[INTRIGUE 1.5] Dans la noirceur de l'âme

Date d'inscription : 11/06/2019

Le Visseur Fou fait son œuvre, et il la fait même plutôt bien à dire vrai ! Le Libanais est impressionné : vu le bordel que fout la petite boîte de conserve de partout par où elle passe, il aurait bien plus parié sur le contraire. Dans quelques secondes, à ce rythme, ils seront de l’autre côté !

Quelques secondes plus tard, la bombe explose. Le souffle de l’explosion brosse le visage d’Hassan qui, par réflexe, par un instinct qu’il aurait voulu sceller et auquel il aurait souhaité ne plus jamais avoir recours, tente d’abriter les autres de l’explosion comme il le peut. Une poignée de secondes. La chaleur, incongrue, si familière, si douloureusement familière. La détonation qui sonne, bouche ses oreilles, le fait tituber. Une douleur vive à son flanc et son bras, où quelques éclats métalliques ont entamé la peau.
Il a un contrôle sur son esprit qu’il n’aurait pas pensé avoir. Ses yeux tombent sur les blessés autour, sur les deux miraculés – comment c’est seulement possible ? Où se tenaient-ils ? Sont-ils seulement humains ? –, sur la directrice Rivers au sol, l’ambassadeur un peu plus loin. « Putain, merde ! » gronde Hassan. Il prend le temps d’aller vérifier leur état, de s’assurer que … Non. Non, ils vont bien. Ils doivent aller bien. C’est obligé. Il est loin d’être médecin ou même secouriste, le directeur, mais les civils et les explosions…
On apprend, au bout d’un moment.
C’est horrible, mais on apprend.

Il appelle rapidement des opérateurs en renfort des deux qui, curieux, sont venus voir. « Franchement c’est pas avec ton foutu sparadrap que tu vas réparer ça. »
Garder la tête froide. Dès que les opérateurs arrivent, même à deux, Hassan jette un regard au directeur Campbell. « Vous êtes le seul opérationnel, suivez-moi. Vite. Si vous pouvez encore marcher. » Le seul en qui j’ai confiance d’encore stable. Il prend la direction, aussi vite qu’il le peut, des dortoirs et de la cabine du désormais réduit-en-morceaux Ahmed. (S’il ne l’a pas fait de son plein gré, franchement, le commanditaire a mauvais goût. Un arabe avec une bombe. Sans honneur. ) Son pas est rapide quoi qu’un peu désorienté, sur les premiers mètres : l’explosion a salement joué avec son sens de l’équilibre.
Hassan ne veut pas perdre de temps.
Ses accréditations leur permettent de rentrer sans souci dans le dortoir d’ « Ahmed ». Autorisation temporaire de fouiller de fond en comble. « Je prends son conteneur… Euh… Son rangement, là, au-dessus. » Avertit le libanais avant de se mettre à fouiller. Il s’en fout de la merde qu’il pourrait trouver. Il veut juste chercher. Occuper ses mains et son esprit à quelque chose d’utile, le temps que se calment les explosions dans sa mémoire.

Spoiler:

Date d'inscription : 28/11/2019

L'opérateur semble suspicieusement ravi - si tant est qu'un robot puisse avoir l'air ravi - et se met aussitôt au travail sur la porte. Personne n'a anticipé, pourtant, que cette dernière serait piégée. Le souffle de l'explosion les projettent tous en arrière. Et puis le trou noir.

Quand Stephen ouvre les yeux, il ne se rappelle même pas les avoir fermés. Ses oreilles bourdonnent avec un bruit désagréable et pendant quelques minutes il a la désagréable impression d'être sourd, si ce n'est ce tintement qui résonne de façon très désagréable. Il comprend vite ce qu'il s'est passé ou, du moins, crois comprendre. La porte était... piégée, quelque chose comme ça ? Il est à moitié affalé contre un mur, ce qui lui convient tout à fait car la douleur arrive, aussi brusque qu'une rafale de vent , pour l'englober tout entier. Il n'a jamais été réellement blessé de toute sa vie, l'australien. Une épaule démise lors d'une initiation au kitesurf - il n'a pas aimé, franchement - un accident de voiture très léger, son dossier médical est plutôt léger. Mais là, qu'est-ce que cela fait mal ! Il respire doucement, par la bouche, cherchant un moyen d'oublier la douleur. Rien de cassé, il ne lui semble pas, mais de multiples plaies tailladent son corps. Il n'ose pas vraiment bouger, l'ambassadeur, de peur de déloger les quelques morceaux de métal encore fichés dans ses blessures. La pensée qu'il porte son uniforme de bord plutôt qu'un costume trop cher s'impose avec soulagement, bizarrement : trouver quelqu'un pour recoudre ses vêtements aurait nécessité plus de difficulté que simplement réclamer un autre uniforme !

Chacun semble se réveiller, même si les oreilles de Stephen bourdonnent toujours trop pour qu'il se concentre réellement sur ce qui se passe devant ses yeux. Les autres ne sont pas visibles mais avant qu'il ne pense réellement à s'en soucier, ses oreilles captent quelques mots fait, visiblement, pour rassurer quelqu'un d'autre. Il ne comprend pas tous les mots, son ouïe n'étant pas encore pleinement rétablie, mais assez pour comprendre que tout va bien. Relativement parlant. Il ne parvient pas à s'inquiéter de trop, de toute façon, alors qu'Ellen semble s'agiter à ses côtés. Elle est efficace, cela va sans dire, alors que l'australien peine encore à se remettre du choc et à aligner ses pensées, alors qu'on s'agite autour de lui. Les premiers secours, sans doute. L'explosion n'est pas passé inaperçue.

