Pauline Castel...La Diva de l'information

• 7 juillet 1983 :  C’était durant le chaud été de l’année 1983 que je naquis, mes premiers cris résonnaient dans la maternité de l’hôpital d’André Mignot et ils n’avaient que pour seul écho une sirène qui remontait la rue. Les Castel venaient d’avoir une héritière.  Issue d’une riche famille française, mon père n’est autre qu’un membre influent du ministère de l’Intérieur tandis que ma mère était héritière d’une famille clé de la noblesse française en plus d’être académicienne. Je n’ai pas de frère ni de sœur et j’ai toujours vécu dans le plus noble des luxes et la plus grande opulence. Enfant, je passais mon temps à être active cherchant ainsi le moindre sport qui suscitait  mon  intérêt. La musique était aussi un divertissement que j’appréciais, je passais mon temps, la tête courbée sur mon violon à réviser mes leçons J’étais passée aussi par l’équitation bien évidement et j’en ai fait assez longtemps pour vous dire que ce n’était clairement pas pour moi, bien trop passif à mon gout ! Concernant ma relation parentale et bien j’étais proche de ma mère et elle me le rendait bien.  Elle m’avait appris elle-même le violon ainsi que le piano c’était même elle qui sous son impulsion, m’avait poussé à me mettre au sport. Quant à mon père, de par son métier je ne le voyais que très peu à la maison, il rentrait si tard le soir que je tenais à peine debout lorsque j’entendais ses clés déverrouiller notre serrure.

• Année  1994-1999 : Le collège : Septembre 1994 :  Il s’agissait de mes années de collège. À vrai dire c’était une période que j’essayais d’occulter de ma mémoire.  Scolarisée dans le célèbre lycée parisien Henry IV  qui est de loin le meilleur établissement de France. Mon extraction, c’est-à-dire le milieu duquel je viens était largement différente de celle des autres enfants ce qui faisait que j’étais considérée comme différente. Au fond je n’en avais cure, ils étaient loin d’avoir la même aura et surtout le niveau intellectuel que moi. Ma sphère sociale était certes aussi petite qu’un trognon de pomme, mais je m’en moquais .  Mes amis pouvaient se compter sur les doigts d'une main mais au fond la situation , bien que les professeurs trouvaient cela déplorable, me convenait parfaitement. Je ne me voyais pas dans  ce cercle où étaient les jeunes de mon âge, ou plutôt devrais-je employer le terme de "moule".   De tous les cours que j’avais durant ces folles années de collège, c’était l’art plastique que j’avais en horreur.  Avec toute la volonté du monde,  je détestais cela.  C’était sûr, je n’étais pas quelqu’un de manuel bien au contraire, mon profil scolaire se dessinait peu à peu et c’était le domaine littéraire qui me prenait le plus aux tripes, pour ne pas dire qu’il s’agissait de mon domaine de prédilection. J’aimais vraiment ça.  Je suivais donc mes années de collèges, presque seule parce que je ne me voyais pas dans l’univers des autres enfants j’étais trop différente. Il fallait durer aussi que perdant l’enfance que j’ai eue, ma vision était bernée par une certaine illusion. Mon enfance n’était autre qu’opulente et luxueuse, au collège, et donc aux prémices de l’autonomie sociale je compris vraiment a quel point mon jugement avait été biaisé.

• 1996-2001: Le lycée et l’enseignement supérieur   : Les années de collèges etant finies j’avais donc opté pour la suite logique selon mes envies de poursuite scolaire, le bac littéraire s’inscrivait donc la suite de mon parcours. Les années de lycée se déroulaient sans encombre., Mon bac  avait été obtenu avec une mention Très-Bien cela va de soi ! C'était même  durant la terminale que j'avais vécu ma première relation amoureuse, un  garçon nommé Armand.   Concernant les études supérieures , l'idée d'opter pour une classe de prépa en  sciences politiques et sociale  se faisait ressentir . Ce genre de spécialités m’intéressaient vraiment et cela me permettrait de rentrer certainement à l’ENA plus facilement. Mais ce ne fut guère ce que j'entrepris. En effet  mon ambition semblait en quémander toujours plus, je voulais quelque chose d’actif. Mon but était de faire mes preuves, sortir un peu du cercle familial qui était absolument partout. Légèrement patriotique sur les bords, l’idée de rejoindre l’armée se fit alors sentir. Si au début mes parents ont cru à une vocation sans fondement ils allaient vite voir que ce n’était guère le cas.

