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 Mon travail est ma seule raison d'être

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Message(#) Sujet: Mon travail est ma seule raison d'être Mon travail est ma seule raison d'être  EmptyLun 24 Aoû - 3:32

1.6
Mon travail est ma seule raison d'être

 
• Date : 08 aout 2920
• Statut du RP :Test rp
• Résumé : Hassan Jaafar convoque Pauline pour parler de son travail mais aussi de son idée de mettre au point un robot pour ses missions de surveillance et renseignement. Cette idée étant une initiative de Pauline il est mal vu qu'elle n’en ai pas fait par.
• Recensement :
 
Code:
• [b]23 aout 2920 :[/b] [url=http://starship-voyager.forumactif.com/post]Mon travail est ma seule raison d'être [/url] - [i]Hassan Jaafar & Pauline Castel [/i]
Hassan Jaafar convoque Pauline pour parler de son travail mais aussi de son idée de mettre au point un robot pour ses missions de surveillance et renseignement. Cette idée étant une initiative de Pauline il est mal vu qu'elle n'en ai pas fait par..
   


Dernière édition par Pauline Castel le Dim 30 Aoû - 2:01, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Mon travail est ma seule raison d'être Mon travail est ma seule raison d'être  EmptyDim 30 Aoû - 2:00

Nous étions là sous la pluie, mes bottes commençaient à se faire sentir. Les manœuvres duraient déjà depuis un bon moment. L’uniforme tenait chaud mais les gouttes de pluies harcelaient mon visage. Il faisait froid en cette période de l’hiver mais à l’armée,le temps n’était guère un élément  auquel nous pouvions accorder une quelconque  importance. En effet il ne représentait rien face au stress quotidien que nous endurions. Nous courions au pas de course sur un sentier boueux,  nous nous y enfoncions presque jusqu’aux chevilles.  J’étais concentré sur mon travail lorsque je sentis qu’une force venait de me pousser sur le bas- coté. Je chutais donc dévalant ainsi la pente.

- Pousses-toi de là Castel !

Mes reins percutèrent  ne pierre arrondie et ce fut dans un râle de douleur que j'achevais ma course. Les hommes se mirent à rire aux éclats et cette situation grandement inconfortable m’incommodait. En effet, un tel traitement m’avait toujours été inconnu pour moi. Là j'avais à affronter le regard des autres qui, bien évidement, osaient se fendre la poire de ma situation.  

- Très drôle les gars !  

Pour toutes réponses je n’eus  qu’une simple boule de boue en pleine figure , le choc fut certes douloureux mais c'était vraisemblablement l'affront d'un tel acte  qui me pesait le plus sur la conscience! Me voir ainsi traitée me rendait mal à l’aise, mais je devais montrer que je ne flancherais pas. C'est alors qu'un objet métallique  venait d'atterrir en pleine poitrine. Je portais alors mon regard sur la petite foule de plaisantin puis je déviais mon regard sur l'objet.

- Attention Castel !    

Je vis avec horreur que ce fût une grenade. Puis plus rien !  


Je me réveillais en trombe, j’allumais alors la lumière et je me rendis compte que j’étais chez moi. Dans ma cabine. Je venais encore de faire mon cauchemar. Lorsque je vis l’heure je vis qu’il était  assez tard. Je me levais d'un bon , quittant ainsi le lit, un peu trop rapidement visiblement, à en juger par le mal de tête qui vint tout de suite derrière. Je  me regardais  donc dans la glace, ma mine était affreuse.  Ce cauchemar, ce n’était pas la première fois.  Le bizutage  m’avait affreusement marqué. Mon regard se portait alors  vers la cabine de douche, je la regardais avec envie. Qu’est-ce que j’appréciais ce moment de confort ! Malheureusement cela allait bientôt faire plus de deux mois que nous n’avions plus d’eaux, je pestais donc intérieurement. Il fallait dire que la situation à bord était réellement désespérée. D’abord l’eau puis le tour était venu à celui de l’oxygène. Selon les estimations la mission n’avait plus que pour quelques jours ce qui accessoirement signifiait aussi que ma fin était proche. Dès que j’avais appris, cela m’avait hérissé le poil mais en  fin de compte le fait de n’avoir aucune n’attache permettait de le supporter plus aisément. d'Autant plus que je pouvais “partir” l’esprit tranquille, car je faisais mon ou plutôt devrais-je dire,  j’ai fait mon travail jusqu’au bout.


