le rapprochant encore un peu plus d’elle. Leurs corps pratiquement collés l’un contre l’autre, leurs visages quasiment à la même hauteur, alors que Veronica est presqu’aussi grande que son camarade pilote. Dans ses yeux sombres brille une note d’orgueil blessé, sa voix se fait nasillarde et fausse, imitation grotesque aux cils qui papillonnent ridiculement trop et trop vite : « Comment pourrais-je effectuer cette manoeuvre si complexe alors que tu es si doué, Adrian ? » L’interrogation est ponctuée d’une vigoureuse poussée, vers le vide à l’extérieur de la navette, et Veronica s’éloigne de l’homme pour s’avancer dans le cockpit de Cygnus.
Être plus forte, elle l’aurait tout à fait poussé en bas. Ne pas jouer, vraiment, elle l’aurait poussé. (joue-t-elle, en ce moment ?)
La Portorcaine s’immobilise devant le tableau de bord, si large et fourni, pour le moment éteint. Bientôt, il sera illuminé de toutes parts, plus vivant qu’une ville américaine en pleines festivités de Noël. Sa main libre effleure le siège qui sera le sien, pour cette excursion, et la boule de déception redevient excitation. L’espace. À sa portée. Si proche. Pour cette mission, elle sera les yeux de Cygnus. Elle déchiffrera chaque cadran avec plus d’assurance qu’une diseuse d’avenir et chacune de ses observations seront notées soigneusement par le technicien qui les accompagnera. Ce sera sa voix, qu’entendront ceux qui les écoutent sur le vaisseau. « Quoique… Tu devras m’écouter à la lettre, Adrian. Ce n’est pas un mauvais prix de consolation. Son visage se retourne vers Adrian et son sourire revient, doucement. Elle ne s’excusera pas. Il comprend, de toute façon, ce qu’elle peut ressentir, en cet instant. Encore si fragile. Les pronostics du directeur Minaïev sont-ils très pessimistes ? » |
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne Lun 22 Juil - 11:48 | |
| « Je suppose que oui » La confirmation à contrecoeur de la Portoricaine lisse son orgueil dans le sens du poil et il est très content de son argumentation sans failles. Qu'elle se rende à l'évidence, il est tout de même le mieux placé à cet instant pour cette toute première mission à l'importance indéniable. Cela dit, il ne nie pas que les compétences de la jeune femme lui seront très utiles durant ce vol, particulièrement son sens de l'observation aiguisé – bien plus que le sien, même s'il ne l'admettra pas à haute voix. Il aurait bien sûr préféré voler dans son chasseur, seul. Mais il doit admettre qu'il n'est pas mécontent de pouvoir s'y rendre avec elle.
Sa plaisanterie suivante ne passe pas, néanmoins, et il se retrouve harponné par sa collègue avec une force inattendue, certainement due à la surprise du geste. Il n'efface pas son petit sourire suffisant de ses lèvres, provocateur jusqu'au bout, mais il n'est pas moins attentif à ses mots, à son ton faux, à son regard visiblement blessé. « Comment pourrais-je effectuer cette manoeuvre si complexe alors que tu es si doué, Adrian ? » Le sarcasme est évident et quand Veronica le repousse, il réalise qu'il est peut-être allé un peu trop loin, cette fois. Ce n'était qu'un peu d'humour. Mais il ne le fait pas remarquer, il n'insiste pas. Il aura bien d'autres occasions d'asticoter sa partenaire sur d'autres choses, ce sujet n'en fait donc pas partie. Pour le moment.
Il la suit près du tableau de bord, il s'immobilise un pas derrière elle et observe les cadrans comme elle peut le faire à cet instant. Lui aussi sent ce fourmillement au bout de ses doigts, dans tout son corps, là où l'impatience se mêle à l'excitation. Ils vont enfin voler. Ils vont aller dans l'espace. « Quoique… Tu devras m’écouter à la lettre, Adrian. Ce n’est pas un mauvais prix de consolation. » Son sourire répond au sien, sans aucune note narquoise. L'amusement se peint pourtant sur ses traits. « Et tu sais à quel point j'aime suivre tes ordres, hermosa. » répond-il, charmeur. Il la dévisage un instant avec un intérêt non dissimulé puis s'avance vers le siège qui sera le sien durant ce vol.
