[INTRIGUE] Phase 1.6 ☾ Le retour à bord

Date d'inscription : 14/01/2019

1.6	Les jeux sont faits MOANA ☾ TIO ☾ TE KA ☾ ANGA

QG opérationnel

Intrigue animée par Love et Aura·

• DATE : 22 août 2920

• LOCALISATION : Starship Voyager

• OBJECTIFS : Survivre !

Le décollage a été rude, mais ça y est, la navette s’élance dans l’espace en direction de Voyager. À bord, les blessures sont gérées dans l’urgence – le trajet n’est pas si long jusqu’à la station, à peine une heure ou deux, ça devrait aller. Mais voilà qu’en approchant le Starship, la radio à courte portée se met à crachoter un message lancinant, répété en boucle, de la voix mécanique d’Hécate.

« Alerte à tout le personnel. Brèche de sécurité. Présence de mimics confirmée. Nombre évalué : 17 individus. Décès constaté de la gouverneure Wang. Transfert de l’autorité selon la hiérarchie de l’équipage civil… Accréditations supérieures attribuées à Stephen Lloyd. Félicitations, gouverneur Lloyd. Conseil automatique : arrangez-vous pour que vos administrés survivent ! »

L’ambiance est lourde, dans la navette. En approchant de Voyager, les passagers aperçoivent les 3 autres équipes, en approche également, qui ont vraisemblablement entendu le même message. Alors que la première navette s’apprête à entrer dans le sas, la radio capte un autre signal – plus faible, plus ténu, mais discernable. C’est la voix de la responsable relations publiques, Alexandria Michaelides, bien reconnaissable – clairement secouée, mais s’efforçant de parler calmement.

« A l’attention des équipes d’exploration : ne paniquez pas. Veuillez vous poser dans… (on entend la voix de Hassan Jaafar grommeler quelque chose) non, ne vous posez pas, du coup, les baies sont envahies, allez plutôt... oui… (cette fois, c’est la voix d’Abbygaëlle qui demande apparemment quelque chose d’inintelligible) aux sas d'accès des véhicules spatiaux LB-7, à la poupe, il y a 4 bras d’amarrage encore fonctionnels… Des opérateurs sont présents pour décharger ce que vous avez éventuellement ramené, il faudra nous rejoindre dans l’entrepôt de stockage S-17 dès votre arrivée, sans tarder, hum, dans le (de nouveau la voix de Hassan en arrière-plan) oui donc, dans le calme. Et hum, rapidement. Hécate, diffuse ce message en boucle s’il te plaît… »

Tour 5

Consignes

▬ Temporalité
• IRL : Ce tour commence le mardi 18 août et prendra fin le mardi 1er septembre.
• IRP : 22 août 2920.

▬ Limite de mots et mise en forme
• Vos posts sont limités à 700 mots au maximum, selon ce compteur.
• Merci de bien vouloir indiquer, sous spoiler en fin de post, votre compteur et un résumé succinct de vos actions.

▬ Informations générales
• Ce sujet est réservé aux membres partis en exploration, pour jouer votre retour à bord. Hein, que vous êtes contents d'être partis une journée ! Vous pouvez papoter de navette à navette avant l'amarrage, ça crépite et ça grésille, vous êtes en ondes courtes. Vous ne parvenez pas à joindre les survivants : vous pourrez entrer en contact avec eux pour qu'ils vous ouvrent une fois à proximité de l'entrepôt (il y en a pour une quinzaine de minutes en marchant très très vite !)
• Vous devez donc vous amarrer à Voyager, dans un premier temps : il y a un bras de fixation qui vient s'attacher à votre écoutille et vous pourrez sortir par là. Les 4 accès donnent dans le même couloir, vous allez donc tous vous retrouver, et les valides pourront aider les blessés, sans distinction de groupe.
• Ne vous occupez pas de votre butin : des opérateurs sont là pour ça. Prenez éventuellement quelques bonbonnes d'eau, mais rien d'autre (enfin si, prenez des armes si vous en avez !)
• Vous devez rejoindre l'entrepôt où Stephen a rassemblé l'équipage survivant de la station. Il y a eu des morts ; ces événements vont être joués dans la mini-mission « L'invasion ».
• L'intrigue se clôturera une fois que tout ce petit monde sera rassemblé en 'sécurité' (l'entrepôt est grand et une fois les morts décomptés, vous serez une cinquantaine).

Bon jeu !
Hécate est à votre disposition dans le QG dédié au dernier tour si vous avez besoin de précisions.

Date d'inscription : 02/06/2019

Je n’avais même pas caché mon soulagement, quand la voix de Cieran avait résonné dans mon casque en réponse. Il n’avait pas pris longtemps à nous rejoindre. En bon soldat, il s’était avant tout chargé de vérifier que la navette puisse décoller avant de se soucier de sa propre sécurité. Il allait bien. Durant une poignée de secondes, j’avais craint que nous devions partir sans lui. Et abandonner un de mes pilotes en arrière me paraissait inconcevable, mais nous avions d’autres vies entre nos mains. Tout le monde comptait sur nous, au Starship Voyager. Nous n’avions plus qu’à espérer que les autres équipes aient également réussi leur mission.

Je m’étais placée aux commandes de la navette, étant donné que Cieran était blessé à la main. J’aurais du mal à courir avec ma cheville foulée, mais nous n’avions plus besoin de le faire n’est-ce pas ? « On décolle. » La navette protesta un peu au décollage. Une grimace contrite déforma mes traits, au crissement strident qu’elle me répondit, comme un véritable cri de douleur qu’elle aurait pu pousser. « Il y a toujours quelque chose qui nous gêne. Pas le choix… Je vais forcer le passage. » Derrière nous, le paysage était apocalyptique. La lave en fusion envahissait peu à peu tout l’espace. On pouvait voir d’ici les magnifiques arbres fruitiers partirent en fumée. « Accrochez-vous ! » La terre eut quelques soubresauts avant se décider enfin à nous rejeter. Pegasus prit son envol après quelques violentes secousses pour nous dégager. Je vis très clairement l’antenne radio chuter pour disparaître pour de bon dans la lave. La carrosserie avait pris un violent choc mais tint bon. Nous étions en vie, c’était tout ce qui comptait.