Résoudre les soucis de ressources qui nuisaient  à l’intégrité du projet ne relevait pas de mon domaine d’expertise. En revanche la sécurité des membres  était mon seul combat. Et en plus du manque de ressources, il y avait d’autres problématiques à bord qui relevaient plus de mon domaine qui nous menaçaient réellement.  Nous avions un tueur en liberté depuis le mois de février. Nous avions enquêté et la seule certitude que l’on pouvait avoir  c’était que d’autres meurtres étaient éventuellement à prévoir. De plus  la présence de pirates informatiques était précisément le dossier sur lequel je travaillais. Si je pouvais au moins éliminer ce souci-là de l’équation cela rendrait service à tout le monde et ferait grandement du bien au moral.

Je me préparais donc, enfilant ainsi  ma combinaison. Mon comlink équipé, je quittais donc ma cabine me rendant ainsi au QG de mon département. Je saluais froidement , d'un simple geste de la main les personnes qui m’étaient familières, mais je ne comptais guère m’éterniser. J’avais surpris une conversation  sur ces " Mimics", ces aliens. Si les savoirs ici m’inquiétait au début, cependant  c’est vraisemblablement une fois après avoir pris conscience de la chose que nous comprenions que c’était là une véritable chance pour nous de les avoir ici. Nous avions à portée une preuve que l’Homme n’était pas la seule créature intelligente  de l’univers!  Il fallait les retrouver et les étudier plutôt qu'opter pour une simple extermination  comme le conseilleraient certains idiots qui ne comprenaient pas la chance qu’ils avaient.

La porte de mon QG était devant moi, j’avais les autorisations requises pour y pénétrer.  La première chose que j’avais fait c’était de m’installer à ma table. Je devais avancer sur cette affaire de pirates, il me fallait  des données exploitables et vite ! J’épluchais  donc le dossier de tous les membres   du projet  réveillés et qui bénéficiaient d’une parfaite aisance  avec l’outil informatique. Voila qui devrait réduire mon champ de recherche. Dans mes pensées je procédais à mon tri  d’informations lorsqu'une collègue vint perturber ma concentration. Surprise je fis tomber  une pile de paperasse que je ramassais donc  avant de pouvoir de nouveau reporter mon attention sur mon interlocutrice.  Selon elle Hassan voulait me voir  et c'était urgent.  Je la remerciais donc  de m'avoir fait passer la commission puis je quittais ma table  avant de me diriger vers son bureau .  Je pris la peine d’entrer sans frapper, il me connaissait déjà si bien !  

- Bonjour  , Vous vouliez me voir ?


Dernière édition par Pauline Castel le Sam 5 Sep - 16:36, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Mon travail est ma seule raison d'être Mon travail est ma seule raison d'être  EmptyDim 30 Aoû - 17:22

Les jours passent et se ressemblent. La gorge sèche, parcheminée, d’Hassan lui rappelle les traversées du Sud-Liban et les moments d’éreintement constant de son entraînement chez les Maghaweer. Il a été autorisé il y a peu à reprendre ses horaires normaux, et son comlink ne hurle plus à chaque pas qu’il fait hors de la zone qui lui est attribuée pour ses horaires de détente et de sommeil. Il se contente de vibrer. Au bout de trente-cinq secondes, en général, la voix d’Hécate retentit dans le haut-parleur le plus proche pour le rappeler à l’ordre. Directeur Jaafar, vous ne devriez pas vous trouver ici.

Je t’emmerde, Hécate.
Une pensée si récurrente qu’elle devient plus essentielle que l’air, au Libanais. Il crèvera dans la haine et le mépris de l’intelligence artificielle, en plus de suffoquer. Une mort admirable pour celui qui a pour l’humanité toute entière – ce qu’il en reste, du moins – un amour indéfectible.
Les jours passent et se ressemblent. Ses hommes s’effondrent dans les couloirs, la main sur un taser qui ne fonctionne qu’une fois sur trois tant il finit par être usé – neuf cent années de pourriture, les batteries ont pété, les électrodes sont niquées, le bouton s’est fissuré, tout part en couille de toute manière. L’air sent de plus en plus la mort – les cadavres oubliés, ceux dont personne ne parlent derrière les portes closes, qui ne ressortent pas au matin. Hassan note de temps à autre un nom, un dortoir.
Ceux-là s’endorment pour ne pas revenir, avec la chance de ne pas voir les autres mourir. Ceux-là se laissent aller à l’ultime sacrifice avec un aplomb que le directeur de la sécurité n’aura jamais.
Peut-être parce que demain, il faudra vivre encore, se battre encore. Qu’il faudra filer sa ration d’eau à ceux sur son chemin, sans sourciller, parce qu’eux-même ont été dépouillés et qu’ils sont bien plus mal en point que lui.
Parce que demain il faudra éviter une autre émeute, compter les nouveaux morts, surveiller les fauteurs de troubles.
Parce que le tueur court toujours, et que peut-être tous sont inconsciemment coupables de ne pas le voir.