« Les pronostics du directeur Minaïev sont-ils très pessimistes ? » Adrian hausse les épaules. « Je crois que les ingénieurs essaient de se préparer aux pires scénarios, pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Nous ne savons pas encore ce qui nous attend dans ces zones scellées, il faudra être prudent. » Tout à fait son genre, la prudence. Bien sûr. Il jette un regard à Veronica. « De toute façon, il faudra ménager notre nouvel ami. » Un oeil sur son comlink. « Qui est en retard, apparemment. » râle-t-il, pour la forme. |
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne Mer 7 Aoû - 5:52 | |
| « Et tu sais à quel point j'aime suivre tes ordres, hermosa. » Si elle ne répond pas verbalement, son sourire ne ment toutefois pas, écho de ses pensées et de la chaleur qui vibre soudainement dans son bas-ventre. Une sensation si ridicule, dans la situation générale de l’Arche et de leurs vies, que Veronica en aurait presque honte. Presque.
Ce n’est de toute façon pas le moment de se pencher sur ces besoins et désirs. Ils sont au travail, prêts à s’embarquer dans une mission cruciale : se laisser distraire par quelques affaires d’ego ou de coeur n’est pas judicieux. « Je crois que les ingénieurs essaient de se préparer aux pires scénarios, pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Nous ne savons pas encore ce qui nous attend dans ces zones scellées, il faudra être prudent. » S’ils doivent être prudents, encore heureux qu’elle soit de l’expédition ! Ce n’est certainement pas Adrian qui assurera cette partie de la mission. Elle le connaît bien trop. Ronnie hoche un peu la tête, approuvant la réserve des ingénieurs devant l’inconnu qui les attend : ils ne seront jamais trop préparés. « De toute façon, il faudra ménager notre nouvel ami. Qui est en retard, apparemment. As-tu une suggestion d’activité pour passer le temps ?, demande-t-elle avec une malice palpable, coupée soudainement lorsqu’une voix à l’extérieur de la navette se fait entendre, appel interrogatif au fort accent haïtien : Pilotes Munoz et Salgueiro ? »
Mierda.
Sa bouche articule le juron en silence et Veronica se déplace jusqu’à l’embrasure de la porte, où elle adresse un signe de la main au technicien. Un grand homme à la peau noire et à l’expression intriguée, probablement à l’entente de voix inconnues dans la navette, qui se fait aussitôt rassurée. « Nous avons pris de l’avance et visité les lieux », annonce-t-elle, tout sourire. L’homme grimpe dans Cygnus à son tour et elle le gratifie d’un salut militaire, avant de lui serrer la main protocolairement. « Ferdinand Napoléon, Ingénierie et Maintenance. Pilote Salgueiro, je serai en charge de la communication avec l’Arche et du rapport d’incident, avec votre soutien. » Sans compter la surveillance de tout ce qui pourrait bien venir attaquer la navette pendant la sortie, mais la Portoricaine n’en fait pas mention, préférant ne pas penser à toutes les choses potentielles qui pourraient dérailler à un moment ou à un autre. Puis, comme Adrian l’a dit : ils doivent le ménager, le pauvre. Elle laisse le technicien se présenter à son camarade pilote, pendant qu’elle referme la porte derrière eux. La chaleur dans son ventre est redevenue un fourmillement diffus, dans tous ses membres, jusque dans sa mâchoire. Veronica sait reconnaître là la hâte l’anticipation, l’excitation. « Si vous êtes prêts, messieurs, je crois que nous pouvons... décoller. » S'envoler. |