Une fois dans l’espace, je lâchai un soupir de soulagement. Je me tournai finalement vers Cieran à mes côtés. « Quels sont les dégâts ? » Je devais savoir à quel point ils allaient compliquer notre retour. Au moins, nous n’avions pas perdu notre chargement dans l’affaire. Je risquai ensuite un regard en arrière vers nos deux passagers à bord. « Vous allez bien, tous les deux ? On en a pour une heure ou deux, prenez un peu de repos. »

Ma cheville me lançait, à mesure que les heures passaient. Je ne pouvais pas lâcher les commandes pour autant. Plus nous avancions vers le vaisseau, plus nous risquions de croiser le Telepath en chemin. En plus de ça, le radar ne nous fournissait plus aucune indication. Le capteur était mort. Je restais vigilante si une manœuvre manuelle était nécessaire en urgence, détaillant l’espace du regard. Cieran ne pourrait pas la faire à ma place.

« Starship Voyager en vue. » Je me penchai un peu en avant, en avisant d’autres points dans l’espace. Un mince sourire vint ourler mes lèvres, subitement rassurée. « Les autres navettes sont là, elles aussi. » J’espérais qu’ils avaient des bonnes nouvelles à nous communiquer. On devrait être assez proche pour que la radio courte portée capte un signal. J’ouvris un canal pour nous signaler : « Valkyrie, au rapport. Nous nous rapprochons du Starship Voyager avec notre chargement à bord. La mission est accomplie, mais nous avons quelques blessés légers. Demande l’autorisation d’atterrir. » J’attendis le retour bien sagement. Ce n’était qu’une formalité en soi… Sauf que le message de confirmation était pour le moins étrange. Comment ça, ne paniquez pas ? Il ne trouvait rien de mieux pour faire paniquer tout le monde, lui ! On changeait d’interlocuteur en cours de phrase, à croire que c’était la panique à bord. Je lâchai d’un ton empressé : « Qu’entendez-vous par envahies ? Hassan, répondez ! Et merde… » Impossible de les joindre, bien sûr. J’avais à peine conscience que toutes les autres navettes m’avaient entendue perdre mon sang-froid avec Hassan, sans que le premier concerné ne soit au courant. Je repris la communication, à leur adresse cette fois : « Icarus 1 à 3, quelle est votre situation à bord ? Préparez-vous à l’atterrissage comme demandé aux sas LB-7. » Que pouvions-nous faire d’autres, après tout ?

Spoiler:

La spécialiste aménagement l’aide à monter à bord et elle laisse ses deux passagères s’occuper des opérateurs, pendant qu’elle se rue à son siège, s’y sangle aussi rapidement que possible, non sans douleur, afin de parer Icarus_3 au décollage. Ses dents mordent ses lèvres et l’intérieur de ses joues avec fureur pour ne rien laisser échapper de ce qu’elle ressent, alors que toute sa jambe gauche, jusqu’à la hanche, semble être en feu. Littéralement. Au point que sa salive ait le goût du fer, lorsque Magdalena vient lui demander si elle a besoin d’aide. « Oui. Asseyez-vous là, elle désigne le siège où un co-pilote pourrait s’asseoir, Et regardez ces deux radars-là. »

Avec l’avalanche derrière elle, Veronica a besoin de tous les yeux qu’elle peut avoir.

« Accrochez-vous ! » Pas le temps de s’attarder davantage. Moteurs, action, et Icarus_3 s’élève, décolle, non sans mal, non sans la pilote qui murmure des encouragements et des prières en espagnol, en espérant que le moteur n’ait pas trop refroidi. Que la neige ne les alourdit pas trop. Que l’avalanche ne les rattrape pas. Les yeux fixés sur les radars, en alternance, le souffle court de souffrance et de nervosité, jusqu’à ce que la surface de Tio soit bien loin. Les dangers de ses glaces, un simple spectacle à regarder, alors qu’elles s’éloignent de la surface.
Un long soupir et la Portoricaine se cale mieux dans son siège, prenant compte de la tension électrique de son corps. Puis... « On a réussi. » Juste un petit murmure, d’abord, avant qu’elle le répète, avec plus de conviction, en se tournant vers Magda, puis vers la docteure Ruiling. « On a réussi-AAARGH ! » Son exclamation ravie brisée par un cri de douleur, alors que son genou la ramène à l’ordre.

Elles sont réussi, mais elles sont blessées.
Et elle a encore deux heures à conduire ainsi.

La bavarde pilote est silencieuse pendant le trajet, jusqu’à ce que la radio à courte portée commence à crachoter, signe que la navette se rapproche de Voyager. Les mots que Veronica espérait enjoués, lauriers attendus pour leur expédition pour sauver l’humanité et rien de moins, glacent son sang. La voix d’Hécate, mécanique. Son annonce froide, automatique. Les informations factuelles qui s’embourbent dans son esprit, couplées à l’annonce secouée de la Michaelides.

Une part d’elle se dit que finalement, l’avalanche de Tio n’était pas si déplaisante, tout compte fait.

Son attention revient à la radio lorsque dans son casque résonne une voix bien moins calme, dont l’éclat sait la rassurer et la ramener dans le moment : « Qu’entendez-vous par envahies ? Hassan, répondez ! Et merde… » La cheffe des pilotes. Bien là, bien vivante, bien gueulante. Aucune réponse ne parvient de la station, pour éclairer les interrogations - légitimes - de la Dominicaine. « Icarus 1 à 3, quelle est votre situation à bord ? Préparez-vous à l’atterrissage comme demandé aux sas LB-7. Icarus_3 au rapport, Dragonfly à Valkyrie, dit la pilote dans le micro, la spécialiste Hofer, la docteure Zhao et moi-même avons des blessures mineures. Le genou de Veronica qui lui donne envie de hurler à chaque tressaillement lui signifie vivement le contraire. Notre chargement est sécurisé. Nous approchons du sas LB-7. » Elle se mord la langue (douloureusement, celle-ci bien malmenée en deux heures de souffrance) pour se retenir de lui demander comment va Cieran. Elle le saura bien assez tôt.

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

La vague géante digne d'un tsunami qui fonçait sur eux les avaient obligé à fuir plus tôt que prévu. Tout avait changé rapidement. La mer était calme et l'instant d'après l'horizon avait changé à cause de cette vague sans compter des rafales de vent d'une violence inouï. Frye s'était fait mal au genou en tombant et Léon l'avait aidé en partit à rejoindre la navette. Pourquoi diable rien ne se passe jamais comme prévu à chaque mission ? A croire qu'une horrible malédiction plane sur le restant de l'humanité. Un peu plus, il est serait prêt à voir des titans mangeurs d'homme venir les bouffer un par un...

