[INTRIGUE 1.5] Dans le ventre de la bête

Date d'inscription : 14/01/2019

1.5	Dans le ventre de la bête Dans les profondeurs

GROUPE 1
Alexander, Alice, Mackenzie, Magdalena, Poppy, Rhiannon
QG opérationnel

• DATE : 4 mai 2920

• LOCALISATION : Dans la section des réservoirs d'eau potable.

• OBJECTIFS : Mettre fin à la psychose du Mimic.
Choper le Mimic.
TUER LE FOUTU MIMIC.
Accessoirement, ne pas tomber à court d'eau potable.

Et voilà, l'alien a encore fait des siennes ! Tout a commencé par quelques remontées d’alertes sur les terminaux de la maintenance : quelques problèmes mineurs, étalés sur une dizaine de jours. Rien de renversant, mais… tous localisés sur le circuit de traitement de l’eau potable, et de plus en plus proche du réservoir principal, celui depuis lequel l’eau utilisée à bord de Voyager est puisée. Il y a bien longtemps que les citernes d’urgence sont tombées en panne ; et vu le faible effectif de passagers éveillés, il n’a pas été jugé utile de les réparer. Par contre, si jamais le réservoir principal venait à tomber en panne également… Catastrophe en vue !
La sécurité a pris le temps d’étudier les enregistrements de surveillance, afin de vérifier la possibilité d’un éventuel sabotage ; mais aucun déplacement suspect n’a été repéré. Ce qui a été aperçu sur la vidéo, par contre, c’est le Visseur Fou – 2 des 17 dysfonctionnements remontés lui sont imputés – et surtout… surtout, le petit alien. Le Mimic, comme on l’appelle à bord. Au moins 11 des pannes sont de son fait. Pour les 4 derniers soucis remontés… Impossible de savoir avec certitude.

Il a bien fallu envoyer du personnel sur place. Constituer le groupe a été compliqué : les deux seuls agents de maintenance étant considérablement occupés avec les compresseurs d’oxygène qui arrivent à court de l’isotope nécessaire à leur fonctionnement. C’est une équipe de secours qui a finalement été assemblée, tant bien que mal : tout va reposer sur le savoir technique des opérateurs de bord. Picasso, fringant robot quasiment pas déglingué et célèbre pour l’aspect déconcertant de ses créations, mais fort efficace, s’est vu confier la mission délicate de retaper le système. Il est escorté de Conan et Xena, deux opérateurs militaires révisés de fond en comble et placés sous l’autorité d’Alexander. Au soutien matériel, Poppy ; au soutien logiciel, Rhiannon. À l’orientation, bien que ce ne soit pas sa spécialité première, Magdalena. Et comme 4 humains, ça ne suffisait pas pour encadrer 3 opérateurs au fort potentiel de dissidence, le département d’astronomie a été mobilisé : Alice et Mackenzie viennent prêter main-forte aux nécessaires opérations d’entretien et de maintenance.

Tour 1

Consignes

▬ Temporalité
• IRL : Ce tour commence le lundi 27 avril et prendra fin le dimanche 3 mai (tant qu'on est encore dimanche sur votre fuseau horaire, c'est bon).
• IRP : 4 mai 2920.

▬ Limite de mots et mise en forme
• Votre premier post n'a aucune limite de mots.
• Les suivants sont limités à 700 mots au maximum, selon ce compteur.
• Merci de bien vouloir indiquer, sous spoiler en fin de post, votre compteur et un résumé succinct de vos actions.

▬ Informations générales
• Vous êtes dans les tréfonds de la station : c'est assez étroit et assez moche, n'étant pas destiné à être habité, simplement entretenu. Dans ce secteur, il y a donc le système de traitement, de distribution et de recyclage de l'eau à bord de Voyager. L'eau trouvée pendant les quêtes Icarus est analysée puis insérée au circuit ici.
• Vous êtes ici pour réparer plusieurs pannes successives, résultant majoritairement d'actions inexplicables du petit mimic.
• Le technicien du groupe, c'est l'opérateur ingénieur Picasso. La totalité de l'armement est détenue par les deux opérateurs militaires d'escorte, Conan et Xena.
• Alexander est seul habilité à donner des ordres à Conan et Xena. Rhiannon dispose d'un accès non-officiel en cas de besoin mais ne pourra s'en servir qu'une seule fois pendant le RP.
• Poppy transporte plusieurs outils de rechange dont Picasso peut être équipé en fonction des besoins.
• Magdalena guide le groupe.
• Mackenzie et Alice sont là pour aider Conan et Xena à la surveillance des environs, et le reste du groupe à déplacer les obstacles sur le chemin. Leur mission spécifique est de tenir le compte des différentes avaries et équipements endommagés trouvés en route.

▬ Consignes spécifiques à ce tour
• Pour le moment, tout va bien. Profitez-en tant que ça dure. Vous êtes en liaison radio avec le QG sécurité (pour toute PNJisation du directeur Jaafar, voir avec Poppy. )
• Pour le moment, vous progressez en direction des réservoirs en empruntant les coursives quand elles sont praticables, les conduits de maintenance des opérateurs quand elles ne le sont pas. N'hésitez pas à consulter les deux autres sujets d'intrigue pour prendre connaissance du contexte de cette période sur Voyager (l'enquête à la suite du meurtre d'Alena, et le comportement inquiétant de certains membres de l'équipage).
• Vous êtes en combinaison renforcée, mais vous n'avez pas de casque, vous êtes en environnement pressurisé.
• Hécate est à votre disposition dans le QG de votre groupe au besoin !

▬ IMPORTANT
Le déroulement de cette intrigue dépend de vos choix et pourrait impliquer que l'un d'entre vous devienne complice du mimic d'ici la fin de l'événement. Si vous êtes opposé à cette éventualité pour votre personnage, merci de bien vouloir le signaler dans le QG, et Hécate ne vous prendra pas en compte pour le tirage au sort en fin de sujet.

Date d'inscription : 20/07/2019

Aujourd'hui, pas d'aménagement, pas de réflexion sur l'amélioration de la station, pas de conception de pièces pour réparer l'Arche - rien de ses activités quotidiennes. Elle est déjà au courant Magdalena quand on l'appelle de ce qu'il se passe sur Voyager. Elle suit minutieusement les activités des uns et des autres. Les espionne-t-elle ? Pas le moins du monde. Mais elle est inquiète. Très inquiète. Angoissée par rapport à son Arche qu’elle considère comme son enfant ; beaucoup de systèmes déraillent et toujours aucun accès à la passerelle. Les mois passent et rien ne change, la situation s’empire, elle en fait des cauchemars la nuit tellement cela la préoccupe. Stressée par tout ce qu’il se passe à bord : le/les hackeurs, le/les meurtriers, les aliens… A quel moment la situation a-t-elle, à ce point, dérapé ? Comment avons-nous pu en arriver là ?

Magdalena se sent très concernée par les problèmes à bord, donc elle a sauté sur l’occasion - quitte à le regretter ensuite - de faire partie de l’équipe de secours pour les problèmes de maintenance. Volontaire, elle se propose pour participer à tout, dès qu’elle en a l’occasion, elle veut être partout, tout savoir… Mania du contrôle, elle ? Si peu. Elle a été assignée à l’orientation du groupe, véritable carte du vaisseau. Pour avoir travaillé pendant des années sur ce projet, elle le connaît très bien ; peut-être pas par coeur, pas dans les moindres recoins, mais à bord elle doit être celle qui le connaît le mieux. C’est pour cela qu’elle a répondu quasiment de suite quand on lui a proposé de guider le groupe. Elle est disponible, en tout cas elle se débrouille toujours pour l’être de toute manière. Elle a eu deux heures pour tout préparer sur son comlink, regarder la carte des tréfonds de la station, essayer de mémoriser le chemin pour gagner du temps… Se préparer psychologiquement à potentiellement recroiser le Mimic.

Magdalena guide le groupe, prudemment, en direction des réservoirs d’eau potable. Elle a totalement conscience que c’est la partie facile de la mission. Le passage est assez étroit et ça se voit qu’elle n’a pas mis son grain de sel dans la conception de cette partie-là du vaisseau. C’est peu accueillant. Le groupe se retrouve face à une coursive non praticable, Magda tente de passer, mais clairement ils ne vont pas y arriver.

« Venez ! Passons par ce conduit. » Cela lui rappelle des souvenirs à Magdalena… la fuite de l’Arboretum par les conduits de maintenance… Oh là là… Au moment de la conception de l’Arche, elle n’aurait jamais pensé devoir crapahuter autant là-dedans, si elle avait su… Elle aurait rendu les conduits bien plus confortables. Le groupe essaie de se frayer un chemin tant bien que mal dans le conduit de maintenance. Cela fait un petit moment que vous tournez dans les couloirs du fin fond de la station, même si certains peuvent le penser, non non vous n’êtes pas perdus. Magdalena sait très bien ce qu’elle fait et où elle va, elle se réfère à son comlink dès que le besoin se fait ressentir. Le groupe est bientôt arrivé. Dernière ligne droite avant l’accès aux réservoirs. « Allez, on y est presque ! Courage ! Tout le monde suit derrière ? »

Spoiler:

Date d'inscription : 04/08/2019

Les derniers mois ont été compliqués. Entre la dépressurisation qui a coûté la vie à certains des leurs, la mort toujours inexpliquée de la Rosenthal – inconnue au bataillon, l’Australienne ne l’a jamais croisée, mais la nouvelle fait froid dans le dos – et l’ambiance toujours plus anxiogène au sein du huit-clos de la station… C’est compliqué. Mais elle s’accroche, Poupette. Elle s’accroche et avec une forme d’optimisme relatif se dit qu’ils auraient pu vivre pire. Tomber sur une planète de fourmis géantes et hostiles, par exemple. Elle déteste les fourmis.
Sa blessure récoltée sur Canop, ce poignet en bien mauvais état et soigneusement soigné, s’est rétabli comme il a pu.
L’ingénieure est toujours volontaire pour tromper la monotonie et la peur. Pour s’extraire quelques minutes ou quelques heures de ce carcan étouffant de l’existence à bord. Certains jouent, certains se fichent dans une routine pour ne pas perdre la tête et oublier que quelque part on enferme les menaces sur le Voyager. Elle, elle saute sur n’importe quelle occasion qui la tire loin de l’ordinaire de son quotidien.