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne Sam 24 Aoû - 10:26 | |
| Les regards échangés n'ont rien d'innocent. Et ils apprécient bien trop ce petit jeu tous les deux pour y mettre fin, malgré la mission qui les incombe. La malice passe dans son regard, une flamme qu'elle parvient à allumer aisément, à l'embraser même, parfois. « As-tu une suggestion d’activité pour passer le temps ? » Le sourire en coin qui passe sur son visage est à la fois doux et charmeur, peut-être même un peu gourmand. Des suggestions ? Oh, il ne les compte plus. Il a largement le temps de s'imaginer tout ce qu'ils pourraient faire à deux pour passer le temps avant qu'une voix ne vienne briser ces douces rêveries. « Pilotes Munoz et Salgueiro ? »
Adrian ne relève même pas les yeux. Il retient un sourire plutôt satisfait devant l'air désappointé de Veronica et profite de l'admirer encore un peu, de loin, tandis qu'elle accueille leur compagnon de voyage. Il écoute d'une oreille leurs échanges, pousse un soupir et s'efforce de revenir au moment présent, loin des souvenirs qu'ils ont pu partager sur Terre durant leur formation. Sa posture est beaucoup plus sérieuse et professionnelle quand il tend la main au nouveau venu dont il n'arrivera clairement pas à prononcer le nom. « Pilote Muñoz, c'est moi qui piloterai la navette aujourd'hui, enchanté. » Il y a un peu de fierté dans son ton. Et quand il se tourne vers sa copilote, il lui adresse un clin d'oeil. L'amusement reprend.
« Si vous êtes prêts, messieurs, je crois que nous pouvons... décoller. » Adrian acquiesce et s'adresse au technicien. « Prenez place sur l'un de ces sièges et attachez bien votre harnais. » Il suit l'homme jusqu'à sa place et vérifie en même temps son équipement, pour s'assurer qu'il n'y ait pas de problème durant le vol. Quand il est certain que tout est en ordre, il se rend au poste de pilotage et s'installe à son tour, bouclant fermement son casque. Un petit regard en direction de Veronica, un signe de tête de sa part, et c'est parti.
« Voyager, ici Cygnus, parés pour le décollage. Firefly aux commandes, assisté par Dragonfly, tous deux accompagnés de Fernan... de l'homme de l’ingénierie. » Il hausse les épaules en direction de sa copilote, qui doit certainement être désespérée. « Décollage dans deux minutes pour l'observation extérieure du vaisseau. » ajoute-t-il en activant les boutons et les manettes. Des voyants lumineux s'allument, la navette vibre tout autour d'eux. L'excitation qui précède le vol envoie des décharges dans tout son corps et l'impatience grandit. Ils vont enfin voir les étoiles.
Adrian positionne la navette et amorce le décollage. L'engin n'a pas été utilisé depuis 900 ans et malgré leurs nombreux contrôles, qui sait ce qu'il pourrait se passer ? L'attente de l'inconnu le rend encore plus fébrile et ses manoeuvres s'en ressentent. Quand la navette quitte le sol métallique du hangar, le mouvement est brusque et les propulseurs les poussent en avant. Pas aussi maniable qu'un chasseur, mais bonne puissance dans les moteurs. Et en quelques secondes, les voilà hors du vaisseau. Et dans l'espace.