Une fois à bord, il ne tarda pas à s'installer aux commandes. Pendant que les deux autres finissaient de ranger et fermer la porte du sas, lui mettait en marche la machine. Avec le vent, le décollage risque d'être musclé et hyper compliqué, mais de toute manière il n'a pas le choix. S'il ne parvient pas à décoller la vague va les engloutir et ils finiront surement noyé. Sa jambe lui faisait un mal de chien, mais il ne pouvait pas écouter la douleur. "Attachez vos harnais de sécurité, ça va être un décollage très compliqué." Et ce qu'il avait prédis était vrai. La manœuvre était dangereuse et à peine était-il en l'air que la puissance du vent poussait l'engin du côté de l'eau. Prendre de l'altitude était un vrai casse tête, les vents étaient étranges, rien à voir avec ce qu'il connait sur terre. Heureusement que c'est un pilote chevronné, sinon Icarus 2 se serait déjà crashé dans cette immensité d'eau. Ça tremblait de partout, il était secoué de manière bien pire que dans un manège à sensation et enfin, il parvint à atteindre l'espace. Là, il put se détendre enfin, collant sa tête contre le fond de son siège et fermant les yeux un court instant, juste pour relâcher la pression. Mais sa jambe lui rappela que ce n'était pas le moment de se reposer. "On sera pas au Voyager avant un petit moment. Leon, tu peux regarder le bras de Poppy." Il préférait qu'il s'occupe de la demoiselle en premier, la galanterie quand même. Une fois finit, il vint regarder le genou de Frye, avec des choses récupérés à bord, il parvint à lui faire une sorte d’atèle pour immobiliser sa jambe. C'était du bricolage, mais ça tiendra.

La radio de la navette se mit à grésiller et un message inquiétant en sortit. Hécate parlait d'une invasion, de la mort du gouverneur et de la nouvelle nomination. Quoi ! Frye était de retour à son poste et avant de contacter qui que ce soit Alexandria les contactaient, Hassan visiblement pas loin d'elle. Putain, c'était quoi cette situation de merde. Ça passait mal, difficile de tout comprendre, mais il ne pouvait pas atterrir à l'endroit indiqué. Sur le radar, il localisa les autres Icarus, par chance, tout le monde était de retour. Alejandra voulu contacter Hassan, mais sans la moindre réussite. Situation de merde. "Icarus 2 au rapport, nous sommes tous plus ou moins blessés. Partons en direction du sas LB-7. Over." Ils n'ont pas de temps à perdre en parole inutile. Le SAS n'était pas très loin. Icarus 2, nous prenons le bras d’amarrage 1. Over" indique t-il. Sa navette étant la première, il était plus logique qu'il prenne celle qui était le plus loin et il préfère le signaler. Frye ne tarda pas à démarrer le procédure d’amarrage. Avec l'ordinateur de bord, c'était assez facile et par chance il n'était pas endommagé. Cela allait prendre quelques minutes. Tout ce passa comme il faut. A présent, il va falloir se préparer avant de sortir.

Spoiler:

Date d'inscription : 17/06/2019

Le décollage est laborieux mais Alejandra est expérimentée et la navette finit par s'arracher à l'attraction de Te Ka et de la lave qui envahit tout, non sans plusieurs grincements de mauvais augure. Il ne peut pas faire grand chose pour l'instant l'irlandais, si ce n'est de constater avec une grimace les dégâts visibles et ceux, bien moins visibles, qui défilent sur les écrans au fur et à mesure que le matériel lâche. Ce n'est qu'une fois dans l'espace qu'il s'autorise à souffler, sentant Alejandra se détendre aussi à ses côtés. Ils ont réussi ! Ils sont en vie et, peut-être plus important encore, ramènent de l'oxygène et du ravitaillement. Pas d'eau, mais il a tout à fait confiance en Poppy pour se charger de cette tâche délicate.

"On a perdu le radar de collision, l'antenne longue portée et probablement fragilisé toute la structure." Il résiste à l'envie de tapoter les commandes du Pegasus en un geste réconfortant pour l'appareil. "Ce qui ne prête pas à conséquence, pas pour quelques heures de vol et alors que nous portons tous nos combinaisons." Il s'inquiète un peu plus pour le bétail embarqué l'irlandais, mais il ne peut pas y faire grand chose. En parlant d’inquiétude d'ailleurs, l'état d'Alec l'inquiète sérieusement mais il lui faut d'abord terminer les diagnostics de pannes, qui allument sa console à l'instar de guirlandes de Noël. "Et je pense qu'on a endommagé le train arrière gauche quand la navette a brusquement penché tout à l'heure. C'est ça qui empêchait le décollage." Il ne pourra pas savoir la portée réelle des dégâts, ni estimer la durée des réparations avant d'avoir jeté un œil sur la navette. Mais franchement, vu la situation, ils auraient pu avoir bien plus de problèmes. "Après le débrifing, je me noie sous la douche. Au moins pendant trois heures." Prévient l'irlandais, sans s'adresser à personne en particulier. Peu importe ses compagnons de chambrée, il a mérité cette eau !

La douleur a son poignet s'estompe un peu quand il ne s'en sert pas, ce qui rassure le pilote sur la blessure. Ce n'est probablement que l'affaire d'une semaine, à tout casser. Du moment qu'il ne le sollicite pas, évidemment. C'est un véritable soulagement de voir la silhouette du Voyager se profiler à l'horizon : concernant Alec, plus vite il sera aux mains des médecins, mieux ce sera. Leur expertise, et leurs possibilités, sont plutôt limitées ici. Communication avec le contrôle, simple formalité, mais la réponse n'est pas du tout celle espérée. L'irlandais se redresse sur son siège tandis que sa boss essaye d'obtenir des réponses mais personne ne répond, les laissant seuls avec de nouvelles consignes et une inquiétude qui va en grandissant. La voix de Veronica, qui retentit dans leurs casques, enlève cependant un énorme poids de la poitrine de l'irlandais. Il ne lui a rien dit, mais l'idée que Ruiling parte en mission avec l'équipe de la jeune femme était un soulagement. Elle aussi est blessée - les autres aussi, mais le cerveau de Cieran priorise à sa guise - et il meurt d'envie de lui demander comment elle va. Véritablement. Mais puisqu'il n'est que le copilote sur ce retour, ça ne fait pas partie de ses prérogatives, alors il ronge son frein. C'est un soulagement, en même temps, de la savoir à l'abri de sa navette plutôt que sur le Voyager, vu la communication reçue. Les autres équipes communiquent elles aussi sur leurs blessés et le moins que l'on puisse dire, c'est que les missions ont été rudes. Il voit la douche promise s'éloigner petit à petit, l'irlandais, tandis qu'il annonce à sa boss. "Je prépare les manœuvres d’atterrissage. Le train arrière ne sera pas sollicité, c'est plutôt une bonne nouvelle." Sans le radar, cela peut s'avérer périlleux mais ils se sont exercés, les pilotes, aux conditions d'amarrage extrêmes.

