[INTRIGUE] Phase 1.1 ☾ Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Date d'inscription : 11/06/2019

Si je ne moufte pas alors qu'on nous rappelle le but de notre mission et de ne pas se laisser divertir par ce qu'il vient de se passer, je n'en pense pas moins. A quoi sert que tout soit géré par informatique, que des robots soient postés en sentinelle si on ne peut pas se servir de ça pour savoir ce qu'il est advenu de l'équipe précédente ? Si ils tirent à vide ce n'est pas pour rien. Si on arrive à savoir quand ils se sont enclenchés la dernière fois, on aura peut-être des informations importantes... Pour autant, je ne suis qu'un simple soldat. J'obéis aux ordres. Et mon boulot, c'est d'immortaliser tout ce qu'il se trouve sur notre chemin. Et également, de détecter le danger devant nous. Même si l'on nous enjoint constamment de ne pas nous séparer.

Sauf qu'un groupe est bien plus bruyant et repérable qu'un seul individu, habitué à se déplacer silencieusement. Je soupire, alors que les conversations reprennent autour de moi. Que Campbell trouve une sacoche d'outils, trop neuve pour ne pas appartenir aux personnes de la 1e équipe... Ils ne se sont pas volatilisés... D'ici à ce qu'on tombe sur leurs cadavres... Mais il n'y a aucune odeur pour le moment.

Hassan réitère l'ordre d'être au moins à deux et je soupire. Un militaire avec un civil, ce serait au moins ça. J'avise Mar qui a commencé à s'éloigner et me rapproche d'elle en lui attrapant doucement le bras : « Reste avec moi. » J'aime autant faire équipe avec quelqu'un que je connais. Et Mar n'a pas les deux pieds dans le même sabot, c'est agréable. Je me sers de ma torche afin de me diriger dans un coin où personne ne s'est encore déployé, silencieux et attentif, commençant à chercher des indices qui pourraient nous mener à une piste. « Fais attention, si tu as vraiment vu un truc remuer... » Pas besoin de préciser ma pensée n'est-ce pas ? Cela peut être dangereux et nous sauter dessus à tout moment. Je me tiens proche de la colombienne, afin de pouvoir intervenir à tout moment, surveillant son avancée et le moindre de ses gestes.

Spoiler:

Tout semble s’arranger. Enfin, en tout cas, nous ne sommes pas encore morts. J’ai un soupir de soulagement que je ne cherche pas à cacher alors que les « meneurs » semblent reprendre la main sur la situation et je finis par rallumer mon communicateur pour souffler, à mi-voix. « Tout est sous contrôle. Les habitants de l’arche de Noé sont d’une réactivité et font preuve d’une présence d’esprit admirable. S’il y a une réponse à cette disparition, ils la trouveront. » Et je n’ai aucun doute quant au fait qu’ils vont nous ramener en vie. Ou alors, j’ai réussi à m’en convaincre en quelques minutes à peine. C’est toujours mieux que de me dire que les choses vont encore déraper et qu’on va mourir dans les cinq prochaines minutes.

Je fronce les sourcils quand j’entends la voix de la gouverneure et je souffle, non sans m’être assuré que mon propre communicateur est éteint. « Bien joué, vous vous en sortez bien… blablabla... » Et je secoue la tête, me concentrant de nouveau sur ce qu’il y a autour de nous, grimaçant face à cette obscurité pesante, presque impossible à percer si ce n’est via les quelques torches et assimilés. Ils ont raison, tant qu’on n’y verra rien, cette mission aura tendance à virer à colin-maillard ou peu s’en faut.

Je continue de répéter avec application ce qui se dit, que ce soit les commentaires de Theodore sur l’état de l’électricité alors que je réprime une grimace tout en parlant ou les directives du grand balèze de la sécurité. « Pour un peu, j’ai presque l’impression d’être aux arrêts plutôt que protégé. » Tout en parlant, je m’accroupis, essayant de voir à tâtons si je trouve quelque chose d’intéressant. Sans le moindre succès, cela va sans dire. J’ai tout de même du mal à comprendre comment nous allons réussir à être efficaces de cette façon mais, après tout, ils doivent ce qu’ils font non ?

Et je finis par souffler de nouveau, d’un ton tranquille. « La vision est toujours très limitée par le manque de… lumière. Et je parle au sens propre évidemment. » Que personne ne vienne à s’offusquer ou à croire que je me moque. Ce ne serait pas du tout mon genre. Enfin, peut-être que si mais là, dans l’immédiat, j’aimerais vraiment que quelqu’un trouve l’interrupteur et qu’on ait enfin de nouveau le sentiment d’y voir quelque chose.

Spoiler:

Alexander est frustré, que personne ne l’écoute, et qu’ils préfèrent y aller de manière absolument barbare et nuisant aux opérateurs, quand il suffirait d’appuyer sur un bouton pour les désactiver, ce qui prendrait moitié moins de temps que d’ouvrir la trappe et d’arracher les fils. Le bouton est, après tout, aussi accessible que la trappe. Il est tout simplement entouré d’incapables, qui ne réfléchissent pas un seul instant. Et il ne comprend pas que son supérieur ait pu suggérer d’arracher les fils et d’endommager les machines. Il doit connaître, tout aussi bien que lui, l’existence du bouton de sécurité. Mais personne ne semble décidé à l’écouter. Il soupire de frustration, se retenant de dire que – à la base – c’est Rhiannon qui a attiré l’attention des opérateurs sur eux, en appuyant malgré elle sur le bouton les enclenchant.