Allons tous au fin fond du vaisseau, là où ça pue, il fait noir et où même les gens ne viennent pas se bécoter discrètement tellement l’ambiance est pesante ! Franchement, ça ne fait pas rêver ?
Non, Poppy adore cavaler derrière son chef en portant de quoi aider un petit robot flottant artiste dans l’âme à réparer les canalysations. Si on lui avait dit qu’elle serait plombier de l’espace, un jour. (On lui a, cependant, interdit de prendre avec elle du sparadrap volé à Chansey sous prétexte que ça ne réparait certainement pas les fuites, et encore moins dans le cas où la survie même de l’espèce humaine est en jeu. Pourtant le sparadrap et le scotch sont de splendides invention. )

Elle avance lentement, la rousse, dans cet espace réduit. Sa combinaison, plus raide qu’à l’accoutumée du fait de sa résistance accrue, l’empêche de temps à autre de se mouvoir comme elle le souhaiterait. Il lui faut forcer au risque que le tissu en vienne à méchamment lui cisailler la peau pour, par exemple, placer dans sa poche un outil qui devient bien trop lourd. Les conduits alentour, l’Australienne ne les connaît que peu, à dire vrai. Elle n’a pas eu le loisir de venir s’y attarder : l’ingénieure en robotique a de bien meilleurs loisirs. La conception de koalas sauteurs par exemple, ou juste la survie.
Elle avance lentement, en tournant de temps à autre la tête en direction des deux guerriers qui les accompagnent : bardés de fer et armes au point, ils sont impressionnants. (Ils seraient presque beaux s’ils n’étaient pas des boîtes vzvztantes qui flottent par un miracle de technologie. )

« C’est un peu labyrinthique, mais ça fait faire du sport, constate une rousse presque enjouée dans un souffle de voix. Ca suit, ça suit ! Répond-t-elle d’une voix un peu plus forte. Je crois qu’on a perdu personne encore. »
Elle croit. Son épaule frotte un mur, vague sensation, et elle se retourne pour vérifier que, non, ils n’ont pas laissé quiconque derrière.

Spoiler:

Date d'inscription : 07/07/2019

Tandis que je progresse avec le reste du groupe, je me demande bien pourquoi j’ai accepté de me lancer dans cette expédition dans les tréfonds de Voyager. A croire que mes précédentes mésaventures ne m’ont pas suffit…. Si je ne deviens pas claustrophobe, ce sera une bonne nouvelle. Bref. La combinaison renforcée est moins confortable que les standards mais je trouve leur présence plutôt rassurante, surtout si nous tombons sur l’alien. Alice et moi-même avons été sollicitées pour seconder les opérateurs chargés de la sécurité du groupe. Je ne suis pas sûre d’être le meilleur élément pour ce genre de travail mais j’ai accepté donc je ferai en sorte de m’acquitter de ma tâche le plus consciencieusement possible. Dommage que seuls les opérateurs soient armés, d’une certaine manière, je me serais sentie certainement plus rassurée mais je ne suis pas une spécialiste du tir alors…

La progression dans les coursives se fait sans incident notoire pour l’instant. Magdalena nous guide et j’ai l‘impression de revivre l’échappée de l’arboretum. Je reste sur le qui-vive et mon regard surveille les alentours. Je constate que les lieux n’ont pas été construits pour qu’on s’y balade et neuf cent ans d’errance n’ont pas améliorés le coin. Le groupe s’arrête à cause d’une coursive impraticable. Magdalena propose un autre chemin vu qu’elle connait Voyager comme sa poche, mais devoir passer dans un conduit de maintenance ne m’enchante guère. Néanmoins je me glisse à la suite des autres, tant bien que mal même si je constate que les séances de remise en forme ont fait leur effet. Je reporte mon attention sur notre guide lorsqu’elle demande si tout le monde suit. Je vérifie que les cinq autres membre de l’expédition sont bien là.

- Oui, ça suit. Nous sommes là.

Et j’espère que cela restera le cas et qu’il n’y aura pas de mauvaise surprise, quoique vu que les problèmes ont été rattachés à la présence de l’alien mimic, je crains que notre mission ne soit pas de tout repos.

Spoiler:

Date d'inscription : 16/01/2019

Il va falloir que tu relises ton contrat pour savoir exactement ce qu’il décrit comme poste. Tu ne te rappelles absolument pas avoir signé au département plomberie ! Cela dit, tu comprends bien la nature du problème : vous manquez dramatiquement d’ingénieurs et il faut bien rentabiliser les efforts investis dans le déploiement d’une flotte entière d’opérateurs. Pour la partie réparation, tu as choisi Picasso avec une entière confiance en son efficacité : ses branchements ont peut-être un côté inattendu qui a tendance à surprendre, mais ils fonctionnent ! Si l’une des machines programmées par tes soins est capable d’accomplir cette mission, c’est définitivement lui. Pour les opérateurs militaires, c’était un peu plus compliqué : on t’en a autorisé deux, mais sans te laisser la permission d’emmener avec toi la machine plus efficace du lot : Buffy surveille les accès scellés à la passerelle, et les gars de la sécurité ont catégoriquement refusé que tu l’embarques. Il a fallu que tu te rabattes sur Conan et Xena – pour t’entendre dire, finalement, qu’ils ne seront pas sous ton autorité, mais sous celle du spécialiste Lee.
Révoltant.

Tu boudes un peu ; mais la présence dans l’équipe de Poppy avec laquelle tu t’entends à merveille a quelque peu tempéré tes humeurs. Tu connais peu la spécialiste Hofer, mais sa réputation la précède – il paraît qu’elle rentre parfois dans des cabines laissées déverrouillées, ou des bureaux vides, pour les ranger. Tu as bien essayé de laisser sciemment ta porte ouverte sur son passage, à plusieurs reprises, mais elle n’a jamais tenté de venir discipliner ton désordre habituel. Quel dommage ! Et puis, il y a les deux astronomes, Mackenzie et Alice. Si tu connais un peu la première, qui semble avoir le chic pour se fourrer dans ses situations pas possibles (et sa présence aujourd’hui t’inquiète, honnêtement), tu n’as presque pas croisé la seconde.

Et vous voilà à crapahuter dans les conduits de maintenance et les couloirs d’accès encombrés, tels Charlie, ses drôles de dames, et trois side-kicks métalliques qui vzzt-vzzt dans un ronronnement discret, à peine ponctué ici et là d’un léger chuintement. « Ça va ! On est pas perdus, Magda, hein ? » demandes-tu, juste pour être sûre. Ton pad t’indique que tu es dans une section que tu n’as encore jamais visitée, et tu cramponnes les bretelles de ton sac à dos. Il est bien un peu lourd, mais on ne sait jamais de quoi on va avoir besoin : outre de quoi recoder à la volée toute machine rebelle, tu as emporté deux jours de vivres, des sous-vêtements propres et un kit de premiers secours. Mieux vaut prévenir que guérir… ! Vous négociez un virage un peu serré dans les conduits, et un tintamarre métallique à l’arrière du groupe t’indique que Picasso vient vraisemblablement de percuter Conan, qui assure l’arrière-garde, Xena accompagnant l’architecte à l’avant. « Conan, laisse-le passer, tu dois entrer en dernier ! » jettes-tu par-dessus ton épaule, pestant mentalement contre ta combinaison renforcée qui entrave tes mouvements. Un bip-bip étouffé t’indique que le conseil a été enregistré, et les deux machines s’engagent l’une après l’autre dans le conduit.

Espérons que vous êtes bientôt à l’endroit des fuites à réparer, tu n’as pas spécialement confiance en les capacités des opérateurs à naviguer en environnement hostile. Dire que le petit mimic semble avoir établi domicile ici… ! Cette idée te stresse, et tu jettes des regards suspicieux dans tous les sens, le faisceau de ta lampe frontale s’agitant en toutes directions au fur et à mesure de ta progression. Pourvu qu’il soit parti ailleurs, tu ne donnes pas spécialement cher de votre peau sinon – même avec Conan et Xena à vos côtés. « Hey, dis, tu as emporté des clés à molette ? Des grosses, je veux dire… ? » chuchotes-tu discrètement à Poppy, faisant référence à celle dont tu t’étais munie lorsque vous étiez parties en chasse après le Visseur Fou. Tu es à peu près sûre que sa contondance en ferait une arme improvisée anti-mimic tout à fait convenable… !

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.5	Dans le ventre de la bête Dans les profondeurs

GROUPE 1
Alexander, Alice, Mackenzie, Magdalena, Poppy, Rhiannon
QG opérationnel

• DATE : 4 mai 2920

• LOCALISATION : Dans la section des réservoirs d'eau potable.

• OBJECTIFS : Mettre fin à la psychose du Mimic.
Choper le Mimic.
TUER LE FOUTU MIMIC.
Accessoirement, ne pas tomber à court d'eau potable.

Le petit groupe progresse prudemment dans les entrailles de la station. Là, dans le ventre de la bête, au plus profond de l'infrastructure de Voyager, les signes de vie humaine sont presque inexistants : tout est étroit, adapté aux opérateurs, et l'univers entier semble gris et terne. L'éclairage fonctionne en intensité réduite, et c'est à la lumière des lampes frontales que se fait le parcours d'obstacles. Les combinaisons renforcées deviennent rapidement pénibles, Rhiannon et Poppy passent plus de temps à gérer Picasso, Conan et Xena qu'à regarder où elles vont, et Magda a beau choisir les raccourcis les plus praticables, le matériel qu'ils doivent transbahuter est une réelle corvée logistique. Heureusement que Mackenzie est là pour prêter main forte aux efforts du groupe !

L'expédition passe un nouveau sas, étanche celui-ci, de par la proximité du circuit de traitement des eaux. Ils débouchent dans une grande salle où se trouve le système de recyclage des eaux. Tous les bruits résonnent, entre les parois d'acier, et les cliquetis mécaniques des opérateurs sont décuplés. Le doux ronronnement des machines qui tournent en continu fait vibrer légèrement le plancher. La tension est grande, même si chacun fait de son mieux pour sembler guilleret... Ils savent que l'alien a été détecté fréquemment dans les environs, et cela n'est pas anodin.

Alors, forcément, lorsqu'une alarme se met à bipper sur le pad de Rhiannon, que le sas qu'ils viennent de franchir se verrouille et que les deux opérateurs militaires passent en mode actif, toutes armes brandies, les plombiers volontaires sursautent, parfois violemment, mais ne sont guère surpris. « Détection. » indique la voix artificielle d'Hécate dans leurs oreillettes. « Présence alien confirmée. Verrouillage des accès. Veuillez appliquer les mesures de sécurité. »

Et visiblement, les enfermer avec la menace semble être en parfaite application desdits protocoles. Rien n'y fait : ni les ordres d'Alexander, ni le bricolage de Poppy sur le boîtier de commande, ni les tentatives de bidouillage crypté de Rhiannon : le sas reste obstinément fermé, et Hécate fait la sourde oreille. Ne reste qu'une solution... l'affrontement.

