Sadaaki Ishida - Dans la vie rien n'est à craindre, tout est à comprendre

• 1er mars 1994 : La famille Ishida était composé des magistrats renommés Fumiaki et Nagako qui avaient élue domicile dans le quartier de Shoto à Shibuya-kun de la préfecture de Tokyo. Ce n'était pas un accident puisque le couple avait décidé de fonder une famille avant que les ravages du temps ne les en empêchent. Et c'était passé de peu. Sadaaki était arrivé avec presque un mois et demi d'avance et il avait eu besoin de soin particulier comme tout prématuré. Il était vraiment tout petit !

• 1995 - 1997 : Comme dans la grosse majorité des familles Japonaise, ses parents voulaient le rendre le plus "éveillé" possible pour qu'il puisse bien démarrer la vie. Ils avaient déjà en tête le Yochien (école maternelle) par excellence, mais dont les admissions étaient sur concours. Alors, ils le stimulaient, à droite, à gauche. Et ce n'était vraiment pas déplaisant d'avoir des tonnes de jeux éducatifs dans sa chambre. Faire des puzzles, mettre la bonne pièce dans le bon trou... Tout ça, Sadaaki trouvait cela des plus amusants. Et il n'était pas mauvais. Loin de là.

• Avril 1997 - Mars 1999 : Sadaaki avait été accepté dans sa toute première école ! En plus c'était celle que ses parents souhaitaient, celle faisant des cours d'anglais en parallèle du japonais. L'enfant était le plus sage de sa classe et il avait du mal à aller vers les autres lors des récréations. Lui, il voulait apprendre de nouvelles choses, c'était bien plus amusant que de jouer au toboggan. Il était très participatif lors des cours et il lui arrivait très souvent de doubler ses camarades, en gros, il levait tout le temps la main et il posait tout un tas de question à sa maîtresse.

Voyant que leur fils souhaitait apprendre des choses qui n'étaient pas au programme actuel de la maternelle, ses parents avaient engagé un professeur particulier. Ainsi, Sadaaki ne s'ennuyait plus quand il était chez lui. Il apprenait à écrire, à lire que cela soit en japonais ou en anglais. Et à compter ! Il avait aussi des cours de piano.

• Avril 1999 - Mars 2002 : Normalement, il aurait dû faire encore un an en maternelle, mais compte tenu de son apprentissage et de son intelligence plus développé que ses camarades, des mesures avaient été prises. Déjà, premièrement, ses parents lui avaient fait passés des tests et ces derniers lui avaient donné officiellement le titre d'enfant précoce et de haut potentiel ayant quelques troubles autistiques. Sadaaki était ensuite allé, après un concours d'entrée, dans un Shogakko (école primaire) assez huppé. Cependant, en deux mois dans la classe 1 ainsi que dans le groupe A à cause de ses très bonnes notes, il avait été changer de grade soit d'année. De l'année 1-A, il était passé à l'année 3-A.

Sadaaki ne trouvait pas cela étrange de sauter des classes et encore moins de se retrouver qu'avec des plus âgés. Il s'isolait volontairement dans les bouquins, ne trouvant pas cela indispensable d'entretenir des relations. Il trouvait beaucoup plus simple de plonger dans des encyclopédies diverses. Il lui arrivait donc couramment d'apprendre des choses qu'il était censé apprendre les années suivantes. D'où pourquoi, il avait à nouveau sauté une classe, passant de sa quatrième année à sa sixième.

• Avril 2002 - Mars 2004 : Sadaaki avait fait un passage éclair au Chūgakko (Collège) puisqu'il avait directement fait la dernière année du groupe A au lieu des trois années. Se retrouver avec des adolescents avait été une expérience très étrange. La plupart de ses camarades avaient été très récalcitrants de le voir comme un senpai, soit un élève avancé. Et beaucoup, pour ne pas dire tous, l'envoyait balader et ignoraient ses conseils. L'enfant ne comprenait pas pourquoi il avait le droit à de tels traitements. Et ce n'était que plus tard qu'il avait compris. Jalousie.

Sadaaki avait fait un passage tout aussi rapide au Kotogakko (lycée) et sa venue dans le groupe A de la classe 3 avait été regardé de travers. Cependant, il avait démontré de ses facultés et il avait réussi à avoir le respect de ses camarades.

• Avril 2004 - Mars 2011 : Ses parents lui avaient laissé son choix de carrière et donc d'études. Évidemment, ils avaient au départ voulu lui imposer des études dans la justice. Mais étant donné qu'il était "parfait", ils lui avaient autorisés de choisir une voie. Sadaaki, du haut de ses dix ans, avait choisis de se lancer dans le génie mécanique parce qu'il aimait beaucoup voir comment les choses fonctionnaient et surtout les démonter, les remonter et les réparer. Il espérait pouvoir travailler à la JAXTA, l'équivalent de la NASA au Japon.

Il avait obtenu la note maximale au concours d'entrée de l'université de Tokyo. Il était même passé à la télévision. Sadaaki avait le droit à une bourse pour ses études qu'il allait devoir rembourser plus tard.

Se retrouver à l'université n'était vraiment pas comme au lycée ou au collège. Ici, il risquait de se faire écraser et de se perdre. Les gens le prenaient tantôt pour le petit frère d'un étudiant, tantôt pour le fils d'un professeur et tantôt pour un alien quand ils s'apercevaient qu'il était celui qui levait tout le temps la main en cours.