Croisant les bras, il se met en retrait, plissant les yeux quand Theodore lui tend son talkie. « A t-elle parlé ? Zoe, tu m’entends ? Tout va bien. Ils n’avaient plus de balles dans leurs chargeurs. Personne n’a été touché, parmi nous. Je vais poser le talkie, mais je t’entends, et je pourrai te répondre. » Imitant Rhiannon, il connecte son pad à la console, et cherche à rétablir la lumière en manipulant l’interface.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/06/2019

Combien de temps ont-ils devant eux ? Difficile à dire. Chaque minute qu’ils passent dans le noir peut être cruciale, pour leur survie future, et bien que personne ne lui mette exactement de pression, l’Américain est très conscient de ce qui se joue, en ce moment. Il s’est porté volontaire, confiant en ses quelques capacités : il doit désormais les faire jouer. Même si tout ça lui semble maintenant extrêmement flou, alors qu’il observe les fils colorés encore encastrés dans le mur. Il attrape le seul gant de caoutchouc de la sacoche, l’enfile sur sa main gauche et tire, autant que possible, l’amas de fils du boîtier qui les contient, afin de mieux pouvoir les observer. « [...] Sauf vous, directeur Campbell, faites ce que vous avez à faire. Je reste en arrière pour assurer votre sécurité durant la manipulation. Merci, officier. » Il se sent en sécurité, l’air de rien, à l’idée d’être surveillé par le directeur Jaafar et son allure de héros de films d’action. Occupé à tenter de rétablir la lumière dans la pièce, assis au sol, il est encore plus vulnérable. Quoiqu’avec les pinces, le tournevis et le couteau à lame rétractable, il a au moins de quoi se défendre ! Theodore tend sa lampe torche à Hassan - celle que l’homme lui a justement prêtée, un peu plus tôt. « Directeur Jaafar, éclairez-moi, s’il vous plaît, j’ai besoin de mes deux mains. » Le Libanais obtempère et Theodore peut enfin s’occuper de démêler les fils en piteux état, afin d’isoler ceux qui lui semblent les plus problématiques.

Il espère grandement que le code couleur adopté pour le projet Starship Voyager est celui en vigueur aux États-Unis, sinon Dieu sait quelle bêtise il est en train de faire.

Un rouge si brûlé qu’il est nettement sectionné en deux, un noir endommagé, un gris un peu fondu. Le courant a tout simplement cessé de se transmettre depuis les fusibles, et n’a pas su non plus y revenir. Theodore fait réchauffer le crayon-soudeur, puis découpe prudemment avec la pince à dénuder les gaines endommagées, révélant les fils de cuivre. Inspiration, expiration. Rien de bien différent de lorsqu’il faisait la même chose avec les phares de sa camionnette, ou les ampoules de la cuisine du ranch. Il dépose et soude le fil d’étain sur chaque partie dénudée du cuivre du fil gris, puis soude le tout et l’enveloppe d’une gaine thermorétractable. La force de l’habitude revient, malgré les neuf cent années passées, et le fil rouge, puis le noir, sont également pris en charge. Inspiration, expiration. Maintenant… il suffit d’activer le tout. Il avise l’oeil détecteur de mouvements et agite la main devant - aussitôt, une lumière s’allume au-dessus de sa tête, suivie de trois autres néons plus loin dans la pièce. Rien de plus. Tout le reste est probablement grillé à même les contacts, trop vieux, trop usé. « Et la lumière fût. »

Spoiler:

Reprenez vos esprits et concentrez-vous, n’a-t-elle rien trouvé de mieux à dire ? Se concentrer sur les opérateurs, le tas d’objets effrayants d’immobilité ou l’absence de toute trace d’activité récente ? Je ferme les yeux et inspire profondément. Je sais bien qu’elle a raison et tente simplement de nous rappeler l’essentiel. Je sais bien que je suis un peu sur les nerfs, comme tous ceux ici présents, et sans doute ceux qui écoute là-bas, et que j’ai tendance, juste légèrement, à prendre les choses de travers. Mais tout de même…
Je m’arrête alors qu’on m’appelle et me retourne, éclairant de nouveau la zone demandée. Je suis du regard le directeur Campbell, qui dirige l’approvisionnement par intérim, fronçant un peu les sourcils quand il montre sa trouvaille. Si nous avions encore un doute quant au fait qu’ils sont passés par ici, il vient de se dissiper. Ce qui ne me rassure toujours pas. Mais sans doute suis-je un peu trop paranoïaque.

Avançant de nouveau lentement, je sursaute presque alors qu’on m’attrape le bras, avant d’esquisser un sourire en entendant Naël. « Oui, chef. » Et mon sourire meurt aussi vite qu’il est apparu alors qu’il poursuit. « Je suis quasiment sûre d’avoir aperçu un mouvement. Mais je suis incapable de savoir ce que j’ai pu voir. Je ne suis pas du genre à m’alarmer pour rien, ni à imaginer des choses… Mais j’espère m’être trompée. » Je continue d’éclairer, centimètre par centimètre, ne tournant la tête que quand Campbell rallume la lumière, alors que je me demande ce qu’il s’est passé pour que l’équipe précédente ne soit pas parvenue à faire ce genre de réparation. Je ne dénigre nullement les talents du jeune homme, mais un technicien aurait dû y parvenir non ? Je m’arrête malgré tout, retenant un léger soupire de soulagement quand quelques lumières s’allument. Guère assez, mais une ébauche de clarté est déjà mieux que rien du tout.