Est-ce qu'il va bien ? Il lui semble que c'est la question posé, mais il n'est pas assez sûr de lui pour y répondre. L’orgueil voudrait qu'il repousse toute aide et se lève, mais franchement, il a bien trop mal et il est bien trop sonné pour faire le fier, Stephen, alors il se laisse docilement manipuler. La directrice d'il-ne-sait-plus-quoi semble avoir les choses bien en main. Le bourdonnement dans ses oreilles s'atténue assez pour qu'il puisse comprendre la moitié de ce qu'elle dit, en tout cas. Maintenant que ses pensées s'éclairent un peu, il se remémore que le directeur de la sécurité s'est assuré qu'il soit bien vivant avant de... partir... ailleurs; avec quelqu'un. Faire quoi ?

Les mots d'Ellen finissent par percer le brouillard et il réalise enfin, Stephen, ce qu'il se passe véritablement. Elle pense réellement que tout cela dissimulerait un vol ? "Où est-ce qu'il a pu se procurer des explosifs ?" Se demande l'ambassadeur à voix haute. Le Starship Voyager est plus sécurisé qu'une damné banque, alors comment qui que ce soit peut obtenir ce genre de choses ? "Qui a donné les ordres ?" Il y a forcément une trace quelque part.

Spoiler:

Date d'inscription : 26/12/2019

Incapable de comprendre ce qu’il venait de se passer. Alec avait eut le vague souvenir de regarder un petit robot flottant forcer une porte et puis tout à coup… Il ne voyait que fumé, mur éventré, et un bourdonnement dans les oreilles. Il cherchait à tourner la tête pour comprendre, mais son propre corps semblait tétaniser par l’explosion, qu’il mit un temps fou pour obéir et l’aider à comprendre ce qu’il se passait. L’allemand voyait, mais ne reconnaissait rien. Il fallait attendre quelques secondes qui semblaient durés une éternité pour qu’enfin, Freiszmuth reconnaisse la baie, et enfin les silhouettes qui l’entouraient.

Puis, son esprit semblant se remettre en ordre, le sifflement se dissipa à la manière d’une vague qui se retirait de la plage, laissant donc Alec prendre conscience de ce qui venait de se passer. Au tour de lui, se trouvait les corps de ses compagnons. Tous envie que Dieu en soit loué, mais pas au mieux de leur grande forme. Et lui ?! Prit de panique, il s’inspecta rapidement, se rendant compte avec soulagement, que le civil n’avait rien. Mais, quand il vit à ses pieds la dénommée Ellen Rivers, il comprit rapidement ce qui venait de se passer, la cinquantenaire venait de protégée les civils comme un bouclier humain.

"Oh non..." Souffla donc le linguiste, finalement frapper par l’inquiétude.

Quasi par réflexe, ce dernier se pencha vers la militaire. Malgré son âge, elle se montrait solide, tentant de se lever et d’aboyer quelques ordres, toujours opérationnelle, malgré un corps écorché par une porte piégée. Elle était touchée par un miracle pour être encore en vie. Freiszmuth n’était pas médecin, il ne connaissait que des bases en premiers secours, mais il compensa par sa grande compassion qui l’accompagnait chaque jour depuis sa venue au monde. Pencher donc au-dessus d’elle, il se montra insistant pour venir l’aider.

"Faites attention tout de même, ne forcez pas !"

Prêt d’elle, l’allemand voulu l’aider à mieux s’installer. Il avait peur qu’elle finisse par s’endormir emporter par la douleur, alors il pensa que du fait qu’elle soit assise serait plus profitable. Fort heureusement, les opérateurs de secours ne tardèrent pas à arriver. Hassan s’était fait entendre de loin, sans doute les avait-il guidés jusque-là, Alec s’était contenté de montrer la victime, quand il entendit les interrogations du diplomate qui semblait mieux s’en sortir que la militaire.

"Il n’a peut-être pas fait amener des explosifs, mais a put s’en créer avec divers composants à bords."

Après tout, le Voyager possédait de nombreuses réserves en matériaux et produits chimiques non ? L’allemand ne connaissait pas l’inventaire, mais il supposa qu’une personne ayant les accréditations ou put s’en procurer des hauts niveaux, pourraient se confectionner une petite bombe sans soucie. Quelqu’un d’habile et de malin. Ceci… Lui rappela l’étrange diaporama qui voulait prévenir que des gens dangereux se trouvait à bord. Il fallait croire que cette théorie se confirmait finalement…

"Vous feriez-mieux de vous faire examiner aussi par un opérateur je pense, on ne sait jamais."

L’explosion pouvait avoir fait plus de dégâts internes que physique. Alec devrait sans doute en faire autant. Au moins, la stupeur de l’explosion semblait s’amenuisé rapidement. L’allemand arriva de mieux en mieux à rester maître de lui-même, mais c’est surtout qu’il renfoulait tout en lui une fois de plus, concentré sur ce qui serait mieux à faire, comme les recommandations de Rivers. Les militaires semblaient déjà partie inspecter le dortoir du suspect ou d’une victime supplémentaire, alors l’allemand s’attela à faire déjà une première partie de ce que l’ainée avait ordonnée.

"Hécate ?" S’adressait-il donc à l’IA du vaisseau comme un héros de SF. "Peux-tu vérifier oui, l’identité de la personne dedans et toutes traces biologique ?"

Spoiler:

Date d'inscription : 03/06/2019

Il a été pris d’une petite appréhension lorsque le bien-nommé Visseur Fou leur a proposé son aide, mais vu la vitesse avec laquelle l’opérateur travaille, ils auraient été fous de s’en…

BOUM !

… passer.

