(#) Sujet: Hassan Jaafar Mar 11 Juin - 22:55 | |
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SaturdayProphet | MILITAIRES Hassan Jaafar • Vin Diesel • 4/09/1978, Beyrouth (42 ans) • Directeur sécurité (Sécurité & Défense) • Musulman pratiquant • Classe sociale modeste
« Eh bien, un jour, comme ça, par accident, je crois que j’ai gagné une incroyable faculté de m’adapter à tout. » |
Tempérament
Jovial + Stratège + Protecteur + Intègre + Charismatique + Engagé + Prudent
Désordonné - Cassant - Irascible - Strict - Impatient - Autoritaire - De mauvaise foi
| Anecdote
Les longues phrases et circonlocutions inutiles le font, pour le citer, "profondément chier". Si vous avez quelque chose à dire, dites-le, et clairement. |
Évaluation des compétences PHYSIQUE• Technologie (7) ●●●○○○○○○○ Armes à feu (+1) ●●●○○○○○○○ Armes blanches ●○○○○○○○○○ Explosifs ○○○○○○○○○○ Informatique ○○○○○○○○○○ Électronique ○○○○○○○○○○ Piratage
• Endurance (10) ●●●●○○○○○○ Combat ●●●●○○○○○○ Résistance(+1) ○○○○○○○○○○ Athlétisme ●●○○○○○○○○ Force ○○○○○○○○○○ Vitesse
• Survie (8) ○○○○○○○○○○ Exploration ●○○○○○○○○○ Orientation ●●●○○○○○○○ Observation ●●●●○○○○○○ Adaptation
• Furtivité (5) ●●○○○○○○○○ Espionnage ●●○○○○○○○○ Détection ●○○○○○○○○○ Discrétion ○○○○○○○○○○ Dissimulation ○○○○○○○○○○ Vol
• Artisanat (4) ○○○○○○○○○○ Fabrication ●●●○○○○○○○ Réparation(+1) ●○○○○○○○○○ Transformation
| MENTAL• Éloquence (3) ○○○○○○○○○○ Discours ●●○○○○○○○○ Intimidation ●○○○○○○○○○ Argumentation ○○○○○○○○○○ Langues
• Volonté (9) ●○○○○○○○○○ Valeurs ●●●○○○○○○○ Courage(+1) ●●●●○○○○○○ Sang-froid(+1) ●○○○○○○○○○ Réceptivité ○○○○○○○○○○ Conviction
• Social (5) ○○○○○○○○○○ Éducation ○○○○○○○○○○ Empathie ●○○○○○○○○○ Réputation ●●●●○○○○○○ Coopération
• Intellect (3) ●●●○○○○○○○ Mémoire ○○○○○○○○○○ Logique ○○○○○○○○○○ Sciences ○○○○○○○○○○ Didactique
• Créativité (2) ●○○○○○○○○○ Astuce ●○○○○○○○○○ Improvisation (+1) ○○○○○○○○○○ Innovation ○○○○○○○○○○ Arts |
Histoire • 04 septembre 1978 : Beyrouth se déchire et se vide depuis trois ans au rythme des bombes et des fusillades. Le conflit est plus ancien, plus violent, plus grand que le Liban - mais c’est le pays qui se scinde en conséquence des Accords du Caire, de la Guerre des Six Jours, de la crise de Suez qui donna celle du Liban en 1958. Là où Beyrouth a été au sortir de la guerre mondiale un phare, une terre de liberté nouvellement indépendante de la libre pensée et économiquement florissante, en 1978 la capitale libanaise n’est plus qu’un vaste champ de bataille. La corruption, les tensions politiques et religieuses sur le bord de la Méditerranée n’ont en rien aidé le schisme violent qui déchire le Liban.Les hommes s’arment, l’armée recule, impuissante face aux milices qui prennent le contrôle de la ville, ouest comme est. Et la vie continue tandis que Beyrouth se déchire. Au sud-ouest de la ville, à 10 heures du matin, Hassan et son frère jumeau Idris viennent au monde. Ils sont les premiers enfants de ce couple libanais qui refuse de quitter la capitale : lui est une solide montagne, militaire imposant qui tolère avec peine de voir son pays se déchirer, elle est une enfant de Beyrouth qui croit que la guerre bientôt va cesser, que les jumeaux pourront grandir dans la paix plus que dans les ruines, dans la ville qu’elle a connue plus que dans celle qu’elle voit et craint.
• Eté 1982 : Hassan a bientôt quatre ans. Il survit plus qu’il ne vit, entre les ruines et les abris, les maisons de fortune dans les immeubles qui ne sont pas encore effondrés. Il grandit dans la peur et l’insécurité, mais il ne grandit pas seul : son père est là pour les protéger, sa mère pour les rassurer. Idris est là, et ça lui suffit. Il n’est jamais seul. Il sait qu’il est l’aîné, il voudrait les protéger - comme un enfant peut protéger les siens à quatre ans.
