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 The room where it happened

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Message(#) Sujet: The room where it happened The room where it happened EmptySam 2 Mai - 17:28

1.5
 
The room where it happened

And no one else was in the room where it happened
• Date : 23 mars 2920
• Statut du RP : Solo
• Résumé : Hécate interroge le directeur Jaafar. Ou l'inverse. Ou les deux.
• Recensement :
Code:
• [b]23 mars 2920[/b] : [url=http://starship-voyager.forumactif.com/t686-the-room-where-it-happened]The room where it happened[/url] - [i]Hassan Jaafar[/i]
Hécate interroge le directeur Jaafar. Ou l'inverse. Ou les deux.
     


Dernière édition par Hassan Jaafar le Dim 3 Mai - 21:57, édité 1 fois
Directeurs / Officiers
Hassan Jaafar

Archives personnelles
Niveau: 4
Particularités / Signes distinctifs:
Hassan Jaafar

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Transmissions : 363
XP : 405
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Age : 42
Rôle : Directeur Sécurité
Nationalité : Libanais
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Double Compte : Poppy

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Message(#) Sujet: Re: The room where it happened The room where it happened EmptySam 2 Mai - 17:37

Il est présentement, au fuseau horaire UTC, douze heures. Ordinairement, c’est sur cette période qu’à l’origine le directeur Jaafar se retire pour un cycle de loisirs. Enfin, à l’origine, c’est ce qui était prévu à son embarquement. Ils sont nombreux à bord à pouvoir certifier que jamais ils n’ont vu le directeur faire quoi que ce soit sur cette plage horaire… Sauf certains, rares, là depuis les tout premiers réveils. Quand ils n’étaient pas encore dans la merde, douce période de presque deux semaines. (Ils n’étaient pas dans la merde, ils étaient dans le deuil profond d’une existence foutue. )
Il est présentement, donc, douze heures le vingt-trois mars. Dans une salle d’interrogatoire calfeutrée et isolée du reste du monde, Hassan est assis. Devant lui son pad a l’écran éteint. A son poignet, le comlink semble plus ou moins silencieux et terne. Il est seul.
Seul et à la place du suspect.

Le Libanais a reçu la notification hier, au milieu de la liste des futurs interrogatoires soigneusement orchestrés pour chaque membre de l’équipage : là, en rouge, clignotant, pour le lendemain. Le sien. Sans le nom de la personne supposée l’interroger.
Sombre plaisanterie. Au début, il est vrai que Hassan a cru à une mauvaise blague ou un autre des nombreux bugs du système. Une sombre et stupide plaisanterie, orchestrée par un des imbéciles d’ingénieurs qui sont assez malins pour savoir comment faire jouer Hécate en leur faveur… Ou bien un coup minutieusement mené par cet imbécile de diplomate à l’accent proprement insupportable qui de temps à autre montre le bout de son nez dans la salle d’interrogatoire, comme une fleur. Une fleur australienne. Ou même, même ! La chose est peut-être un coup de l’autre con de pilote irlandais à la gueule toujours amochée par un sourire qui le rend encore plus laid qu’il ne l’est ordinairement.

Blague ou non, tant que l’on a la conscience tranquille et l’esprit dégagé, il n’y a rien à craindre. Pour la conscience, pas de problème quant à ça. Pour l’esprit dégagé… C’est un bien grand mot, lorsque l’on parle du directeur de la sécurité. Ses journées de vingt heures remplissent d’un fourbi inimaginable son cerveau, et son corps fourbu a besoin de se raccrocher à ça afin de continuer à fonctionner tout en évitant les signaux d’alerte de l’épuisement.