Theodore est expulsé quelques mètres plus loin et il lui faut quelques secondes avant de comprencre ce qu’il se passe. Ce qu’il vient de se passer. Il est au sol, les yeux écarquillés, fixés sur la porte qui leur a explosé au visage. Ses oreilles cillent avec fureur et il se tâte maladroitement, à al recherche d’une blessure, de sang de son sang, mais il ne trouve rien. Quelques bleus, certainement, un peu plus tard, mais rien. Il ne peut pas en dire autant du diplomate, dont l’habit se crible peu à peu de florettes rouges, et d’Ellen - « Ellen ! » L’Américain se traîne à quatre pattes jusqu’au corps de la femme, inconsciente. Il ne peut pas voir toutes ses blessures, mais il voit bien celle de sa cuisse, profonde et sanglante. L’instinct, et surtout les consignes de premiers soins, le font poser ses deux mains sur la blessure pour y maintenir de la pression, jusqu’à ce qu’un secouriste l’écarte pour la prendre en charge. Le linguiste Freiszmuth prend aussi sa place, le faisant tout à fait reculer de la scène.

Hébété, il ne sait pas que faire, jusqu’à ce que le directeur Jaafar l’interpelle impérativement : « Vous êtes le seul opérationnel, suivez-moi. Vite. Si vous pouvez encore marcher. » Il voudrait protester. Il voudrait rester auprès d’Ellen. Il se lève, néanmoins, et suit son homologue, sans ajouter quoi que ce soit. Il n’est pas secouriste, il ne peut pas l’aider davantage : il sera bien plus utile peu importe là où l’autre homme veut qu’il le suive, c’est sûr et certain.

S’il tremble, s’il a les larmes aux yeux du choc et de l’horreur, s’il regarde ses mains maculées du sang d’Ellen, Teddy peut seulement être heureux qu’Hassan soit tout autant que lui perdu dans ses pensées.
Il n’a pas envie de pleurer devant lui.

Leur pas est rapide, aux deux hommes, et ils arrivent donc prestement au dortoir occupé par « Ahmed ». Hochement de tête lorsqu’Hassan lui désigne son choix de fouille, auquel il répond également d’un simple : « Je vais regarder dans le rangement juste dessous. » Si l’homme lui a caché quelque chose, ce ne sera pas affiché clairement sur le mur, tente-t-il de se raisonner alors que son regard glisse sur une lettre, sur une carte postale. Que des réminiscences de la Terre.

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

Dans la noirceur de l'âme

Jerry et les autres

La porte allait être ouverte mais le mystère restait entier. Est ce que votre homme était derrière ? Il en répondait pas, peut être qu'il n'y avait personne, peut être qu'il préparait un mauvais coup. Qui saurait le prévoir ? Pas toi en tout cas, tu veux aider et tu n'es que coach sportif, tu ne peux donc qu'imaginer, rien de plus, et encore. L'opérateur fait donc son oeuvre pour ouvrir la porte, la réponse va bientôt arriver, sous vos yeux ébahis, que le spectacle commence. Et tu ne t'attendais pas le moins du monde à ce que tout explose devant toi, folie qui s'empare de ton esprit, te renvoyant à un événement de ton existence que tu désires plus que tout oublier : celui de ton accident de voiture qui t'avait coûté ta carrière sportive. Tu n'as pas eu le temps de réagir mais tu es indemne visiblement, pourtant, durant un temps tu restes prostrée au sol dans cette position entre la peur et la défensive, les mains sur les oreilles comme si c'était le plus important à protéger dans l'instant. C'est Ellen qui a pris la déflagration pour toi, elle était juste là, devant toi. Tu essayes de réagir comme tu peux, tu espères qu'elle ne va pas mourir, que ça ira pour elle mais tu n'es sûre de rien sur le moment. Tu tentes de reprendre tes esprits, instinctivement tu te tiens la jambe, intérieurement le traumatisme revient, celui que tu pensais évacué depuis longtemps, poudre aux yeux devant cette explosion. Qu'en serait-il si tu avais été touchée réellement ? Tu n'en sais strictement rien du tout, mais à défaut de réagir véritablement, tu observes les opérateurs et les personnes qui sont autour de toi. Ellen est amochée, Stephen aussi, mais étrangement, Alec et toi, qui étaient les deux suspects sont indemne, preuve de votre innocence ? Tu ne sais pas, dans l'instant, tu n'as plus tellement de certitude, si ce n'est que tu avais raison à propos de ce type, suspect, bien plus que tu ne l'aurais cru. Mais pourquoi ? L’électrochoc se fait dans ton cerveau, qui recommence à tourner à plein régime, pensant à toutes les théories possibles et imaginables. Tu touches ta jambe mais en dehors du souffle de l'explosion tu n'as rien. Est ce que tu devrais rester avec les blessés ? C'est ta première réaction, mais Alec est là, ainsi que les opérateurs médicaux, enfin qui semblent jouer ce rôle. Tes connaissances dans le domaine étant bien limitée, tu penses que tu seras plus utile avec Hassan & Théodore pour fouiller. Tu te secoues un peu intérieurement. Le choc a été rude, tes oreilles bourdonnent, le sol ne semble guère stable en te relevant, mais après quelques instants, ça va mieux pour toi. Tu suis alors les deux pour arriver au niveau de la couchette du suspect. Ils commencent à fouiller certains recoins. Mais ton regard se pose sur cette guitare dans un premier temps, mais tu te dis que c'est sans intérêt, alors tu optes pour cette feuille accroché sur le mur de sa couchette. Qu'est ce que ça peut bien être ?

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.5	Dans la noirceur de l'âme Dans les profondeurs

GROUPE 2
Alec, Ellen, Hassan, Jerry, Stephen, Theodore
QG opérationnel

• DATE : 4 mai 2920

• LOCALISATION : Secteur administration.