Mes jambes se remettent en route et mon pied bute contre une masse cachée derrière une énième console. Mon cœur s’arrête, avant de repartir bien trop vite, bien trop brutalement, alors que ma lampe éclaire la zone à mes pieds. Pour tomber sur un pied. Pas un des miens, je sais encore les reconnaître merci bien. Le léger éclairage remonte le long de la jambe qui est rattachée audit pied, dans un de ces ralentis absurdes et insupportables bien trop nombreux du cinéma, éclairant l’uniforme hautement reconnaissable d’un technicien, passant sur le torse pour enfin arriver au visage. Je fais un pas en arrière malgré moi, retenant un cri en butant contre Naël qui m’a rejoint en se demandant ce que je foutais. Je suis presque fière de voir que ma main ne tremble pas trop, éclairant le visage du potentiel propriétaire de la trousse à outil. Enfin je crois. Ce doit être lui. Mais ce n’est pas possible. « Je crois que j’ai trouvé le second gant. » Je déglutis et m’éclaircis la voix pour reprendre un ton plus haut, où perce malgré moi une légère tension. Non pas un début de crise d’hystérie, il ne faut pas exagérer, j’ai déjà vu des cadavres, un peu, dans les rues de Bogota, mais… « J’ai trouvé le propriétaire des outils. Il euh… Ils sont partis quand ? » Je relève des yeux trop grands vers Naël, avant de me tourner vers les autres. « Un cadavre ne peut pas atteindre un tel état en une journée. Il aurait fallu… » Je secoue la tête, sachant pertinemment qu’aucune condition nécessaire pour une telle momification n’est présente, sans même parler du temps. « Quelqu’un pourrait… saurait dire de quoi il est mort ? Et euh, il faudrait avertir la gouverneure et les autres. » Je fixe un instant le chargé de la retransmission, Peter quelque chose, histoire qu’il le fasse là maintenant. On ne sait jamais, il faut qu’ils sachent, si jamais… Ma lampe retourne éclairer les zones d’ombres, presque sans trembler, pendant qu’il rallume son talkie pour transmettre les nouvelles données.

697 mots
Mar continue prudemment son exploration. Mar tombe sur un pied rattaché à un corps… desséché. Le cadavre du technicien de toute évidence. Elle en averti le groupe, et Peter en averti le groupe à l'écoute (avec sa validation vu qu'il ne repostera pas avant la relance).
Il n’y a presque aucune once de panique dans sa voix ou dans son comportement, gloire à elle !

Date d'inscription : 16/01/2019

Elle regrette d’être venue, Rhiannon, tellement ! Déglutissant péniblement, sa gorge sèche à présent que son quart d’heure de gloire est passé, elle observe nerveusement les cinq opérateurs qui vrombissent doucement. Pensive, elle tapote rapidement sur son pad, cherchant des informations sur les machines. Fronçant le sourcil, elle s’acharne quelques minutes ; puis reporte son attention sur l’Égyptien dont la question l’a occupée quelques instants. D’un air désolé dans la pénombre, elle hausse les épaules, impuissante.

« I don’t have much on their log. It is supposed to be stored in the central mainframe, but it has been offline for… quite a while, so they have overwritten everything. All I have here is a bunch of random weapon discharges against an unknown threat. It may be the first team, some aliens, or just a malfunction. Their whole programming seems a tad buggy to me. »
J'ai pas grand-chose dans leur historique. Normalement il est stocké dans le système central, mais il est débranché depuis... un bail, donc ils ont tout écrasé. Tout ce que j'ai, c'est des tirs aléatoires contre une menace inconnue. Ça peut être la première équipe, des aliens, ou juste un dysfonctionnement. Toute leur programmation me semble un tantinet buguée.

Rhiannon observe ensuite son collègue, le spécialiste Lee, qui s’acharne sur la console. Sceptique quant à ses chances de succès – la robotique et l’informatique ne sont pas exactement la même chose – elle ne peut que constater que la console ne réagit pas. Il faudra sûrement penser à apporter des batteries ou un générateur de secours, la prochaine fois, les pads ne pouvant alimenter qu’un périphérique précis, et pendant un laps de temps limité. Déjà, là, à émettre la fréquence de contrôle des opérateurs, elle constate que la jauge de charge de son pad est descendue de quelques pourcents. De quelques pas rapides, elle se faufile entre les opérateurs qui se sont répartis dans le groupe sur l’ordre du directeur de la sécurité, pour rejoindre ledit commandant elle-même, bien résolue à rester dans son sillage autant que possible. Après tout, c’est lui qui commande la puissance de feu !

Son regard va et vient d’Adrian à Theodore, inquiète pour la sécurité de ses amis ; et elle dédie au second un sourire reconnaissant lorsqu'il parvient enfin à rallumer quelques plafonniers. Les lieux ne sont guère plus engageants une fois éclairés, même chichement : il règne dans la pièce une ambiance de désolation morbide qui impressionne les nerfs sensibles de la programmeuse. Un peu d’agitation de l’autre côté attire son attention, et lorsqu'elle se rapproche dans le sillage d’Hassan pour observer le corps, le choc lui fait presque lâcher son pad. Et lorsque la directrice Ortega pose la question de savoir ce qui l'a tué, l’opérateur qui l’avait escortée ne trouve pas mieux que de répondre, sa voix mécanique crachotant sous des parasites : « Cause de la mort : interruption des fonctions vitales. » avant de léviter sur place, comme fier de sa pertinence. Un tintamarre métallique derrière elle lui indique que deux des autres opérateurs viennent vraisemblablement de se percuter – encore – et la contrariété toute professionnelle qu’elle ressent devant ces graves manquements à la programmation de base vient chasser un peu de son anxiété.