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

Phase 1.6 ☾ Le retour à bord

Jerry & les autres

Tu cours, la terre tremble, mais tu résistes de ton mieux, tu tombes, tu te ramasses sur le poignée gauche, il te fait mal, mais ça ira, ce n'est pas très grave, tu le sens. La douleur est là, petite foulure sans doute, rien d'important, il faut partir, il le faut. Naël semble être un homme d'acier, il ne semble pas se faire mal. Il aide Mackenzie qui semble s'être bien fait mal à la jambe. Ellen se fait mal aussi, au bras, elle ne pourra pas piloter sans doute. Bien, ce sera compliqué mais possible. Tout le monde est dans la navette.

" Ellen, on va immobiliser votre bras, je pense qu'on va piloter avec Naël, si ça va à tout le monde. Vous nous donnerez vos instructions pour revenir au mieux au Voyager. Je veux pas faire ma cheffe, désolé mais je pense que c'est le plus logique. Mack, ça va aller ta jambe ? "

Tu dispatches un peu les choses, tu te dis que c'est le mieux à faire même si au fond, tu ne sais pas si c'est aussi bien que ce que tu envisages dans ton esprit. Tu immobilises au mieux le bras d'Ellen pour qu'il ne bouge pas. S'il faut agir pour Mack, tu le feras aussi. Quoiqu'il en soit pas le temps de gamberger, la planète est secouée, il faut partir pour revenir en sécurité sur le vaisseau principal, du moins, dans la logique des choses, car tu ne doutes pas de ce qui est en train de se passer là-bas. Il faut réussir à décoller, ce n'est clairement pas simple, mais avec les instructions données, cela se fait non sans mal avec une navette qui semblait trembler autant que cette planète. Tu vérifies que tout va bien pour Ellen et Mackenzie, il va falloir serrer les dents pendant encore un peu plus d'une heure. C'est alors qu'un message est reçu sur la radio à courte portée. Et ce n'est pas rassurant. Il ne manquait plus que ça. Tu essayes de dédramatiser la situation.

" Merci du conseil Hécate, mais on n'a pas prévu de mourir aujourd'hui, je sais pas pour vous, mais on se ferait bien une fricassée de mimics, non ? "

Tu essayes d'en sourire un peu, mais voilà, l'espoir semble s'amenuiser de plus en plus. Vous avez réussi à apporter des ressources, tu espères que les autres aussi mais voilà que ces saletés d'aliens ressurgissent au pire moment. Appelez ça comme vous voulez, le karma, le destin, la chance, mais tu n'as pas signé ton arrêt de mort aujourd'hui. Il y a encore suffisamment de monde sur place pour que tout se passe bien même si Wang est morte. Instinctivement, tu penses à Meghan, elle saura quoi faire, non ? C'est Hassan qui saura quoi faire en vérité, et c'est lui qui se met à parler. C'est du caca mou là. Alors, vous aller vers l'entrepôt de stockage S-17. Vous voyez les autres navettes, alors tu communiques avec eux pour donner la situation.

" On n'a deux blessés ici, un bras pour Ellen, une jambe pour Mackenzie, Naël et moi Jerry ça va. J'espère que ça va à l'intérieur, mais on arrive pour poutrer du micmics. J'espère qu'Hassan aura laisser un flingue à Tina. "

Comment ça ce n'est pas important ? Bon allez, on amarre à ce bras et on débarque. Vous êtes prêts ? Toi tu es prête à en découdre, tu dois aller sauver Charly, et les autres aussi.
Spoiler:

Date d'inscription : 03/06/2019

L’éleveur est cramponné de toutes ses forces à son harnais lorsque la navette lourdement chargée décolle du sol, non sans pertes et fracas, non sans secouer ses habitant de tous les côtés. Il serre si fort les mâchoires qu’il en a mal, les yeux brûlants de la sueur qui y dégouline depuis son crâne rasé. Quitter Te Ka se fait avec violence, avec angoisse, et sa seule consolation est que les animaux récupérés à la surface de la planète sont tous sous lourds sédatifs. Quelle horreur, sinon, d’en plus devoir gérer du bétail devenu fou par la peur. De ça, ils seraient sans doute bien morts. « Moi ça va, réussit à répondre l’éleveur à la directrice Vargas après avoir dévissé sa mâchoire, tournant la tête pour regarder l’Allemand qui l’accompagne dans l’arrière de la navette. C’est pour lui qu’il est inquiet, surtout, alors qu’ils ne peuvent pas dire ce que toutes ces cendres, toute cette fumée, peut bien avoir comme conséquences sur lui. Ni maintenant, ni plus tard. Alec ? Comment te sens-tu ? »

Il aimerait prétendre que c’est difficile de suivre la recommandation de la directrice de prendre du repos, mais lorsque la voix d’Hécate parvient dans la navette, il sursaute bien fort. Teddy s’est endormi, pendant leur trajet, contrecoup de la chaleur et de l’adrénaline, le cou désormais tiré par la position inconfortable. Le directeur de l’Approvisionnement écoute avec hébétude la voix artificielle leur faire part d’une invasion de mimics, de la mort de la gouverneure Wang et de la nomination expression de M. Lloyd.
Il se demande comment le diplomate, excusez-moi, gouverneur Lloyd se sent, à cet instant, propulsé à un tel poste dans un tel moment critique. Une pensée pratiquement sympathique pour l’homme, qu’il connaît bien peu malgré tout, dans le chaos confus de tout le reste. Un chaos qui ne s’améliore pas lorsqu’ils s’approchent encore davantage de la navette et que cette fois, c’est la voix d’Alexandria Michaelides qui résonne dans la navette. « C’est un vrai cauchemar », commente le Campbell, la voix blanche, les yeux posés sur l’Arche à travers le hublot le plus proche. Il ne pensait définitivement pas trouver la station en pire état en y revenant.

Il espère que Rhiannon va bien.

Spoiler:

Date d'inscription : 26/12/2019

L’enfer se poursuivait… Comme dans l’œuvre de Dante, chaque nouveau cercle de l’enfer, devenait pire que le précédent. C’était un peu l’impression d’Alec. Le danger semblait s’aggraver de minute en minute. Au départ, il avait juste peur qu’un T-rex de l’espace vienne les dévoré. Puis une explosion volcanique, son casque qui se fissure, et maintenant, une probable mort lente et abominable en promesse.