• OBJECTIFS : Élucider le meurtre d'Alena.
Découvrir si, oui ou non, l'équipage doit affronter une organisation clandestine de criminels.
Éventuellement, combattre la paranoïa latente à bord.

Ellen et Stephen sont pris en charge avec compétence, tandis que l'enquête commence sur les lieux de l'explosion. Hécate confirme que le comlink retrouvé sur place est bien celui d'Ahmed ; et les analyses ADN le confirmeront plus tard. Peut-on réellement s'y fier, alors que les données de santé ont apparemment été modifiées ?

Ellen devra passer plusieurs semaines en convalescence ; Stephen, lui, restera à l'infirmerie pendant une dizaine de jours.

Du côté des dortoirs, la fouille des affaires d'Ahmed n'a rien révélé de bien probant. Hassan a pu constater que son pad a disparu : il n'était pas sur son support de chargement, à l'intérieur du casier prévu à cet effet, et n'a pas été retrouvé ensuite. Où peut-il se trouver... ?
Theodore a trouvé une liste de numéros de références. Après une analyse poussée par les services de sécurité, il s'agit d'une liste de caissons - un seul de cette liste a été ouvert : celui du commandant Sheridan. Qui a dramatiquement dysfonctionné. Les autres sont occupés par des membres-clés de l'équipage. De là à penser qu'ils sont tous piégés... il n'y a qu'un pas, n'est-ce pas ?
Jerry a trouvé un planning recopié à la main, comportant plusieurs dates et des descriptions énigmatiques. Impossible pour le moment de comprendre à quoi tout cela correspond...

Tour 5

Consignes

▬ Temporalité
• IRL : Ce tour commence le mardi 2 juin et prendra fin le dimanche 14 juin (tant qu'on est encore dimanche sur votre fuseau horaire, c'est bon).
• IRP : 4 mai 2920.

▬ Limite de mots et mise en forme
• Pas de limite de mots !
• Ceci est le tour de clôture, vous pouvez détailler les conséquences.

▬ Informations générales
• Pensez à consulter les autres sujets d'intrigue pour tenir compte de ce qui s'est passé pendant vos péripéties !

▬ Consignes spécifiques à ce tour
• Donc, ce que vous découvrez et déduisez au cours des jours qui suivront : Ahmed avait une liste de caissons en sa possession, laissant croire que, peut-être, ils ont été sabotés, car le seul déjà ouvert de cette liste a tué son occupant.
• Le pad d'Ahmed a disparu. Personne ne l'a vu. (Conséquence positive supprimée suite au retrait d'Hassan, c'est pas de chance ).
• Une liste de dates a aussi été découverte. Des dates passées, et aussi quelques dates à venir. Impossible de savoir à quoi ça se rapporte pour le moment... la seule date mentionnée pour laquelle un événement important a été identifié, c'est celle de l'assassinat d'Alena. Ahmed a-t-il trempé là-dedans... ?

▬ Conséquence majeure débloquée
• Stephen, tu as accepté les avances d'Hécate. C'est bien. Te voilà désormais complice du groupuscule clandestin qui a assassiné Alena ! Bien sûr, personne n'en sait rien... Mais toi, tu sais ! Il y a des magouilles sur Voyager, et même si tu désapprouves le meurtre, ma foi, on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs...

▬ Conséquence mineure débloquée
• Alec, vu que tu as porté secours à Ellen et Stephen, tu es dans les petits papiers de Chancey (Leveinard en VF). C'est l'opérateur médical qui colle des pansements sur tous les trucs cassés ou un peu branlants qu'il croise en chemin. Il va régulièrement venir te faire des cadeaux inestimables, tels qu'un rouleau de sparadrap presque pas entamé, un paquet de compresses stériles, ou un flacon de mercurochrome. Qui sait, si tu les restitues à l'infirmerie, tu marqueras peut-être des points avec Ruiling ?

Merci à vous tous pour votre participation
Le QG reste ouvert jusqu'à la clôture, si vous avez des questions !

Date d'inscription : 03/06/2019

Quelques jours plus tard…

Theodore passe une grande partie de son temps libre de repos auprès d’Ellen, qui est encore en observation et repos à l’infirmerie, suite à l’explosion dans la baie d’envol. La Canadienne a été gravement blessée et bien qu’il ne soit pas pratiquant, l’Américain s’est surpris à prier silencieusement, peu importe quel dieu veille au-dessus de leurs têtes et autorise toutes ces horreurs malgré tout. Et lorsqu’il n’est pas à son chevet, c’est à celui de Rhiannon qu’il s’attarde, inquiet pour son amie et le trauma crânien dont elle a été victime.
Non sans d’abord réussir à tuer un alien !
Bon, il ne peut pas encore féliciter la rousse pour cet exploit commun, mais c’est dans ses plans.

