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 Une fête qui n'existe pas

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Message(#) Sujet: Une fête qui n'existe pas Une fête qui n'existe pas  EmptySam 17 Aoû - 23:58

1.2
 
Une fête qui n'existe pas
... ou si, bienvenue Tina !
• Date : 20 juin 2919
• Statut du RP : Privé (flashback)
• Résumé : Seule dans son dortoir depuis quasiment un mois, Siya va enfin avoir une colocataire.
• Recensement :
Code:
• [b]20 juin 2919 :[/b] [url=http://starship-voyager.forumactif.com/t392-une-fete-qui-n-existe-pas]Une fête qui n'existe pas[/url] - [i]Leontina Tavares & Siya Chavan[/i]
Seule dans son dortoir depuis quasiment un mois, Siya va enfin avoir une colocataire.


Dernière édition par Siya Chavan le Dim 18 Aoû - 0:00, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Une fête qui n'existe pas Une fête qui n'existe pas  EmptySam 17 Aoû - 23:59


Lorsqu’à l’âge de 22 ans, Siya Chavan a connu pour la première fois le bonheur d’avoir sa chambre à elle toute seule, le silence a joyeusement rempli ses oreilles. Ce silence, aujourd’hui, il est pesant. Dans un vaisseau où ils sont une poignée de rescapés de la Terre et une infime portion à être conscients, son vœu le plus cher est que ces autres couchettes qui entourent la sienne se remplissent. C’est une créature sociable cette petite, elle a besoin de parler à des gens. Pour la petite histoire, il ne lui a pas fallu longtemps avant que la tranquillité ne se transforme en vide à l’époque, elle dont la créativité se déploie dans le brouhaha des lieux bondés. Autant dire qu’aujourd’hui, ses histoires sont au point mort, son imagination peine à décoller alors que l’ennui s’est fait une belle place dans sa vie.

Elle réorganise une énième fois son casier, déplie et replie ses vêtements, puis les ressort et les dépose soigneusement sur son lit. Sur son étagère, empile ses trois carnets du plus petit au plus grand, puis par dégradé de couleur, puis du plus petit au plus grand, puis par dégradé de couleur. Et au sommet de tout ça trône sa serviette en forme de lotus, que la rage l’a poussée à détruire plus d’une fois avant qu’elle ne s’applique pour lui redonner sa splendeur passée, jamais aussi bien que le faisait celle qui lui a appris. Elle lève les yeux au ciel, ravalant l’humidité qui les remplit. Elle n’a pas le droit de pleurer cette soeur qu’elle a choisi délibérément de laisser derrière. En plus elle la déteste. Elle l’a toujours détestée.

C’est l’heure de se faire belle. Pourquoi ? Pour s’amuser. C’est sa période de temps libre après tout et si elle est actuellement vêtue de façon simple et moderne, elle voudrait bien se préparer pour une fête qui n’existe pas. Elle sélectionne le sari et ses dessous assortis aux couleurs pourpres et dorées – avec des paillettes qui bordent les extrémités – et se change avec l’habileté de l’habitude. Quelques bijoux, ses cheveux arrangés et elle est enfin prête pour aller nulle part. Et alors qu’elle fait quelques poses devant le miroir de la salle de bain, elle se ressaisit lorsqu’elle entend la porte de la pièce principale.

Il y a quelqu’un chez elle ?

En retournant alors dans son dortoir, elle se retrouve nez à nez avec un visage inconnu… Joli, perdu, fraîchement réveillé en somme. Elle ne se souvient pas avoir rencontré cette fille en formation. « Bonjour !  Je m’appelle Siya, et toi ? » se présente-t-elle en lui tendant la main. Elle a totalement oublié l’absurdité de son allure et alors que ses poignets ornés scintillent devant ses yeux, elle se dit que pour la nouvelle, elle doit vraiment donner l’image d’un cliché d’Indienne sortie de son village.
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Message(#) Sujet: Re: Une fête qui n'existe pas Une fête qui n'existe pas  EmptyVen 6 Sep - 19:55

C’est l’histoire d’une pauvre fille. D’une pauvre fille née dans les quartiers qui craignent, ceux où on ne s’aventure pas le cœur léger quand vient la nuit tombée. D’une fille qui a grandi dans la misère, puis dans la verdure, et qui est devenue adulte sur une scène de cabaret. D’une fille qui s’est nourrie ensuite de la lumière des projecteurs, et qui s’est abreuvée des applaudissements venant flatter un orgueil capricieux. D’une fille devenue femme presque par hasard, timidement, hésitante dans sa foi sous la pression de la célébrité. D’une fille qui a accompli ses rêves de grandeur, d’une fille devenue si riche que c’en est indécent – presque scandaleux, même – et qui s’est hissée si haut sur l’échelle de la popularité qu’il n’existe même plus de mots pour décrire l’ampleur de son vertige. D’une fille qui avait tout, ou presque.