Il lui faut quelques secondes pour se remettre de l'ébahissement, de la sensation de plénitude face au vide, à l'obscurité constellée d'étoiles. Il diminue la force des propulseurs et laisse un instant la navette être portée par sa propre poussée. « Voyager, ici Cygnus. Décollage réussi, nous entamons la mission. » déclare-t-il dans le micro avant de tourner la tête vers Veronica, un sourire franc clairement visible à travers la visière de son casque. |
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne Dim 25 Aoû - 6:53 | |
| La Portoricaine laisse Adrian s’occuper du technicien et elle prend soin de ses propres derniers préparatifs. À savoir, enfiler son casque et bien le boucler, prendre place au poste de copilotage et ajuster son harnais, puis les différents contrôles actifs devant elle. Son pad est fermement accroché à la console et les informations de la mission du jour y sont affichées, retranscrites en direct par Hécate et le poste de contrôle. C’est à la fois tout ce qu’elle connaît, tout ce qu’elle a appris sur Terre pendant tant d’années, et rien qu’elle connaisse, un immense inconnu qu’elle ne sait pas comment appréhender convenablement. Veronica adresse un signe de tête à son collègue, pour lui indiquer qu’elle est prête, et d’un geste de la main, elle ouvre les communications avec le poste de contrôle sur Voyager. « Voyager, ici Cygnus, parés pour le décollage. Firefly aux commandes, assisté par Dragonfly, tous deux accompagnés de Fernan... de l'homme de l’ingénierie. Le haussement d’épaules d’Adrian ne lui échappe pas, et elle ne réprime pas son sourire moqueur. Le pauvre Haïtien doit déjà se sentir en territoire ami, avec celui-là ! Décollage dans deux minutes pour l'observation extérieure du vaisseau. Accompagnés de Ferdinand Napoléon », prend-elle la peine de préciser au poste de contrôle, afin de bien confirmer qu’ils ont embarqué le bon technicien (ce qu’on lui confirme dans son oreillette). Un regard dans le rétroviseur de bord, d’où elle voit le seul autre occupant de la navette - un Ferdinand Napoléon déjà bien accroché à son harnais. Elle lève un pouce vers lui et il lui retourne le signe, avant de recommencer à s'agripper, ses lèvres formant une silencieuse litanie qu’elle identifie comme une prière.
Pour peu, elle en serait insultée, elle a elle-même parfaitement confiance en les capacités d’Adrian, mais… difficile d’en vouloir à l’homme d’être nerveux face à cette sortie dans l’espace.
Elle-même agrippe fermement son harnais, au moment du décollage (un peu brusque à son goût - vraiment, elle aurait été plus efficace pour cette mission, elle a l’habitude ces engins aussi maniables que des blocs de ciment), et dès qu’ils sont hors du hangar, son regard ne sait plus où se porter. Partout et nulle part à la fois, devant l’immensité de l’espace. Tout est si sombre, outre l’Arche, si intimidant, et pourtant, si beau. Magique. Dans le rétroviseur, elle voit que le technicien est aussi bouche bée qu’elle, observant le monde par les hublots. Veronica tourne la tête vers Adrian et lui retourne son sourire heureux. « C’est… incroyable. » Aucun mot n’est suffisant pour qualifier ce qu’elle vit, de ce qu’elle voit, à cet instant. S’ils en avaient le luxe, elle resterait là, en apesanteur, à observer le firmament. L’air de rien, finalement, elle n’est pas malheureuse, de ne pas conduire la navette. Ainsi, elle peut davantage observer et admirer, sans se soucier de sa conduite au volant d’une relique pluricentenaire.
Veronica prend encore quelques secondes d’admiration, avant de rouvrir ses communications : « Voyager, ici Dragonfly, pour le rapport d’incident en direct de Cygnus. Nous entamons le trajet jusqu’au point de collision. Vous seront également communiquées les autres traces visibles de dommages. Un toucher léger des doigts au niveau de son micro et elle modifie la fréquence, pour s’adresser directement à l’Haïtien, encore occupé à observer attentivement l’espace. M. Napoléon, vos observations vocales me seront directement retransmises, afin que je les communique au poste de contrôle. Celles que vous ferez sur votre pad seront envoyées à Hécate en temps réel. Compris, Mademoiselle.* » Un autre geste et elle retourne sur la fréquence générale. Puis, elle revient à Adrian et son sourire large et franc, ses yeux rieurs et doux. L’espace n’est pas le ciel de la Terre, ils ne peuvent pas retirer leur visière sous n’importe quel prétexte. Alors, c’est en silence qu’elle lui signe I wanna kiss you, en sachant très bien que ceux-là, elle les lui a appris, il y a 900 ans de cela.