Les cendres et le gaz l’ont complétement désorienté. Il ne voyait plus rien, les sons tout autour de lui étaient faibles, tout ceci le rendait si impuissant. Il se sentait balloter, tirer, il reconnu ses compagnons. Le quel précisément ? Il ne le savait pas, mais l’allemand trouva une lueur d’espoir quand l’un d’eux ou elle, vint à son secours. Il se laissa donc faire, trainer dans la navette et poser-là, attendant le grand salut.

Mais les choses ne s’arrangeaient toujours pas. Respirer devenait de plus en plus difficile. Alec dut se contenter de quelques petites respirations, afin d’éviter d’avaler trop de cendre. L’air qui se rarifiait, la peur qui montait, la navette qui se secouait dans tous les sens… Freiszmuth croyait sa fin venir. Il demanda même à Dieu, à qui il s’adressait que rarement « Pourquoi ça, pourquoi cette fin ? Quel était son projet ? Avait-il décider la fin de tous ? »
Il croyait surtout que c’était sa fin à lui, sa mort qui approchait. Son corps se fatiguait rapidement, se sentant comme couper du monde.

Les voix autour de lui étaient inaudible. Alec n’arrivait pas à reconnaitre qui était qui. Cependant, il cru entendre quelqu’un s’adressait à lui, dire son nom. Le linguiste tenta de lui répondre d’un signe de la main. Mais l’effort fut si grand, que le membre fut à peine lever que déjà il retomber, demandant trop d’oxygène. Freiszmuth indiquait-il que tout allait bien pour lui pour n’inquiéter personne ou au contraire, que son état était vraiment grave ? Impossible à dire, sans doute que même lui, ne serait le dire.
Ainsi, il resta là, inerte, attendant de voir ce que l’univers avait prévu pour la suite, pour chacun d’entre eux…

Spoiler:

Date d'inscription : 07/07/2019

Le retour jusqu’à la navette me semble prendre plus de temps que nécessaire mais Naël m’aide après que je lui ai indiqué la zone de ma blessure, et je lui en suis reconnaissante. La pesanteur nous donne aussi un coup de main mais cela ne m’empêche pas de grimacer et de me mordre les lèvres face à la douleur qui parcourt ma jambe. Une vague de soulagement me saisit quand je suis hissée à bord, j’espère que tout le monde est bien arrivé ainsi que notre récolte et que nous allons pouvoir décoller en dépit du séisme qui secoue Anga. Malheureusement, je ne peux pas observer la planète durant notre décollage. J’entends la voix de Jerry donnant des instructions mais je ne me tourne vers elle quand entendant mon nom. Je prends une profonde inspiration avant de répondre.

- Je ne peux plus marcher avec… C’est douloureux…

Je ne sais pas dans quel état je vais la retrouver une fois sortie de la combinaison, d’ailleurs je me demande si je réussirai à m’extirper de là. Des antidouleurs me feraient du bien. Quoiqu’il ne soit, je ne sers à rien ainsi diminuée. Je reste sanglée dans mon coin tandis que les autres manœuvrent la navette. Je perds la notion du temps jusqu’à ce que le message d’alerte d’Hécate retentisse. Un frisson glacial me traverse à la mention des mimics.

- Impossible, on l’a tué… Le murmure m’échappe tandis que le doute puis la culpabilité apparaissent. Est-ce que nous sommes passées à côté d’un mimic dans la zone des réservoirs ? J’essaye de me rappeler mais sans succès. Ces aliens sont une plaie, ils ont certainement réussis à se faufiler dans la zone sécurisée à l’instar de la vigilance d’Hécate. J’ose espérer qu’il n’y a aucune action humaine derrière cette invasion.

Je me redresse en prenant conscience qu’Hécate a annoncé la mort de la gouverneure et la promotion de Stephen Lloyd. Je grimace à cause d’un mouvement involontaire de ma jambe. Ne pas paniquer… Un rire désabusé m’échappe. Les baies sont envahies, jolie perspective de ne pas pouvoir atterrir sur Voyager. Je secoue la tête pour chasser mes idées noires, une solution d’amarrage nous est donnée par Alexandria Michaelis, mais le chemin pour rejoindre l’entrepôt risque de ne pas être de tout repos. La radio résonne des communications des autres navettes Icarus et je suis soulagée d’entendre la voix de Frye même s’il déclare être blessé. Jerry se charge d’informer sur l’état de notre équipage et je souris en l’entendant mentionner Hassan et Tina, un sourire qui disparait tandis que nous nous amarrons. J’appréhende fortement la suite des évènements, d’autant que je ne serai qu’un fardeau avec ma jambe cassée.

Spoiler:

Date d'inscription : 25/09/2019

Putain de douleur ! C’est en serrant les dents qu’Ellen a rejoint la navette avec ses deux acolytes Tic et Tac.
Elle s’affala littéralement dans l’un des sièges, enfin soulagée de pouvoir se poser et reprendre son souffle.

Jerry et Naël réagissent rapidement et la coach lui apporte une aide efficace pour immobiliser son bras pendant que Naël prépare le décollage.

“Merci ma belle,je vais vous guider, on va y arriver”

La douleur est entêtante et Ellen se limite aux indications essentielles pour manoeuvrer Icarus sans se crasher. Les deux équipiers font un travail exemplaire vu les conditions dans lesquelles ils doivent quitter cette maudite planète. Une fois en trajectoire de croisière vers Voyager, la vétérante, peut enfin se reposer un peu, les deux pilotes désignés volontaires se débrouillent bien.

“Hey Miss Caféïne, tu tiens le coup ?”
demande t’elle à Mackenzie, tout aussi amochée qu’elle. Le surnom donné n’a rien de moqueur, Ellen se souvient de la plupart des gens par des anecdotes plus que par leurs patronymes, c’est sans malice et même plutôt une preuve d’affection.

“Y’a de la morphine si tu veux dans la trousse de secours... mais ça va t’endormir, c’est comme tu le sens.”

Des larmes viennent humidifier le regard de la militaire, elle a beau savoir gérer, la douleur est intense et le décollage sur cette planète secouée dans tous les sens ne les a pas ménagé.

Une heure plus tard, ils arrivent enfin en vue de Voyager, mais leur soulagement est de courte durée, des messages particulièrement inquiétant arrivent.
Heureusement qu’Ellen a réussi à se reposer un minimum sinon, elle aurait bien pu hurler de mécontentement, mais elle garde son flegme habituel bien que l’annonce de l’invasion des mimics est des plus inquiétante.