Directeur Hassan Jaafar. Merci d’avoir répondu présent.
Une voix éthérée qui résonne dans la pièce. Hassan feint de n’avoir pas sursauté. Douze heures. Pile à l’heure. En même temps, comment une machine pourrait-elle être en retard lorsque l’on sait qu’elle est celle qui dicte l’écoulement du temps à bord de ce vaisseau ?
« Allons-y, Hécate, j’ai pas que ça à faire. »
Nous veillerons à adapter votre cycle de travail et de sommeil selon la durée de cet interrogatoire, directeur.
« Si vous l’dites. » Pour ce qu’il en a à foutre de ses horaires.
L’homme sur la chaise ne bouge pas. Droit et détendu autant que faire se peut avec son corps qui le tiraille et le brûle.

Les enregistrements des capteurs personnels des comlinks, vos agendas privé et public ainsi que les témoignages précédents vous situent le trente-et-un janvier à l’heure estimée du meurtre à la réunion. Avant cela, vous avez été détecté à trois endroits au cours des vingt-quatre dernières heures, trajets exclus. Votre cabine de trois heures à trois heures vingt le trente-et-un janvier, ainsi que de cinq heures dix-sept à cinq heures trente-cinq le trente. Votre bureau de cinq heures cinquante à huit heures douze, puis de seize à vingt-et-une heures le trente. Enfin, la salle de surveillance principale des caméras, de huit heures trente à quinze heures, puis de vingt-et-une heures vingt à deux heures trente, ainsi que de trois heures quarante à treize heures quarante-cinq le trente-et-un janvier. Est-ce exact ?
Sans sourciller, Hassan hoche la tête.
Merci de répondre à haute voix, directeur Jaafar.
« C’est exact. »

Ces horaires ne semblent pas être cohérents avec les cycles de travail établis sur le Voyager pour le bien-être de nos passagers et l’efficacité optimale de nos équipes.
« C’est facile à dire quand on est une foutue machine et qu’on a pas une vision humaine des choses. Vous vous y conformez, vous, à vos horaires ? »
Je ne fais pas partie de l’équipage.
« Vous êtes donc sans cesse éveillée ? »
Je ne suis pas soumise à un rythme humain, directeur Jaafar.
« Ouais, le contraire m’aurait étonné. » Foutue saloperie. « Vous avez d’autres questions à la con ou on peut passer à de l’utile ? »
Elle n’est pas sa supérieure, elle n’est pas humaine. S’il avait en face de lui la seconde ou la gouverneure, ou juste un foutu être humain peut-être serait-il plus protocolaire comme il aime tant l’être. Mais pour l’heure, c’est une discussion avec un bot. Pas plus intéressant que de chatter avec un de ces robots-conseillers du web d’autrefois. Sauf que là, elle répond un peu plus intelligemment.

Vous êtes également en charge du système de vidéosurveillance et d’audiosurveillance de Voyager, avec l’aide de trois agents de surveillance, cinq de sécurité. Suite à l’amendement d’octobre, vous êtes également autorisé à demander l’aide des pilotes et du département de sécurité extérieure en général pour vous épauler dans le contrôle militaire de la station ainsi que dans sa surveillance. Cette demande a été déposée par vous et la directrice Vargas.
« C’est exact. »
Vous disposez également des accès relatifs aux individus de rang directeur, ainsi que ceux qui vous sont spécifiques concernant les passagers de Voyager.
« Oui. »
Lors du piratage informatique de la réunion du trente-et-un janvier, les enregistrements vidéos ont été rendus illisibles, empêchant ainsi toute reconstitution. Durant cette période, l’agent de surveillance Jean Dupont était de surveillance. Sa localisation le place dans la salle de surveillance.
« Oui. J’ai une question, pour vous. »
Ce n’est pas la procédure.
« Il n’empêche que procédure ou pas, vous êtes entrain de me dire qu’on est traqués plus ou moins, en fait… Et donc que d’une certaine manière vous pourriez juste regarder vos dossiers pour localiser qui se trouvait dans la zone d’Alena à ce moment-là en fait ? » Ses bras se croisent et sa voix se fait accusatrice. Son accent pointe : il espère qu’Hécate n’a rien contre l’arabe.
L’utilisation des données de géolocalisation considérées comme données à caractère identifiant sont strictement réservées à l’analyse de l’algorithme de positionnement. Ces données ne sont pas accessibles ou lisibles pour d’autres raisons, et ne le sont pas par des membres du personnel. De plus, celles-ci sont effacées au bout de quarante-huit heures sauf demande contraire provenant de la gouverneure ou de la seconde.