« Maybe we should… not stay there, and go back where it is safe…? »
On devrait peut-être... ne pas rester là, et retourner en sécurité... ?

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

Tu t’approches d’Adrian avec qui tu es déjà partie en exploration. « Je fouille avec vous. » Vous partez d’un côté dans l’espoir de trouver un indice ou du moins pouvoir non sans mal assurer à tous que cette partie de la pièce est clean. Tu es prudente, tu ne touches à rien, mais tu observes longuement en te baissant et en surplombant les objets si quelque chose est dissimulé là, tu le verras. Tu fais très attention, car certains ont peut-être vu quelque chose bouger. Tu tiens ton taser fermement, tu es prête à agir ! « Vous pouvez être content de vous. » Tu marques un temps d’arrêt. « Pour l’opérateur. » Ce fabuleux lancer de mobilier resterait dans ta mémoire durant longtemps. Il faut des personnes comme Adrian qui ose agir et faire des actions aussi folles qu’intelligentes. Dans de telles circonstances, même si les ressources sont précieuses, qu’importe la manière pourvu qu’il y ait des résultats.

Au bout d’un moment à tâtonner dans le vide, tu lances pour Adrian « Vous êtes d’accord, il n’y a rien par ici ? » Un avis vaut mieux que deux… Tu finis par déclarer un court moment après, pour ton côté « RAS ». Rien ne s’est jeté sur nous ni nous a attaqués. Ouf. Tu poses la même question à Pauline qui n’est pas très loin de toi également : « As-tu trouvé quelque chose ? » phrase ponctuée d’un sourire rassurant, c’est la première fois que tu te retrouves avec Pauline sur le terrain depuis votre formation, mais tu remarques de toi-même qu’elle n’a pas non plus trouvé d’objets ou autres.

Tu regardes les différentes lampes qui éclairent les autres membres du groupe, t’arrêtant surtout sur Theodore qui vient de trouver une sacoche appartenant au technicien de l’ancienne équipe. Tu te diriges vers lui « Puis-je voir la sacoche, s’il-vous plaît ? Y a-t-il…? Du sang dessus ? » Un indice, un mot, quelque chose ou a-t-elle seulement été abandonnée ? Peut-être a-t-il dû fuir en courant et que la sacoche est devenue un poids trop lourd pour lui ? A peine tes mots prononcés que Theodore arrive à allumer quelques néons, tes yeux ont un peu de mal sur le moment à s’y habituer, mais on y voit déjà un peu plus clair par ici. « Beau travail ! Merci ! »

Ton attention est bien vite détournée par les propos de la directrice Ortega qui a trouvé un cadavre. Tu te précipites vers elle en répondant à sa question « Ils sont partis…» Coupure nette quand tu vois l’état du corps… « Hier… » l’espace d’un instant, tu te demandes si c’est bien le technicien que vous avez envoyé hier en mission, tu prends un instant pour observer la scène et surtout le nom sur sa combinaison abîmée. Oui, tu es formelle c’est bien lui.

Ton regard croise celui d’Hassan, vous étiez préparés à trouver un corps sans vie, même si tu espérais vraiment retrouver les membres du groupe blessés ou cachés... « Bien ! Pas de panique et pas de geste brusque. Faites demi-tour tranquillement.» Vous échangez un sourire inquiet avec Alejandra. Peut-être que se munir d’une chaise ou d’une lampe serait une bonne idée, tu n’oses le suggérer, mais l’idée t’effleure l’esprit.

« Tout le monde a fait preuve d’un très grand courage et a eu un comportement exemplaire durant cette mission, je compte sur vous pour que cela continue.» Tu souffles et commences à tendre la main pour rassembler les civils : Peter, Ellias, Theodore…

Finalement, ils n’avaient surement pas rêvé et quelque chose avait dû bel et bien bouger…

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.1	Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Tour 5 ☾ Phase 1.1
Lieu : Le Pont
Date : 30 juin 2919
Heure commune : 16h15
Objet : Mission de sauvetage

Un corps desséché vient d'être trouvé. Et c'est bien le technicien parti la veille en mission. On n'ose imaginer, à cet instant, ce que peuvent ressentir les membres du groupe à la vue de ce cadavre anormalement desséché. Expérience traumatisante pour la plupart d'entre eux qui n'ont certainement jamais vu de cadavre. Sans surprise, il y a peu de chance que les six personnes parties en mission soient vivantes à l'heure qu'il est.

Meghan Seagers, spécialiste exploration prend les choses en main et suit les conseils avisés de Rhiannon Hughes : il faut faire demi-tour et retourner en sécurité. Ils ne peuvent ramener le corps. Une équipe d'extraction reviendra, si possible, pour récupérer le corps dans le but de l'analyser et connaître les causes réelles de la mort du technicien.