*en français dans le texte |
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne Mar 27 Aoû - 16:39 | |
| « C’est… incroyable. » Il n'aurait pu dire mieux. L'immensité de l'univers leur tend les bras et il n'y a rien, absolument rien, qui les sépare de l'infini. Adrian n'a pas oublié son premier vol dans l'espace, mais la Terre était alors encore visible. Entière. Vivante. C'était il y a une éternité de cela, lui semble-t-il. C'était dans un système solaire familier et connu. Dans une galaxie qui était la leur. Il n'y connaît rien en étoiles, ni en constellations, ni en planètes, mais il est pratiquement certain que les amas lumineux qui les entourent n'ont jamais été observés par personne avant eux, que les dessins qu'ils forment ne sont en rien semblables à ceux qu'ils pouvaient admirer depuis la Terre. Ils ne sont plus chez eux. Ils sont à l'orée d'une nouvelle vie pour l'humanité.
Adrian revient à son tableau de bord, aux voyants lumineux et aux données qui apparaissent sous ses yeux. La navette tient le choc des 900 ans, elle est stabilisée dans... le non-air, elle avance doucement alors qu'il reprend les commandes pour dévier quelque peu sa trajectoire et faire demi-tour afin de revenir auprès de la station. « Voyager, ici Dragonfly, pour le rapport d’incident en direct de Cygnus. Nous entamons le trajet jusqu’au point de collision. Vous seront également communiquées les autres traces visibles de dommages. » Il ajuste la poussée pendant que Veronica s'accorde avec le technicien, puis il se tourne à nouveau vers elle, sans se départir de son sourire. Les quelques mots signés ne sont pas sans effet sur le pilote qui sent l'excitation du voyage se muer en quelque chose de plus doux. Sous sa visière, il se mord la lèvre. Et dans son esprit, tant de possibilités se dessinent, si seulement ils étaient seuls dans la navette. Adrian ne peut pourtant que lui répondre par un sourire en coin, emprunt de complicité.
Lui aussi, il aimerait l'embrasser au milieu des étoiles.
« Voyager, nous approchons du point d'impact. » déclare-t-il, reprenant tout son sérieux, tant bien que mal. Il réduit la vitesse de la navette, la fait descendre lentement puis ajuste ladite descente en approchant la passerelle. L'ouverture est immense, bien assez grande pour faire passer leur vaisseau, mais il ne compte pas s'y aventurer ainsi. Leur mission est de s'approcher au plus près et de laisser le technicien faire les analyses. Adrian bascule d'ailleurs de fréquence pour lui parler directement. « Nous sommes au-dessus du trou. Je vais nous stabiliser au plus près, faites-nous savoir s'il faut qu'on se déplace. » Nouvelle approbation. Il va sûrement vouloir en faire le tour, ce qui risque de prendre un peu de temps, mais ça ne gêne absolument pas Adrian qui est plus que satisfait d'être là, en si bonne compagnie. Il reste sur la fréquence de la navette mais change de langue, pour n'être compris que d'elle. « Je te dois une sortie en tête à tête. » plaisante-t-il doucement, alors qu'il imagine de futurs vols sans passagers inutiles à bord. Certes, le technicien – surtout son travail – est utile à l'ensemble de la station, mais pour l'instant, ça ne lui effleure même pas l'esprit. |
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne Mer 28 Aoû - 23:25 | |
| Le doux sourire d’Adrian est la meilleure réponse.
La navette ralentit (suffisamment en douceur, juge-t-elle, critique des capacités de son camarade) et se rapproche de la passerelle, au niveau du point d’impact. Ils ne savent toujours pas ce qui a touché le vaisseau, mais quelque chose de suffisamment gros pour créer une brèche et enclencher tout le reste de l’histoire. Si ce n’était pas arrivé… seraient-ils tous morts, simplement, dans leur sommeil, alors que Voyager aurait tranquillement, mais sûrement, continué à rouiller ? La pensée est angoissante et Ronnie la chasse, aussitôt qu’elle se dessine dans son esprit, décidée à ne pas la laisser influencer son travail. Décider à ne pas replonger (pas tout de suite) dans le désespoir qui l’a rongée, dès son réveil. Ils sont là pour évaluer les dégâts et survivre : ça, c’est rassurant. Ça, c’est positif. Ça, c’est l’avenir. La pilote jette un coup d’oeil au vaisseau, si immense au-dessous d’eux, et allume le seul projecteur encore fonctionnel de Cygnus, afin qu’ils puissent voir les dégâts avec plus de clarté, selon les indications du technicien.