Reste à savoir où exactement se trouve l'ennemi... et s'ils parviendront à réparer les fuites en relative sécurité. Au boulot, Picasso !

Tour 2

Consignes

▬ Temporalité
• IRL : Ce tour commence le lundi 4 mai et prendra fin le dimanche 10 mai (tant qu'on est encore dimanche sur votre fuseau horaire, c'est bon).
• IRP : 4 mai 2920.

▬ Limite de mots et mise en forme
• Vos posts sont limités à 700 mots au maximum, selon ce compteur.
• Merci de bien vouloir indiquer, sous spoiler en fin de post, votre compteur et un résumé succinct de vos actions.

▬ Informations générales
• Vous êtes dans les tréfonds de la station : c'est assez étroit et assez moche, n'étant pas destiné à être habité, simplement entretenu. Dans ce secteur, il y a donc le système de traitement, de distribution et de recyclage de l'eau à bord de Voyager. L'eau trouvée pendant les quêtes Icarus est analysée puis insérée au circuit ici.
• Vous êtes ici pour réparer plusieurs pannes successives, résultant majoritairement d'actions inexplicables du petit mimic.
• Le technicien du groupe, c'est l'opérateur ingénieur Picasso. La totalité de l'armement est détenue par les deux opérateurs militaires d'escorte, Conan et Xena.
• ~~Alexander est seul habilité à donner des ordres à Conan et Xena~~. Alexander n'ayant pas pris part au premier tour, le contrôle des opérateurs passe à la deuxième spécialiste présente : Magdalena. Rhiannon dispose d'un accès non-officiel en cas de besoin mais ne pourra s'en servir qu'une seule fois pendant le RP.
• Poppy transporte plusieurs outils de rechange dont Picasso peut être équipé en fonction des besoins.
• Magdalena guide le groupe.
• Mackenzie et Alice sont là pour aider Conan et Xena à la surveillance des environs, et le reste du groupe à déplacer les obstacles sur le chemin. Leur mission spécifique est de tenir le compte des différentes avaries et équipements endommagés trouvés en route.

▬ Consignes spécifiques à ce tour
• Vous êtes en liaison radio avec le QG sécurité (pour toute PNJisation du directeur Jaafar, voir avec Poppy.)
• Vous êtes en combinaison renforcée, mais vous n'avez pas de casque, vous êtes en environnement pressurisé.
• Hécate vous a enfermés dans la salle de traitement des eaux, car elle a détecté la présence de l'alien dans les parages. Le sas étanche ne peut pas être ouvert et elle ne répond pas à vos ordres. Pour l'instant, vous ne voyez pas l'alien... une mission a été envoyée à ce sujet à Mackenzie, qui surveille le périmètre. Magdalena, tu as le contrôle de Conan et Xena. Poppy, à toi de gérer Picasso et de veiller à ce qu'il fasse son boulot. Rhiannon continue à tenter de négocier avec Hécate. Alexander, tu es chargé de rendre compte des événements au QG sécurité et de relayer les instructions reçues par les dirigeants. Alice, à toi de voir ce que vous pouvez improviser comme défense.
• Hécate-le-MJ est à votre disposition dans le QG de votre groupe au besoin !

▬ IMPORTANT
Le déroulement de cette intrigue dépend de vos choix et pourrait impliquer que l'un d'entre vous devienne complice du mimic d'ici la fin de l'événement. Si vous êtes opposé à cette éventualité pour votre personnage, merci de bien vouloir le signaler dans le QG, et Hécate ne vous prendra pas en compte pour le tirage au sort en fin de sujet.

Date d'inscription : 07/07/2019

La progression n’est pas aisée dans cette partie du vaisseau et je fais en sorte d’aider à négocier certains passages tout en gardant un œil sur les alentours vu que je suis là principalement pour seconder les opérateurs armés, Xena et Conan. Des noms plutôt appropriés à leur fonction et je trouve que les techniciens qui s’occupent des robots les nomment de manière adéquate. Mais je laisse Rhiannon et Poppy les gérer et me concentre sur notre trajet. Nous arrivons finalement dans une grande salle et le bruit ambiant n’est pas pour me rassurer. En effet, j’ai l’impression qu’il risque de couvrir le bruit potentiellement produit par l’alien qui rode dans les parages. Néanmoins, je n’aperçois pas de mouvements inattendus tandis que je parcours la pièce du regard. Par contre je sursaute violemment quand l’alarme se déclenche sur le pad de Rhiannon, que le sas est fermé par Hécate et que les opérateurs passent en mode défensif.

- Hécate ! Ne nous laisse pas avec l’alien.

Bon, je n’ai aucune autorité sur l’IA contrairement à d’autres mais verbaliser mon stress et mes craintes me calme un peu et je repense à quelques exercices de respiration que m’a enseigné Jerry pour diminuer les tensions. Apparemment Hécate fait la sourde oreille quelque soit l’interlocuteur et je ne doute pas qu’elle serait prête à nous sacrifier pour préserver le reste de l’équipage. Cette idée me fait frissonner mais je dois me ressaisir. L’environnement n’est pas propice à une observation optimale mais je balaie les environs avec ma lampe frontale, sur le qui-vive. Pour l’instant, je ne vois rien d’alarmant et j’entends mes camarades d’expédition s’affairer. Je vérifie l’heure sur mon comlink puis retourne à ma surveillance. Je reste disponible pour donner un coup de main pour les réparations et répertorier les avaries, mais le bricolage n’est pas vraiment mon domaine de prédilection.

Sous la direction de Poppy, l’opérateur Picasso semble s’acquitter de sa tâche et j’espère que ça continuera comme ça. Une heure passe, Hécate n’a pas fléchi sur sa décision et je suis en train de noter une information sur mon pad quand je l’entends. Ce bruit qui met mes sens en alerte et qui ravive de mauvais souvenirs. Je suis tendue tandis que mon regard scrute le moindre mètre carré, remontant dans les hauteurs de la salle et je me fige. Je le vois, cette forme arachnoïde qui patiente. Je laisse mon souffle s’échapper de mes lèvres tout en réfléchissant à la conduite à tenir. L’alien reste à distance, comme s’il nous observe également. Je jette un coup d’œil aux autres qui ne semblent pas l’avoir vu et continuent de s’affairer. Je m’approche de Magdalena tout en vérifiant que l’alien ne bouge pas de sa zone.

- Magdalena ? Je parle d’une voix basse et que j’espère posée, contrairement au tumulte de mon for intérieur. Surtout ne réagis pas de manière inconsidérée à ce que je vais te dire. Je ne veux pas qu’elle panique ni qu’elle provoque la panique. Je me tiens prête à couper court à toute crise, mais il me parait nécessaire que la spécialiste qui commande à nos opérateurs militaires soit au courant. J’ai repéré l’alien, pour l’instant il reste à distance mais je pense que dès qu’on l’attaquera on ne pourra pas poursuivre les réparations. A voir la priorité qu’elle définira. Il faut réparer mais éliminer l’alien nous ôterait une épine du pied.

Spoiler:

Date d'inscription : 20/07/2019

Poppy la fait rire, elle a raison c’est un vrai labyrinthe. Et heureusement que nous n’avons perdu personne. Oh là là, si on en vient à perdre quelqu’un, quelle horreur ! La ballade dans les profondeurs de Voyager est compliqué, Magda en a bien conscience, mais malheureusement elle ne peut pas faire grand-chose contre ça. Elle n’est pas très sportive, la combinaison renforcée est de plus en plus lourde, alors ça ne l’amuse pas plus que les autres, mais pas le choix.

« Non, nous ne sommes pas perdus ! Faites-moi confiance ! »

Ouf ! Magda évite de le montrer, mais elle est soulagée d’être enfin arrivée dans la grande salle du système de recyclage des eaux. L’espace d’un instant, elle ne voyait plus la fin du voyage et a eut quelques doutes, heureusement ces derniers se sont dissipés. L’ambiance mécanique est assez impressionnante, mais la possible présence de l’alien l’est encore plus.

Une alarme sur le pad de Rhiannon se met à biper, Magda sursaute. Le sas se verrouille, Conan et Xena passent en mode actif. Un « Oh » surprit, s’échappe de la bouche de Magdalena. Même oh oh. La spécialiste ne se démonte pas, le groupe reste en alerte quelques minutes, mais comme rien ne se passe. Rien ne bouge. Poppy et Picasso s’affairent à leurs tâches. Magda prend son courage à deux mains et fait le tour de la salle afin de la sécurisée (ça, c’est l’idée de base, maintenant c’est plus pour réparer des traces de l’alien). Elle fait un petit état des lieux dans sa tête.

« HECATE ! Réponds-nous, s’il te plaît…?» Comme Mackenzie, Magdalena essaie de contacter Hécate, mais rien n’y fait. Force est de constater que le groupe est pris au piège avec le Mimic donc. Joie. Les mesures de sécurité…. Cette phrase fait cogiter Magda, le groupe est bloqué alors l’application des mesures de sécurité, c’est un peu… impossible. A part se sacrifier pour l’Arche.

Une heure passe. Bon. Magda commence à penser que c’était peut-être, elle l’espère, une fausse alerte. Xena et Conan sont toujours en mode actif. Sur le moment, Mackenzie s’approche d’elle, cela ne l’inquiète pas plus que ça, vous surveillez les environs. Quand elle dit « Surtout ne réagis pas de manière inconsidérée à ce que je vais te dire. » Magda se fige, elle se doute vraiment très fortement de ce que va dire Mackenzie. Une part d’elle ne veut pas l’entendre. Une part d’elle est dans le déni. Et une autre partie d’elle sait très bien ce qui les attend. Elle retient son souffle et prend considérablement sur elle pour ne pas hurler, crier, paniquer, courir dans tous les sens, prendre n’importe quoi pour attaquer l’alien.

Elle prend quelques secondes pour souffler profondément et répond à Mackenzie à voix basse également : « Où est-il ? Derrière nous ? À côté de nous ? » Elle marque un arrêt le temps de réfléchir à la meilleure marche à suivre. « Il faut prévenir les autres discrètement. » Une fois sa discussion avec Mackenzie terminée, elle bouge tout doucement pour alerter les autres membres du groupe de ce qu’il se passe. Elle essaie de présenter la chose comme l’a fait l’astronome avec elle pour que personne ne panique.