Dans le même temps, Alejandra fait parvenir le message de Cieran O'Reilly :

Cieran O'Reilly a écrit:

"Attendez." Il sait qu'il ne peut pas parler directement au groupe d'explorateurs mais si cela en vaut la peine, son message sera transmis, au moins. "On doit pouvoir reconnecter quelques caméras, et faire transiter les images par le flux électrique. Ce ne sera pas de la super qualité, loin de là, mais au moins on aura quelque chose." Parce qu'ils ne peuvent pas avoir fait tout ce chemin et repartir les mains vides ! "C'est la même manipulation que pour la lumière, et ça vaut le coup de rester quelques minutes de plus." Indique-t-il, bien conscient pourtant qu'il est facile de parler alors qu'il est en sécurité ici, dans le réfectoire.

☾☾☾

Hassan retourne dans le couloir pour s'assurer que tout est désert et sans danger. Il demande à Naël de lui prêter main forte pendant que Meghan commence à rapatrier les troupes encore à l'intérieur de la pièce. Cela laisse quelques instants pour ceux qui le souhaitent de réparer ce qui est réparable.

Ellias Jackman, encore suspicieux par ce qu'il croit avoir vu continu à fouiller de son côté. Il soulève des objets çà et là. Avant d'être surpris par un mimic qui sort de nulle part. Jerry Sarmoise a vu juste : la lumière l'a effrayé, en plus d'Ellias qui a dû toucher des objets proches de lui et donc l'a délogé de sa cachette.

Une sorte d'araignée à quatre pattes se met donc à fuir. Le groupe a juste le temps de voir une masse noire bouger. Ellias Jackman, exobiologiste décide de suivre l'alien, il veut en savoir plus ; c'est la chance de sa vie de pouvoir étudier une forme de vie étrangère. Seth Burgess, pilote à bord et meilleur ami de ce dernier le suit afin de le protéger.

Le groupe n'a pas le temps de réagir, tout a été très soudain. Et la plupart sont déjà dans le couloir. Moment d'affolement général quand ils voient Ellias et Seth qui s'aventurent plus loin dans la pièce et empruntent le couloir au bout de cette dernière. Au loin, dans la pénombre, une masse plus imposante que l'on distingue mal les attrape et les emmène. Des cris retentissent. Hécate ne met pas longtemps à réagir, détectant le danger, elle bloque les portes que viennent d'emprunter Seth et Ellias.

Un message d'erreur ponctué par une alarme résonne en boucle dans toute l'Arche « Danger. Danger. Danger. Fermeture de la zone imminente. Évacuer immédiatement le secteur. » Hécate menace de sceller à nouveau la zone, il faut sortir vite. Très vite.

• Le cinquième tour (avant-dernier) dure du dimanche 21 juillet au samedi 27 juillet (23h59).

• Ce topic concerne les personnages suivants exclusivement : Rhiannon Hughes, Pauline Castel, Adrian Munoz, Peter Rosewood, Alexander Lee, Meghan Seagers, Theodore Campbell, Hassan Jaafar, Mar Ortega, Naël Yasin, Alejandra Vargas.

• Nous sommes à votre disposition dans ce topic pour toute question.

• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.

• Nous fixons une limite de mots à 700 mots maximum par message

• Pensez à indiquer votre nombre de mots en utilisant impérativement ce site et le résumé de vos actions sous balises spoiler.

Bonne chance

La découverte du corps l'inquiète, mais il n'aime pas l'idée de repartir maintenant, pas alors qu'il pourrait rester des survivants quelque part. Après tout, ce n'est qu'un corps parmi tous ceux qui sont partis en exploration. Adrian ne connaissait pas personnellement l'homme qui a été découvert, mais en raison du petit nombre de personnes éveillées sur la station, il l'a croisé à de nombreuses reprises. Sa perte n'est pas anodine, même pour lui.

Il suit pourtant la cheffe exploration Seagers et surveille leurs arrières pendant que les gens retournent dans le couloir. À la lueur des quelques plafonniers, ils y voient un peu plus clair, mais certainement pas assez pour remarquer que deux membres du groupes sont restés en arrière. Le son caractéristique d'objets qui chutent se fait entendre et Adrian se met en alerte. Mais il ne perçoit pas les silhouettes des concernés derrière les moniteurs. Il a à peine le temps de se demander s'il doit aller voir ce qu'il se passe ou presser les gens à sortir quand il les aperçoit enfin à l'autre bout de la pièce, pénétrant dans un couloir sombre à la suite d'une forme étrange et rapide. Les cris qui suivent sont terribles, la masse qui emporte les corps fait froid dans le dos – rien qu'une silhouette difforme, dans le noir.

« NON ! » Adrian se détache du groupe et se met à courir aussi vite que possible, saute par dessus une chaise renversée – lancée – et continue sa course jusqu'au fond de la pièce. Devant lui, la porte se referme lentement, inexorablement. Et quand il arrive, il est trop tard. « Joder !* » Le cri de frustration se joint aux coups qu'il frappe contre la porte. Il essaie de pousser, de tirer, mais rien n'y fait. « Ouvre cette porte, stupide boîte de conserve ! » hurle-t-il en espagnol au hasard en direction du plafond pour s'adresser à Hécate. Son ami et un autre membre de l'équipage sont en danger, par tous les saints !

*putain
les phrases en italique sont en espagnol

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

Un terrible sentiment de malaise se lit dans ton regard quand tu regardes Ellias s’éloigner, poursuivant cet alien sans se soucier une seconde du danger qu’il représente. Juste avant, tu as vu apparaître une sorte d’araignée qui a obligé Ellias à avoir un mouvement de recul. Tu ne sais pas bien exactement ce que tu as vu, en revanche tu le vois Ellias, là, maintenant, qui prend la suite de cette chose, suivi par Seth.