Sadaaki restait tout de même un enfant. Il prenait le goûter, il avait des pyjamas de super-héros et il regardait les dessins-animés. Il lui arrivait même de regarder la télé en étant a l'envers sur le canapé. Il jouait aussi aux jeux-vidéos de type pokemon et mario. Et il était encore innocent sur bien des choses, enfin autant que l'on pouvait l'être en allant à l'université. Ce qui pouvait contraster grandement.

Tout le monde le prenait pour un mini-adulte, n'hésitant pas à lui donner des responsabilités comme aller faire les courses. Oh, cela ne le dérangeait pas. Mais, il était vrai que quelque chose semblait lui manquer. Et la vérité l'avait frappé en pleine tête. Il n'avait pas d'ami. Il était toujours tout seul et maintenant qu'il était âgé de quinze ans, c'était devenu pesant. Les seules personnes avec qui il parlait c'était ses professeurs et ses parents. Les relations amicales lui étaient complètement inconnu, l'écart d'âge entre lui et ses camarades ne lui facilitaient pas la tâche, creusant plutôt un fossé impressionnant surtout qu'il n'avait pas les mêmes centres d'intérêt.

De plus, ses hormones commençaient à le titiller et pas dans le sens que ses proches attendaient de lui. Les filles ne semblaient pas lui faire la moindre réaction de la sorte. Mais les gars. C'était une toute autre histoire. Et le pauvre gamin se rongeait les ongles en priant pour que ses parents ne le sachent jamais par peur d'être rejeté. Il ne pourrait cependant pas entretenir une fausse relation avec une fille et il se voyait donc rester pour toujours vierge ainsi que seul.

Il avait beau se dire qu'il ne devrait pas lire de Yaoi, la curiosité assez perverse le poussait à quand même y aller. Il dévorait histoire romantique par histoire romantique - des fois érotiques - et finissait même par espérer pouvoir trouver un jour son fidèle chevalier. Il avait quelques béguins souvent à l'adresse d'un de ses professeurs, mais il ne savait pas comment il était censé agir alors il préférait baver de loin en discrétion.

Il avait bouclé ses études en génie mécanique avec l'obtention de son doctorat à 16 ans.

• 2011 – 2014 : Sadaaki avait postulé à la JAXTA pour être Mécanicien de maintenance, mais il avait eu un peu peur d'être recaler à cause de son âge. Il n'était même pas majeur. Cependant, sa candidature avait été accepter et il avait pu faire son immersion dans le travail. Aimant toujours apprendre, il n'avait que peu tarder pour faire des cours de technologie par correspondance. Ses collègues bien plus âgé que lui étaient compréhensif vis-à-vis de sa façon d'être. La solitude le quittait de temps en temps et Sadaaki avait réussi à avoir quelques liens d'amitié avec certains collègues. C'était souvent bancale, mais il se débrouillait comme il le pouvait.

• 2014 – 2015 : Sadaaki avait vite été mis au courant de la création du Starship Voyager et il avait été vraiment enthousiasmer de pouvoir se pencher dessus avec d'autres collègues triés sur le volet. Peu de temps après sa majorité, soit ses 20 ans, il avait reçu une invitation pour rejoindre l'équipage. Forcément, il n'allait pas refuser. Premièrement, ce genre d'invitation ne pouvait pas se refuser parce que c'était malpolie. Et deuxièmement, il avait voulu envoyer sa candidature, mais il avait reçu l'invitation avant. Tout ceci ne l'avait pas empêché d'avoir son Master en technologie. Et il s'était dit que rien n'allait l'empêcher à apprendre de nouvelles choses une fois à bord.

• Fin décembre 2017 – Fin novembre 2018 : Sadaaki comme tout membre de l'équipage avait dû faire la fameuse formation. Il avait été des plus attentifs pour tous les apprentissages qu'on lui avait prodigué. Néanmoins, il avait tiré la tête pour la remise en forme parce qu'il n'était pas très physique. Au vu de son dossier médical et surtout psychologique, une attention toute particulière lui avait été donné pour être sûr qu'il ne présente aucun risque pour lui-même et pour les autres. Sadaaki avait été donc mit en état de stress de différentes façons pour voir sa capacité de contrôler ses émotions sans devenir violent et destructeur. Et il avait fait du très bon travail là-dessus !

• Fin Décembre 2018 : L'heure du grand départ. Quitter sa famille avait été complexe, comme pour une grande majorité des membres de l'équipage. Sadaaki n'avait pas eu le courage de faire son coming-out avant de partir, voulant plutôt garder l'image de ses parents fier de lui. Peut-être allait-il trouver son âme sœur à bord du Voyager ?

Savoir quoi emmener était des plus fastidieux, mais il avait finis par faire un choix. Sadaaki avait emmené des vêtements dont un kimono traditionnel, sa peluche avec laquelle il dormait et qui ressemblait à un lapin rose ayant une grosse tête, des serres-têtes de type oreilles animales ainsi que des bijoux. Évidemment, il comptait prêter ses affaires ou les échanger avec autrui, sauf son kimono qu'il voulait mettre quand il allait se recueillir au “temple shintoïsme” du Voyager et sa peluche bien sûr.