Spoiler:

Date d'inscription : 04/08/2019

Poppy n’aime pas avancer ainsi, sans savoir où elle met les pieds. Dans les recoins les plus sombres de la station, dans les canalisations quasiment, ou même juste dans des lieux qu’elle n’a jamais parcouru auparavant : si elle n’a pas de plan, l’Australienne, elle ne se sent pas en sûreté. En même temps il est possible de se demander à quel endroit de la station, exactement, peut-on se sentir en sécurité ? L’alien court, toujours, et toujours échappe à la vigilance des équipes de surveillance ; on assassine derrière les portes closes des dortoirs ; et quand celles-ci ne sont pas recouvertes du sang d’innocent, elles sont le tombeau de certains à cause d’une faille d’Hécate et d’une dépressurisation soudaine… Non, vraiment : où est-on en sécurité à bord ?

Néanmoins, Poppy avance. Une longue heure s’écoule. Leurs pas résonnent, accompagnés par les vrombissements des opérateurs. Quand soudain résonne la voix de l’AI de bord – sonorité franchement angoissante qui fait sursauter l’Australienne.
Derrière eux, la porte se referme. « Non non non non non non non…. » marmonne la rouquine nerveusement, aussi vite que possible – suppliant presque Hécate de réparer le pire. « Mais qui t’a codée, vraiment ? » La question se pose lorsque celle-ci les condamne à errer dans les tréfonds d’un labyrinthe où rampe la saleté alien. Les pensées s’emmêlent. Poppy se perd, manque d’arrêter de fonctionner.
« Que personne ne me parle, avertit-elle, pendant que je tente quelque chose. » Penchée sur le boîtier du sas elle bidouille vaguement.
Bip.
Peut-être plus à gauche, le composant vaguement bleu … ? Bip. Un à un, elle essaye tout ce qu’elle sait, tout ce qu’elle peut. Mais force est de constater que sa plus grande force, à elle, réside dans les robots médicaux et non dans le forçage des portes automatisées. (Peut-être car ledit forçage de portes automatisées n’est pas une action légale et s’apparente grandement à une entrée par effraction. )

Alors ils repartent.
La fuite n’est pas si loin, et Poppy surveille autant les environs que le travail de l’opérateur un peu bancal qu’elle aide volontiers. Elle ne s’improvise pas plombier, juste réparatrice des erreurs d’opérateurs. Métier à part.
Ainsi passe, lentement, le temps. Concentrée sur ce que fait son petit ami vzvztant, elle ne prête pas l’oreille aux murmures ou à quoi que ce soit d’autre. Toute son attention est sur le travail de Picasso. « Non, tu ne peux pas souder en faisant un smiley, ne sois pas ridicule. »
« Allons, la fuite est de ce côté, pas besoin d’aller dans l’eau pour – Picasso, ici ! »
« Non, tu n’as pas le droit au scotch, ça ne marchera pas. »
Et elle entend à peine quand Magda la met au courant. Elle tente de ne pas se mettre à paniquer, hoche simplement la tête... Mais n'en mène pas large. La terreur s'infiltre dans ses veines.

Spoiler:

Date d'inscription : 16/01/2019

Oh, non. Non, non non non non non.
… Eh bah si.
Vous voilà enfermés dans une immense salle totalement flippante. « Hécate… ! » Et l’IA de rester sourde à toutes tes tentatives de fléchissement. Bon. Contre mauvaise fortune bon cœur : il faut bien accomplir la mission pour laquelle on vous a envoyés ici, n’est-ce pas ? Tu échanges un regard crispé avec ta camarade en rousseur, Poppy – puis, tandis qu’elle va gentiment aiguiller Picasso dans ses réparations un peu trop bohèmes, et que Magdalena prend avec une certaine méfiance le commandement de Conan et Xena, tu continues à t’escrimer sur ton pad pour tenter de faire entendre raison à la conscience électronique trop entêtée.
Rien à faire. Tu as beau tenter tous les codes de sécurité que tu connais – et une bonne partie de ceux que tu n’es pas censée détenir – Hécate résiste, et le blocage est total. C’est comme si la porte du sas avait virtuellement cessé d’exister ! Tu t’acharnes, tu t’obstines, mais non : le sas ne s’ouvrira pas. Pendant que tu t’escrimes, refusant de capituler, tes collègues se sont mis au travail : Magdalena garde un œil vigilant sur les deux opérateurs militaires, Poppy murmure à l’oreille de Picasso, et Mackenzie surveille les environs avec le regard du faucon (espérons que sa poisse vous épargnera cette fois).

Raté.
Magda vient vous annoncer que l’alien a été repéré par Mackenzie, et tu ne peux retenir un regard furtif, du coin de l’œil. Oui, il est là, suspendu au plafond, à vous observer sans faire mine d’attaquer – mais sans faire mine de repartir, non plus. C’est pas que ça te crispe, tout ça, mais… « Directeur Jaafar ? » demandes-tu à mi-voix, activant la fonction d’appel de ton comlink. Il te faut quelques secondes pour lui expliquer la situation : alien en vue, groupe enfermé dans une salle verrouillée, Conan et Xena prêts à faire feu. Il te pose quelques questions pour avoir tous les paramètres de la situation… puis sa consigne est claire. Feu, dit-il, et cassez-vous chacun dans un coin de la pièce, le plus loin de possible, en dehors de la ligne de mire des opérateurs.

Bien bien bien.
Tu transmets la consigne à Magda, puis tu te penches vers Poppy pour lui expliquer les ordres reçus, avant de te redresser pour aller les relayer nonchalamment à Mackenzie pendant que Magda prévient Alexander et Alice. Tu es rassurée : le chef de la sécurité vous a dit ce qu’il fallait faire. Tout va bien se passer, n’est-ce pas ?
Vous ne risquez rien.

Spoiler:

Date d'inscription : 20/07/2019

Elle est consciente Magda qu'elle vient de lancer une bombe dans le groupe en annonçant discrètement ce que l'observatrice Mackenzie a repéré. Mais, elle n'a pas le choix. Impossible d'agir correctement sans mettre ses comparses au courant. Impossible sans craindre un vent de panique. Si Magda agit sans en informer les autres, déjà elle aura 0 en travail d'équipe, mais en plus ses collègues ne comprendront pas ce qu'il se passe et cela pourrait faire plus de dégâts. Certes en les prévenant, elle prend elle risque, mais elle a foi en ces camarades. Ils ont été entraînés pour faire face à des situations dans ce genre-là donc elle a totalement confiance en eux. Ils seront quoi faire. Ils seront prendre sur eux, comme elle, elle a su autant que possible se contenir.

Poppy semble l'avoir bien pris, un hochement de tête. Magda a déjà eu affaire à Poppy, elle sait que quand cette dernière est concentrée, elle est concentrée. Bon. A priori, pas de crise de panique en vue, ça va. Rhiannon, elle gère en appelant le directeur Jaafar pour avoir ses directives. Elles sont claires : il faut faire feu. Les ordres n'étonnent pas Magda qui y songeait sérieusement aussi. Tuer ou être tué, le choix est vite fait. Elle fait oui de la tête et s'assure que tout le monde dans la pièce a bien compris la consigne du directeur de la sécurité.

C'est Magda qui hérite du commandement de Conan et Xena. Elle est, à la fois, méfiante et prudente. C'est un peu comme si elle avait une bombe entre les mains. Elle a toujours douté de ses capacités, elle ne s'est jamais rendu compte, alors là... les deux opérateurs militaires, c'est un sacré challenge pour elle. Intérieurement, elle est un peu pétrifiée à l'idée de savoir l'alien si près et pourtant elle garde son sang-froid. Elle considère maintenant qu'elle a le commandement des opérateurs et que le groupe est en danger que ce dernier est sous sa responsabilité. Son Arche est attaquée. Son groupe est mal barré. Il faut agir. Maintenant, avant qu'il ne soit trop tard. Elle est la plus vieille. Pas la plus haute hiérarchiquement, même si pour certains si vu son statut spécial de conceptrice des plans de la station.

Elle souffle un bon coup, fait signe à tout le monde de se préparer. Il va falloir courir chacun dans un coin de la pièce comme a dit Hassan pour se protéger. Elle a conçu le vaisseau, elle sait qu'il y a des risques (plus ou moins graves) si on autorise une mise à feu dans cet endroit clos, mais elle n'a pas d'autres solutions et visiblement Hassan non plus. Pas le choix...

... on prend le risque et on fera face aux conséquences après.

« A mon signal. » Magda marque une courte pause, réfléchissant une dernière fois pour voir s'il n'y a pas une autre solution.

« Conan. Xena. Feu sur le Mimic ! »

À ces mots, elle entraîne tout le monde avec elle pour se planquer le plus loin possible des opérateurs et du Mimic.

Plus le temps pour les regrets.
Maintenant, il est l'heure de survivre.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.5	Dans le ventre de la bête Dans les profondeurs

GROUPE 1
Alexander, Alice, Mackenzie, Magdalena, Poppy, Rhiannon
QG opérationnel

• DATE : 4 mai 2920

• LOCALISATION : Dans la section des réservoirs d'eau potable.

• OBJECTIFS : Mettre fin à la psychose du Mimic.
Choper le Mimic.
TUER LE FOUTU MIMIC.
Accessoirement, ne pas tomber à court d'eau potable.

Et ils passent à l'attaque ! Parfaitement coordonnés, Conan et Xena déploient leurs armes embarquées, criblant le plafond de micro-balles qui seraient mortelles, si elles parvenaient à toucher l'alien ! Il est rapide, et agile - et ne perd pas de temps pour sauter de console en console, jusqu'à disparaître hors de vue derrière le rebord d'une machine.

Il y a pourtant un mort : visiblement, Xena a tué Conan qui s'était sûrement placé un peu trop près d'elle, et dans ses derniers instants l'opérateur endommagé a visé un peu n'importe où... perçant une conduite près du sol, d'où jaillit un impressionnant geyser d'eau.

« Alerte. » fait la voix mécanique d'Hécate dans les hauts-parleurs de la station. « Fuite détectée dans le système de recyclage des eaux. Interruption de la distribution. » Partout sur Voyager, le circuit d'eau se coupe ; mais dans la salle de contrôle des systèmes, le niveau commence à monter, atteignant rapidement les chevilles, puis les genoux de l'équipe. « Diagnostic en cours... Vidange du réservoir principal. Dérivation du circuit impossible. Conseil : veuillez quitter les lieux. Estimation du délai avant épuisement des réserves d'oxygène... 8 minutes.»

Ce n'est pas pour autant que Hécate consent à rouvrir le sas : le mimic est toujours là, quelque part, et il va falloir trouver une autre sortie... !