Aujourd’hui, alors qu’il termine le travail (difficile, alors que le manque d’eau potable commence déjà à avoir une influence sur l’Arboretum) et qu’il se rend à l’infirmerie, c’est pour y trouver une Ellen suffisamment réveillée. Un sourire ravi claire son visage alors que le docteur l’autorise à lui rendre visite, sur la chaise où il a établi ses quartiers depuis le 4 mai. Leur conversation débute légèrement, jusqu’à ce que la directrice lui demande des nouvelles de ce qu’ils ont trouvé, lors de leur fouille de la chambre d’Ahmed. Ou de celui qui se faisait passer pour lui. La chose est tellement complexe qu’il s’y perd. Teddy a un petit soupir. « Toujours pas de trace de son pad. Et pas grand chose de la liste de dates. » Il n’y a que celle de la mort de la spécialiste Rosenthal, qui leur dise quelque chose, mais pour le reste, rien vraiment. Le directeur Jaafar semble avoir suffisamment confiance en lui, pour le moment, pour le tenir informé des avancées (ça et son grade, qui lui permet de demander des mises à jour régulières). « Ah, oui, aussi ! Te souviens-tu de la liste de numéros que j’avais trouvé ? Bien mystérieuse liste, combinaison de chiffres qui ne disait absolument rien à l’éleveur, ni au directeur de la sécurité, ni à la coach présente avec eux. Dates ? Codes secrets ? Ce sont des caissons. Le seul qui a été ouvert est celui du commandant Sheridan. » Mal à l’aise, le directeur remue sur sa chaise, laissant Ellen tirer les conclusions appropriées à ce sujet. Il n’a pas envie de penser à des pirates qui étaient présents à bord de l’Arche avant même leur départ. Qui auraient planifié tout cela, cette dysfonction potentielle, probable, de caissons importants afin de peut-être, probablement, prendre le contrôle de cette mission… enfin, peut-être juste 850 ans plus tôt. Alors que la Terre était encore là.

« J’espère que tu iras mieux rapidement », glisse-t-il, un peu penaud, à la rousse. Sa main venant prendre la sienne, doucement pour ne pas tirer sur ses blessures et brûlures. C’est qu’il a eu bien peur, pour elle. Et qu’il a encore peur, même s’il n’en dit jamais vraiment trop.

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

Dans la noirceur de l'âme

Jerry et les autres

Jamais tu n'aurais pensé que les choses se passeraient ainsi, mais c'était malheureusement le cas. Si tu pensais que cette mission à bord du Voyager était pour l'avenir de l'humanité, tu n'aurais pas pensé que cela attirerait autant de convoitise, de morts, d'aliens aussi. Qu'est ce qui se passait vraiment ? C'était difficile à dire entre les faits des humains et des aliens. Tu ne cessais de penser au fait que c'était par ta faute qu'ils étaient là, parce que tu avais voulu faire du zèle ce jour là pour le pauvre Seth, et que tu avais traînée pour agir, laissant sa dépouille dans le conduit, laissant le petit extraterrestre venir de votre côté. Parce qu'il y avait ces soucis là, qui te rongeaient de l'intérieur même si extérieurement tu n'en laissais rien paraître. Bien entendu, il n'y a qu'une personne qui pourrait s'en rendre compte, quelqu'un qui te connait très bien, ce meilleur ami qui est là, en sommeil, ce meilleur ami dont tu ignores la présence à bord. Charly aussi pourrait s'en rendre comprendre, mais elle rend tes journées si douces que tu ne peux t'empêcher de sourire quand elle est dans le coin alors elle chasse loin de toi tes mauvaises pensées, les remplissant par bien d'autres plus belles, plus douces, plus câlines.

Il y avait donc ces humains qui se jouaient de vous, notamment Ahmed, ou bien celui qui se faisait passer pour lui, car qui sait ce qui a été corrompu dans les données récoltées ? L'examen de sa couchette n'a pas donné grand chose, si ce n'est qu'il semble impliqué dans le meurtre d'Alena, il ne semble pas y avoir de doute pour toi au vue de ce planning. Pourquoi est ce que tu en es aussi sûre ? Parce qu'il y a la date du meurtre de la jeune femme incluse dans le planning. Pour les dates antérieures, il faudrait vérifier quels incidents ont été répertoriés, si cela n'a pas été modifié évidemment. Mais peut être que ce ne sont que des choses en apparences, anodines, sans importance, mais qui mis bout à bout pourrait révéler quelques choses de plus grand encore, peut être. Certaines dates ne sont pas arrivées, mais comment savoir avec les descriptions qu'il y a ce qu'il faut chercher réellement ? Il n'y a visiblement rien d'autres de comparables à la description du meurtre d'Alena, ce qui voudrait dire que pour le moment, il n'y en a pas d'autres de prévus ? Non, tu sais très bien qu'il y en a d'autres de prévus, c'est une évidence. Est ce que tu crains pour ta vie ? Non, pas vraiment, car tu ne te juges pas essentielle pour la survie du vaisseau, tu n'es que la coach sportive après tout, un rouage non essentiel d'un système tiers du vaisseau. C'est pour ça que tu peux chercher sans crainte, du moins, tu le penses ainsi. Peut être que tu te trompes, peut être que tu seras la prochaine cible, parce que justement, tu cherches trop à en savoir. La liste que Teddy a trouvé est plus problématique, ce sont des caissons, de membres importants, et un seul a été ouvert, enfin, un seul si l'on peut dire, car ça n'a pas fonctionné. De là à dire que les autres sont aussi piégés, il n'y a qu'un pas à faire, que tu franchis bien entendu. Que se passera-t-il si jamais Hécate décide de les ouvrir ? Tu supposes que ça ne fonctionnera pas malheureusement, alors depuis cette révélation, tu fais quelques tours près des caissons, histoire de voir si ça bouge, s'il n'y a pas de nouveaux invités qui se réveillent. Sans le savoir, tu es déjà passé devant le caisson de Tom, mais comme tu ne t'attends pas à le voir ici, tu n'as pas fait attention.