Jerry semble particulièrement prête à en découdre avec ces horrible mimics, c’est très bien.

“Oui, on va s’occuper de cette vermine.”

Dès que la navette accoste, Elle se relève et s’arme, heureusement que le bras cassé est son bras gauche, dans cet état, elle ne pourra utiliser aucune arme lourde, mais son arme de poing devrait rester un minimum efficace.

“Naël, je te laisse ouvrir la voix jusqu’à l’entrepôt, tu feras aussi la liaison avec les autres équipes pour organiser la convergence. Coach, je te laisse aider Mackenzie, je serai incapable de soutenir son poids dans mon état. Je vais surveiller nos arrières et quoiqu’il arrive, vous allez jusqu’à l’entrepôt...si je venais à prendre du retard, en m’attendez pas. Compris ?”

Comme à son habitude, Ellen avait prit les choses en mains, elle voulait que son équipe arrive à bon port en entier et elle ferait tout ce qu’il fallait pour atteindre ce but.

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

Le retour à la navette ne se fait pas sans heurts, mais au moins, nous sommes tous vivants, même si les trois filles sont malheureusement blessées à divers degrés. La plus sévèrement touchée est Mackenzie. Je l'aide à monter à bord et s'installer, navré pour elle de la douleur que cette fuite a pu provoquer et sachant bien que malheureusement, on ne va pas trop avoir le temps de se reposer. Ellen est blessée au bras. Cela va être pratique pour rentrer tiens... Je la regarde avec inquiétude, alors que Jerry s'active déjà et que j'ai un moment de flottement quand on parle de piloter... "Pardon ?" Moi ? piloter ? mais je ne sais pas faire ça ! Je jure en égyptien, avant de souffler, abasourdi : "On n'est pas rendus..." Mais a-t-on le choix ? Pas vraiment. La planète est en proie à de violentes secousses sismiques, on ne peut plus attendre. A contrecœur, je m'installe à la place du pilote. "Ellen, je compte sur vous..." Pour être en capacité de diriger deux novices qui n'y connaissent rien et qu'on arrive à se tirer d'ici sans mourir en se crashant comme des cons.

Contre toute attente, on décolle. Pas de façon très sereine et il y a des à coups désagréables, mais voilà, on y parvient et je me sens plus serein. Du moins jusqu'à ce qu'on arrive à l'atterrissage évidemment. Mais je n'aurais peut-être pas du me montrer trop confiant, alors que le message d'Hécate vient couper net mon enthousiasme. On arrive enfin à trouver de quoi améliorer notre quotidien et... le vaisseau est attaqué ? Merde... Jerry tente un peu d'humour, mais pour une fois, j'ai pas envie de dédramatiser. Mackenzie est incrédule pour sa part. "Etant donné leurs capacités... Vous avez du en louper." Pour en avoir vu de près, je sais bien de quoi c'est capable. Et on ne peut pas leur jeter la pierre de ne pas avoir tout exterminé.

Parmi les grésillements, on peut entendre diverses voix des divers explorateurs qui reviennent au vaisseau, en plus ou moins bon état. Je suis soulagé de savoir qu'Alejandra va bien, parmi toutes ces voix familières. Jerry se charge de faire le point nous concernant, avant que nous n'entamions la phase d’amarrage, périlleuse à mon humble avis. Et pourtant, on y arrive et j'ai quand même une petite fierté personnelle. Même si nous allons droit vers le danger au lieu de la sécurité tant attendue. Je me détache et me lève, approchant de Mackenzie.. "Ça va aller ?" Je suis tenté de lui proposer de la porter ou du moins aider Jerry à le faire alors qu'Ellen nous dispatche les rôles, mais je dois reconnaître qu'il vaut mieux que je sois libre de mes mouvements pour nous ouvrir la voie. "Entendu." Je pince les lèvres aux dernières directives d'Ellen et la regarde longuement, mais n'ajoute rien, hochant simplement la tête. J'ai appris à obéir, même si je désapprouve l'abandon d'un camarade. On verra. Si cela ne met pas les autres en danger... Possible que je désobéisse. "Allez, on y va, on se dépêche. Et Jerry ou Mackenzie, si ça ne va pas, vous le dites, je prendrai le relais."

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Date d'inscription : 04/08/2019

Contre vents et marées… L’expression n’a jamais pris tant de sens que jusqu’à ce moment précis dans la vie de la jeune trentenaire. Elle a l’impression de trop respirer dans le brouillard de sa douleur. L’impression qu’elle va se noyer dans la pluie, qu’elle peine bien trop, que chaque pas à tirer sur ce tank qui refuse de bouger est un supplice sans fin ; que sur sa pente elle est Sisyphe et qu’à chaque respiration son rocher glisse au bas de la colline. Chaque souffle fait naître en elle un élancement violent de douleur, sa vision se mêle de larmes et de pluie. Quand enfin le tank clique et que le son, étouffé par le vent, par le silence de la mer qui se retire, qu’elle rejoint la navette, elle s’effondre dans le sas verrouillé derrière elle.
Ils repartent.
Elle n’est pas certaine de s’ils arriveront. La douleur pulse dans tout son être mais l’adrénaline la maintient encore éveillée et consciente.

« J’ai une mauvaise nouvelle. » murmure-t-elle à Léon alors qu’il vient pour s’occuper de son bras. Elle secoue la tête. « J'aime pas qu'on touche les blessures. » Les mots tremblent et les larmes, elle croit le sentir, coulent sur ses joues. « Ou alors tu vas doucement ? » Et c’est maintenant une supplique qui trahit la peur de celle qui est, pour une fois, totalement dépassée.
Elle a eu sa dose.
Elle a réparé sa faute.
Maintenant, elle veut dormir, elle veut crever. Elle ne veut pas que la douleur cesse, juste que stoppe la boule de honte au fond de son coeur.