Souvent son père rentre épuisé, pestant et tremblant - les mains cachées, le corps voûté. Quelquefois sa mère se lamente, dit qu’ils auraient du partir - mais partir où ? Ils sont bloqués, personne ne peut passer. L’opération Paix en Galilée, l’intervention d’Israël, le blocus de Beyrouth-Ouest : le Liban souffre et toujours se délite un peu plus. C’est ainsi qu’Hassan grandit. Entre les effondrements, les morts, les coupures de courant. Dans la peur et la violence, les pleurs et les suppliques. Dans un cocon familial solide, soudé, sous la houlette d"un père absent et protecteur, dernier rempart contre la folie du monde qui semble vouloir à tout prix se débarrasser d’eux.
• 1985 : La guerre dure depuis dix ans maintenant. Hassan va sur ses sept ans. Il n’a jamais rien connu d’autre que Beyrouth qui se craquelle, que sa mère qui prie et tremble, que ses amis qui du jour au lendemain disparaissent - et il sait qu’il ne doit pas les chercher. Sa famille est la seule chose stable en ce monde, son frère est son roc, son père son protecteur. Chaque jour est passé dans une normalité relative : il s’agit de vivre en sachant que tout peut s’arrêter au tournant. Il va à l’école comme il peut : certaines se sont effondrées, d’autres simplement fermées. Sa famille n’a pas les moyens de l’envoyer avec Idris dans une de ces écoles privées qui forment les nantis comme si le Liban n’était pas un gigantesque merdier. Et puis ce sont des écoles chrétiennes, pour la vaste majorité. Alors il va quand celle-ci est ouverte. Yara - sa mère - s’occupe du reste, Hakim se chargeant de lui apporter cette fois inébranlable en l'armée et l'état assiégé. Les bases sont fragiles et consolidées avec ses connaissances vagues. L’anglais comme le français, langues des enseignements, sont mâtinés d’arabe, l’apprentissage est lent. Hassan n’est pas le plus brillant des élèves, malgré une apparente envie d’apprendre, et c’est souvent Idris qui en vient à lui réexpliquer. Idris, son ombre, son tout, son pilier. Dans la peur comme dans la joie, dans les petites surprises, ils sont ensemble. Les deux frères se comprennent et font tout ensemble, jouant de leur similitude avec brio, s'amusant de la confusion des autres. Idris est plus calme, plus discret et froid qu'Hassan, mais plus fantasque également. L'aîné a les pieds sur terre et est toujours là pour le recadrer, et son frère toujours apaise les colères et les emportements du plus échauffé des deux.
• 1989 : La paix. Enfin vient la paix. Hassan ne sait pas à quoi s’attendre, la notion même lui semble incongrue : toujours défilent dans les rues les milices, même désarmées, toujours les ruines s’étendent, toujours passent des jours entiers sans électricité, toujours les groupes politiques et religieux haranguent dans les rues sans que l'enfant de militaire n'y prête l'oreille. Il ne sait pas à quoi s’attendre, car la paix, il ne la connait pas. Il sait qu'au sud, les plus virulents se reconstruisent un monde encore entaché de sang - ils appellent à la guerre quand la paix vient de sonner. Le monde va changer. Et ça ne peut pas être pire que ce qu’il a vécu jusque là.
• 1995 : L’enfant est devenu un adolescent à la carrure imposante, modelée par des années à arpenter Beyrouth plus que sur les bancs de l’école, à aider les familles autour de lui et à la reconstruction de son pays. Hassan traîne dans le quartier pour prendre soin des autres, Idris dans son chemin. Il obtient enfin son diplôme d'études secondaires, avec quelques années de retard, dans une école en pleine reconstruction. Education bancale soutenue par les Etats-Unis, qui reconstruisent vaguement et lentement. Il n'ira pas plus loin, son frère non plus. Aux études ils préfèrent courir les rues de leur ville, enchaîner les boulots pour la famille et les amis, garder les plus jeunes des chemins sombres. Dans la misère et l'instabilité, il est simple de prêter l'oreille à ceux qui veulent relancer la guerre - pas au nom du Liban, mais au nom de Dieu. S'il comprend la colère, il ne comprend pas l'engagement -- et il ne s'en approchera jamais. Sa carrière, il le sait, est toute tracée. Il agira pour la paix, et vivra pour le Liban.
• septembre 1996 : Quand arrive le jour de ses dix-huit ans, Hassan s'engage dans l'armée libanaise sur les traces de son père. Toujours, depuis tout petit, rêve-t-il de le suivre. Comme son père avant lui, et son père également - illustres inconnus dont on lui a seulement parlé. Hassan sait que c'est sa destinée. Qu'en prenant les armes pour défendre son pays, il aide à sa reconstruction et à sa stabilité. Idris le suivra, là encore, mais ici leurs chemins se séparent : Hassan rejoindra les forces terrestres, et plus particulièrement les Maghaweer - le régiment commando. Idris, quant à lui, se destinera au renseignement. Au cours des dix années suivantes, Hassan sera envoyé dans divers endroits à travers le Liban : reconstruction, révoltes d'abord. Missions anti-terrorisme ensuite, quand la menace se fera sentir. Il effectuera quelques missions à l'étranger avec son régiment.