Tour 3

Consignes

▬ Temporalité
• IRL : Ce tour commence le lundi 11 mai et prendra fin le dimanche 17 mai (tant qu'on est encore dimanche sur votre fuseau horaire, c'est bon).
• IRP : 4 mai 2920.

▬ Limite de mots et mise en forme
• Vos posts sont limités à 700 mots au maximum, selon ce compteur.
• Merci de bien vouloir indiquer, sous spoiler en fin de post, votre compteur et un résumé succinct de vos actions.

▬ Informations générales
• Vous êtes dans les tréfonds de la station : c'est assez étroit et assez moche, n'étant pas destiné à être habité, simplement entretenu. Dans ce secteur, il y a donc le système de traitement, de distribution et de recyclage de l'eau à bord de Voyager. L'eau trouvée pendant les quêtes Icarus est analysée puis insérée au circuit ici.
• Vous êtes ici pour réparer plusieurs pannes successives, résultant majoritairement d'actions inexplicables du petit mimic.
• Le technicien du groupe, c'est l'opérateur ingénieur Picasso. La totalité de l'armement est détenue par les deux opérateurs militaires d'escorte, Conan et Xena. MISE À JOUR TOUR 3 : Conan a été abattu par Xena, il ne reste donc qu'un seul opérateur militaire en fonctionnement.
• Magdalena est seul habilitée à donner des ordres à Xena. Elle guide la progression du groupe.
• Rhiannon dispose d'un accès non-officiel en cas de besoin mais ne pourra s'en servir qu'une seule fois pendant le RP. Elle reprend la mission de communiquer avec le QG sécurité.
• Poppy transporte plusieurs outils de rechange dont Picasso peut être équipé en fonction des besoins.
• Mackenzie guette le mimic. Elle reprend également la responsabilité d'organiser la défense du groupe en assurant les premiers secours, en veillant à ce que tout le monde suive le mouvement.

▬ Consignes spécifiques à ce tour
• Vous êtes en liaison radio avec le QG sécurité (pour toute PNJisation du directeur Jaafar, voir avec Poppy.)
• Vous êtes en combinaison renforcée, mais vous n'avez pas de casque, vous êtes en environnement pressurisé.
• Conan a endommagé une conduite d'eau : le réservoir principal est en train de se vider dans la salle où vous êtes enfermés ! Hécate refuse toujours d'ouvrir le sas : trouvez une autre sortie...
• Le mimic est quelque part dans la salle. Vous ignorez où.

▬ IMPORTANT
Le déroulement de cette intrigue dépend de vos choix et pourrait impliquer que l'un d'entre vous devienne complice du mimic d'ici la fin de l'événement. Si vous êtes opposé à cette éventualité pour votre personnage, merci de bien vouloir le signaler dans le QG, et Hécate ne vous prendra pas en compte pour le tirage au sort en fin de sujet.

Date d'inscription : 07/07/2019

J’indique discrètement à Magdalena où se trouve l’alien, par contre je pince les lèvres quand elle décide de prévenir les autres. Elle n’a pas tort, j’espère simplement que les autres resteront calmes en apprenant la nouvelle. Je garde un œil sur notre visiteur tandis que Magdalena prévient tout le monde. L’échange avec Rhiannon est plus long vu que celle-ci appelle le QG sécurité. Alors quand je reçois les consignes je ne peux que hocher la tête. L’ordre a été donné d’attaquer l’alien et je ne peux m’empêcher de porter mon attention sur Poppy pour voir où en sont les réparations. Pourtant je ne conteste pas les directives même si la question de dommages matériels supplémentaires me trotte dans la tête. Au signal de Magdalena, je suis le mouvement pour me mettre à l’abri comme ordonné par le directeur Jaafar.

Les opérateurs passent à l’attaque, je me protège la tête par réflexe tout en essayant de garder un œil sur ce qu’il se passe. Je perds l’alien de vue et ça m’inquiète. Mais je n’ai guère le temps de m’appesantir sur ce problème que la voix d’Hécate retentit. Une fuite ? Et le geyser qui envahit la pièce confirme les paroles de l’IA. Je me redresse, les tirs ayant cessés et je constate que Conan est au sol, détruit. Mais cela m’importe peu vu la vitesse de montée de l’eau. 8 minutes ?

- Hécate ! Ouvre la porte ! Je peste. Elle veut qu’on quitte les lieux mais apparemment elle reste décider à nous maintenir enfermés. Est-ce que quelqu’un est blessé ? Je me préoccupe principalement de leur état physique car il déterminera notre capacité à survivre dans cette pièce qui ressemble de plus en plus à un tombeau. Je m’approche de Magdalena, vu qu’elle a participé à la construction de Voyager elle doit le connaitre mieux que quiconque. Y-a-t-il un autre moyen de sortir d’ici ? Mon regard doit être inquiet mais j’essaye de ne pas céder à la panique. Je ne dis pas qu’une fois de retour dans la zone habitée je ne m’effondrerai pas mais là, ce n’est pas le moment. J'ai réussi à revenir d’une mission dans l’espace alors je ne compte pas mourir noyée dans les entrailles du vaisseau.

Spoiler:

Date d'inscription : 20/07/2019

Elle frissonne Magda quand elle se rend compte que Conan et Xena ont raté l’alien, bien trop rapide pour leurs réflexes de machine. Il est passé derrière une machine, donc la menace est toujours là. Elle n’a pas vraiment le temps de réagir à l’alien ou de faire quoi que ce soit, un geyser d’eau l’arrose. Et c’est une Magda pas très contente et à moitié mouillée qui fait face aux conséquences de son ordre. Les opérateurs ont percé un conduit et l’eau commence déjà à monter dans la salle…

À la question de Mackenzie, Magda touche ses épaules, son ventre ; non elle n’a pas l’air blessé. Peut-être quelques bleus suite à leur long cheminement dans les allées des entrailles de Voyager, au geyser, mais Conan et Xena ne l’ont pas blessé. « Non, je ne suis pas blessée et vous ? » Bon. Pas de panique. Restons calme se dit-elle intérieurement. Magda essaie de se rassurer comme elle peut et essaie de prendre les choses en main. « Est-ce qu’il faut récupérer Conan ? En aurez-vous besoin ? » Sa question est pour Rhiannon et Poppy. Elle sait que d’habitude, les membres de l’équipage essaient de récupérer tout ce qu’ils peuvent pour rénover et réparer les opérateurs. Elle a totalement conscience que là ce n’est peut-être pas la priorité première, mais elle s’en voudrait si elle ne posait pas au moins la question.

Magda fait signe à Mackenzie d’attendre un instant, suite à sa question. Le temps pour elle de tapoter sur son comlink rapidement, elle veut vérifier les différents accès pour pouvoir se sortir de là avant de finir noyer. Elle fait preuve d’un sang froid exemplaire, qu’elle ne se connaissait pas forcément, il devait être bien caché depuis toutes ces années. Mais elle sent qu’elle va bientôt paniquer, l’eau monte et la situation est presque désespérée. Elle fait un signe de tête pour elle-même, satisfaite de ce que son comlink lui montre et sa réactivité.

« Ah, je le savais ! Par ici, il y a un conduit de maintenance par lequel on pourrait passer, mais il faut l’ouvrir... » L’heure n’est plus aux réparations, tant pis, on fera face à ce problème après. Il est l’heure de survivre et de sortir ! Ton regard se pose sur Poppy, elle a bien une astuce avec Picasso pour pouvoir ouvrir le passage. C’est bien simple : Picasso est un peu le dernier espoir. Tout repose sur lui, l’idée ne plaît pas trop à Magdalena, mais là tout de suite elle n’a pas d’autres solutions et en 8 minutes… Elle ne va surement pas trouver mieux. « L’eau monte trop vite, on n’aura pas le temps de réparer la fuite, il est préférable de quitter la salle surtout avec l’alien… Autant, partir. » S’éloigner. Fuir. Sauver sa peau et avec un peu de chance, l’alien ne survivra pas.

« Je surveille l’alien. Xena reste vigilante. Il faut faire vite ! » Magda se propose de surveiller l’alien, mais le fait est qu’elle ne sait pas où ce dernier se cache... Alors, elle va faire de son mieux, mais elle n’a beaucoup de compétences en observation. Il ne reste plus beaucoup de temps pour agir, mais rien n’est encore perdu. A mesure que l’eau monte, Magda sent la panique l’envahir. Elle n’imaginait pas mourir noyer à bord de l’Arche. Et pourtant… C’est bien parti pour être le cas.

Spoiler:

Date d'inscription : 16/01/2019

C’est la panique. Une vraie panique : puissante, fébrile, incontrôlable. Franchement, qui aurait pu prédire que tu traverserais l’espace pendant neuf siècles, juste pour périr noyée dans les tréfonds de la station ? C’est absurde, c’est ridicule, et c’est très dommage : tu n’as pas encore trouvé assez de rubans pour toutes les poules de l’Arboretum, et tu doutes que Teddy aura la présence d’esprit nécessaire pour s’en procurer d’autres et équiper toute la basse-cour. Tristesse. Mais bon, ce n’est pas vraiment le moment de t’apitoyer sur les volailles esthétiquement négligées : tu as ta propre peau à sauver, et te rouler en boule dans un coin pour chouiner n’est pas vraiment une option. Jetant autour de toi des regards affolés, tu cherches l’alien ; mais peine perdue, le petit mimic a disparu.

Ce n’est pas pour autant qu’Hécate consentirait à rouvrir le sas ! Maudissant intérieurement l’entêtement de l’IA, tu tentes de contourner son système : mais rien n’y fait. Mâchoires serrées, tu tapotes fébrilement sur ton pad, cherchant désespérément à prendre le dessus sur le pare-feu du système – sans succès. Incroyable. Toi, l’informaticienne diplômée, tu échouerais là où des hackeurs du dimanche ont réussi haut la main ? Mais, sérieusement – pourquoi diable Hécate a-t-elle ce type de protections que personne ne lui a installées, et qui diantre sont ces gens mystérieux qui semblent disposer d’accès dont tu es toi-même privée ?

Tu auras le temps d’y réfléchir plus tard. Là, l’urgence, c’est l’eau qui monte. « Non ça va, j’ai rien ! » éructes-tu entre deux tapotements frénétiques. Magda semble avoir les choses en main, c’est très bien : et si tous vos espoirs reposent sur Picasso… tu espères fortement avoir fait du bon boulot avec sa programmation. « Allez, Picasso. On compte tous sur toi. » Il réagit mieux aux encouragements qu’aux ordres, celui-là, tu l’as déjà remarqué… Pourvu qu’il parvienne à ouvrir ce conduit !