La voix désincarnée et froide commence sérieusement à lui taper sur les nerfs.

« Donc pour me faire chier que je passe pas assez de temps dans ma cabine ça se garde, mais pour savoir qui était  avec la Rosenthal quand elle a claqué, c’est niet ? »
Les données de géolocalisation ne sont pas assez précises pour déterminer avec exactitude l’endroit où vous vous trouvez. Celles-ci se basent sur les capteurs de la station qui vous situent dans l’espace, et vous situent dans un rayon de quinze mètres.
« Ouais donc c’est vague. Bon. Passons. Vous pouvez continuer. »
Comme si c’était lui qui menait l’interrogatoire.

Votre position vous exclut d’avoir participé activement au meurtre d’Alena Rosenthal.
« Merci. J’en étais arrivé à la même conclusion. »
Vous disposez cependant des talents en informatique suffisants pour avoir détourné les dossiers du personnel et endommagé le système de vidéo surveillance. Après consultation de la programmation de votre cycle personnel, je constate que celui-ci a été entièrement déprogrammé le vingt-trois novembre et mis en silencieux. Cette modification va à l’encontre des bonnes pratiques en vigueur au sein du vaisseau.
Eh merde. Bien sûr que ça allait lui ressortir ça. Bien sûr. Sa modification faite au petit bonheur la chance, en essayant juste de ne pas recevoir toutes les cinq minutes des notifications rageuses de l’interface l’enjoignant à quitter son lieu de travail ou à rejoindre sa cabine pour se reposer.

« Cette modification a été faite pour me permettre un travail plus efficace. La gouverneure ainsi que la directrice Vargas sont au courant de celle-ci. Il s’agit d’une adaptation de mon cycle de travail. »
Adaptation non-autorisée, directeur Jaafar.
« Adaptation nécessaire, Hécate. »
Il pousse un soupir avant de reprendre.

« De toute manière vous traquez nos moindres faits et gestes à ce que je sais, par les caméras autant que par les autres bidules informatiques. Bon, vu qu’apparemment nous n’avons pas le droit d’y accéder, ça vous sert à rien, mais peu importe. Mes déplacements sont raccordés avec le cycle spécifié dans mon agenda, même modifié. »

La pièce est silencieuse un instant.
Et l’interrogatoire reprend.
Certains de vos hommes se trouvaient à proximité du lieu du meurtre avant que celui-ci ne soit perpétré. Que pouvez-vous en dire ?
« Que ça serait complètement con qu’ils n’y soient pas, vu qu’ils patrouillaient. »
Leur aviez-vous donné des ordres particuliers ce jour-là ?
« De tirer à vue sur l’alien s’ils le croisaient. »
Les ont-ils suivis ?
« Mais qu’est-ce que j’en sais, l’alien est toujours en liberté non ? »
Je ne suis pas autorisée à vous révéler cette information.
« Mais t’es con ou bien, ca fait huit mois que je cours après cette saloperie, je suis autorisé à -- »
Vous n’êtes pas présentement autorisé à accéder à cette information.
Mais il s’en fout, présentement. Cette IA le gave. Avec un profond soupir il joint les mains devant lui. Qu’est-ce qu’il ne donnerait pas pour une clope…
« Bon. Abandonne la question. Oui, mes hommes ont suivi mes directives. Non, ils n’ont pas tiré sur la civile, et ils n’ont pas été la trucider non plus. »

Quelles étaient vos relations avec Alena Rosenthal ? 