• été 2001  jusque en Hiver 2004 : Dans la fleur de l’âge il est certainement clair qu’on cherche tous un sens à notre vie. J’étais donc passée par là moi aussi. Si au début l’idée de faire des études en sciences politiques me plaisait, servir dans l’armée m’attirait d’autant plus. C’était donc entendu ! J’entamais alors une carrière à l’armée, dans ce monde si masculin. Je savais pertinemment qu’y faire carrière allait être complexe. Je savais que les hommes considéraient les femmes à l’armée assez mal, mais j’ignorais vraiment quel point tout cet élan machisme était écœurant. D’autant plus que chez moi j’étais quelque chose, ici je n’étais plus rien, juste un numéro gravé sur une plaque de métal. Je serais donc les dents prête à en découdre pour enfin pouvoir faire carrière.  Au bout de trois ans, l’armée mit fin à ma carrière à la suite d’une blessure due à une chute.    J’avais foiré ma réception au sol ce qui eut des conséquences graves. Mon tendon d’Achille venait de se déchirer, aussitôt l’examen médical fait, je fus réformée, à mon plus grand regret. La rééducation qui ne dura pas moins d’un trimestre s’avérait longue et éreintante. Je n’avais rien d’autre à faire que des exercices, tout était si passif. J’avais comme l’impression que ma vie était fichue. À terme, et grâce aux relations qu’avait mon père, , je pus faire carrière dans la branche du renseignement de l’armée. J’allais donc revenir  dans la vie active. C’était parfait, j’avais passé presque sept mois totalement inactive et pour tout vous dire,  je  pensais qu’a terme mon inactivité allait me rendre folle  

• Année 2008 : Les lettres DGSE ne vous disent-elles pas quelque chose ?  Eh bien il s’agit là de la nouvelle branche pour laquelle j’ai travaillé. Ce sont les services secrets français qui m’employaient, là encore, mon père avait usé des relations qu’il pouvait avoir pour me trouver une place. Ce qui était flagrant c’était que la proportion des femmes ici était plus grande que dans l’armée de terre. Une chose est sûre j’allais me plaire ici. Les gens étaient plus enclins à écouter ma vison des choses. C’était précisément ce dont j’avais besoin. En l’espace de six mois j’accédais au poste d’analyste, mais mon ambition ne semblait guère s’arrêter. Je voulais toujours plus et aller toujours plus haut. Mes supérieurs m’accordaient un peu de confiance, ce n’était pas comme à l’armée ou ces gens ne daignaient guère m’écouter ! Officiellement j’étais à la retraite concernant l’armée je n’avais  qu’un simple poste de secrétaire au ministère des armés mais officieusement j’étais membre active de la cellule d’espionnage et cette vie de secret m’intéressait  vraiment.

• 2013 : Je m’étais rarement autant épanoui que dans les services d’espionnage et de renseignement, je pouvais enfin faire parler mes ambitions les mener à bien. En l’espace de quelque temps et de par mon succès au travail j’avais bénéficié d’une promotion. À présent devenue analyste en chef j’avais une équipe sous mes ordres. Je n’aurais jamais cru dire ça un jour mais mon passage dans l’armée m’avait été utile, en effet c’était grâce à ce que j’ai pu apprendre là-bas que mon management et mon leadership a su être à la hauteur. De nature snob, par l’extraction d’où je viens qui est rappelons, loin d’être basse, rare était mes fréquentations au travail. Pour ainsi dire j’étais assez exclusive, il fallait   partager mon point de vue si vous vouliez que je daigne vous accorder ma confiance.  J’avais fait une grande avancée dans ma carrière mais mon ambition me poussait toujours plus haut, toujours plus loin. D’ailleurs ce n’était pas pour rien que d’après mes supérieurs, j’étais promise à un avenir excellent.  Qu’est-ce que j’ai aimé entendre cela, cela me rendait fière et satisfaisait mon ego

• 2015: l'année noire : 2015 était une année noire pour notre chère France sacrée, un attentat avait fini par frapper le pays dans le cœur même de sa vertu qu’est la liberté d’expression. Un journal satirique avait été la cible d’une attaque aussi meurtrière que honteuse et sur notre propre sol en plus !  Je ne pouvais guère rester là sans rien faire, aussi lors de la même semaine de l’attaque je  décidais de déposer un dossier de candidature pour la cellule du renseignement contre le terrorisme. De part mes faits d’armes et mes qualifications la candidature fut acceptée, on m’allouât donc une nouvelle équipe. Les résultats étaient au rendez-vous en l’espace d’un an j’avais convaincu mes supérieurs de la plus-valu que je pouvais apporter à mon service. Un beau jour, les trois haut gradés de ma cellule me convoquèrent dans un bureau pour m’exposer l’idée du plan Starship Voyager, me disant que j’étais suffisamment douée et que je pouvais bien représenter la France dans cette aventure.  En bref il était logique de m’y voir là-bas.

• février 2016-fin 2017 : Si au début j’hésitais vraiment, en effet j’allais perdre tout ce que j’ai bâti, tout mon univers de travail, toute ma progression dans le monde de l’espionnage et du renseignement  je me rendais vite compte que je n’avais aucune attache ici, pas de couple. Par conséquent, mon choix était vite fait et je commençais donc à postuler. Après tout, pourquoi rester attacher ici à ma vie alors que je n’avais pour base que des relations que je qualifierais aisément de superficielle. La réponse à ma candidature   avait fini par mettre de nombreux mois pour me parvenir.   Les résultats étaient là et je fus sélectionnée pour un entretien. Dés 2017 je coupais donc les ponts avec le peu d’attaches que je pouvais avoir et ce serait vous mentir si je vous disais que je le faisais avec des regrets. J’avais  bénéficié de mon accréditation et je comptais bien faire partie de l’aventure. J’attendais donc le jugement fatidique à savoir la dernière série d’entretiens  qui allait vraiment me donner l’accès ou non à ce qui pouvait s’apparenter à ma nouvelle vie.

• 2018 : L’année 2018 fut assez complexe, pour donner suite à ma première admission au projet Starship je devais suivre une série d’entretiens. J’avais comme la fâcheuse impression que plus j’en faisais au plus la teneur de ces entretiens devenait plus complexe, je passais par tous les niveaux de la hiérarchie du projet. Cela commençait à devenir éreintant même pour moi mais ce fut au cour de la mi-août 2018 que la nouvelle me rendit fière, j’étais admise et cette fois-ci c’était pour de bon ! J’avais brillée lors de ces entretiens et mon passé professionnel m’avait permis d’accéder aux hautes sphères militaires du programme Starship, j’allais donc renouer avec mon emploi initial ce qui par conséquent n’allait  clairement pas me dépayser. J’étais donc l’espionne du projet et j’allais par conséquent montrer qu’ils avaient vu juste me concernant. On m’avait toujours dit que la méticulosité, la compétence et surtout l’organisation permettait d’aller loin dans la vie, eh bien il semblerait que là, l’exemple était flagrant. C’était d’ailleurs pour ces qualités-là que mes partenaires de travail pouvaient toujours compter sur ma grande personne.  Au vu de l’importance du projet Starship, mes responsables avaient suspecté la présence d’infiltrés à bord. En soi il s’agirait là  d’une grande menace,  je fus donc chargé d’identification de toutes menaces à bord  et de veiller à leurs éradications. En d’autres termes je veillais aussi à l’intégrité de la mission.

• Mai 2919 , l'éveil C'était cours du  mois de mai 2919 que je pus enfin quitter ce maudit caisson. Je ne vous cache pas qu'au départ de la mission, l'idée d'être enfermé dedans  m"hérissait vraiment les poils mais je devais me plier  à cela. J'avais donc quitté ce caisson  900 après. Je  ne vous cache pas le choc que cela à été de savoir que j'avais en réalité plus de 9 siècles d'existence. La redécouverte de mes sens avait été un peu perturbante les premiers jours mais ce qui m’asséna vraiment un coup terrible c'était la découverte de l'état de notre planète qui n'était largement plus habitable. D'aucun dirent d'ailleurs qu'il ne s'agissait plus que d'un amas de roche en fusion. Le choc avait été dur, j'avais tout perdu , tout mon passé, les "quelques" amis que j'avais , mes parents.  Mais aussi les gens qui me faisaient confiance lors de ma glorieuse carrière professionnelle mais je savais que c'était le lot des volontaires du projet.  Je m’efforçais donc de ne pas y penser , j'ai une tache complexe, assurer l'intégrité de la mission, et je comptais mener mon objectif à bien. D'autant plus que  la grande collision menaçait vraiment le projet et certains de nos caissons s'activaient sans  l'intervention humaine.  

• 30 Septembre 2919 : En septembre 2919 j’essayais de prendre un peu plus part aux missions de terrain, on avait fini par me donner l’autorisation. Rapidement j’avais rejoint le groupe qui partait alors en mission à bord de la navette Cygnus. Ceci-dit je me sentais mal dans cette navette, je n’avais pas confiance au pilote et mettre ma vie entre ses mains était une idée qui m’hérissait les poils. Durant tout le trajet je n’étais guère dans mon assiette.  Mon impression se confirma lorsque nous rentrions en collision avec l’arboretum, si je n’étais pas maîtresse de mes émotions il était fort probable que j’aurais bondis au cou du pilote pour l’étrangler moi-même.  Les dégâts étaient quand même  considérable mais dieu merci, je ne faisais pas parti des victimes. Ce n'était pas aujourd’hui hui que mon portrait allait d"ajouter au mur des disparus !  Ceci dit l’incident m'avait assez traumatisé pendant de nombreux mois  et je ne voulais plus monter à bord  d'une navette  pour  de simples explorations    
• Année 2920 : là où tout va mal !   Les mois passaient et les pertes s’accumulaient. En octobre on ajouta deux nouveaux portraits au mur de l’hommage celui de Yekaterina ainsi que celui de Sara. Je faisais également partie de cette mission et je devais avouer que l’idée  d’avoir mon portrait accroché ici aussi  me provoquait un haut-le cœur. En bref avec les mois passés depuis cette fameuse collision les morts devenaient de plus en plus nombreux. Si on faisait un rapport de situation , on avait une longue liste de portés-disparu, des aliens à bord qui même si cette réalité était terrifiante selon moi, c'était quand bien même intriguant !  Les formes de vies  ne relevaient guère de ma profession.   Ce qui m’intéressait davantage c'était la découverte du  corps d'Alena Rosenthal. Une enquête avait été ouverte dont j'ai été actrice. La sécurité de la mission m'importait et savoir  qu'un tueur rodait m'hérissait le poil. Une longue et interminable phase d’interrogatoire remplissait alors  mes journées de travail. Je participais donc à l'enquête mettant ainsi toutes mes compétences à profit même si cela ne suffisait guère. Malheureusement je dus ralentir mon implication dans l'affaire, la suspicion de pirates informatiques menaçait carrément l'intégrité du programme ô combien fragile. Je devais donc être le rempart qui  le protégerait. L'enquête sur le meurtre d'Alena avait fini par avancer un peu. Amhed Karbouche  avait fini par être notre suspect N°1 de part le fait qu'il avait en sa possession une liste des caissons  et qu'un carnet de date  coïncidait avec celle de la mort d'Alena.    Dès le mois de juin de cette année noire qu’était 2920, la situation sanitaire commençait à devenir déplorable.  Nous avions  été de suite rationnée en eau, nous réfléchissions  à quatre fois avant de songer à réveiller de nouvelles personne. En bref la situation était devenue compliquée, elle pesait irrémédiablement  sur le moral  de l’équipage, un tueur en liberté,des pirates, des aliens et maintenant des restrictions ?  Cela  pouvait faire trop à supporter et je comprenais  pourquoi certains  choisissaient  la solution de facilité. Les cas de suicide étaient loin de devenir choses rares.    La situation allait déborder en guerre civile lorsque et cette idée était illustrée par l’émeute de l'arboretum. D'un autre côté nous avions découvert un système viable, qui réglerait les sources de tous nos soucis. Je veux être de cette aventure ! J’espérais juste que ce ne soit pas pas le même genre de plan foireux que lors de la planète Amazone ou quasiment  toute l’équipe avait contracté une saleté de maladie. Un traitement de quarantaine et un dispositif de quarantaine avait d'ailleurs été mis en place.  J’espérais vraiment que ce ne soit pas le cas  pour l'exploration de Hope