La tête dans les mains – elle pulse, elle brûle, la fatigue accumulée se mêle à la soif indescriptible de l’homme qui n’a pas bu depuis bientôt dix-sept heures. Il lui en reste cinq à tenir – Hassan se demande où il a merdé.
Il n’aurait jamais du embarquer sur ce foutu vaisseau, il n’aurait jamais du accepter de rester sur la liste d’attente. D’autres étaient plus qualifiés que le militaire… Il aurait du rester à terre. Il aurait du prendre soin de son frère, de sa famille, de son pays qui déjà se déchirait quand il est parti.
Il n’aurait jamais du postuler. Il est le choix de secours, il le sait. Et quel choix ! Un choix de merde.
Il les a tous mené au suicide.
Il les a tous mené à la mort certaine.

Le militaire a combattu vaillamment toutes ces années ses propres frères radicalisés ; il a repoussé avec brio ses compatriotes qui se détruisaient ; il a survécu à la pire des guerres, celle qui déchire les pays, celle qui détruit une population de l’intérieur. Il a toujours tout donné, il a foiré plus d’une fois, il a été arrogant, colérique, incertain de son propre avenir mais jamais de celui de la communauté.
Il a survécu jusque là, suivi les ordres, il a gardé espoir jusqu’au bout.

Des fois, ça suffit plus.
Des fois, plus rien ne suffit.

Sa tête pulse. Son coeur rate des battements. Les minutes s’égrènent. Son ordinateur se met en veille devant lui, et sous la pile de dossiers qui s’étend et qu’il marque consciencieusement du tampon « dead » quand il y pense – et dead veut dire innocent, désormais. Dead veut dire libéré.

« Hécate, on peut rembobiner ? »
Je ne comprends pas votre demande.
« Raccrocher. Annuler. Se barrer de la matrice. Recommencer. J’sais pas, moi. Reprendre à zéro. »
Je ne comprends pas, directeur.
Est-ce que tu peux pas me faire revenir sur Terre ?
Est-ce que j’ai le droit de crever, moi aussi ? D’être lâche, d’abandonner ?

Les larmes couleraient, s’il savait encore pleurer.

Il n’a plus de force.
« Rien, oublie. »

Le quadragénaire se force à prendre un autre dossier sur sa pile. A consulter les enregistrements de la dernière journée, à vérifier toute incohérence avec ce qu’il a pu noter ces dernières semaines. Rien à signaler – comportement normal. Suspect innocenté.
Son ordinateur sonne pour lui indiquer une entrée dans la zone des entrepôts. Sans doute un opérateur qui ne se sent plus pisser – si l’on peut dire ça – et qui a scanné sa loupiote au scan de comlink. Il ne sait pas.
Il s’en fout, à dire vrai. Les vas-et-viens dans cet entrepôt sont plutôt fréquents, il faut dire. Leurs dernières réserves y sont gardées. Y étaient ?

Passent les minutes au fond de la station, dans un bienheureux silence seulement brisé par la respiration difficile du directeur de la sécurité. Il serait presque en paix, à ce moment précis.
Sa porte s’ouvre soudainement.
Hassan ne relève pas la tête quand résonne la voix de sa spécialiste en information. (C’est une Française, c’est une péteuse. Ils n’ont que la langue en commun. S’il y a un an, il faut l’admettre, Pauline Castel a su s’attirer ses faveurs en n’étant pas entièrement inutile lors de leur première mission… Depuis, c’est comme si elle s’était évaporée dans la nature. )
«Et si pour une fois vous preniez la peine de regarder votre emploi du temps, spécialiste Castel, au lieu de me poser des questions de merde. » lâche le Libanais sans lui jeter un seul regard.
Quelques secondes passent. Trente secondes. Une minute. Hassan referme son dossier et vrille son regard sur la française, qui ne semble pas avoir bougé.
« J’ai pas la moindre idée de ce que vous foutez encore là, en fait. »
Directeurs / Officiers
Hassan Jaafar

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