Coeur qui s’emballe quand leur parvient le message peu rassurant et crachotant de la station. Le choc. La violence du monde qu’ils voulaient sauver qui juste là s’effondre -tout son être, alors, semble se dissocier. Son esprit flotte au-dessus d’un corps qu’elle pense être le sien : elle croit sentir la douleur, croit entendre, croit être là, mais tout lui semble si loin.
Ils ont l’eau.
Ils sont en vie. Amochés, mortaillés, entamés, déglingués et dans un état qui pousse au maximum leurs chances de survie à quarante-deux pour cent, mais en vie.
Et elle, elle flotte au-dessus d’elle-même.
Ils vont y passer.
C’est quatre virgule deux, pas quarante-deux. « On s’ammarre et on descend direct. Et ça va bien aller. » Sa diction est lente, chaque mot dénote de son besoin de compartimenter chaque pas. La navette secoue, galère, s’accroche alors qu’elle s’approche. « Y a dix-sept opérateurs pour décharger quatre navettes qui sont disponibles en permanence, chiffre engravé dans sa mémoire. Ca va aller. On descend et on va jusqu’à leur entrepôt. »
On peut y croire, pas vrai ? « Je peux marcher. Léon, il faudra aider Frye ? » la demande est pâteuse, un peu. « J’sais pas si je suis assez forte, mais… On ira tous ensemble. Obligé. »
C’est l’enfer.
Autant y sauter gaiement à trois.

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

Phase 1.6 ☾ Le retour à bord

Jerry & les autres

Mack était clairement handicapée, elle ne semblait plus être en mesure de poser le pied par terre. Tu n'es pas médecin, mais ça semble douloureux, peut être une fracture, une fêlure au moins, mais ça ne serait pas simple pour elle. Elle a du mal à te répondre, tu sens qu'elle sert les dents, mais ça va aller, tu t'en fais la promesse, tu veux que ça se passe bien, mais voilà, même si tu es sportive, endurante, courageuse, tout cela va bien au delà de ce que tu peux réellement faire toute seule. Tu te dis que de toute façon, ça ne peut pas être si pire que ça, n'est ce pas ? Non, ça ne peut pas. Bon, d'accord, avec ce que tu entends par la suite, tu te dis que ça pourrait être pire finalement. Mackenzie en entends cela, semble ne pas y croire, elle a tué le micmic, mais peut être qu'il avait eu le temps de se reproduire ? Peut être que les autres ont pu passé de votre côté ? Peut être qu'il n'était pas si mort que ça ? Difficile à savoir, vous ne connaissez rien de ces bestioles au fond, presque rien, pas assez pour prévoir ce qui est en train de se produire. Pourtant, au fond de toi, tu te dis que la fin de l'humanité n'est pas encore arrivé, et que vous ferez de votre mieux pour les tuer, pour véritablement survivre dans ce carnage qui s'annonce sanglant. Tu penses immédiatement à Charly. Tu espères qu'elle est en sécurité, un minimum, mais si tu dois te sacrifier pour qu'elle puisse vivre, alors tu le feras. Bref, si Ellen ou Mack ont trop mal, il y a une dose de morphine, mais au vue du spectacle qui se propose devant vous, cela serait une mauvaise idée de la prendre, ça soulagerait, mais elles seraient carrément inapte à bouger et en proie à l'ennemi. Bref, vous êtes les renforts, peut être qu'ainsi, vous arriverez à prendre l'ennemi en tenaille et qu'ils ne pourront pas s'échapper. Si c'était aussi simple, mais tu n'en sais rien, tu n'es qu'une civile, tu n'es pas une militaire. Une fois sur place, Ellen donne les instructions, et ça te parait judicieux. Tu regardes Naël, lui disant du regard que ça irait.

" Entendu, mais espérons que nous n'en arriverons pas là, d'accord ? Allez Mack, tiens le coup, on va y arriver ensemble, ok ? Dis toi que tu es dans une zone de confort, ça t'aidera à oublier ta jambe. "

Alors c'est parti, même si tu sens que personne ne veut abandonner les autres, seul vous serez perdus, ensemble vous pourrez y arriver.

" Fonce Naël, ça va aller. "

Ou pas, tu n'en sais rien, mais ton courage et ton état d'esprit positif malgré les circonstances prennent le dessus sur tout le reste. Tu es comme ça, depuis toujours, et ce n'est pas maintenant que ça changera.

Spoiler:

La voix de Frye résonne sans son casque, une fois sa communication terminée ; puis, celle de… la coach Sarmoise ? Veronica n’a pas le temps de se questionner sur le moment où la brune a bien pu apprendre à conduire une navette (elle espère plutôt que c’est Naël, aux commandes, même si piloter un drone d’exploration n’est pas comme piloter une navette, c’est définitivement plus proche de la chose que jouer au tennis) que les sas LB-7 sont dans son champ de vision. Les questions cruciales viendront plus tard : tant que toutes les équipages se rendent à bon port, Daisy pourrait bien les piloter que ça ne la dérangerait pas, à cet instant.

Les autres navettes semblent danser devant ses yeux et il faut à la Portoricaine quelques secondes pour faire le tri dans les différentes informations qui résonnent dans ses oreilles, depuis chaque navette. « Icarus_3, nous prenons le bras d’amarrage 4 », annonce-t-elle aux autres pilotes, entamant la manoeuvre nécessaire d’atterrissage. Tout juste avant qu’Icarus_3 soit posée, Veronica lance ses dernières instructions à leur équipage réduit : « Spécialiste Hofer, je vais avoir besoin de votre aide pour marcher jusqu’à l’entrepôt S-17, déclare-t-elle à sa copilote de fortune, qui saura suffisamment la soutenir pour la mettre en sécurité, Dr Zhao, prenez la trousse de premiers soins, ainsi que les pioches. » On ne leur a pas donné d’armes, pour cette mission, mais les pioches sauront bien faire l’affaire, en dernier recours. C’est toujours mieux que rien. C’est toujours mieux que mourir sans se battre.

La navette se pose sane encombres et le sas s’ouvre : les trois femmes, prêtes, jaillissent pratiquement de l’habitacle, encore vêtues de leurs trop lourdes combinaisons, encore plus lourdes dans cette gravité régulière. Ce n’est toutefois toujours pas le moment de se déshabiller, de faciliter leur tâche, et c’est clopin-clopant, à moitié appuyée sur la spécialiste allemande, que Veronica chemine jusqu’à l’entrepôt.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/11/2019