« Je te dois une sortie en tête à tête. Un coup d’oeil en coin vers Adrian, alors que son coeur s’ébat soudainement, sous l’agréable surprise. J’espère que tu me laisseras aux commandes, à cette occasion. » Ferdinand Napoléon parle-t-il espagnol ? Dans le doute, Veronica préfère encore ne pas être trop explicite dans ses propos et se fier à quelques sous-entendus du meilleur goût. Puis, bien sûr qu’ils parlent d’un réel vol en navette ! De quoi d’autre pourraient-ils bien discuter, avec leur sourire complice et leur air niais ? Elle détourne son regard et le fixe sur Voyager, une oreille occupée à écouter les consignes du technicien, l’autre à recueillir les mots tendres de son ami. Le faisceau du projecteur se déplace, éclaire les arêtes tranchantes, morcelées, du trou dans la carcasse de leur vaisseau spatial, détaille les bosses et éraflures, comme un millier de balafres. « Ça fait longtemps, depuis notre dernier vol à deux. Il faudra qu’on s’assure de ne pas être rouillé, qu’en penses-tu ? » |
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne Mar 1 Oct - 18:06 | |
| Au-delà de l'importance de la mission, Adrian est comme un enfant le jour de Noël. Sortir dans l'espace le démangeait, il en avait besoin. Là, il retrouve le plaisir de naviguer, le plaisir de manier les commandes, le plaisir de travailler de façon complice avec une camarade en qui il a toute confiance. Il prend plus de plaisir encore à ce petit jeu qui s'initie, qui s'installe doucement depuis l'éveil de la Portoricaine et qui prend ses aises, peu à peu. Le pilote n'osait pas en faire trop tant que Veronica ne s'était pas remise du choc des premiers jours, il était là pour elle comme l'ami qu'il est, mais il ne dirait pas non à un peu plus, quand elle voudra retrouver leurs vieilles habitudes. Ce qui semble être doucement le cas.
« J’espère que tu me laisseras aux commandes, à cette occasion. » Un petit rire de sa part, bref mais franc. « Évidemment, linda, je n'aurais pas la prétention de me croire seul maître à bord. » plaisante-t-il, continuant sur le thème du pilotage. L'idée ne lui traverse même pas l'esprit que leur technicien pourrait les comprendre, il aime simplement jouer avec les mots. Et avec le feu.
Dire qu'il est totalement concentré sur sa tâche serait un mensonge, mais il s'efforce de s'y attarder un peu pendant qu'il ajuste l'orientation de la navette et que Veronica se charge du projecteur. Il ne peut pourtant pas le nier, le trou dans la coque est impressionnant et il n'ose imaginer ce qu'il se passerait si cette partie du Voyager n'était pas scellée...