Le pire dans toute cette histoire, c'est que pendant que vous étiez là à chercher ton suspect, ce Ahmed, y'a eu d'autres choses qui se sont passées, avec l'alien justement. Il semble avoir été neutralisé, non sans mal. Tu es contente de cette nouvelle, même si inconsciemment, tu te dis que ce n'est pas fini, ce ne sera pas aussi simple, puisque ces aliens semblent capables de prendre d'autres formes. Tu l'avais clairement vu avec la cane de Theodore, alors qui te dit qu'il n'en est pas de même ici ? S'il était mort peut être que ce n'était pas fini, depuis le temps, il avait peut être réussi à trouver une faille pour que d'autres viennent. Et si Hécate couvrait tout ce joli petit monde ? Bien sûr, ce serait possible. A ton sens Hécate, cette superbe intelligence artificielle n'est pas toute blanche, peut être même qu'elle est déjà hors de contrôle, mais qu'elle vous trompe tout simplement. Ce serait Jarvis, tu aurais mieux confiance, parce que vous auriez la bonne vision des choses mais là, clairement, il y a anguille sous roche. Mais à qui est ce que tu devrais confier tes doutes ? Tu ne veux pas embêter Charly avec ça, peut être devrais-tu en parler à Frye ? En dehors de ta petite amie, c'est clairement en lui que tu as le plus confiance. Cependant, c'est Stephen que tu vas voir à l'infirmerie. Tu lui apporterais bien des fleurs ou un truc du genre pour sa convalescence, mais avec le fait que les réserves d'eau sont au plus bas, tu lui apportes juste ta présence, même si tu ne sais pas si ce sera suffisant.

" Coucou là dedans, je venais voir comment ça allait pour vous Stephen ? J'espère que je ne dérange pas au moins ? Sinon, je peux repasser bien sûr. "

Oui, s'il ne se sent pas bien, tu repasseras plus tard clairement, mais peut être que tu trouveras en ce visage peu familier, un confident sur ce que tu as en tête ? Pourquoi pas après tout ?

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

La fouille n’amène rien. Le directeur Jaafar retourne de fond en comble cette cabine étriquée – retourne la couche, pourrait éventrer les oreillers aussi méticuleusement que possible. Il arrache un à un les papiers cloués au mur, les met de côté pour examiner plus tard. Il retrouve des photos, des messages sur des posts-its froissés, la photo d’un gamin sous son oreiller, en compagnie d’une femme dont le visage a été soigneusement effacé au Tippex blanc. Il retrouve des bribes d’une vie qu’Ahmed a sans doute perdue aussi bien qu’eux. Aurait-il été ici en civil, n’aurait-il pas juré de protéger ce foutu vaisseau, il aurait pu avoir du mal pour lui. Se serait senti gêné d’envahir son espace.
Là, tout ce qu’Hassan retire de cette fouille, c’est un profond sentiment de malaise et d’inutilité. La coach qu’ils ont embarquée – ou qui les a suivis, suivant la manière dont on place réellement la chose – a mis la main sur un planning, bon. Le directeur Campbell, presque mieux utile, Hassan l’aime bien, leur fournit une séquence de caissons.
Et quand tout ce beau monde rentre chez lui, le directeur de la sécurité retourne à ses enquêtes qu’il sait presque stériles pour ce soir. Il évite l’infirmerie malgré les blessures légères qu’il arbore et qui ne ressemblent pas à grand-chose. Une communication d’urgence, une fois, rentré, lui annonce la seule foutue bonne nouvelle de la journée : les trois civiles envoyées dans les profondeurs ont buté la saloperie alien qui gangrénait le vaisseau !
Bon.
En contrepartie, ils risquent de mourir de soif – mais il faut bien mourir de quelque chose. A ce point-ci, Hassan prend la chose avec une décontraction qui est bien la sienne.
Il a souffert, intérieurement, de l’explosion. Le militaire ne le montre pas mais ses nuits sans sommeil bien vaines deviennent désormais une menace : si l’inconscience le frappe, il le sait, les souvenirs reviendront. Il ne dort plus. Pour de vrai, cette fois : il s’assoupit à peine, refuse le sommeil, grapille une heure puis une autre mais pour éviter de sombrer refuse d’aider son corps.
(Et le moment où il lâche, où il n’arrive plus, où il s’éclate, ce n’est pas beau à voir.)

Les jours vont se confondre, à nouveau, dans cette bouillie infâme qu’est devenu le temps sur Voyager. Des minutes et des heures qui s’égrènent et emportent les passagers vers une mort certaine.
Et l’enquête qui piétine, ravivée par l’explosion. Il leur manque le codex pour réussir à déchiffrer les gribouillages de l’explosé – sans ça ils ne peuvent rien faire. La vie reprend son cours. Une vie qui tourne en boucle sur les écrans grésillants du QG dé sécurité, racontée au grand directeur cerné et increvable, quoi que trop crevé, par des surveillants qui couvrent les quatre coins de la station. Alors l’enquête tourne en rond et boucle indéfiniment, comme tout sur le vaisseau, dans cette éternité relative parsemée de morts de plus en plus violentes.

Au moins sont-ils débarrassés pour le moment des aliens ….

Spoiler:

Date d'inscription : 25/09/2019

Ellen n’avait pu lutter bien longtemps contre ses blessures et la douleur. Les soins de Alec et des opérateurs ne suffirent pas à lui faire garder conscience.

Au moins, cette perte de conscience fut comme une nuit sans rêve... sans rêve et sans repos puisque c’était exténuée qu’elle s’était réveillée dans une couchette de l’infirmerie. L’espace d’un instant, elle crut qu’elle se réveillait du cryosommeil, puis lorsqu’elle avait senti le tube s’enfonçant dans sa gorge, tous les souvenirs de ces derniers mois lui revinrent en mémoire. Elle dût chasser avec violence les souvenirs de l’attentat où elle et Meghan avaient perdu ceux qui leurs étaient les plus cher au monde pour se concentrer sur l’explosion qui l’avait vraiment envoyé là... et tout ce qu’elle impliquait.

Les infirmiers ne tardèrent pas à retirer les tubes qui conduisaient l’air jusqu’à ses poumons, lui rendant un semblant de liberté de mouvement. Lorsqu’elle les questionna sur la durée de son inconscience, elle fut soulagée de ne pas entendre à nouveau 900 ans mais juste quelques jours, néanmoins, ils calmèrent vite son ardeur à peine retrouvée, en lui annonçant qu’elle devraient rester encore quelques semaines en observation. La directrice bougonna mais son corps la rappela bien vite à l’ordre. Non, les tubulures qui la reliaient aux machines et aux perfusions n’étaient pas là juste pour le décor. Son corps était abîmé et fatigué, bien trop vieux pour encaisser un tel choc et une telle perte de sang. En voulant s’asseoir, elle avait rouvert une des petites blessures qui parsemaient son corps endoloris et elle avait dû se rendre à l’évidence : elle n’était plus la jeune militaire capable de courir sur 5 km une balle dans le bras. Elle devait sans nul doute son salut à sa vie de militaire, et cette condition physique surprenante pour une femme de 55 ans qu’elle avait de nouveau entraîné dès qu’elle avait repris du service sur l’arche.

Quelques heures après son réveil et qu’on l’ai débarrassée de ce tube désagréable dans sa gorge, elle découvrit avec une joie non dissimulé le visage de Théodore apparaître dans l’embrasure de la porte.

Alors, on vient voir si la vieille à survécu ?

Sa voix est pâteuse mais son sourire peut rassuré ce petit gars du Tennessee sur l’état d’esprit de la vétérante. Après quelques échanges anodins où Teddy prend de ses nouvelles et où Ellen joue le rôle typique de celle qui en a vu d’autres, le devoir militaire reprend le dessus et elle le questionne sur les avancées de l’enquête.

Toute cette histoire trouble la canadienne. Même si la noirceur de l’humanité ne la surprend plus, une petite part d’elle espérait que la sélection faites à l’entrée les protégerait de telles dérives.

Mais les nouvelles qu’apportent Théodore ne son pas rassurante.
Certains éléments n’ont toujours pas été retrouvés et les maigres indices que la fouille à apporter laissent à penser que ça ne s’arrêtera pas là avec Ahmed ou qui diable soit il. Ellen soupira avant de prendre la parole.

On peut craindre que le pire soit à venir. Il va falloir vérifier comment Hécate peut confondre des données et il va falloir vérifier chaque caissons...surtout celui du second..

En cet instant, Ellen se félicitait plus encore d’avoir refusé ce poste dont les responsabilité venaient de devenir encore plus écrasante pour celle qui endosserait ce rôle à son réveil... si elle se réveillait.

Il va falloir être prudent Teddy... tout ça va bien plus loin qu’un simple meurtre... Je n’aime pas du tout ce qui se trame. Soit prudent sur les personnes à qui tu te fie.

Le jeune homme semblait prendre conscience des difficultés à venir et de l’atmosphère plus que nauséabonde qui risquait d’envahir Voyager d’ici peu. Heureusement que l’alien avait été attrapé, même si la présence de ces créatures restaient une épée de Damoclès au dessus de leurs têtes, il était bien suffisant de traiter d’un seul ennemi intérieur à la fois.

Lorsque le jeune homme partage avec elle ses souhaits de bon rétablissement, en prenant sa main avec douceur, Ellen ne peut empêcher ce sourire maternel de se dessiner sur son visage.

T'inquiètes pas mon garçon... je suis comme la mauvaise herbe, on se débarrasse pas de moi aussi facilement.

Elle serra sa main, laissant par ce simple geste passer sa gratitude et l’affection qui avait grandit pour ce petit gars qu’elle avait contribué à former et dont elle avait appuyé la candidature.

Spoiler:

Date d'inscription : 28/11/2019

Il n'a pas réellement protesté, Stephen, quand on l'a conduit à l'infirmerie. Ce qu'on lui a injecté contre la douleur - d'après ce qu'il a vaguement compris, son esprit battant quelque peu la campagne - a fait vite effet et une fois bien installé à l'infirmerie, l'ambassadeur n'a pas trop tardé avant de se laisser glisser dans les bras de Morphée. A son réveil, clairement, les nouvelles n'étaient pas bonnes : entre la perte d'une majorité de leur eau, le maigre butin retrouvé dans la chambre d'Ahmed - plutôt une nouvelle qui l'arrange, d'ailleurs - la seule chose positive est d'avoir abattu l'alien qui se trouvait à bord. C'est assez rassurant, en vérité, de ne plus craindre que le livre posé à ses côtés se retrouve soudainement doté de pattes ! Il a réclamé son pad, Stephen, histoire de travailler un peu pendant les trop longs jours où il est censé rester en observation.

Il faut dire qu'il a de quoi faire, l'australien. De là où il est, il ne peut pas contacter grand monde sans que cela se sache alors il ronge son frein en attendant des nouvelles. Des visites, surtout. La mort d'Alena était une perte déplorable mais malheureusement nécessaire, malgré tous les problèmes engendrés par la suite. La mort du fameux Ahmed est... un fâcheux contretemps. Une perte évitable, sans nul doute, et Stephen ne parvient pas à comprendre comment - et pourquoi, surtout ! - l'homme a jugé utile d’utiliser des explosifs. Sur une damnée carcasse de métal qui vole dans l'espace ! C'était un risque immense, tant pour eux que pour le reste des passagers, et si l'homme n'était pas mort, Stephen ne se serait pas privé de lui expliquer le fond de sa pensée. Il n'en aura plus l'occasion, évidemment, ce qui ne l'empêche pas de s'agacer tout seul de ne pas avoir su prédire l'acte et la suite des événements.