• début mars 2005 : Hassan, posté à Beyrouth, prend part avec son frère à la manifestation contre l'occupation syrienne au Liban. Il est la voix de la génération qui a souffert de leur invasion et qui tente de se relever, qui sans cesse se fait étouffer. Leur ingérence dans la politique et dans la gestion des armées est lourde, parfois trop. La marche reste pacifique. Les débordements n'iront pas entacher les dossiers jusque là vierges des deux frères.
• juillet 2006 : Guerre de Juillet. Le trentenaire s'inquiète, lui qui grandit dans l'amour du Liban- lui qui est croyant mais n'a jamais compris comment on peut se résoudre à se battre pour sa foi plus que pour sa patrie. Pourtant, la chose ne lui est pas étrangère. Il a grandi au milieu d'amis qu'il a tenté de retenir sans pouvoir les empêcher de rejoindre le Hezbollah - ce Hezbollah même qui amène Israël à bombarder le Sud-Liban. Hassan n'a jamais été enclin à suivre ce genre d'extrême : la guerre est bien assez violente. Lors des attaques, Hassan perd plusieurs amis chers dans les bombardements des casernes de Beyrouth, ainsi que son père.
• 27 février 2011 : Le Printemps Arabe secoue le Moyen-Orient. Hassan se sent proche des manifestants qui descendent dans les rues et marchent à Beyrouth : liberté. L'armée encadre les protestations pour éviter tout débordement comme ont pu les connaître les pays voisins, mais les libanais ne vont pas jusqu'à la révolution. Ils sont comme lui, qui les accompagne. Ils ne veulent qu'un Liban redressé et prospère. Un Liban sans mainmise religieuse ou politique. Juste la paix.
• début 2016 : L'idée fait son chemin, lentement. Idris lui a montré, la dernière fois qu'ils se sont vus, et elle ne veut pas sortir de son esprit. Le projet Voyager l'attire et ne veut pas le quitter. Et si...? Il est capable, il le sait : ses états de service parlent d'eux-mêmes. Missions à l'étranger couronnées de succès, missions internes tout aussi réussies. Anti-terrorisme dans un pays qui se relève, soutien armé dans un autre qui n'est pas le sien. Opérations de sauvetage, majoritairement, et frappes armées. Pas un faux pas, un parcours impeccable au cours de ses vingt ans dans l'armée où il a su gravir les échelons. Sur le papier, il a toutes ses chances : son niveau d'anglais n'est pas à plaindre, malgré l'accent lourd qui le teinte. Le seul point noir peut être son âge, si proche de la limite maximale.
Et se lancer, lui, le gamin né au coeur de la guerre civile dans un Beyrouth ravagé, dans une telle entreprise... S'il est pris, c'est le Liban qui entre dans le futur, qui sera auréolé de gloire. Et le trentenaire ne veut que ça. Hassan dépose sa candidature, accompagné de son frère. Au moins, il aura essayé.
• 2018 : Les deux frères ont été recontactés, testés dans tous les sens. Hassan vise le rôle du chef de pôle de la Sécurité, lui qui avec les années a appris à mettre en place et à mener avec brio plus d'une opération. Il sait mener les hommes et les organiser tout autant qu'il sait obéir. L'entraînement est dur, mais rien d'insurmontable pour des militaires. Hassan se sait sur liste d'attente, sait qu'il a peut-être une chance de ne pas partir et de rester cloué au sol. Alors il fait de son mieux, comme toujours. S'il doit ne pas partir, il restera les pieds sur Terre avec la certitude d'avoir brillé.
Et puis vient le dernier jour, quand les espoirs retombent et qu'on n'y croit plus. On le récupère en catastrophe, on le prend à part : un désistement de dernière minute, et, finalement, Hassan part. Hassan part. Pas Idris. Les adieux sont faits à la hâte entre les deux frères - à ceux-ci, ils ne s'étaient pas préparés - et ils se promettent de toujours oeuvrer, l'un comme l'autre, pour cet idéal qui les pousse en avant depuis tant d'années. L'idéal d'un monde meilleur, qui le berce quand il glisse dans l'inconscience.
Test RP [ Donnez-moi deux minutes. ]
Sur Terre, mon identité est Mathilde et j'ai 21 ans. Sur Internet, on m'appelle plutôt SaturdayProphet. J'ai été recruté par un odieux stratagème ce weekend (j'étais consentante, voilà où mène la faiblesse) et voici ce que j'en pense : C'ÉTAIT UN PIÈGE Sinon : Fab. (Au sortir de stase, faut dire Pomme ? /PAN/ ) | Lawliet |
Dernière édition par Hassan Jaafar le Dim 27 Sep - 0:43, édité 24 fois |
| Hassan Jaafar Transmissions : 363 XP : 405 Date d'inscription : 11/06/2019 Age : 42 Rôle : Directeur Sécurité Nationalité : Libanais Pseudo Web : SaturdayProphet Avatar : Vin Diesel Double Compte : Poppy
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