« Je ne lui ai jamais parlé. »
Vous ne la connaissiez pas ?
« Nos chemins ne se sont jamais croisés suffisamment longtemps pour que je puisse la connaître. »
Il connaissait son visage, sa voix, ses agissements. Rien de plus. Maintenant, d’elle, il connaît le sang et le corps distordu par la mort.
Directeur Jaafar, vous êtes un des premiers réveillés au coeur du vaisseau. Il est hautement improbable que vous ne lui ayez jamais parlé.
« J’ai autre chose à foutre. »

Il espère sincèrement qu’Hécate n’a pas la rancune tenace.
Bien.
Le silence revient. Agacé, Hassan tape des doigts sur le rebord de la table. « Si tu n’as rien de mieux à me dire, Hécate, est-ce que je peux partir ? »
L’interrogatoire n’est pas terminé. Veuillez rester, directeur. J’ai pu constater une inconsistance au niveau des accès à votre chambre au cours du dernier mois. Un autre comlink a été autorisé à se rendre à votre cabine et y accède sur les heures de votre cycle de repos. Est-ce une faille de sécurité ? Votre comlink personnel est-il défectueux ?
Ah.
Merde.
« Raisons personnelles, Hécate. Mon comlink va très bien, vous pouvez classer ça comme sans suite. J’ai autorisé ladite personne à venir dans ma cabine. »

Entendu. Merci directeur. Avez-vous des questions à nous faire remonter ?
« Surtout à toi. » Il va s’amuser. Passablement énervé par le questionnement sans queue ni tête qui lui a fait perdre son temps – il est innocent, bon dieu ! - il ne va pas manquer de se venger sur la femme désincarnée qui surveille leurs faits et gestes. (Il déteste ça.)
« Lors de l’incident du trente-et-un janvier, de nombreux opérateurs ont été vus dans les couloirs, la plupart disposant d’un objet assez tranchant pour provoquer sur la victime les blessures ayant entraîné sa mort. »
Les opérateurs ne peuvent blesser les humains, directeur Jaafar.
« Bien sûr bien sûr… En ce cas, comment expliquer l’action de cet opérateur dans l’Arboretum le trente-et-un octobre, qui a jeté à l’eau une membre de l’équipage alors que la menace alien se trouvait proche, mettant ainsi un humain en danger ? »
Le silence lui répond.
Les opérateurs ont été soigneusement programmés, directeur. Ceux-ci ne peuvent blesser les humains et sont là pour les protéger.
« Un bug arrive, Hécate, l’erreur est humaine. »
La base du programme des opérateurs provient de mes propres algorithmes, directeur. Et je ne fais pas d’erreur.
Ca, je demande à voir.

« Je demande quand même une revue générale de leur fonctionnement en profondeur et de leur réaction face à un être humain. »
Soupçonnez-vous l’un de nos opérateurs d’être responsable ?
« Je soupçonne tout le monde. Pas de raison que tu y échappes, si leurs agissements sont de ton fait. »
Un opérateur ayant mis en danger un humain serait immédiatement intercepté et mis hors-service par un processus intégré à son code source. Cela n’est pas possible.
« Eh bah en ce cas je me serai trompé, mais je veux les résultats d’une enquête sur ce code source. Suis-je clair ? »
Votre demande sera transmise.
« Bien. »
Autre chose, directeur ?
Il hésite un peu.
« Non, rien. Merci Hécate. »
Merci à vous, directeur Jaafar.

Et la pièce se vide.
Littéralement.
Sur le pad d’Hassan, l’écran s’allume et une notification clignote sans qu’il ne puisse la virer. C’est l’heure de votre cycle de loisirs ! Merci de quitter votre zone de travail et de rejoindre une zone de détente !
Un juron particulièrement fleuri échappe au directeur de la sécurité.
Cette saloperie d’IA a foutu en l’air son emploi du temps trafiqué !
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Hassan Jaafar

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