Spoiler:

Date d'inscription : 04/08/2019

L’appel au directeur Jaafar, Poppy ne l’entend même pas. Occupée à diriger Picasso pour ne pas provoquer la fuite du millénaire – ça serait si bête, de tous mourir noyés, pas vrai ? Mais peut-être l’alien ne sait-il pas nager – elle ne bouge que lorsqu’on l’avertit et, pour être tout à fait honnête, qu’on la tirerait presque vers un coin de la salle. Son coeur s’affole sans qu’elle ne le montre, le brouillard de son attention à sa tâche se lève quelques instants pour lui rappeler qu’une balle perdue, en espace clos, est si vite arrivée. Les coins de la pièce n’y changeront rien. Tout comme ils ne changeront rien au fait que l’alien pourrait très bien se décider à leur sauter dessus entre les balles, et alors…

Mais la bestiole n’en fait rien. Elle esquive les attaques des deux robots, disparaît de leur champ de vision et la rousse, les mains sur les oreilles, laisse échapper un glapissement involontaire. Putain de merde. Elle voudrait l’avoir sous les yeux, elle n’aime pas, pas du tout, cette inconnue. Ses mains tremblent encore plus quand, tour à tour, Conan tombe et qu’une balle percute la canalisation sur laquelle le vaillant Picasso – indifférent à tout cela, au vu de sa programmation – travaillait. L’eau commence à s’écouler.
Et elle s’écoule vite. Avec un gémissement, la rousse se sent paniquer. Trop de choses, trop de constantes, trop d’informations à gérer en même temps. Son cerveau fuite, lui aussi, commence à trop travailler. La canalisation. Le robot mot, les balles qui ricochent, l’alien quelque part. Tout à penser, tout en même temps.
C’est trop.
Stack overflow.

Il lui faut les mots de Magda pour réussir à reprendre pied. Les mots sont laborieux – l’eau qui clapote la distrait, mais elle tente désespérément de ne pas y prêter attention. « Ca va. Ca va. » Sa voix semble distante. « Il – si on peut le tracter sans être ralenties. Il y a des munitions de secours dedans et ses armes peuvent être employées manuellement. On les a modifiés comme ça… Si t’as les accréditations pour les détacher. Ca serait mieux. »
Priorise, Poppy. Priorise les choses. (Il y en a trop, elle va surchauffer. )
Le conduit. Il faut le conduit. Focalise-toi sur le conduit et sur Picasso.
« Il a pas le bon outil, il va foutre de la colle dessus, murmure-t-elle en voyant l’opérateur hésiter, tourné vers elle. Rapidement – comme ses mains tremblent ! – elle sort de quoi ouvrir le conduit à Picasso. Viens là. » Un changement d’une trentaine de secondes. Dévisser, revisser, un vztvzt et ça repart. « Allez, zou, démonte-moi ça comme un chef. »
Au moins, les encouragements semblent y faire quelque chose, car ça bouge.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.5	Dans le ventre de la bête Dans les profondeurs

GROUPE 1
~~Alexander, Alice,~~ Mackenzie, Magdalena, Poppy, Rhiannon
QG opérationnel

• DATE : 4 mai 2920

• LOCALISATION : Dans la section des réservoirs d'eau potable.

• OBJECTIFS : Mettre fin à la psychose du Mimic.
Choper le Mimic.
TUER LE FOUTU MIMIC.
Accessoirement, ne pas tomber à court d'eau potable.

Le niveau monte, de plus en plus, et le petit groupe est de plus en plus angoissé. Picasso prend tout son temps à dévisser le verrou de sécurité, et l’eau glaciale grimpe impitoyablement. L’accès au conduit de maintenance finit par s’ouvrir, et les humains s’y engagent fébrilement, car l’entrée est déjà presque inondée. D’abord Poppy, la plus proche, qui pousse Picasso devant elle et se réfugie en sécurité après un coude du tuyau vers le haut ; puis Mackenzie, trempée elle aussi, suivie de Magdalena et Rhiannon, cramponnées l’une à l’autre et toussant sans sembler pouvoir s’arrêter, toutes les deux à bout de souffle.

Frissonnantes tant l’eau est froide, elles attendent toutes les quatre en dans le tunnel de maintenance, fixant le conduit menant vers la salle du traitement des eaux, complètement inondé. Quelque chose de sombre émerge de l’ouverture, clignotant rapidement : c’est Xena, qui traîne derrière elle par une cheville le corps inerte d’Alexander. Les premiers secours sont appliqués de manière quelque peu désordonnée ; mais finalement le spécialiste robotique se remet à respirer, sans toutefois reprendre conscience. Il va falloir le ramener en sécurité.

Pas tout de suite, toutefois : à peine le petit groupe s’est-il remis en marche que ça clapote furieusement, derrière.
Et du conduit inondé surgit le mimic, toutes pattes dardées, visiblement prêt à attaquer…

Tour 4

Consignes

▬ Temporalité
• IRL : Ce tour commence le mercredi 20 mai et prendra fin le jeudi 28 mai (tant qu'on est encore jeudi sur votre fuseau horaire, c'est bon).
• IRP : 4 mai 2920.

▬ Limite de mots et mise en forme
• Vos posts sont limités à 700 mots au maximum, selon ce compteur.
• Merci de bien vouloir indiquer, sous spoiler en fin de post, votre compteur et un résumé succinct de vos actions.

▬ Informations générales
• Vous êtes à présent dans un tunnel de maintenance. Vous y êtes arrivées par le conduit ouvert par Picasso, qui se dirigeait ensuite vers le haut, c'est par là que vous avez pu rejoindre le tunnel.
• Ledit conduit est totalement inondé.
• Suite au départ de sa joueuse, Alexander est actuellement dans un coma profond.
• Alice n'ayant pas pris part à l'intrigue depuis son lancement, considérez qu'elle n'est pas dans le groupe et n'en a jamais fait partie. Vous n'étiez que 5 !

▬ Consignes spécifiques à ce tour
• Vous êtes théoriquement toujours en liaison radio avec le QG sécurité (pour toute PNJisation du directeur Jaafar, voir avec Poppy.)
• Vous êtes en combinaison renforcée, mais vous n'avez pas de casque, vous êtes en environnement pressurisé.
• Le mimic vous saute dessus ! L'utilisation des armes de Xena est déconseillé dans un espace aussi étroit. Soyez créatives : et tuez-moi ce mimic !

▬ IMPORTANT
Votre parcours va permettre une conséquence majeure radicale. Si vous êtes opposé à une conséquence pouvant impacter considérablement votre personnage, signalez-le maintenant ! Au tour prochain, il sera trop tard.

Date d'inscription : 07/07/2019

J’observe Picasso s’atteler à la tâcher d’ouvrir le conduit et je ne peux m’empêcher de l’inciter à s’activer en murmurant des encouragements. L’eau monte continuellement et en dépit de l’épaisseur de la combinaison je commence à ressentir sa température glaciale et à sautiller sur place pour ne pas m’engourdir. Alors quand l’opérateur finit par ouvrir l’accès je ne peux m’empêcher de laisser échapper une exclamation.

- Yes !

Je jette un coup d’œil inquiet vers le reste de la pièce, essayant de repérer l’alien mais sans succès. Par contre, je vois Conan et je décide d’attraper une partie de ses restes. Généralement les techniciens s’occupant des opérateurs préfèrent récupérer les pièces d’un robot ne fonctionnant plus pour pouvoir les réutiliser. Je parviens à saisir l’un des bras armés de Conan et je me sens rassurée d’avoir un moyen de défense en ma possession même si je ne vois pas à quoi cela va me servir pour l’instant. Je laisse mes questions de côté et me dirige vers notre issue, finissant trempée. Je suis Poppy dans le conduit, maugréant face à cette progression peu aisée, l’eau rendant glissante les surfaces. Vivement un bon bain chaud. Je lâche un rire nerveux quand nous atteignons la sécurité offerte par le coude, mais il tourne court quand je pense au trajet qu’il nous reste à faire pour rejoindre la partie habitée. J’en profite pour souffler tandis que Magdalena et Rhiannon nous rejoignent. Puis je fronce les sourcils.

- Mais où est Alexander ?

Ma voix transcrit très bien l’inquiétude qui me saisit à l’idée que l’homme soit resté dans la salle inondée. A cet instant Xena surgit du conduit en trainant un corps derrière elle. Non non non … Je me précipite pour l’aider en espérant fortement que ce n’est pas un cadavre qu’elle nous ramène. La taille du conduit n’est pas propice mais nous parvenons à lui prodiguer tant bien que mal les premiers soins. Entendre Alexander respirer est un soulagement même s’il ne reprend pas connaissance. Ca n’allait pas nous faciliter le retour et je lâche un soupir.

- Ça ne va pas être pratique mais je pense que Xena peut continuer à se charger d’Alexander sous notre surveillance et avec notre aide. Il faut prévenir les secours pour qu’ils le prennent en charge dès notre retour.

Evoquer ce que nous devons faire me donne l’impression que la situation est en grande partie gérée et que nous pouvons repartir, mais le clapotis que j’entends derrière moi provoque un frisson glacial dans mon dos. Je me retourne vivement pour constater l’arrivée de notre ennemi. Je brandis le bras de Conan devant moi, prête à frapper l’alien. Ce que j’essaye de faire mais le tunnel n’est pas mon ami et mon geste est en partie dévié, gêné par la faible hauteur du plafond. Il faudrait que Xena puisse immobilier l’alien pour qu’on s’occupe d’éliminer la menace.

Spoiler:

Date d'inscription : 20/07/2019

Magda est dans un piteux état, toute mouillée en plus d’avoir froid. Elle frissonne. À quatre pattes, elle se faufile dans le conduit. Être sur l’Arche rime souvent avec action commando. Elle suit Mackenzie en essayant de ne pas la tamponner, cramponnée à Rhiannon. Magda est à bout de souffle, crapahuter dans les conduits après la marche qu’ils ont dû faire jusqu’à la salle du réservoir d’eau. Elle n’en peut plus. Elle pousse un cri d’effroi quand elle voit Xena tirer le corps d’Alexander, sur le moment elle pense qu’il est mort. Mais heureusement, ce dernier respire, Magda aide Mackenzie à effectuer les premiers soins. Pas trop le temps de se poser ni d’avancer beaucoup plus, car le mimic surgit du conduit inondé. Ça nage ces trucs-là ?