« ELLIAS ! SETH ! Revenez !! » cries-tu d’un air plus qu’autoritaire. Tu te mets à courir avec Adrian jusqu’au fond de la pièce dans la pénombre. Hécate a enclenché le système de fermeture des portes, un message d’erreur et une alarme retentissent. Tu t’écrases contre la porte qui vient de se fermer, tu tapes dessus, en vain. Tu t’es fait mal aux mains à force de taper de toutes tes forces. A cet instant, tu te sens terriblement impuissante. Ils sont de l’autre côté, probablement en train de se faire tuer et vous, vous êtes bloqués là. Complètement impuissants. « On ne peut pas perdre deux hommes supplémentaires. »

Tu es mitigée, d’un côté tu ne veux pas ouvrir cette porte (de toute façon, tu n’as aucun espoir, Hécate ne voudra jamais ouvrir) car de l’autre côté, il y a sensiblement des aliens et un danger mortel et de l’autre, il y a deux passagers que tu avais sous ta responsabilité ! Tu ne dis rien au sujet de la porte, le mécanisme doit être bloqué et tu ne sais pas. Tu ne peux pas. Si par le plus grand des hasards, vous arrivez à ouvrir cette porte, ce sont tous les membres du groupe voir du vaisseau tout entier que vous mettez en danger. Si vous ne tentez rien, Seth et Ellias risquent d’y laisser leurs vies et c’est peut-être déjà trop tard…

Tu prends un instant et tu te hasardes à poser la question à Adrian : « Vous aussi, vous l’avez vu ? La masse noire et la petite araignée ? » As-tu rêvé ? Une chose est sûre, les cris tu les as bien entendu et l’alarme commence à te faire mal aux oreilles.

Tu regardes les portes dans les autres coins de la pièce qui se ferment, une à une. Hécate est en train de clôturer le périmètre. « Ellias a un talkie-walkie, relié à celui d’Alena ! Il a peut-être essayé de la contacter ! Pourvu qu’il ne soit pas trop tard. » Tu es vraiment inquiète et ça se voit, c'est une histoire personnelle désormais, tu te faisais un devoir de ramener tout le monde en vie et tu ne t'attendais pas à ce que deux brebis s'égarent du troupeau...

... mais qu'est-ce qu'ils leur aient passé par la tête...

Spoiler:

Date d'inscription : 03/06/2019

Éloigné de la directrice Ortega, il ne l’a pas entendue murmurer ses premiers mots - il n’a entendu que ceux prononcés un peu trop hauts, sur un ton un peu trop aigu. « J’ai trouvé le propriétaire des outils. » Le technicien. Teddy baisse la tête vers la trousse ouverte à côté de lui. Il a presque envie de retirer le gant immédiatement, comme si ce qui avait attaqué l’homme pouvait lui faire subir le même sort. Toute la fierté d’avoir réussi sa tâche est évaporée et il ne veut pas s’approcher pour voir l’allure du cadavre.
Les expressions des autres membres du groupe lui suffisent amplement et il est tout à fait d’accord avec la proposition de Rhiannon, soit de get the fuck out.

Un vœu pieux qu’un homme, bien confortablement installé au réfectoire, met à mal avec la suggestion de répéter l’opération de reconnexion de la lumière, cette fois pour les caméras de surveillance. Pour faire transiter les images par le flux électrique. Le Noir a une légère grimace, à l’idée de cette manipulation, qu’il n’a jamais vraiment fait. Les caméras de surveillance, il en a déjà installé, au ranch, mais ce genre de reconnexion… il a toutes les chances de se tromper et de tout simplement faire griller du matériel aussi précieux que fragile. Toutefois… peut-il vraiment refuser ? « Je vais faire ce que je peux, avec les caméras, mais je vous préviens, je n’y connais pas grand chose, en électronique », conclut l’éleveur d’une voix prudente, mal à l’aise avec l’idée de rester ici plus longtemps, malgré la logique implacable derrière une telle demande. Parce que la réponse est non : il ne peut pas refuser. Qu’importe le danger, qu’importe la macabre trouvaille de ses camarades, qu’importe l’angoisse qui le prend à la gorge. Il doit mobiliser toutes ses réserves de calme et de sang-froid, dans les quelques mots qu’il prononce à l’égard du directeur Hassan et de la directrice Vargas, avant de repérer les caméras les plus stratégiquement placées.

Teddy se décide pour une au-dessus de la porte d'entrée, qui a un point de vue sur la pièce ; puis, une seconde qui a un oeil sur une seconde porte, ouverte, qui mène à un couloir sombre. Il attrape une chaise et se place légèrement en retrait de l’entrée, puis procède dévisse soigneusement le socle de la première caméra. Travailler aussi rapidement que possible n’est pas l’idéal, avec cette technologie qu’il ne maîtrise pas, et le stresse le fait manipuler avec une main tremblante les ensembles de fils et les différentes têtes colorées, attachées aux si fines plaques. Il tremble tellement qu’à sa tentative de lier ce qu’il croit être le flux vidéo au flux électrique, il arrive seulement à écraser les circuits délicats entre ses doigts. Et le craquement du plastique, puis du cuivre, n’est pas rassurant. « Raté pour celle-là », annonce l’Américain à qui l’entendra bien, avant de déplacer sa chaise et de recommencer l’opération avec la seconde caméra. Cette fois avec davantage de finesse et d’attention, au point de manipuler les plaquettes avec ses pinces. Theodore n’a toujours aucune espèce d’idée de ce qu’il est en train de faire, mais au moins, il le fait plus délicatement, et cette fois, rien ne semble se briser. Ni griller. La caméra s’allume même d’un soudain oeil rouge, ce qu’il prend comme un bon signe, et qu’il entreprend de sceller de façon un peu barbare, mais efficace et tenace.