D’une fille qui s’est tellement fait avoir que c’en est ridicule.
Et cette fille, c’est toi, Leontina.
Tu y as cru, hein ? À cette folie des grandeurs, quand tu es devenue la fille de Sunrise, le joli petit lot à la plastique aguicheuse qui savait tenir une scène, et qui chantait pas trop mal (tu te dévalorises bien trop souvent, il faudra sûrement que quelqu’un t’en reparle, un jour). Tu y as cru, avec la rage au ventre, à tout jamais, encore plus fort – tu t’es battue pour exister, tu as lutté pour triompher de la vie et des cartes pas mal pourries qu’elle t’avait refilées à la naissance. Tu y as cru, à cette Tina fabuleuse et adulée, au talent et au succès.
Et putain, comme tu t’es fait avoir, ma fille ! Comme une bleue.

Le check-up médical à la sortie du caisson n’a pas réussi à dissiper la brume qui a noyé ton esprit dans les révélations ahurissantes de la gouverneure, et tu te perds plusieurs fois, errant dans des couloirs qui se ressemblent tous, avant d’arriver à destination, ton pad sous le bras. Le reste de tes 25 kilos de bagages arrivera dès que possible, t’a-t-on dit ; et aussi qu’il faudrait compter une heure ou deux. On t’a indiqué un dortoir – pas celui, luxueux, réservé normalement à Sunrise – celui-là n’a pas été ouvert, pour économiser l’énergie. On t’a affectée avec une autre fille, précise-t-on. Tu t’en fiches pas mal : tu voudrais pouvoir regrimper dans ton caisson, et te rendormir, pour oublier tout ça et retomber dans une bienheureuse ignorance. Les révélations du réveil tournent en boucle dans ta tête, et c’est machinalement que tu entres dans le dortoir A-25. À première vue, il est vide – mais tu aperçois sur une des couchettes un amas de vêtements qui indique clairement une présence humaine.

Est-il trop tard pour prendre la fuite ? Tu n’as aucune envie de discuter avec qui que ce soit – tu voudrais juste pouvoir te hisser sur une des couchettes supérieures et refermer le rideau de métal qui sert de paravent, et te cacher du reste des passagers.
Trop tard.
Une main se tend vers toi, un accent chantant l’accompagne. Derrière, il y a une autre fille.
Un cliché sorti tout droit d’un film de Bollywood, à en juger par sa tenue et ses parures. Tu te sens soudain affreusement empotée et laide, dans ta combinaison de cryosommeil – tu portes un genre de pyjama intégral, alors qu’elle est vêtue comme une de ces déesses de légende qui figuraient dans le clip d’un des plus grands succès du groupe. Un instant, tu envisages que tout cela ne soit en fait d’un dysfonctionnement de ton caisson – tu rêves, c’est ça, et l’absurde de la situation va rapidement s’effacer une fois que le rêve se sera terminé et que tu retomberas dans un long sommeil paisible !
Moui. Étrangement, ton pragmatisme habituel émet de sérieux doutes.
Autant essayer d’être polie, si jamais tout cela est réel…

Avec un retard conséquent, avances d'un pas, la porte du dortoir coulissant sans bruit derrière toi pour se fermer. Tu attrapes la main tendue entre les tiennes, pour te raccrocher un peu à ce contact étrangement rassurant dans un univers complètement chamboulé. « Tina. Je m’appelle Tina. Je suis désolée, je… je ne suis pas assez habillée. » réponds-tu, d’un ton désolé. D’une main, tu lâches la sienne pour désigner ta combinaison terne. « Ils n’ont pas encore fait déplacer mes affaires… »

Sera-t-elle fâchée, de devoir cohabiter avec toi ?
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Leontina Tavares

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Leontina Tavares

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