« ATTENTION !!! » crie-t-elle ! Elle saisit l’une des pièces détachées de Conan qu’elle avait récupéré, pour pouvoir se défendre face au mimic ! Malheureusement comme Mackenzie, elle n’arrive pas à toucher l’alien, bien trop rapide pour elle ! À la place, elle tape contre le tunnel et le métal contre la paroi résonne dans un bruit sourd. Magda est très bruyante entre ses gestes amples, prête à blesser quelqu’un, ses cris de panique et de frayeurs… Elle est dans tous ses états. Dans une telle situation, impossible pour elle de garder son sang-froid, le mimic est au milieu du groupe et se déplace trop vite pour la perception et les réflexes de Magda. Elle essaie à plusieurs reprises de le toucher, à force de tentatives désespérées, elle arrive enfin à lui asséner un coup.

« Il est…. mort ? » se hasarde-t-elle à demander.

Elle reste un court instant sous le choc d’avoir réussi à le toucher. Le mimic est immobilisé, Magda est la première surprise. Son cœur bat si fort qu’il pourrait sortir de sa poitrine, elle reste un moment son « arme » à la main, à regarder la scène. Elle ne peut pas le tuer. Elle sait que c’est une menace à bord, qu’il peut les tuer à tout instant. Mais elle n’est pas capable de le tuer. Elle reste là, pétrifiée, médusée d’être si proche de l’alien. Elle ne peut rien faire.

« Il ne faut pas l’abîmer, pour...pour...l’étudier. » Elle balbutie un peu, elle ne sait plus trop ce qu’il se passe, ce qu’il vient de se passer Magda. C’est maintenant qu’elle réfléchit que potentiellement, il ne faut pas le charcuter pour pouvoir l’étudier, alors qu’elle a peut-être essayé au moins dix fois de le toucher en y mettant toutes ses forces. Heureusement que ça a loupé.

Spoiler:

Date d'inscription : 04/08/2019

La programmation de Picasso a du avoir quelques ratés. Pas uniquement de son côté, bien entendu – même si l’erreur est humaine, comme tout le monde le sait – mais bien aussi au niveau de la mise en place des outils dans le code source. Il manque des tours, et l’opérateur n’aimant pas être pressé… La chose devient rapidement bien compliquée. L’eau monte inexorablement, glacée, trempe et détrempe leurs combinaisons déjà bien raides et lourdes. Se déplacer va être un véritable calvaire songe l’ingénieure. Et pour être entièrement honnête, elle préférerait ne pas songer tout de suite à un manque de mouvement alors que quelque part flotte l’alien. Peut-être ne sait-il pas nager.
Sans doute ne sait-il pas nager. C’est là tout ce qu’espère Poppy – s’il pouvait se noyer, tous leurs problèmes se trouveraient radicalement réglés… Si l’on exclut le fait que leur canalisation principale est fendue, et leur système d’eau potable probablement endommagé.
(Foutues balles qui ricochent. )

Enfin les aventurières, trempées, tremblantes et possiblement terrorisées – tout du moins pour l’Australienne, qui peine à ne pas le montrer – mettent le pied hors du conduit de maintenance et échappent à la mort certaine par noyade. Elle s’inquiétera plus tard de la manière dont leur malchance leur a coûté le système d’eau potable : elle n’est pas ingénieure hydraulique, elle n’a pas la moindre idée de comment fonctionnent ces foutus tuyaux. Et franchement, ça tiendra plus à la maintenance qu’à elle. Quelques secondes à fixer le conduit par lequel elles se sont échappées. Quelques courts instants avant que n’en surgisse Xena qui vaillamment tracte derrière elle le spécialiste en robotique inconscient. « Eh merde. » jure Poppy de sa voix d’ordinaire si calme qui aujourd’hui tremble à peine… mais un peu, quand même.
« Repartons. Vite. » Décide-t-elle en disant aux autres. Plus elles mettront de la distance entre cet endroit et elles, plus vite elles sortiront de ce qui s’apparente à un cauchemar.

L’alien apparaît alors, dans un … bruit, vaguement mouillé, loin d’être chitineux. Si Poppy s’attardait, peut-être pourrait-elle comparer ça à un des énormes insectes que l’on trouve en Australie. Enfin, si elle avait le temps de s’attarder, elle serait très, très morte. Par réflexe, elle choppe sa clé anglaise dans sa poche et en menace le machin.
Alors quand la bestiole s’approche, elle se décide pour lui flanquer un énorme coup de clé anglaise sur la tronche. La meilleure des défenses : si ça marche sur des chrosômes, ça marchera dans la vraie vie….
Mais Magda est plus rapide. Et la bestiole qui a pourtant échappé pendant des mois à la brigade de Big Brother se fait rétamer par la spécialiste des plantes vertes. ( Que Poupette apprécie bien plus que ledit Big Brother. )
« Non non non non non. »
La voix rapide de la jeune ingénieure – presque hystérique – montre bien sa peur. « On vient de passer des foutus mois dans la peur, et et… Je laisse pas ce machin en vie. S'il s'échappe on le récupèrera jamais. »
Et avec toute l’assurance dont elle peut faire preuve, elle abat sa clé anglaise sur la créature dans un splotch peu ragoûtant.
Mais au moins, la bestiole souffre.
Pour mes nuits sans sommeil à avoir peur de l’ombre.
Saleté.

Spoiler:

Date d'inscription : 16/01/2019

Tout cela s’enchaîne bien trop rapidement pour Rhiannon, qui n’avait clairement pas signé pour ça ! L’eau qui monte est affreusement stressante – elle n’a jamais été vraiment à l’aise en milieu aquatique et ne sait pas nager, nom d’un petit opérateur – mais n’a pas le temps de poser de questions : Picasso ouvre le conduit, Poppy puis Mackenzie s’en engouffrent, et Madga l’entraîne à sa suite, Alexander fermant la marche avec Xena. C’est étroit, y’a de l’eau partout et le niveau monte, mais il n’y a pas le choix : il faut suivre le conduit, qui grimpe doucement.

Les voilà au sec, finalement. Relativement. Toutes les quatre.
… Quatre ?
Où est le spécialiste Lee ?
Remorqué par Xena, voilà où il est : et l’opérateur le sort triomphalement du conduit dont sa carcasse métallique vient d’émerger. Rhiannon a le temps de songer que la petite musique d’ouverture des coffres dans les jeux Zelda ferait un bon accompagnement sonore à la fierté du robot qui ne lâche pas la cheville d’Alexander. Impossible d’y réfléchir plus sérieusement : le mimic jaillit du conduit inondé – il sait nager, lui – et tout s’efface sous l’effet conséquent du coup que Magda, dans ses tentatives de défense paniquée, vient d’asséner à la petite scientifique désorientée.

Rideau !

217 mots.
Rhiannon n'aime pas l'eau.
Magda l'assomme à coups de pièces détachées, elle est donc désormais inconsciente.

Date d'inscription : 14/01/2019

1.5	Dans le ventre de la bête Dans les profondeurs

GROUPE 1
~~Alexander, Alice,~~ Mackenzie, Magdalena, Poppy, Rhiannon
QG opérationnel

• DATE : 4 mai 2920

• LOCALISATION : Dans la section des réservoirs d'eau potable.

• OBJECTIFS : Mettre fin à la psychose du Mimic.
Choper le Mimic.
TUER LE FOUTU MIMIC.
Accessoirement, ne pas tomber à court d'eau potable.

Et shplof ! Sous l'effet des efforts conjoints de Mackenzie, Magdalena et Poppy, le mimic est très convenablement écrabouillé. Quelques minutes de confusion s'ensuivent, entre Rhiannon qu'il faut ranimer, Alexander qu'il faut examiner, et les restes de l'alien à ramasser. Les rescapées encore valides s'organisent ; puis le temps vient de retourner vers la partie habitée de la station.

À mi-chemin, elles parviennent à sortir du conduit de maintenance, à un point de rendez-vous où les attendent quelques soignants et une partie des effectifs de la sécurité.C'est là, une fois leur rapport fait et les restes de l'alien remis aux scientifiques, qu'elles apprennent les autres événements de la journée.

La nouvelle du trépas du mimic fait le tour de Voyager, et va valoir une jolie notoriété au trio des redoutables guerrières aux outils. Bien sûr, personne ne réalise que, le soir venu, une fois rentrée dans son dortoir, le mousqueton surnuméraire accroché à la ceinture de Mackenzie reprend sa forme de mimic. Personne ne le voit se faufiler dans les conduits pour rejoindre dans le secteur des entrepôts une poignée de ses semblables qu'il vient de faire entrer dans la section sécurisée.

Le mimic massacré dans le système de traitement des eaux n'était visiblement pas seul... et l'équipage n'en a aucune idée. Les mois à venir promettent d'être intéressants...

Tour 5

Consignes

▬ Temporalité
• IRL : Ce tour commence le mardi 2 juin et prendra fin le dimanche 14 juin (tant qu'on est encore dimanche sur votre fuseau horaire, c'est bon).
• IRP : 4 mai 2920.

▬ Limite de mots et mise en forme
• Pas de limite de mots !
• Ceci est le tour de clôture, vous pouvez détailler les conséquences.

▬ Informations générales
• Alexander est dans un coma profond.
• Alice n'ayant pas pris part à l'intrigue depuis son lancement, considérez qu'elle n'est pas dans le groupe et n'en a jamais fait partie. Vous n'étiez que 5 !
• Rhiannon a un traumatisme crânien et devra rester sous observation quelques jours.
• Pensez à consulter les autres sujets d'intrigue pour tenir compte de ce qui s'est passé pendant vos péripéties !

▬ Consignes spécifiques à ce tour
• Le petit mimic n'était clairement pas tout seul, mais vous n'en avez aucune idée. Cet état de faits explique qu'il ait été vu un peu partout dans la station depuis des semaines : ils étaient deux ! Mais vous n'en savez rien... et pouvez donc vous installer dans un fallacieux sentiment de sécurité.
• L'autre mimic s'est accroché à la ceinture de Mackenzie en se transformant en mousqueton, exacte copie de celui qui s'y trouvait déjà. Elle n'est pas complice et n'a pas conscience d'avoir ramené avec elle un passager clandestin !
• Il a ensuite ouvert un accès pour laisser passer une poignée d'autres mimics. Ils ne sont aperçus par personne au cours des semaines qui suivent, tout le monde pense donc que la zone est sûre.
• On a plus beaucoup d'eau potable, il ne reste que le réservoir de secours ! Tout ce que contenait le réservoir principal a dû être vidangé dans l'espace pour permettre d'accéder à nouveau au secteur de recyclage des eaux. On se rationne, plus de douches (youpi), ni d'arrosage (RIP, les bébés plantes, courage Teddy) tant qu'on n'a pas refait le plein sur une planète ! On a quand même de quoi boire quelques semaines (grâce aux expéditions Icarus).

▬ Conséquence majeure débloquée
• Les restes du mimic peuvent être autopsiés (ajout sur la liste des objectifs).

Merci à vous 3 pour votre participation
Le QG reste ouvert jusqu'à la clôture, si vous avez des questions !

Date d'inscription : 07/07/2019

Je dois dire que les efforts désordonnés de Magdalena me font craindre pour mon intégrité physique et Rhiannon n’y échappe pas, assommée au cours de « l’affrontement ». Mais, avec Poppy, Magda, à nous trois nous parvenons à assommer le mimic. Je pousse un soupir soulagée en m’adossant contre la paroi du conduit. La question se pose de savoir quoi faire de lui et sur le coup je ne sais pas. Je me demande si le ramener pour être étudié est une bonne idée. Après tout nous ne savons pas grand chose à leur sujet, ce serait l’occasion d’en apprendre plus. Magdalena émet une idée similaire mais Poppy ne le souhaite pas et, avant que je puisse réagir, elle assène un coup de clé anglaise sur l’alien, le réduisant en miettes. Bon, pour le coup, on n’aura pas à s’inquiéter de le transporter jusqu’à la zone de vie ou de le perdre en route.

- Ok, on pourra au moins ramener les restes de l’alien pour les examiner. Je constate que ma voix est quelque peu tremblotante à cause de l’accumulation de stress depuis notre arrivée de la salle maintenant inondée. Je m’interromps quelques secondes. Mon regard tombe sur Rhiannon. Voyons déjà si elle et Alexander vont bien et puis nous pourrons repartir.

J’ai l’impression d’être un peu en pilote automatique, faisant preuve de logique pour garder une cohérence à tout ce qui nous arrive. Mais je n’ai plus qu’une envie, retrouver la sécurité relative de la zone sécurisée et quitter cette combinaison trempée. Nous parvenons à réanimer Rhiannon et ramasser les restes peu ragoutants du mimic, puis nous nous organisons pour reprendre la route. Progresser dans le conduit n’est pas des plus aisés mais nous finissons par rejoindre le point de rendez-vous où nous attendent les secours. Je suis soulagée de les voir et je me plie à l’exigence du débriefing. Les scientifiques récupèrent le mimic et j’espère qu’ils apprendront des choses de ces restes. Par contre, découvrir les autres évènements survenus pendant que nous étions en bas me fait froid dans le dos. Une nouvelle confrontation avec le gros alien et je me revois flottant dans l’espace. Quant à la bombe… Je passe mes mains sur mon visage, trop d’informations envahissent mon esprit. Je sens la fatigue s’abattre sur mes épaules.

- Est-ce qu’on peut se retirer ?

Je veux retourner dans ma cabine, prendre du temps pour digérer tout ça… Mais finalement ce n’est que le soir venu que je le fais. Entre temps, je me suis assurée que tout le monde allait bien et qu’Alexander était pris en charge. J’ai moi-même été examinée et je me suis enquise également de l’état des membres des autres groupes concernés par les évènements du jour. Alors quand je vois mon lit, je me déshabille rapidement et m’écroule, éreintée.

Spoiler:

Date d'inscription : 04/08/2019

Le souffle court, les mains tremblantes, Poupette ne se rend pas bien compte de ce qu’elles ont fait. Elle ne remarque pas de suite l’état de Rhiannon, ne s’en aperçoit qu’en se retournant, une fois la bestiole totalement inerte et plus bouillie bouillonnante – comment décrire autrement ce qui accroche le regard de Poppy ? - qu’alien. Et ses mains qui continuent de trembler n’aident pas. Le mouvement s’accentue.
Compartimenter.
Une chose à la fois.
Un pas après l’autre. Toujours. La clé anglaise tombe au sol, ses yeux naviguent de la forme de vie inconnue aux corps d’Alexander et celui, assommé involontairement (suppose-t-elle, elle n’a pas vu l’action) de sa collègue agréablement rousse.
Une chose à la fois.
Doucement.

Une seconde après l’autre. Une chose à la fois. « Je prends les morceaux du… truc. » Elle ne laisse pas le choix. Elle ne se laisse pas le choix, elle ne peut pas tolérer d’incertitudes là, tout de suite. Elle va bogguer, s’effondrer, si on lui dit d’attendre, si on lui dit « ne fais pas » et qu’on la force à ne pas avoir d’objectif ne serait-ce qu’une seconde. Une chose à la fois. Atteindre le prochain palier.

Un geste après l’autre. Précautionneusement, en jetant des coups d’oeil alentour, elle flanque quelques petits coups pour sonder les morceaux noirâtres en face d’elle. Une fois qu’elle est absolument certaine qu’il ne va pas se réveiller, et que son contact ne va pas la transformer en quelque chose de relativement mort, elle s’arrange pour retrouver une paire de gants un peu décrépits au fond de ses poches, et charger les morceaux dégueulasses dans ses bras. Jamais, à un seul moment, ne le touche-t-elle de sa peau.
(Elle jette des regards ici et là, plus bas, en espérant juste rêver le fourmillement dans ses bras.)

Un pied devant l’autre. Respirer pendant que l’on avance vers la sortie, dans un flou relatif. l’adrénaline ne retombe que lorsqu’elle est enfin dans la zone sécurisée.
Alors le monde devient flou.
Elle voit les hommes de la sécurité pointer leurs armes sur elles, qui tractent à grand-peine Alexander et reviennent les bras chargés d’alien, d’un opérateur en miettes – qui sera dans le futur soigneusement réutilisé – et avec Hécate qui va, très certainement, annoncer à tout le monde qu’elles ont démonté le circuit d’eau.
Une chose après l’autre. Ils sont déjà deux à lui parler en même temps.
« Non. Toi d’abord. » Dirigiste dans la panique, elle ne tolèrera pas qu’on lui enlève son schéma de fonctionnement. « Appelle les biologistes, et tu leur dis de venir chercher ça. De suite. Merci. Je le lâche pas tant qu’ils ne sont pas ici. »
Et elle tient parole.

Ils ne l’ausculteront qu’une fois que l’alien a été remis aux scientifiques. Là, seulement, elle passe à l’étape d’après. Docilement elle se laisse ausculter et s’enquiert des état de ses collègues autour, avant qu’on ne la relâche.
La rousse australienne file sans un mot jusqu’à son dortoir.
Ligne droite.
S’assoit sur son lit.
Respire un grand coup, et se met à pleurer.
Ce sont des sanglots nerveux, son esprit veut juste lâcher à un moment. La pile est vide, il n’y a plus rien à faire, plus de prochaine étape. Le programme arrive à son terme, return null, attend la prochaine instruction. Les larmes coulent, le corps tremble, la pression ne retombe pas mais s’intensifie tant elle ronge là, juste en dessous de l’estomac et le haut de son palais.
Elle pleure à visage découvert, seule dans son dortoir, des sanglots silencieux dont le souffle se répercute sur les murs impersonnels.

Elle s’endormira avec du sel sur les lèvres, les yeux trop lourds pour s’ouvrir, et les rêves peuplés d’ombres qui explosent et d’eau fuyante.

Les jours suivants, Poppy fonctionne presque normalement : elle s’enquiert souvent de l’état de sa collègue, autant que de celui de son spécialiste. Passe du temps à retaper un autre opérateur avec les morceaux de Conan, pour en faire quelque chose. Se dit qu’elles ont réglé le souci de l’alien, que tout va aller bien !
Mais elle se ment.
Elle sait que l’eau s’épuise par leur faute. Elle sait que la sécurité a échoué à trouver un foutu coupable – on ne leur a rien dit sur l’enquête en cours, et le chef de la sécurité semble encore plus à bout que d’ordinaire – , elle sait qu’ont été sauvés les autres, en observation.
Elle sait que ça va être la merde, quoi qu’il advienne.
Elle voudrait se rendormir. A défaut, elle passe son temps à fixer le plafond en comptant les secondes.

Spoiler:

Date d'inscription : 20/07/2019

« OH NON, j’ai tué Rhiannon !! » s’exclame Magdalena dans un crie qui vient du fond du coeur. Elle s’en veut tellement, là tout de suite. Vite, elle prend son poul et ouf, elle respire toujours, mais elle est clairement inconsciente. Bien inconsciente. Magdalena est sous le choc, elles sont toutes les quatre là, mouillées, le cadavre de l’alien à leur pied, même si elle a entendu le « cloc » elle se demande encore s’il est bien mort. Rhiannon et Alexander, inconscients.
Elle la scrute, bougeant doucement son visage à droite et à gauche pour s’assurer qu’il n’y a pas de sang.

« Oh là là, Rhiannon, je suis tellement tellement désolée. »

Elle s’occupe de la ranimer et regarde Rhiannon avec un regard de chien battu. Elle s’en veut tellement.. Tellement… Mais elle n’a pas trop le temps, de faire un câlin à Rhiannon, de lui expliquer dans une longue tirade à quel point elle s’en veut…

Elle est d’accord avec Mackenzie pour ramener les restes du mimic. En fait, elle se rend compte que personne ne l’a vraiment comprise. Elle n’est pas trop étonnée, dans la panique, elle a dû mal s’exprimer. Elle était pour tuer le mimic et ramener sa dépouille, donc elle a, globalement, ce qu’elle voulait. C’est vrai que le ramener en vie aurait pu être une bonne idée, mais surement trop risqué, trop dangereux. On ne sait pas comment il peut réagir, ce qu’il peut faire. Trop de problèmes en perspective et Magda n’est pas prête à prendre ce risque.

Poppy ramasse donc les restes du mimic, parfait, parce que rien qu’à cette idée Magda avait déjà des haut-le-coeur, touché ce truc probablement gluant et collant. Beurk !
!

***

Dans les jours qui suivirent, Magda passe voir Rhiannon en observation toutes les deux heures environ, tellement elle se sent mal. Elle continuera à aller se confier dans la cellule psychologique. D’un côté, elle est soulagée par rapport au mimic et espère réellement que toute cette histoire est derrière elle. Et de l’autre, elle sait que la situation de Voyager est déplorable. Catastrophique. Et qu’il faut de toute urgence faire quelque chose. Elle sera là, prête, quand il faudra agir. Pour sa vie. Pour l’équipage. Pour son Arche. Pour l’humanité.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: [INTRIGUE 1.5] Dans le ventre de la bête

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