Il n’a pas suivi l’agitation derrière lui et donc, lorsque les cris résonnent dans son dos, il sursaute violemment et sa main non gantée vient se coller contre le fil noir qu’il est en train de gainer avec son crayon-soudeur. La brûlure de la gaine thermorétractable lui fait lâcher un juron (très indécent pour un jeune homme si bien élevé) et il tombe presque de la chaise, accompagnant le vacarme de l'alarme, des portes qui se ferment et des cris.

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

«Félicitations. » La lumière revient, c'est déjà ça. Hassan ne sait pas s'il doit s'en réjouir ou non : s'il aime bien voir plus loin que le bout de son nez, il ne sait pas vraiment à quoi s'attendre... Ou plutôt, si. Il sait, vaguement. Et ça ne le met pas plus en confiance - il voudrait que, déjà, tous repartent. Et repartent vite. C'était une erreur que de tous venir, et une plus grosse erreur encore d'emmener des civils avec eux.
La mention du technicient décédé lui fait juste serrer les dents : les explorateurs, donc, sont morts. Ca n'a rien d'étonnant, le contraire sûrement l'aurait bien plus surpris.
«C'est risqué. » fait-il remarquer en grognant aux mots d'Alejandra. Utile, mais risqué. Il le permettra. D'un geste, il fait signe à Naël de le suivre dehors, son arme au poing et un opérateur flottant sur ses talons.

Il n'est pas là quand disparaissent deux membres de son équipe. L'alarme et la fermeture de la porte, juste derrière, lui font tourner la tête. Un magnifique juron proféré en arabe résonne dans l'air, à mi-chemin entre le blasphème pur et la malédiction sur quinze générations avant qu'il ne se précipite à l'entrée, manquant de bousculer Theodore qui sent vaguement le brûlé. Il le pousse par instinct vers Naël, à l'extérieur. Il est calme, sa voix est forte et il s'adresse à tous par dessus l'alarme. La procédure est claire. «Retournez à la porte principale. Cassez-vous tous. Vite. On évacue. Courez et surtout ne vous arrêtez pas. » Des fois que certains veuillent prendre des photos souvenirs ou d'autres choses stupides et inutiles.

Le Libanais analyse rapidement la situation - il compte que deux hommes sont manquants. Au fond de la pièce, la spécialiste et un pilote martèlent le panneau métallique. «Seagers, Munoz ! Vous aussi ! » Il se rapproche d'eux de son pas rapide, les tire en arrière avec violence, vers la seule porte qui n'est pas encore verrouillée. Un souffle de trop, un instant d'hésitation et ils y passent. « On peut rien pour eux. Si on reste pour les sortir on en perdra plus que deux. On se barre. »

Il faut savoir abandonner des hommes. L'heure est au repli, au son de l'alarme et des pas sur le sol vers la sortie de la pièce.
Mission catastrophe.
Plus tard, les regrets.

Spoiler:

Date d'inscription : 16/01/2019

Le salut dans la fuite ! Elle n’a pas trop réfléchi, Rhiannon : quand l’ordre est venu d’opérer un repli stratégique, elle a entraîné Theodore d’une main, l’autre restant crispée sur son pad, et s’est brièvement changée en bergère pour opérateurs, exhortant le troupeau métallique à avancer à peu près droit dans la direction approximative de la sortie, sans trop se percuter, et sans barrer le chemin aux humains fragiles qui commencent à servir de dîner à… dieu seul sait quoi exactement. Le retour de la lumière, ça c’était vraiment cool – elle se note mentalement de féliciter Teddy une fois qu’elle l’aura vertement tancé pour s’être brûlé, cet imprudent (qui donc prendrait soin de Daisy s’il venait à périr malencontreusement ?) – et franchement, c’était rassurant de voir un peu où mettre les pieds.

Pendant à peu près douze secondes.

Après, il y a du mouvement suspect, des gens qui courent dans un sens, d’autres qui vont dans le sens inverse, une alarme absolument terrifiante, beaucoup d’agitation – et l’ordre de repli. Elle a pris la crinière à son cou, la rouquine, poussant ses opérateurs devant elle dans le plus parfait désordre, tirant vigoureusement le bras indemne de Teddy pour l’entraîner à sa suite, sans chercher à comprendre ce qui se passe derrière elle. Les mâchoires crispées, elle émet une litanie des meilleurs jurons de mamie Gwen, promettant mentalement à Hécate une obsolescence prématurée. Mais quelle idée d’envoyer des gens ici ! Quelle idée !

Spoiler:

Après la communication de Cieran, Pauline se tient à disposition et prête à intervenir en cas de besoin mais laisse qui de droit intervenir en pratique, après tout, c'est pour cela qu'ils sont présents. Elle n'aimerait pas qu'ils soient dans ses pattes, elle n'allait certainement pas se mettre dans les leurs.