L'explosion aura au moins eu un impact positif, sans mauvais jeu de mot : plus que jamais, Stephen se voit blanchi de toute accusation. S'il était au courant de quoi que ce soit, évidemment qu'il ne se serait pas mis en danger ! D'autres que lui travaillent sur la liste retrouvée dans la cabine mais Stephen s'efforce d'être tenu au courant, personne ne peut lui en vouloir. Cependant, quand une jeune femme se présente dans l'encadrement de la porte avec quelques mots qui se veulent amicaux, l'australien ne peut empêcher la surprise de naître sur son visage. Il n'a guère de contacts avec la jeune femme : il n'est pas particulièrement sportif et quitte à se montrer dans la salle de sport, il a plus souvent à faire avec le collègue de la jeune femme qu'avec la blonde Jerry. Vu sa familiarité, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi l'australien ne recherche pas son contact. Avoir mené une enquête ensemble ne signifie pas qu'ils sont devenus amis ! Il a toujours été quelque peu guindé l'australien - héritage familial, peut-être, ou trace infime de sa haute opinion envers lui-même - et la trop grande familiarité ne trouve guère grâce à ses yeux. "Je préférerai que nous en restions à nos noms respectifs, Miss Sarmoise. J'aime assez mon titre d'ambassadeur, voyez-vous." Il adoucit la remarque, l'australien, mais il n'est pas réellement sûr d'être très sincère. "Vous pouvez rester ceci-dit, avec plaisir." Il ignore ce qu'elle a à lui dire, mais il n'est pas du genre à débouter quelqu'un prêt à se confier à lui. "Prenez-place, je vous en prie." Ajoute-t-il avec un vague geste de la main vers la chaise en plastique qui trône près de son lit. Qui sait, elle aura peut-être quelque chose d'intéressant à lui apprendre ?

Spoiler:

Date d'inscription : 26/12/2019

Dans son dortoir, assit sur son lit, Alec tapait nerveusement le sol avec son pied, la main fermer en poing devant sa bouche, les yeux bien rond. Toute cette histoire pouvait-on le dire, l’avait rendu bien nerveux effectivement. Il se répétait "Qu'est-ce que je fais ici ? C'est quoi cette galère ?" Il se doutait que tous les gens à bord ne serait pas venue du monde célèbre des bisounours. Néanmoins, l’allemand fut loin de s’attendre à se retrouver au beau milieu d’un complot. La Terre morte, il fallut un moment pour l’accepter. Des aliens polymorphes, ok c’est limite. Mais un saboteur, des explosions et des morts… Le linguiste se sentait perdu.
Quoi penser et que croire ? Il devra sans doute faire face à la triste réalité qu’on ne pouvait pas faire confiance à n’importe qui sur le Voyager. Qui pourrait être le traître ? Au moins, ayant eut vent de ce qui s’était passer ailleurs, Alex fut rassuré d’apprendre que le clandestin qui se baladait dans les couloirs n’était plus. Bien triste de n’avoir put communiquer avec lui, mais c’était une menace en moins. Et autre bonne nouvelle, l’allemand faisait partie de ceux ayant eut la chance de s’en sortir indemne, du moins sur le plan physique. Car son esprit quant à lui, était torturer et chercha malgré cette tempête dans sa tête, à comprendre et établir un lien logique entre tout cela.

On frappa à la porte.

"Oui ?" Répondit Freiszmuth.

La porte s’ouvrit, et derrière se tenait quelqu’un que l’expert connaissait bien. Un ami si on pouvait dire qui semblait bien intéressait par le quartenaire depuis un petit moment.

Flottant dans le vide, la boite métallique avançait vers lui, prononçant toute une série de « Bip » pour s’arrêter à quelques centimètres de l’humain.

"Euh… Chancey c’est ca ? Qu’est-ce que…"

L’opérateur tendit son bras métallique pour laisser tomber dans la main d’Alec, une petite boite avant de prononcer un « au revoir » robotiser, et faire demi-tour. Intriguer, l’allemand secoua le petit contenant avant de l’ouvrir et de lâcher un petit rire étouffer en découvrant le trésor à l’intérieur.

"Ha ! J’aurais dû m’en douter." Depuis l’explosion, l’opérateur médical semblait avoir prit en affection l’allemand pour son intervention sur Ellen. Cela devait faire la troisième ou quatrième fois, qu’il venait apporter à son « humain préféré » si on pouvait le dire, quelques pansements, rouleau de sparadrap entamé, compresses stériles ou du mercurochrome.

Même si ces cadeaux pouvaient paraitre étrange, voir ridicule pour certains, cela ne manquait pas d’amuser Alec qui en oublia temporairement ses inquiétudes. Loin de s’en offusquer, il apprécia même ces petites marques d’affection du robot, commençant à voir à travers ces machines si serviables, quelque chose de bien plus complexe. Non, cela était dû à un programme, un opérateur ne pouvait décider de récompenser quelqu’un, ne pouvant pas être ému par quelque action. Si ?
Freiszmuth ne savait plus trop quoi en penser non plus, et préféra ne pas trop y penser pour le moment. Cependant, ceci lui donna l’idée suivante de rassembler toutes ces petits cadeaux et d’aller les rapporter à l’infirmerie, donnant une belle occasion de revoir Ruiling. Rien que cette pensée suffisait à le paralysé et donner du rouge aux joues.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.5	Dans la noirceur de l'âme Dans les profondeurs

GROUPE 2
Alec, Ellen, Hassan, Jerry, Stephen, Theodore
QG opérationnel

• DATE : 4 mai 2920

• LOCALISATION : Secteur administration.

• OBJECTIFS : Élucider le meurtre d'Alena.
Découvrir si, oui ou non, l'équipage doit affronter une organisation clandestine de criminels.
Éventuellement, combattre la paranoïa latente à bord.

Intrigue terminée

Prendre connaissance des conséquences générales

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