Pas encore tout à fait sauvé mais nous voilà tous à bord de la navette. Je m’autorise un soupir après avoir verrouillé la porte derrière nous, mais il n’est pas encore temps de souffler… J’arrime tout le matériel pendant que Frye s’installe aux commandes. Poppy a rejoint son siège et le voile dans ses yeux me dit qu’elle n’est pas complètement avec nous. Je l’aide à boucler son harnais avant de moi même me ceinturer dans mon siège. « Paré au décollage Frye, tout le monde est bien attaché. »
Ma prévision s’avère véridique, le décollage plus que chaotique qui nous brinquebale dans tous les sens me prouve qu’on est loin d’être sauvé. Mais j’ai confiance en les talents de pilotage de Frye. Je n’ai pas le choix de toute façon… Il n’a pas le choix…
De longues minutes qui soulèveraient l’estomac le plus résistant. Et c’est au bord du vomissement qu’on atteint enfin le calme de l’espace. Je me détache immédiatement, les soins à apporter à mes collègues de galère sont plus qu’urgents si je veux leur épargner une longue convalescence.
Je regroupe rapidement un peu de matériel précaire : les cannes à pêche et le gros rouleau de scotch présent dans la caisse à outil feront très bien office d’attelle de fortune. Alors que je m’approche de Poppy elle me lance ce qu’on pourrait apparenter à une plaisanterie, mais la peur qui exsude de tout son corps me prouve bien qu’il n’en est rien… « Je vais faire au mieux… Le plus en douceur possible… Mais je vais pas te mentir, ça va pas être agréable du tout. Courage ! » Après ces quelques mots que j’espère apaisant, accompagné d’une douce pression sur son épaule, je me penche sur son bras. Et c’est le plus délicatement que je peux dans ces conditions que j’immobilise son bras fracturé. « Si la douleur est trop grande, on a une seringue de morphine pour toi Poppy. » Je la laisse encaisser le contre coup de l’opération pour aller réduire la luxation de Frye et l’immobiliser à son tour.

Une fois mes acolytes à peu près arrangés, je me penche sur mes propres blessures, rien de bien grave au poignet, mais une bonne désinfection s’impose pour les morsures du requin, voire même peut-être des points. Pendant que je serre les dents sous la brûlure du désinfectant, la radio crachote le message d’Hécate. « Putain ! On en sera jamais au bout… » L’invasion alien, manquait que ça à notre sortie maritime. Après ça, celui qui se plaindra de la routine prendra ma main dans la gueule je crois.
Ensuite le message peu rassurant et peu assuré d’Alexandria finit de plomber l’ambiance dans la navette – en tout cas mon ambiance à moi. Seul point positif toutes les navettes sont de retour. Bon, tout le monde à l’air pas mal amoché, mais au moins ils sont tous en vie.
Alors que le militaire nous prouve encore une fois, qu’il est un pilote aguerri, j’aide Poppy à se relever de son siège. Son discours s’est encore plus embrouillé que précédemment. Ce qui ne me fait pas regretter de ne pas lui avoir administré la morphine. Ça aurait été pire, et avec ce qui nous attend, peu judicieux d’avoir sur les bras une ingénieure qui déraille (encore plus que d’habitude) et à demi dans les vapes. « Ne t’inquiète pas fillette ! Occupe toi de te porter toi surtout et reste bien à côté de nous. Pendant ce temps je vais servir de béquille humaine à notre meilleure chance d’arriver entier jusqu’à l’entrepôt en question. Frye on te suit !»
Et c’est parti, on ouvre le sas et on fonce ! Ça c’est mon plan, mais je me calquerai plus volontiers sur celui de Frye. Parce que même si j’ai attrapé un harpon au passage, c’est lui qui sait se servir du flingue dans l’affaire ! Bon ok, le flingue c’est un fusil de pêche, mais ça reste un fusil, non ?

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Date d'inscription : 03/06/2019

Dès que la navette se pose au sas LB-7, Theodore se détache de son harnais, puis s’occupe d’Alec. Le linguiste est pratiquement inerte, à peine capable de bouger, alors que l’oxygène vicié occupe son système. Aucune réponse, à peine quelques réflexes, lorsque l'Américain défait toutes les attaches de son harnais, aussi rapidement que la nervosité et l'urgence le lui permet. « On y est, on y est », qu’il lui répète à voix basse, sans savoir s’il l’entend, sans savoir si ça le rassure vraiment, si ça va les mener où que ce soit. Ils ne sont toujours pas rendus à l’entrepôt, après tout, en sécurité. Aussi illusoire soit cette notion, depuis... neuf cent ans, à la louche ?

Aux deux pilotes blessés, il laisse la charge des potentielles armes à amener pour se défendre contre les mimics (et Dieu sait quoi d’autre) ; lui s’occupe plutôt de prendre l’Allemand sur ses épaules, de façon à ne pas être trop ralenti pendant leur course. Il n’a pas fait autant d’activité physique depuis longtemps, avec le manque d’eau et d’oxygène, et il souffle un bon coup alors qu’il replace le corps de l’homme. Heureusement que l’autre est mince et lui fort, vraiment ! Et il apprécie aussi beaucoup d’avoir tout cet oxygène frais, dans ses propres bonbonnes, pour faciliter la chose.

Maintenant, objectif entrepôt.
Sans s’arrêter.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.6	Les jeux sont faits MOANA ☾ TIO ☾ TE KA ☾ ANGA

QG opérationnel

Intrigue animée par Love et Aura·

• DATE : 22 août 2920

• LOCALISATION : Starship Voyager

• OBJECTIFS : Survivre !

Félicitations, vous avez tous réussis à rejoindre le bunker sécurisé et retrouver les autres membres de l'équipage. Tout le monde est dans tous ses états, certains sont essoufflés, blessés, égratignés, en état de choc. Le retour à bord a été très mouvementé et la suite n'annonce rien bon...

☾☾☾

Pas de conséquence personnelle durant cette intrigue, elle avait pour but de vous permettre de récupérer des ressources et cet objectif a été pleinement atteint. Félicitations, vous êtes envahis par les aliens, mais vous avez assez de ressources pour survivre désormais.

Le meilleur posteur lors de cette intrigue qui est sur la première et la seconde marche du podium est Deadpool avec ses personnages : Theodore et Veronica avec respectivement 8 et 7 messages pendant l'intrigue ! Félicitations, tu remportes 40 points !

Jerry est sur la troisième marche des plus actifs de cette intrigue, tu remportes 20 points.

Quant aux autres donc Alec, Alejandra, Cieran, Ellen, Mackenzie, Frye, Leon et Poppy, vous remportez 5 points d'assiduité et 5 points pour avoir brillamment rempli vos missions (donc 10 points en tout !)

Naël et Ruiling remportent 5 points pour leur participation **

(Tous les points ont déjà été ajoutés à votre cagnotte.)

Merci à vous et on espère que cette intrigue vous aura plu
N'hésitez pas à nous le dire dans le topic newsletter maj surtout
A bientôt pour de nouvelles aventures !

(#) Sujet: Re: [INTRIGUE] Phase 1.6 ☾ Le retour à bord

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