« Ça fait longtemps, depuis notre dernier vol à deux. Il faudra qu’on s’assure de ne pas être rouillé, qu’en penses-tu ? » Il se sent d'humeur joueuse. Non, il se sent d'humeur indisciplinée. Si Alejandra était là, elle lui passerait un réel savon, mais le fait est qu'elle n'est pas là. Il s'adresse à leur technicien. « Hey, vous pouvez concentrer vos mesures sur la droite, là-bas ? J'ai cru voir quelque chose. » ment-il éhontément en déplaçant quelques manettes pour que la navette reste en vol stationnaire. Il n'y a bien que Veronica pour savoir qu'il dit n'importe quoi, mais il s'est déjà détaché pour s'approcher du siège de sa copilote et retirer la visière de son casque. Pour ne pas alerter leur technicien, il répète le geste effectué tout à l'heure par la Portoricaine. Avec, dans son regard, une lueur de défi. |
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne Dim 6 Oct - 0:11 | |
| Du coin de l’oeil, Ronnie surveille les réactions de son camarade, alors que ses sous-entendus se font plus tendancieux, encore, toujours cachés sous l’allure innocente d’une conversation autour du pilotage. Personne qui connaît la véritable nature de leur relation ne serait dupe, en vérité, mais ça ne l’empêche pas de jouer. De s’amuser. D’être intriguée, lorsqu’Adrian demande au technicien de concentrer son observation vers la droite, prétextant y avoir vu quelque chose (alors qu’entendons-nous bien, il n’y a rien du tout). Son sourire s’étire lorsque l’homme se détache (heureusement, ils ne font pas de bruit, dans l’espace, et leur camarade ne peut pas l’entendre) et flotte jusqu’à son siège, la visière déjà relevée et un air de défi sur ses traits. Le signe qu’il lui adresse est sans équivoque. Il sait bien qu’elle ne peut pas résister. À lui et au défi. La brune prend un dernier souffle, puis relève la visière de son casque. D’une main elle attrape la combinaison d’Adrian et le rapproche d’elle, toujours bien installée et attachée à son siège. Leurs lèvres s’unissent en silence, sans un souffle, qu’importe leurs casques qui se cognent dès que leurs visages sont un peu trop près l’un de l’autre. Le plus long baiser, sous les étoiles, si doux contre ces lèvres qu’elle n’a pas embrassées depuis neuf cent ans, si chaud alors que leurs langues se mêlent et se caressent, si tendre alors qu’elle retrouve son ami. Véritablement. Dans ces étreintes auxquelles ils ont rapidement cédé, sur Terre, dans ce désir réciproque qui n’a jamais été timide, dans ce qui les rend si proches, si complices, sans altérer leur amitié. Elle est heureuse, qu’ils soient tous deux éveillés, tous deux dans l’espace. Ils ont tout perdu, mais ils ne se sont pas perdus eux. De longues secondes passent, avant qu’ils doivent se séparer, autant pour respirer (il paraît que c’est nécessaire) que pour ne pas être surpris par le technicien, encore absorbé par son observation minutieuse du Starship Voyager. Quoique l’homme regarde en fait la station avec beaucoup trop de minutie pour qu’il n’ait rien vu, en fait, à bien y penser - et Ronnie n’est guère dérangée par cette idée. Elle trouve même cela encore plus amusant. Elle relâche Adrian et le laisse retourner à son siège et dès qu’elle abaisse sa visière, elle prend une longue inspiration désordonnée. Elle ne peut pas voir ses joues roses, ses yeux brillants, mais elle peut sentir ce qui tord ses entrailles et réchauffe son corps. Il y a un silence. Malaisé du côté du technicien Napoléon, qui lui demande après une minute de tourner le projecteur sur une partie précise du vaisseau. La voix laconique de Veronica s’élève, à l’attention du Mexicain : « En effet, tu ne sembles pas trop rouillé. Le projecteur vient balayer la station, éclaire de nouvelles blessures. Firefly, prêt à rapprocher Cygnus du point d’impact ? » Les résultats de la mission seront probants, bien qu'inquiétants. Ce qu'ils découvriront, avec le technicien, est un vaisseau vétuste, abîmé par les années et les nombreuses collisions avec nombre d'objets spaciaux, en plus de celui qui a tout à fait endommagé l'Arche. De quoi donner du fil à retordre aux équipes de réparation, pendant les prochains mois, voire les prochaines années. Une perspective effrayante, à laquelle Ronnie s'efforce de ne pas penser, au fur et à mesure que Cygnus survole la station. Il n'y a bien que la pensée qu'elle n'est pas seule, pendant ce long voyage, pour la rassurer. SUJET TERMINÉ |
| Invité | | | (#) Sujet: Re: L'envol du Cygne | |
| |
| Contenu sponsorisé | | | | L'envol du Cygne | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |