[INTRIGUE] Phase 1.6 MOANA ☾ Rien n’est plus trompeur que l’océan

Date d'inscription : 14/01/2019

1.6	Les jeux sont faits MOANA ☾ Rien n’est plus trompeur que l’océan

GROUPE 3
« Danger important, conséquences importantes à moyen et long terme. »
(Frye, Léon & Poppy)
QG opérationnel

Intrigue animée par Love

• DATE : 22 août 2920

• LOCALISATION : Planète Moana.

• OBJECTIFS : Remplir les réservoirs d'eau jusqu'à ras bord !
(Vous bénéficiez de containers spéciaux fixés à la navette.)

3 mois.
TROIS. MOIS.
Que l’équipage de Voyager doit se contenter d’un litre d’eau par jour, et par personne. D’une eau tellement recyclée qu’elle a plus le goût des produits chimiques de purification qu’autre chose. Trois mois sans douche (sans AUCUNE douche !), trois mois sans alcool, sans arrosage des serres. Trois mois qui commencent à sentir plutôt fort le fauve au détour des couloirs, trois mois qui tapent sur les nerfs d’un équipage déjà poussé dans ses derniers retranchements.

3 mois.
TROIS. MOIS.
Que les membres du personnel doivent supporter des migraines de plus en plus régulières, de plus en plus intenses, tandis que les compresseurs d’oxygène de Voyager déclarent forfait l’un après l’autre. Ils n’étaient pas conçus pour tenir aussi longtemps : censés fonctionner 50 ans, ils ont tenu plus de neuf siècles, mais l’oxyrium qui permet le traitement de l’air est désormais totalement épuisé, et sans matériau de remplacement, le taux d’oxygène diminue régulièrement, de manière inquiétante, semaine après semaine.

Oh, il y a bien eu cette comète attrapée presque par hasard, qui a fourni un peu de glace : dur dilemme, de la faire fondre pour boire de l’eau fraîche, ou d’employer l’électrolyse pour fabriquer un peu d’oxygène. Un peu des deux, au final : mais la glace a rapidement été épuisée, il y a dix jours de ça, au soir du 12 août. L’équipage est maintenant aux abois, prêt à en venir aux mains.
Hécate a bloqué les accès à tout un pan de la station pour économiser l’air ; la salle de sports a été fermée, toute activité physique interdite - respirez moins fort, bon sang ! Quant aux aliens… eh bien, les aliens, ils se tiennent étrangement tranquilles. Personne n’a croisé la petite troupe de mimics qui se promène à bord en toute discrétion ; et le telepath est resté sagement cantonné sur la passerelle - encore que personne n’ait osé aller vérifier qu’il y était bel et bien.

Cela a duré presque trois jours, cette ambiance de western aux allures de film d’horreur ! C’est dans ce contexte de désespoir que la nouvelle est tombée, au matin du 15 août : les astronomes de bord, sous la direction de Mackenzie, ont su décoder quelques-uns des symboles récupérés dans l’épave alien d’Amazone, et le verdict est tombé.

4 planètes.
Quatre possibilités de se ravitailler.
Les scans orbitaux ont tourné sans interruption depuis, et Hécate a fait fonctionner à plein régime les chaînes d’assemblage des petites navettes Icarus pour permettre le départ en expédition dès que possible. Grand bien lui en a pris ! Cygnus n’est pas encore totalement fonctionnelle - il lui manque notamment un poste de pilotage digne de ce nom - ne reste donc que Pegasus : mais l’urgence est réelle, il faut faire vite, et plusieurs équipes vont devoir fonctionner simultanément.
La majorité de l’équipage est mise à contribution ; et le 22 août, les navettes rejoignent toutes leur destination, répartissant des petits groupes d’humains un peu partout.

4 planètes.
4 noms maoris choisis par l’astronome qui les a cartographiées.
Anga, la coquille, planète creuse recelant apparemment des substances curatives, d’après les pictogrammes.
Te Ka, celle qui brûle, planète volcanique pourtant tempérée, censée regorger de bétail et de fruits.
Moana, l’océan, planète recouverte d’eau, l’objectif salvateur de Voyager !
Et Tio, la glacée, boule gelée recelant théoriquement de l’oxyrium.

4 planètes.
4 missions.

Moana est une grande planète, similaire à Jupiter, même si sur Moana l'eau représente 95% de sa surface. L'équipage de Voyager espère y trouver des poissons et autres animaux de la faune aquatique, mais surtout Leon Mayouté, Frye Valkyrian et Poppy Johnson sont là pour récupérer l'eau. La station a cruellement et irrémédiablement besoin d'eau. Poppy a été missionnée pour s'assurer du bon déroulement de l'extraction de l'eau et pour le côté technique avec le container. Léon est là pour lui prêter main-forte, son sérieux ainsi que ses compétences en endurance et en survie sont un avantage pour le groupe.

Climat océanique et humide peu hospitalier, les données ont révélé des fortes pluies et des vents violents très fréquents. Et c'est là, la menace directe : le climat tumultueux. Frye, pilote aguerri, est responsable d'Icarus_2 et doit faire un atterrissage en tenant compte des conditions climatiques et de la petite surface qu'il a pour atterrir. En effet, le groupe évoluera sur une petite étendue de sable.

Les scans sont formels, il y a de l'oxygène sur Moana, à vérifier une fois sur place, mais si c'est le cas le groupe pourra respirer sans casque ! La pesanteur, quant à elle, est similaire à la Terre donc rien à signaler à ce niveau !

Il va falloir faire attention aux conditions extrêmes et surveiller le dispositif d'extraction d'eau, veiller à ce que le container ne rencontre aucun problème et potentiellement pêcher quelques poissons. La priorité ultime reste le remplissage du réservoir d'eau. La survie de Voyager repose sur vos épaules !

Tour 1

Consignes

▬ Temporalité
• IRL : Ce tour commence le lundi 22 juin et prendra fin le dimanche 28 juin (tant qu'on est encore dimanche sur votre fuseau horaire, c'est bon).
• IRP : 22 août 2920.

▬ Limite de mots et mise en forme
• Votre premier post n'a aucune limite de mots.
• Les suivants sont limités à 700 mots au maximum, selon ce compteur.
• Merci de bien vouloir indiquer, sous spoiler en fin de post, votre compteur et un résumé succinct de vos actions.

▬ Informations générales
• Vous êtes dans la navette Icarus_2. Elle n'a pas encore de petit nom, tout cela a été fait un peu précipitamment !
• Moana a un climat océanique, quand vous vous posez il pleut par intermittence et il y a du vent. Ça va, ça reste gérable !
• Vous êtes en combinaisons d'exploration plus légères qui vous permettent de respirer et d'aller sous l'eau. La pesanteur terrestre vous permet de bouger sans difficulté. Vous avez du matériel de pêche (harpon, fusil de pèche...), un équipement d'analyse et de détection ainsi que des containers spéciaux fixés à la navette.

▬ Consignes spécifiques à ce tour
• Pour le moment, tout va bien. Menez simplement l'atterrissage et Hécate enverra, si nécessaire, des précisions par MP.

Date d'inscription : 15/06/2019

Quand rien ne va, rien ne va. Depuis leur réveil, tout ne fait qu'empirer. Entre les aliens qui se sont invités sans avoir reçu une invitation préalable -les malpolies-, le gros aliens qui zone à l’extérieur et vampirise les esprits des gens -sale manipulateur-, le serial killer qui a fait son apparition -bonjour Mickael Myers -, une vague de suicide peu rassurante et de l'eau rationné... trop rationné ! C'est le début de la débandade ! Quelques jours sans prendre sa douche... c'est dur, mais imaginez, trois long mois sans avoir pu verser une miraculeuse goûte d'eau sur votre peau pour la décrasser. Bon sang, Frye à oublié le sens du mot "propreté". A moins de sacrifier son litre d'eau du jour pour se faire une brin de toilette, il est impossible d'entretenir une hygiène corporelle digne de ce nom. Autant dire que ça sent assez mauvais à bord. Le pilote lui même à du mal à supporter sa propre odeur. Ce n'est pas non plus "horrible", mais c'est une odeur de transpiration et même s'il ne peut plus faire de sport, ça n'empêche pas le corps de transpirer. Sans oublier les vêtements qui par la même occasion ne peuvent pas être lavé. A moins d'avoir un peu de parfum, impossible de sentir la rose en ce moment.

Cette ambiance pèse sur tout le monde et la tension à bord est plus que palpable. C'est même électrique à un tel point que si quelqu'un s'énerve, il ne serait pas étonné de voir la foudre abattre sur le sol. En tant que soldat, il doit faire son boulot et rassurer les gens et essayer de calmer les diverses prises de tête qui ont lieu un peu partout à bord. Cela devient fatigué et le manque d'eau n'aide pas. Le corps se déshydrate et personne n'est dupe... la mort se rapproche à grand pas. Si personne ne fait rien, si de l'eau et un moyen de faire de l'oxygène n'est pas rapidement trouvé, ça sera la fin de l'humanité. Ce qui est certain, c'est qu'ils ne tiendront surement pas un an encore comme ça. C'est donc l'état d'urgence.

Par chance, Mackenzie a découvert quatre planètes qui pourraient se révéler salvatrice pour le Voyager. Mais les missions doivent être lancées simultanément, car il n'y a pas de temps à perdre. Ainsi, Frye se retrouve à la tête de l'une d'elle. Avec Poppy et Leon, c'est direction la planète ayant le nom de Moana. C'est une terre qui est presque totalement recouverte d'eau, assez peu hospitalière pour le genre humain. Mais l'eau... de l'eau ! Sur le Voyager ça vaut de l'or ! Au commande de l'Icarus 2, le pilote quitte le vaisseau pour se diriger vers la planète bleue. Il n'a eu que peu de temps pour établir un plan d'action et le terrain d'après les relevés. Malgré qu'elle soit recouverte d'eau, il y quand même quelques terres où il pourra poser la navette. L'entrée dans l’atmosphère est rude, ça secoue pas mal, mais l'engin résiste bien. Survolant l'étendu océanique, ils peuvent constater qu'il n'y a que de l'eau à perte de vue. C'est un paysage étrange, mais qui a un coté familier pour le Néo-Zelandais qui a souvent pu admirer l'océan de son pays. Grâce au scanner et les données qu'il avait eu avant, il trouve une étendue de terre de plusieurs kilomètres où poser la navette. Vu les conditions atmosphérique, le vol n'a pas été de tout repos, mais il parvient à poser l'appareil en toute sécurité. On dirait bien que c'est le moment de sortir, non ? Se retournant vers ses deux comparses, il s'assure qu'ils soient prêt et bien équipé. "Voyager, ici Icarus 2. Nous avons atterris sur Moana." Au moins, le Voyager est au courant, maintenant dehors ! Vakarian ouvrit le sas arrière et posa le pied le premier sur la planète, le sol était mou, boueux à cause de la pluie, on pouvait voir un peu de végétation, ressemblant à de l'herbe, mais sinon rien de particulier. "On a du boulot ! En route." indique t-il à ses coéquipiers. L'avenir du Voyager à besoin d'eau (d'eux, petit jeu de mot, *sbaff*).

Spoiler:

Date d'inscription : 04/08/2019

Tout va bien.
Quelle merveilleuse connerie, que de se dire ça. Le mantra, répété encore et encore sur les écrans, donne envie de vomir à Poppy depuis bientôt trois mois. Tout va bien, quand la tête tourne et que personne n’arrive plus à se lever. Tout va bien quand l’air vient à manquer – la gorge sèche n’aide pas la nausée, l’air commence doucement à puer. Puer la vie, puer, l’être humain. Les filtres encrassés nettoyés à grand-peine par les opérateurs commencent à charrier la poussière, les corps, puis l’odeur des corps. Les morts tombent. Tout va bien.
Arrêtez de vous foutre de nous, pour une fois.

Tout va bien. On va tous crever. Et le pire c’est que la vision de la station dérivant à jamais dans l’espace, remplie d’aliens et de robots qui vaquent à leurs occupations programmées – car personne n’est là pour les en empêcher – ne fait même plus bouger Poppy. Elle rêve de ça chaque nuit, chaque jour – plus assez de force pour se concentrer sur autre chose. L’image du Visseur vissant à jamais dans les couloirs éteints des portes qui s’ouvriront de toute manière jamais la fait sourire plus que trembler, désormais.
C’est fou, mais face à la mort, elle aurait pensé avoir plus de force. Comme sur tant de choses, elle s’est trompée. Son esprit combatif ne peut rien face à l’inéluctable, se battre contre l’ennemi éternel n’est que stupidité.
Là où d’autres se sont énervés, ces derniers mois, elle, elle a doucement glissé dans le remords et l’apathie. Elle s’est résolue, dans les larmes, à mourir. Mourir de son erreur, par leur faute. Elle a construit Xena et Conan, ils n’auraient pas du… Les balles n’auraient pas du.
Ils sont entrain de mourir par leur faute.
Le fardeau est si lourd.
Elle voudrait oublier, parce que personne, de toute manière, ne saura jamais pardonner.

Elle a sauté sur l’occasion quand on a mentionné l’expédition. Dans son nouveau poste par intérim de spécialiste robotique, la deuxième rouquine la plus importante du département IT a immédiatement proposé son assistance. Ce n’est pas par goût de l’exploration, du tout ! C’est pour réparer un peu ses torts. Quelle ironie, profonde ! Que de se retrouver affiliée à la récupération d’eau sur Moana.
Elle n’a rien dit. Elle a juste essuyé son nez ensanglanté avant d’enfiler sa combinaison, laissant une trace dont elle n’a plus rien à foutre, et de monter à bord d’Icarus_2. Elle n’a pas remis les pieds dans une navette de ce genre depuis leur infortunée sortie sur la planète… Il y a si longtemps.
Aux commandes, le spécialiste Vakarian. Bon. A lui, elle fait confiance… Comme elle peut. Elle a été étrangement silencieuse, tout le long du voyage. L’angoisse au fin fond bouffe ses poumons déjà ravagés – ou peut-être est-ce que de plus en plus elle s’autorise moins à respirer.

Les vents secouent la navette, manquent de la faire dévier, virevolter, bringuebaler – est-ce seulement possible ? Poppy craint plus qu’elle ne le sait – mais presque sans dégâts ils parviennent à se poser. Les scans, relayés dans leur combinaison, indiquent une potentielle présence d’oxygène autour d’eux… Et, une fois le pied à terre, la spécialiste fixe ses comparses.
« Attendez. Peut-on ôter nos casques ? Ca serait idiot de bouffer nos réserves quand nos scans nous disent avoir une atmosphère respirable. » Demande la voix fatiguée de la rouquine. Ce n’est pas entièrement stupide, pas vrai ?
Elle attendra, néanmoins, l’aval du pilote pour le faire… S’il accepte.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/11/2019

Dire que je pensais que la vie ne pouvait pas être pire… La Terre détruite avec tous les gens que je connaissais, la vie en huis clos à bord d’un vaisseau à l’abandon depuis 900 ans. L’absence de connaissance sur cette partie de l’univers et peut être l’absence d’une nouvelle terre sur laquelle implanter ce qu’il reste de notre civilisation.
Condamné à dériver dans l’espace jusqu’à la disparition de l’homme…
Mais finalement, ça pouvait être pire. On pourrait disparaitre beaucoup plus tôt que prévu. Sans eau, sans oxygène et bientôt sans nourriture, un constat de mort imminente qui a de quoi me glacer le sang. Et les messages de propagandes nous disant que tout va bien dans cet enfer, ne peuvent pas faire grand-chose pour détendre l’atmosphère qui plane à bord.

3 mois de gestion de crise, en vivant au jour le jour. Avec une infirmerie saturée par les dépressions. Et depuis quelques temps, par les migraineux, les désorientés, les affaiblis par le manque d’oxygène. Avec notre équipe médicale restreinte et nos médicaments périmés on ne peut pas faire grand-chose. Tellement de frustration accumulée, ajoutée aux regards étranges que l’on commence à me jeter de plus en plus fréquemment aux détours des couloirs. Certains ce sont même risqué à me dire que je me comportais étrangement. J’avoue de ne pas comprendre d’où ces remarques prennent leurs fondements.

Ces questionnements, cette frustration et cette fatigue vont venir à bout de mon positivisme. Alors l’annonce de la découverte de ces planètes salutaires – et des missions d’explorations - est comme un souffle frais sur mes tensions. Enfin quelque chose de concret à quoi se raccrocher ! Enfin pouvoir être un acteur de notre survie plutôt qu’attendre passivement que la mort nous gagne !

Notre petite équipe est en route pour l’exploration de Moana, étendue d’eau salvatrice.
Dans la navette, le silence est lourd. A l’image de la mission qui nous est confié qui ressemble bien à des airs de dernière chance. Miss Johnson, que je ne connais pas encore, est là pour superviser la collecte. Elle semble complètement rongée par l’angoisse, ou bien la culpabilité ? Les bruits de couloirs que j’ai entendus disent que c’est son expédition envoyée en maintenance qui a endommagé les réservoirs d’eau. Le spécialiste Vakarian est aux commandes, concentré. Il faut dire que ça secoue pas mal dehors, et si j’ai bien compris les surfaces de terres où atterrir sont assez rares.
Mais n’est pas spécialiste pour rien, il nous pose sans encombres sur une petite île boueuse et battue par les vents. Et devant nous l’eau ! A perte de vue ! L’envie d’un bain m’effleure l’esprit, mais je me ressaisis, c’est loin d’être la priorité.

« Il serait judicieux de lancer une analyse de l’air en premier lieu. » Dis-je en réponse à Poppy qui semble attendre une réaction de Frye. J’avais cru comprendre que c’était elle la chef de notre expédition, le militaire étant là surtout pour assurer le côté pilotage et sécurité. D’autant qu’on a été briefé jusqu’à l’os pour cette mission, même moi je sais maintenant qu’on ne fait rien sans analyses préalables en exploration de terres inconnues.
« Je m’occupe de lancer celle pour l’eau en priant pour qu’elle soit potable ou traitable à bord, si c’est ok pour vous ? »

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.6	Les jeux sont faits MOANA ☾ Rien n’est plus trompeur que l’océan

GROUPE 3
« Danger important, conséquences importantes à moyen et long terme. »
(Frye, Léon & Poppy)
QG opérationnel

Intrigue animée par Love

• DATE : 22 août 2920

• LOCALISATION : Planète Moana.

• OBJECTIFS : Remplir les réservoirs d'eau jusqu'à ras bord !
(Vous bénéficiez de containers spéciaux fixés à la navette.)

Pas d'exploration de prévue ou très peu si tout se passe bien pour les membres du groupe sur Moana. Frye s'est posé à un endroit stratégique où ils peuvent à la fois faire leurs analyses, pêcher et récolter de l'eau pour Voyager. Tout cela en toute tranquillité. Les analyses d'air effectuées par Poppy sont positives comme prédit par les scans de Voyager. Ils peuvent respirer sans casque, c'est confirmé. Léon se lance dans un examen approfondi de l'eau - ils n'ont pas le droit à l'erreur, il faut être sûr à 100% que cette dernière est potable.

Il fait sombre sur Moana et pourtant ce n'est pas la nuit, ils sont sur un bout de plage légèrement rocailleuse, le ciel a de belles couleurs bleutées d'un bleu très clair et vif. Il y a quelques vagues dues au vent et si vous vous penchez et observez l'eau, elle est peuplée d'un grand nombre de poissons divers et variés. Idéal pour la pèche ! Dans l'eau, il y a quelques gros récifs sur lesquels viennent claquer les vagues. Sur la plage gisent des sortes de coquillages et des résidus bleus presque brillants qui vous rappellent un peu les méduses présentes sur le bord des plages sur Terre.

Il est temps d'installer tout le matériel pour commencer l'extraction ! Au boulot !

Tour 2

Consignes

▬ Temporalité
• IRL : Ce tour commence le lundi 29 juin et prendra fin le dimanche 12 juillet (tant qu'on est encore dimanche sur votre fuseau horaire, c'est bon).
• IRP : 22 août 2920.

▬ Limite de mots et mise en forme
• Vos posts sont limités à 700 mots au maximum, selon ce compteur.
• Merci de bien vouloir indiquer, sous spoiler en fin de post, votre compteur et un résumé succinct de vos actions.

▬ Informations générales
• Moana a un climat océanique, quand vous vous posez il pleut par intermittence et il y a du vent. Ça va, ça reste gérable !
• Vous êtes en combinaisons d'exploration plus légères qui vous permettent de respirer et d'aller sous l'eau. La pesanteur terrestre vous permet de bouger sans difficulté. Vous avez du matériel de pêche (harpon, fusil de pèche...), un équipement d'analyse et de détection ainsi que des containers spéciaux fixés à la navette.

▬ Consignes spécifiques à ce tour
• Pour le moment tout va bien. Profitez-en pour commencer à tout mettre en place et pour pécher par exemple. Vous pouvez faire un lancer de dé si vous le souhaitez pour l'activité pêche. (si vous avez besoin, on est là !)
• C'est l'instant création de votre intrigue : chacun d'entre vous pourra inventer un poisson qu'il pèche ou un coquillage qu'il ramasse ou un autre truc qu'il trouve sur la plage ou dans l'eau dans son RP ! Décrivez bien son apparence, sa taille, son aspect général et donnez-lui un petit nom ! (5 points à la clé si vous jouez le jeu.)

Date d'inscription : 15/06/2019

L'atterrissage s'était bien passé et c’était déjà un bon point pour ce début de mission. Si tout pouvait se passer comme ça à chaque fois, ça serait un doux rêve. Mais leur aventure ici n'est pas de juste se poser et de se tourner les pouces. Ce qui importe sur Moana c'est l'eau qui devient crucial pour le Voyager. La planète en était presque totalement recouverte et si elle est bien potable, ils vont pouvoir remplir les réserves et ramener le tout sur le vaisseau. Poppy demanda s'ils pouvaient retirer leur casque, chose qui pourrait être possible si l'air est respirable. "Je vous laisse faire une analyse de l'air. Si tous les paramètres sont dans le vert, on pourra l'enlever." Mieux vaut être sûr et certain qu'ils ne vont pas suffoquer. Les premiers relevés avaient bien indiqué que c'était respirable, mais vu qu'ils sont à présent sur place, c'est plus rassurant de le faire pour être sûr. La jeune femme s'en occupa et tout était propice pour respirer de l'air pur. Frye fut le premier à retirer son casque et il prit une grande inspiration. L'air avait une odeur assez similaire à ce qu'on pouvait sentir en bord de mer sur terre, un doux embrun, mélangé aux algues et au sel peut être. Léon fit de même avec l'eau pour s'assurer que c'était potable.

Pendant ce temps, le militaire s'approcha de l'eau pour observer cette étendue infini. A travers les petites vagues, il pouvait voir des poissons nager. Il en remarqua un plus gros que les autres. Ce qui a attiré le regard du soldat, c'est le fait qu'il ait deux têtes ? Oui, il avait deux têtes, de la même taille avec une sorte de petite antenne souple sur le dessus. Son corps était long, surement un peu plus d'un mètre vingt, mais assez fin, on pourrait dire qu'il était plus gros qu'un serpent normal, mais légèrement plus petit que le corps d'un anaconda. Les nageoires étaient très grande et assez fine, cela ressemblait à un voile de marié qui coulait dans l'eau, elle parcourait pratiquement tout son corps. C'était étrange. Contrairement au poisson terrien, il n'avait pas l'air d'avoir d'écailles, sa peau semblait brillante, d'une couleur blanche un peu nacrée. Autant dire que c'est plutôt joli à voir, surtout avec les effets que ça donnait à travers l'eau. Le poisson n'avait pas l'air hostile, il avait un aspect très reposant à le regarder, c'était même relaxant. La pêche n'a jamais été une activité du soldat, il s'y connait très mal dans ce domaine, mais il sait que rien de similaire n'existait sur terre. "Hey, comme on est les premier à venir ici... on a le droit de leur donner un nom... Ce poisson, il ressemble à une mariée. Je peux l’appeler... Bridefish ?" propose t-il en montra l'animal qui nageait. Bon, ce n'était pas très original comme nom, mais ça lui allait très bien.

"Je vais chercher le matériel de pêche." Le soldat fait demi-tour pour retourner vers la navette. Peut-être que ces trucs pourront se manger. Et qui sait... il y a peut être moyen de les mettre dans la marre et d'avoir un mini élevage ? Bref, en capturer ça peut toujours être positif. Arf... Dire que la pêche n'a jamais été son truc. Mais ici, les poissons ne savent pas ce que c'est un hameçon... ils seront surement moins prudent qu'un poisson terrien, du moins, il l'espère. Quelques minutes plus tard, il est de retour avec le matos, des harpons, quelques filets... Les filets pourraient être bien pour en capturer des vivants, mais il faut trouver le bon endroit pour les installer, un endroit un peu plus profond peut être.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/11/2019

J’enlève mon casque et c’est comme une libération… L’air est respirable, voilà qui économisera nos réserves. Et le vent… Le vent sur mon visage que c’est bon ! En un peu plus de six mois depuis mon réveil, je crois que c’est la première fois que je réalise combien l’air frais, l’extérieur m’avait manqué. Je ferme les yeux quelques instants pour me concentrer uniquement sur ce plaisir à la fois si simple et si difficile pour nous.
Un petit bip, me signalant la fin des analyses de l’eau me raccroche à la réalité. Et me voilà tendu de nouveau. Tellement de choses dépendent de ce que va me dire le petit écran que je serre entre mes doigts.
La libération et maintenant la joie ! Une joie non feinte qui se retranscrit allègrement avec un grand sourire sur mon visage. Enfin un peu de bol dans toute notre poisse ! « L’eau est potable et clean les amis ! On n’est pas venu jusque là pour rien. » lance-je sur un ton aussi enjoué que celui d’un gamin qui ouvre ses cadeaux de Noël. En me retournant vers Poppy je demande : « Quelle est la marche à suivre maintenant ? »

En attendant les directives, je ne peux pas m’en empêcher, je m’accroupis au bord de l’eau et y plonge mes mains. Bon, les gants de la combinaison casse un peu le plaisir que j’aurais du prendre à sentir l’eau courir entre mes doigts. Mais il y a tout de même une agréable sensation de laisser aller qui me gagne. Je pousse même le vice jusqu’à asperger mon visage avec cette eau claire et froide. Si le sérieux de notre mission n’était pas aussi présent chez mes compagnons, je crois que je me serais sûrement laissé tenter par une bataille d’eau. Histoire d’oublier juste quelques instants qu’on a failli y passer… Encore…

Tellement absorbé par mon petit plaisir personnel, je ne l’ai vu m’arriver dessus qu’au tout dernier moment quand il m’a sauté au visage. Je ne dois ma survie – peut être le mot est un peu exagéré mais on ne sait pas à quoi on peut avoir affaire ici - qu’à une bonne dose de réflexes ! Je ne l’ai intercepté qu’à quelques centimètres de mon visage, et il se débat l’animal. Heureusement qu’il n’est pas bien gros, il dépasse à peine de mes mains qui le tiennent serré, soit environ 25cm de longueur pour une dizaine de large. On dirait un peu un bernard-l’ermite mais d’une étrange couleur bleu violacée. Et ce qui ressemble à une coquille d’huître d’un noir profond sur son dos est bien sa carapace. Autre différence majeure avec notre crustacé terrien c’est l’énorme tentacule ou langue, qui sort de ce que je devine être sa bouche, et qui se tend convulsivement vers mon visage. Et je le jurerais ses yeux me fixent en me lançant un regard mauvais. Définitivement l’animal ne me veut pas du bien… « Faites gaffe ! Tout est pas très content de notre visite visiblement ! » Dis-je à mes compagnons tout en me redressant. « Est-ce qu’on aurait amené une cage pour y mettre ce ‘thingamajig’* par hasard ? »
Je me dirige rapidement vers la navette pour chercher dans notre équipement de quoi remiser l’amajig (le nom restera !). Le tout sans cesser de fixer la tentacule qui gesticule toujours, au cas où il lui prendrait des envies d’allongement intempestif. Le but est d’enfermer rapidement notre petit ami, que je puisse me rendre utile à Poppy pour la récupération de l’eau. Je ne perds pas de vue, qu’on n’est pas vraiment sur Moana pour une petite ballade de santé.

*C'est le mot anglais que Léon utilise pour dire 'truc'.

Spoiler:

Date d'inscription : 04/08/2019

Son analyse se révèle, heureusement, juste. Soulagement au plus profond d’elle-même : elle n’aurait pas spécialement aimé condamner encore son équipage. Encore. Le remords la bouffe et quelques instants la fait flancher.
Une bouffée de plus. Une autre. La tête lui tourne un peu, à Poppy, mais elle ne le fait certainement pas remarquer : ce n’est pas le moment de passer pour une imbécile ou une faible, à hyperventiler. Trop d’oxygène d’un coup et son cerveau surcharge, se bloque pour quelques secondes.
Il lui faut une poignée d’instants pour comprendre que Frye est parti pour s’approcher de l’eau. Elle-même ne fait que baisser les yeux, légèrement inquiète. En général, les environnements hostiles, elle connaît plus ou moins. Les bêtes à moitié identifiées ou identifiables, qui semblent sorties de cauchemar, également. Une vie en Australie, ça vous apprend à regarder où vous mettez les pieds avant d’aller jeter l’oeil dans l’eau.
« Tu l’appelles comme tu veux... » répond l’ingénieure, un peu perdue. L’Australienne est trop loin pour avoir une bonne vue de la chose – un poisson ? - trouvée par le militaire.

Evitant soigneusement les petits blobs fluorescents bleuâtres – entre le sac plastique et la méduse, dans tous cas quelque chose sur lequel la jeune spécialiste n’a pas envie de mettre le pied ou la main – elle s’intéresse à une forme de caillou (suppose-t-elle...?) d’un bleu aussi brillant qu’elle est certaine d’avoir vu bouger, à l’entrée de la navette. Doucement l’Australienne s’approche, ses semelles caoutchouteuses résonnant dans un son familier sur les galets et coquillages trempés par la bruine et l’écume.
Un autre mouvement, un peu plus loin de la porte et plus proche de l’eau. Quasiment à ses pieds. Curieuse Poppy ! Celle-ci s’accroupit pour mieux observer l’objet de son intérêt, juste devant elle.

Le mouvement est discret, un glissement soyeux, une avancée inéluctablement douce. On pourrait ne pas le remarquer. Mais si l’on ouvre bien l’oeil il est possible de voir, centimètre par centimètre, une étrange bête d’une soixantaine de centimètres se déplacer sur les galets afin de rejoindre l’océan. La forme de celle-ci n’est pas sans évoquer un croisement entre une araignée, un poisson et le dessin raté d’un pokémon d’un enfant de six ans. La bestiole, d’un bleu clair assorti au ciel, possède un corps bombé semblable à l’abdomen d’une mygale. Celui-ci est lié à – Poppy suppose, n’étant pas xénobiologiste – quelque chose ressemblant à une tête aveugle où une gueule grande ouverte laisse apercevoir des dents larges et plates. De son corps principal, la bête possède ensuite deux appendices vraisemblablement assimilables à des nageoires.

Ce qui attire vraiment le regard, à ce stade-là, c’est surtout le réseau compliqué et fluorescent, mouvant, de lignes sur le corps bleuté. Des chemins pulsant, hypnotiques presque, qui semblent se rejoindre en un point précis sur la bête.

On ne la voit pas réellement bouger, cette créature, tant le mouvement est lent, tant le ballet des lignes – si bleues ! - sur son corps est intriguant. Bien sûr, quand celle-ci se met à grimper sur le pied de Poppy, la spécialiste garde son calme !
« Non ! Vilain truc ! Espèce de, de… De truc ! Arrête !*» Dans un sifflement agacé, elle secoue sa jambe pour l’envoyer voltiger un peu plus loin.
Lorsque la bestiole retombe sur le dos, à sa plus grande joie, Poppy peut constater que celle-ci possède environ une quinzaine de petites griffes – de petites dents ? - sur son ventre… En plus des griffes présentes sur ses nageoires.
Charmant.
Ce n’était pas de la peur, dans sa voix, juste une exaspération – comme on gronderait un animal énervant. Le… Truc… N’avait pas l’air si dangereux que ça. « Vilain Percy. »
Percy, le voleur d’éclairs – les traits sur son dos scintillent assez pour lui donner le nom du lightning thief.

Elle se promet de se tenir loin à l’avenir, et commence à installer toute la machinerie pour permettre l’extraction. « Attrape les conteneurs veux-tu ? » demande-t-elle à Léon qui a l’air quelque peu dans l’attente de directives de sa part. Elle sait mettre en place la plupart des petites choses, mais elle n’a pas la force pour décrocher ces derniers de leur logement.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.6	Les jeux sont faits MOANA ☾ Rien n’est plus trompeur que l’océan

GROUPE 3
« Danger important, conséquences importantes à moyen et long terme. »
(Frye, Léon & Poppy)
QG opérationnel

Intrigue animée par Love

• DATE : 22 août 2920

• LOCALISATION : Planète Moana.

• OBJECTIFS : Remplir les réservoirs d'eau jusqu'à ras bord !
(Vous bénéficiez de containers spéciaux fixés à la navette.)

L’eau est clean et l'événement de récolte peut commencer. Le réservoir se remplit petit à petit d’eau sous l’œil attentif de Poppy et Léon. Pendant que Frye armé de son matériel de pêche commence à essayer d’attraper des poissons. Léon, lui, préfère s’y prendre à main nue visiblement. Chacun sa manière pourvu que la pêche soit bonne. Ça a l'air d’être le cas, en plus de l’eau récoltée, les filets se remplissent à vue d’œil de poissons, de coquillages bizarres et autres crustacés à tentacules. La pêche est satisfaisante, il y a là quantité de variétés différentes, visiblement exotiques par leurs couleurs et leurs formes. Espérons qu’ils soient bons afin que les passagers puissent commencer un élevage de poissons sur Voyager. Le groupe est efficace et le système tourne à plein régime pour remplir les containers d’eau.

Le vent est de plus en plus fort sur Moana. Les rafales fouettent le visage des explorateurs et les déstabilisent un peu, surtout Poppy. Le groupe est surpris par la fine pluie qui vient de se transformer en une pluie plus intense. Au loin, à l’horizon, ils aperçoivent un début d’orage avec des éclairs, du tonnerre et des nuages menaçants. Si pour le moment, il n’y avait pas particulièrement d’urgence peut-être que la situation vient de prendre un tout nouveau tournant surtout si cet orage arrive sur eux.

Tour 3

Consignes

▬ Temporalité
• IRL : Ce tour commence le lundi 13 juillet et prendra fin le dimanche 26 juillet.
• IRP : 22 août 2920.

▬ Limite de mots et mise en forme
• Vos posts sont limités à 700 mots au maximum, selon ce compteur.
• Merci de bien vouloir indiquer, sous spoiler en fin de post, votre compteur et un résumé succinct de vos actions.

▬ Informations générales
• Moana a un climat océanique, quand vous vous posez il pleut par intermittence et il y a du vent. Ça va, ça reste gérable !
• Vous êtes en combinaisons d'exploration plus légères qui vous permettent de respirer et d'aller sous l'eau. La pesanteur terrestre vous permet de bouger sans difficulté. Vous avez du matériel de pêche (harpon, fusil de pèche...), un équipement d'analyse et de détection ainsi que des containers spéciaux fixés à la navette.

▬ Consignes spécifiques à ce tour
• Vous continuez votre évènement de ressources, vous pouvez faire une bataille d'eau Un orage menaçant arrive, mais il est loin. Ça va, peut-être qu'il prendra une autre direction

Date d'inscription : 15/06/2019

Cette planète, bien qu'elle ne soit pratiquement recouverte que d'eau est finalement une vraie petite merveille. En venant ici, Frye ne s'attendait pas à pouvoir être surprit d'une planète qui n'est qu'un vaste océan. Pourtant, le fait de pouvoir respirer de l'air sans son casque, de pouvoir sentir de nouvelles odeurs, c'était magique. Et puis, il y avait l'eau ou du moins les créatures se trouvant dans l'eau. Une nouvelle forme de vie que le groupe découvre tel des explorateurs, mais c'est ce qu'ils sont au final, même si leur mission première est de récupérer de l'eau. Le soldat avait vu ce poisson étrange et il en était enchanté visiblement les deux autres avaient aussi découverte des espèces de poisson ou coquillage, pas forcément aussi sympathique que ce qu'il venait de trouver. C'est vrai qu'ils ne doivent pas baisser leur garde. Qu'est-ce qui dit qu'il n'y a pas un énorme mammifère du genre requin ou monstre du Loch Ness qui se cache dans l'eau pour les attaquer ?

Poppy avait mis en route les pompes et les réservoirs commençaient à se remplir d'eau. La mission est en bonne voie c'est rassurant. Les filets de pêches se remplissaient aussi, c'est encore mieux que prévu. C'est fou la multitude de bestioles qui vie dans cet eau. C'est peut-être dû à l'absence de prédateur nocif comme les humains qui leur a permis de se multiplier autant.

Observant autour de lui, Frye ne tarde pas à remarquer l'espèce d'orage qui se trouve au fond. C'est à plusieurs kilomètres et dans l'immédiat, il n'y a pas de danger, mais il n'aime pas trop ça. Cette planète reste un grand inconnu, personne ne peut dire à quel vitesse les tempêtes arrivent et disparaissent. En plus, vu que la planète est recouverte d'eau, il imagine le genre de scénario qui accompagnera un simple orage : des trombes d'eau, du vent et des vagues énormes. "Poppy, encore combien de temps avant que les réservoir soient plein ?" demande t-il à la jeune femme. C'est qu'il a besoin de se rassurer. L'attérrissage avait été un peu mouvementé avec le vent, il n'a pas envie de tenter un décollage dangereux dans une tempête. Vakarian est un expert dans son domaine et il sait que le mauvais temps ça ne s'associe pas bien avec une balade dans les airs. "Je n'aime pas trop ces nuages au fond. Si ça s'approche trop, il faudra qu'on parte." Sur son pad, il regarda les quelques données atmosphériques qui y étaient inscrites. C'était encore potable, mais depuis leur arrivé, elles avaient déjà légèrement changé. "Hécate, tu peux faire une analyse de l'orage qui se situe au Nord de notre position ? Sa vitesse, sa direction et quel est son périmètre ?" Il espérait que l'I.A depuis le Voyager pourrait faire les analyses rapidement, ça pourrait être utile pour la suite.

Spoiler:

Date d'inscription : 04/08/2019

Les pompes sont foutrement énervantes à mettre en route. Elles ont été retapées spécialement pour cette expédition et si leur fonctionnement est relativement simple à comprendre, un petit malin au XXIème – probablement de ceux qui ont fourni l’expédition – a trouvé ça intelligent de leur mettre une séquence de mise en route bien trop complexe pour leur usage… Ce qui, devant l’urgence de leur situation et l’utilité de leur mission, rend la séquence de démarrage et la mise en service du processus totalement ridicule et inutilement anxiogène.Heureusement pour elle, elle n’a qu’à s’assurer que le processus se déroule entièrement sans anicroche – même si comme toute personne elle préférerait que les choses se passent… Vite.
Et le mieux possible.

L’eau doucement remplit les réservoirs précautionneusement installés. Goutte après goutte, le ronronnement rassurant de la pompe assure l’ingénieure que tout se passe parfaitement comme le processus le prévoit. C’est étrange, après des mois à poursuivre le visseur fou la rouquine n’aurait pas pensé pouvoir être rassérénée par le vrombissement d’une pompe ! De même que le bruits des moteurs l’a toujours apaisée, elle trouve apaisant le son qui s’échappe sans discontinuer de l’aspirateur à liquide… Si l’on peut le définir comme ça. Elle est à deux doigts de le nommer Babar, autrement.

Régulièrement, les cheveux vaguement attachés de l’Australienne échappent à son contrôle à cause des fortes rafales et viennent s’emmêler devant ses yeux. Avec un grondement, puis deux, puis dix, elle les renoue méthodiquement comme elle le peut. Il n’y a pas que ça, la force même des bourrasques déstabilise plus que de raison la trentenaire – peut-être est-ce parce qu’elle a la tête légère, l’esprit qui s’envole bien vite.
Son regard se porte vers l’horizon entre deux mèches indomptées et une surveillance accrue des réservoirs… Et, pour être tout à fait honnête, ainsi qu’un petit coup de pied ou deux dans les étranges crabes Lightning Thief qu’elle a vus précédemment et qui de temps à autre s’approchent d’elle. Pas question qu’ils lui grimpent dessus ! Au loin gronde et tourbillonne un orage, mais avec un peu de chance…
Ils en ont, de la chance, pas vrai ?

« Le réservoir principal se remplit bien ! » répond l’ingénieure en tapotant le flanc du cylindre principal, joyeusement nourri par Babar. « Il est à 67%… 68 ! » Les pourcentages sont annoncés juste après un rapide coup d’oeil alerte à un gadget ma foi fort pratique, incrusté dans le cylindre. Non pas que 68% veuille dire grand-chose. C’est juste de l’espoir. « J’ai pas la conversion en litres, mais vu la taille du tank principal je dirais que c’est plus que ce que tu peux boire en un mois, même si tu y mets toute ta bonne volonté. »

Confiante, les pieds dans l’eau, le pourcentage continuant de grimper au coin de son œil et ses cheveux s’emmêlant sans espoir d’un jour retrouver un état normal, Poppy imagine. Elle ne se laisse pas souvent aller à la rêverie, mais sans doute les lourdes bourrasques chargées d’oxygène qui la fouettent et la réveillent – la déstabilisent, si peu ! - et l’eau qui coule savent stimuler ses pensées. « Vous croyez qu’il y a des sirènes, ici ? » La tête penchée pour éviter une baffe d’une mèche rousse, elle élabore : « pas du genre à manger les hommes, juste… Ariel. Rousse. Verte. A coquillages. »
Poppy et les descriptions.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/11/2019

« Attrape les conteneurs veux-tu ? » et je m’exécute docilement. Après tout j’étais pas prévu pour servir à bien plus que donner un coup de main à Poppy quand le besoin s’en ferait sentir. Et même si elle semble un peu dépassée – voire amollie – elle maîtrise visiblement sa partie à savoir pianoter comme une furie sur les touches de mise en route.
Après avoir déposé mon chargement à la place indiquée par l’ingénieure, je me dirige vers Frye qui n’a pas cessé de pêcher. Son filet commence à être agréablement plein. Son air calme et serein est contagieux. J’envisageais d’entamer une discussion avec lui sur l’immensité de la mer ou la chance d’explorer une planète étrangère pour un simple médecin comme moi. Mais ces sujets me semble bien futiles, et je choisis plutôt de le laisser à son moment de paix. J’attrape donc un filet vide et je commence une petite récolte de coquillages, crustacés et autres animaux visqueux peuplant la plage. Cette activité calme et silencieuse me ramène en enfance, quand nous allions parfois du côté de Pointe Noire et de l’océan. J’étais alors très jeune, et au milieu du flou de mes souvenirs je me revoie précisément sur la plage avec mes sœurs un seau rouge à la main plein de coquillages qu’elles ramassaient en se chamaillant et en riant.

La question de Frye me sort de ma rêverie et de ma collecte et la réponse de Poppy est encourageante. « C’est qu’elles fonctionnent bien ces pompes finalement... » dis-je à mi-voix plus pour moi même que pour le groupe. Je ne m’attendais pas à ce que l’absorption de l’eau par les réservoirs soit aussi rapide. L’ingénieure est somme toute efficace et ses outils également. Mais alors que je m’apprête à faire une remarque dans ce sens à l’intéressée, celle-ci noie mes espoirs de conversation intelligente. Des sirènes… Vraiment n’importe quoi… Je préfère m’éloigner de ses élucubrations en secouant la tête de dépit. J’abandonne la rousse derrière moi, pour observer l’orage dont Frye mentionne l’approche. Heureusement qu’un de nous à de vraies considérations pratiques. « C’est toi le spécialiste, mais nous n’avons absolument nulle part où nous abriter que ce soit au sol ou en l’air. Il serait peut être judicieux, quoiqu’en dise Hécate, de ne pas nous attarder ici trop longtemps. » Je ne suis pas le mieux placé pour prendre ce genre de décision, mais il me semblerait plus sage de suspendre le pompage pour décoller. Quitte à contourner l’orage et reprendre la collecte de l’eau plus loin.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.6	Les jeux sont faits MOANA ☾ Rien n’est plus trompeur que l’océan

GROUPE 3
« Danger important, conséquences importantes à moyen et long terme. »
(Frye, Léon & Poppy)
QG opérationnel

Intrigue animée par Love

• DATE : 22 août 2920

• LOCALISATION : Planète Moana.

• OBJECTIFS : Remplir les réservoirs d'eau jusqu'à ras bord !
(Vous bénéficiez de containers spéciaux fixés à la navette.)

Le conteneur est plein d'eau et la pêche a été bonne. Le groupe présent sur Moana revient chargé. Ils ont tenu leur promesse et leur objectif. Les passagers pourront manger de nombreux poissons si ces derniers sont comestibles et peut-être goûter à l'amphibien étrange découvert par Poppy : Percy. Peut-être que certains préféreront s'attaquer à thingamajig ramené par Léon, une sorte de bernard-l'ermite bleu violacé avec un énorme tentacule qui sort de sa bouche, pas très appétissant tout ça. Frye quant à lui a préféré admirer son Bridefish à l'allure relaxante avec sa peau brillante et son aspect de serpent.

Frye et Léon ont raison de se méfier de cet orage au loin, il se montre de plus en plus menaçant et se rapproche bien trop dangereusement. Les nuages gris, les éclairs qui foudroient le ciel et... cette immense vague sortie de nulle part, mais qui arrive comme l'orage, droit sur eux ! Vite, il faut remballer tout le matériel, verrouiller le conteneur, ramener le poisson à bord et décoller. Tout le système est à ranger au plus vite, le groupe ne peut pas se permettre de perdre quoi que ce soit.

Tour 4

Consignes

▬ Temporalité
• IRL : Ce tour commence le vendredi 31 juillet et prendra fin le dimanche 16 août.
• IRP : 22 août 2920.

▬ Limite de mots et mise en forme
• Vos posts sont limités à 700 mots au maximum, selon ce compteur.
• Merci de bien vouloir indiquer, sous spoiler en fin de post, votre compteur et un résumé succinct de vos actions.

▬ Informations générales
• Moana a un climat océanique, quand vous vous posez il pleut par intermittence et il y a du vent. Ça va, ça reste gérable !
• Vous êtes en combinaisons d'exploration plus légères qui vous permettent de respirer et d'aller sous l'eau. La pesanteur terrestre vous permet de bouger sans difficulté. Vous avez du matériel de pêche (harpon, fusil de pèche...), un équipement d'analyse et de détection ainsi que des containers spéciaux fixés à la navette.

▬ Consignes spécifiques à ce tour
• Une tempête arrive sur vous, plus une grande vague menace de tout balayer sur son passage. Il faut fuir, vite, vite !
• Afin de définir les éventuelles blessures et effets à long terme de chacun, merci de bien vouloir lancer un dé Hécate (un seul !) dans le QG avant de poster. Chacun de vous obtient donc deux effets pour ce lancer, qui se cumulent :
EFFET 1 :
○ De 1 à 25 : Tout va bien, zéro bobo !
○ De 26 à 50 : Une légère foulure, douloureuse mais pas grave, ça guérira en 3/4 jours.
○ De 51 à 75 : Ça sent la luxation, d'une épaule ou du genou, il faudra de l'aide pour grimper dans la navette, et ensuite le membre concerné sera immobilisé un moment...
○ De 76 à 100 : Ouch, une fracture ! Il faut vite-vite rentrer sur Voyager pour soigner tout ça en urgence !

EFFET 2 :
○ Mon lancer se termine par un 0 ou un 5 : Vous vous faites mordre par un requin, ses dents acérés transpercent votre combinaison et vous êtes infectés par son venin... (plus d'infos en fin d'intrigue le cas échéant).
○ Mon lancer se termine par un 2 ou un 4 : Vous vous prenez la foudre ce qui causera un handicap à moyen et long terme.
○ Mon lancer se termine par un 7 : Des algues vous arrivent en pleine face, ne les sous estimez pas, elles ont des propriétés alimentaires très riches en vitamine D. Super trouvaille ! Sans soleil, les passagers en manquent à bord de Voyager.
○ Autres lancers : Pas d'effet supplémentaire ajouté.

Date d'inscription : 15/06/2019

Inquiet à cause de l'orage, il prévient le reste de l'équipe pour les prévenir qu'il va falloir faire plus vite que prévu. Pour le moment, il n'a aucun moyen de savoir dans quelle direction part cette tempête, il préfère donc rester méfiant. Sur son pad, il demande à Hécate plus de renseignement, mais il n'obtient pas la moindre réponse. Peut-être que la transmission est plus difficile avec l'orage. Peut-être qu'il y a une sorte de magnétisme ou il ne sait pas trop quoi qui brouille les communications. Décidément, il n'aime pas ça du tout. "Poppy, prépare toi à tout remballer dès que c'est rempli, on va pas s'attarder ici. J'ai un mauvais présentement !" indique t-il en gardant son regard fixé sur les nuages menaçant dont il pouvait voir percer quelques éclaires de temps à autre. De son côté, il rassemblait ce qu'il avait sorti. Il avait pêché pas mal de chose, à voir ce qu'en tireront les chercheurs sur le Voyager.

Léon continuait sa pêche lui aussi, mais il se tenait surement prêt à agir, car il avait l'air du même avis avec la tempête lointaine. Puis, l'horizon lui sembla plus haut qu'avant. Ceci le fit arquer un sourcil curieux et plein d’incompréhension. Par réflexe, il s'avança, délaissant ce qu'il faisait, faisant même plusieurs mètres dans l'eau, comme si s'approcher aller lui donner la possibilité de mieux voir. Frye n'est pas fou, l'horizon était plus bas avant et ça ne faisait que "grandir". Putain, c'est quoi ce fichu bordel encore ? La logique ne voulait qu'une chose quand il s'agit d'une étendue d'eau, une vague, voir même un tsunami. L'idée le fit frémir de terreur, il fallait partir tout de suite. Le soldat fit demi-tour, luttant pour sortir de l'eau de le plus rapidement. "On remballe tout, tout de suite ! On a deux minutes ! Sinon on va se faire engloutir sous une vague gigantesque." Le vent se faisait plus fort et la mer qui était calme juste avant s'agita de plus en plus, de petites et moyennes vagues venant s'écraser sur la plage de fortune. Frye ramassa ses affaires pour se rapprocher de la navette, mais une vague un peu plus importante que les autres s'écrasa sur la terre le faisant perdre l'équilibre et tomber. Immédiatement après sa chute, sa jambe lui fit un mal de chiant, son genou gauche surtout. Il serra les dents, pensant que c'était le coup et tenta de se relever, mais il s'écroula immédiatement, son genou le faisant atrocement souffrir. "Merde, c'est vraiment pas le moment !" grogne t-il entre ses dents. "Finissez de ranger, vous vous occuperez de moi après. On ne peut pas se permettre de perdre du matériel." ordonne t-il. Il pouvait toujours se rapprocher de la navette en rampant ou en sautant à cloche pied. Le sol étant instable et plein de cailloux, il décida de ramper, ça sera moins dangereux, il vaut mieux garder sa deuxième jambe intact. Pourquoi faut-il toujours qu'une couille arrive. Une mission ne pourrait-elle pas se passer comme sur des roulettes ?

Spoiler:

Date d'inscription : 04/08/2019

Poppy n’obtient aucune réponse à sa question, ce qui la chagrine quelque peu.Ils vont tous mourir, oui. L’orage fait peur, oui. Elle a des questions stupides, oui. Elle fait pitié, elle fait hurler, elle les met tous en danger, sûrement. (Elle est une femme, on le lui a dit si souvent) Mais donc ? Ils sont à des lieues et des lieues de leur monde d’origine, neuf siècles après leur naissance. Ils sont de l’autre bout de l’univers, alors même que peut avant leur départ voyager aussi loin ne semblait qu’un rêve ! Les pieds dans un liquide alien qui peut être assimilé chimiquement à de l’eau, ils regardent l’orage s’approcher et sciemment ignorent la question d’une ingénieure ingénue.
Serait-ce si con que ça, de trouver des êtres à queue de poisson, vraiment ? Poppy n’en est pas sûre.
Mais pour ce qu’on l’écoute.

Heureusement que Frye est plus alerte qu’elle sur plusieurs sujets. Peut-être l’oxygène a-t-il abîmé un peu son cerveau au passage, en fin de compte. Elle entend l’urgence dans sa voix et hoche gravement la tête, se reconcentre sur la tâche qui l’occupait jusque là. Ses rêveries l’ont prise toute entière, et elle ne sait pas jouer de deux choses à la fois. Elle rêvera à bord à Ariel du fond des étoiles, planquée sur Moana en regardant d’étranges individus remplir un tank d’eau. «96 %. » annonce la rousse, jetant un regard au loin, là où se porte les yeux du pilote.
L’eau qui se retire. Le silence, le foutu silence, le calme étrange de l’orage. Son estomac fait des nœuds et elle jure, un peu, prie le conteneur de se remplir – mais la pompe finit par racler le sable, et la lourde bête annonce qu’il est plein.

« On part, je remballe ! » dit-elle d’une voix précipitée. La pompe se démonte plutôt aisément en temps normal. Ici, le vent et l’agitation maritime, la pluie sur eux, rendent la chose intenable.
Un coup de vent plus fort que les autres fait s’échapper une partie particulièrement lourde de la pompe sur son avant-bras. Le choc est violent et l’Australienne hurle – de douleur, de surprise, de souvenirs, non, pas encore. Elle n’a pas le temps de se souvenir. Des larmes coulent sur son visage, ses lèvres tremblent, la douleur est là, la douleur ne part pas, ne partira pas, concentre-toi Poppy.
La douleur, c’est toi.

La douleur, c’est la vie. C’est exister. Frye aussi est tombé, elle croit l’avoir entendu. Ranger. Venir, ensuite. (Elle a toujours mis les machines avant les hommes. Ne le laissera pas, son esprit le sait, ça, de toute manière. Il faut juste s’en rendre compte. ) Elle visse à nouveau l’élément dissident d’une main au reste de la pompe. Elle pleure, sa vue est brouillée, la douleur pourrait la faire s’évanouir – mais elle tient. Elle a tenu plus jeune, elle tiendra aujourd’hui. Elle tracte la machine comme elle le peut, dans un brouillard de douleur.
La douleur, c’est toi.
Tu es en vie si tu as mal. Avance.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/11/2019

Quand Frye demande à Poppy de se préparer à tout remballer, je me retourne vers l’ingénieure pour voir si elle aura besoin d’un coup de main. Elle annonce 96 % et semble complètement dans son élément et apte à se dépatouiller de son matériel. En me retournant pour surveiller l’approche de la tempête je vois Frye, comme hypnotisé par l’horizon, s’avancer dans l’eau tenant mollement la canne à pêche au bout de sa main. Suivant son regard, je regarde l’horizon. Pendant un instant je ne sais pas trop ce que je suis en train de contempler… La vue me semblait différente à peine quelques minutes auparavant, comme si… Et subitement, l’éclair, la compréhension juste une seconde avant le cri de mise en garde du militaire. Une énorme vague ! Qui nous arrive droit sur le coin de la gueule ! Plus le temps de tergiverser on doit se barrer fissa !
Je cours vers Poppy alors qu’elle signale précipitamment qu’elle est prête à remballer le matos. Je vois comme au ralenti le morceau de pompe s’envoler dans une rafale, mais ma course m’empêche de lui crier un avertissement. La pièce lui retombe lourdement sur l’avant bras et je ne peux que constater, en arrivant à sa hauteur, la vilaine fracture. « Serre les dents, petite ! Dès qu’on sera en sécurité avec le matériel dans la navette on s’occupera de ça et de la douleur… » Je lâche le filet que je tenais à la main - dernier souvenirs de ma récolte paisible de coquillages – pour pousser la lourde pompe pendant que Poppy la tire comme elle peut.
A mi chemin de la navette, c’est Frye que j’entends grogner de douleur dans notre dos. « Et merde, putain ! » je crois que j’ai pas fini de jurer pour la journée… Un dernier coup de collier pour réussir à ramener tout le matériel de pompage à deux pas d’Icarus_2. « Finis toute seule, courage ! Je vais chercher Frye. » lance-je à Poppy en espérant qu’elle ne tombe pas dans les pommes à cause de la douleur.

Je l’ai vaguement entendu nous lancer un truc du style : vous occupez pas de moi, y’a que la pompe qui compte. Alors après avoir couru dans l’autre sens vers lui, l’avoir soulever et appuyer contre moi, je ne peux m’empêcher de l’invectiver : « Dis pas de conneries ! Sans toi, on repart jamais ! Alors adieu le matos et nous avec accessoirement… » Pas sûr que le pilotage automatique nous soit très utile dans la tempête. Et pas sûr non plus qu’il soit possible tout court en fait. Tout en portant à demi notre pilote, j’observe sa blessure. Son genou me semble déplacé, il ne faudra pas que je tarde trop à réduire la luxation sinon il sera immobilisé pour encore plus de temps. On y est presque, je récupère au passage mon filet plein de coquillage. Et c’est ce moment, alors que je suis en équilibre précaire, que choisi une vague pour me renverser. Pris dans l’écume, je sens une douleur intense juste au dessus du genou droit, comme une brûlure. Et en levant ma jambe, je constate qu’il y a une bestiole accrochée à cette brûlure.
« Fais chier ! C’est la poisse jusqu’au bout ! Frye, essaye de continuer je te rejoins dès que je me suis débarrassé du passager clandestin. » La bête est pas bien grosse, mais ses dents sont bien plantées dans ma chair, je m’évertue à la faire lâcher prise en l’assenant de coup de poing. La répétition de coups avec un angle inadapté a raison de mon poignet. Je serre les dents, c’est pas une petite foulure qui aura raison de moi, ni un petit requin accroché à ma jambe d’ailleurs ! Et je continue mon martèlement pendant ce qu’il me semble de bien trop longues minutes dans l’urgence de notre situation. Enfin ! Il fini par desserrer ses mâchoires et me libérer. Je ne demande pas mon reste : je me relève d’un bond, attrape le filet d’une main, Frye de l’autre et nous courrons tant bien que mal vers la navette.

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Date d'inscription : 14/01/2019

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Intrigue animée par Love

• DATE : 22 août 2920

• LOCALISATION : Planète Moana.

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Pour découvrir la suite de l'intrigue et le dernier tour, c'est par ici

» Intrigue 1.6 ▬ QG Moana (Frye, Léon, Poppy)
» [INTRIGUE] Phase 1.6 TIO ☾ Il faut savoir briser la glace
» [INTRIGUE] Phase 1.3 ☾ Les mille promesses d'un Eden vénéneux.
» [INTRIGUE] Phase 1.6 TE KA ☾ Pour qu’un ciel flamboie
» [INTRIGUE] Phase 1.2 D'un Sommeil sans Rêve ☾ Groupe 1 — 0-G