Voyant rapidement qu'on a pas besoin d'elle, elle se rapproche du corps, tout en évitant de le toucher le cadavre : une contamination n'était pas à exclure. Ce n'était pas son premier corps mais c’était le premier qui était dans un tel état et elle ne comprenait pas ce qui avait pu causer cela. Sans être médecin, elle chercha les causes « habituelles » de mort qu'elle avait pu croiser, elle observa donc le corps à la recherche d'impacts ou de vêtements déchirés et s'approcha des extrémités et du cou au cas où une trace de piqûre de type seringue serait visible. Cela pourrait éventuellement donner des indices préparant l'équipe d'extraction.

Soudain, une forme noire se déplaça à toute vitesse et Pauline vit deux hommes se précipiter dans sa direction, s'enfonçant plus profondément dans la zone inconnue. Les cris des deux hommes glacent la jeune femme qui, même si elle a déjà vécu des situations difficiles, ne peut rester insensible à des cris de terreur doublés, probablement, d'une douleur atroce. Elle blêmit et commence à reculer pour se mettre à couvert en jetant des regards de gauche et de droite afin de vérifier que personne n'aura la même idée qu'eux.

Pauline entendit Hassan leur ordonner de fuir et c'est ce qu'elle fit. Elle se plaça derrière les personnes paniquées afin de leur laisser la possibilité de quitter les lieux plus vite. La sirène d'Hécate ajoutait du stress à la situation et elle ne pouvait s'empêcher de s'imaginer enfermer dans les lieux comme l'équipe précédente. Elle ne put qu'espérer arriver à sortir à temps mais fit tout son possible pour que ce soit le cas. L'adrénaline et l’entraînement aidant, elle ne sombra pas dans la panique mais elle en ferait sûrement des cauchemars pendant un moment.

Il ne vint même pas à l'idée de Pauline d'aller les aider, ils étaient probablement perdus, c'était la dure loi de la guerre car, visiblement, ils venaient d'entrer en guerre contre quelque chose...

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.1	Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Tour 6 ☾ Phase 1.1
Lieu : Le Pont
Date : 30 juin 2919
Heure commune : 16h30 + soirée
Objet : Mission de sauvetage

Ils courent tous direction la sortie. Ils n'ont plus le choix. Certains ont essayé, d'autres ont abandonné, mais maintenant il faut sortir sans plus attendre. L'alarme résonne toujours et l'espace d'un instant, certains se demandent si Hécate va refermer la porte avant qu'ils sortent. « Danger. Danger. Danger. Fermeture de la zone imminente. Évacuer immédiatement le secteur. »

Tout le monde est sous le choc. Les regrets. La perte de deux équipiers. Le talkie-walkie d'Alexander se déclenche :
« Hassan ! Meghan ! Est-ce que tout le monde est sorti ? » demande, d'un ton sec, la gouverneure. Il faut la pardonner, elle est inquiète, c'est elle qui gère le vaisseau, ce sont ses décisions qui ont mené à la mort de deux passagers. Elle pense déjà à l'après : aux funérailles qu'il va falloir organiser, aux membres traumatisés autour d'elle et en train de courir pour sortir des coursives, à ceux qui entendront l'alarme sans comprendre ce qu'il se passe, à la baisse de moral collective qui va s'en suivre et ce vaisseau dans un état lamentable...

D'un coup, l'alarme s'arrête et Hécate annonce « Fermeture des portes. Zone sécurisée. Le secouriste et les opérateurs de soin sont en route. »

Même pas une minute se passe, mais la gouverneure s'apprête déjà à rallumer son talkie-walkie, quand le grésillement de son talkie s'active.

Meghan Seagers a écrit:

« Ici, Meghan Seagers. Nous sommes tous sortis, Hécate nous attendait. On l'en remercie. Le directeur Campbell est blessé, sinon... » Meghan marque un temps d'arrêt en regardant tout le groupe à bout de souffle et dans un état légèrement paniqué. « « nous allons bien. Je vous confirme que nous avons deux portés disparus : Ellias Jackman et Seth Burgess que nous n'avons pas réussi à sauver. Le directeur Campbell a réussi à rebrancher une caméra dans la salle de contrôle auxiliaire.»

« Je suis désolée que vous ayez eu à vivre ça, merci pour votre courage ! Vous avez fait du bon boulot malgré tout. Reprenez vos esprits. Nous mettons fin à la retransmission. » La gouverneure montre du doigt l'installation à couper. Elle n'a plus vraiment les mots. Elle aimerait tous les féliciter, mais ses paroles pourraient être mal prises : Bravo d'être vivant, félicitations vous avez perdu que deux personnes... Alors, elle préfère se taire.

La gouverneure le sait, ce n'est que le début et les pertes, il y en aura d'autres...

Tout le monde se regarde, ils sont debout devant la porte qui mène au pont. Hécate ne l'a pas scellée, juste fermée. La mission est terminée et il reste un goût amer dans la bouche. Il manque deux personnes à l'appel et ils ont tous conscience qu'ils viennent de vivre une expérience traumatisante.

... les messages défilent sur l'écran présent dans le couloir et on peut y lire : « Starship Voyager, l'écrin de vos rêves, la clé d'un futur exceptionnel ! »

• Le dernier tour dure du dimanche 28 juillet au vendredi 2 août (23h59). Vous pouvez répondre jusqu'à la MAJ le samedi 3 août, mais attention je vous conseille de répondre avant.

• Ce topic concerne les personnages suivants exclusivement : Rhiannon Hughes, Pauline Castel, Adrian Munoz, Peter Rosewood, Alexander Lee, Meghan Seagers, Theodore Campbell, Hassan Jaafar, Mar Ortega, Naël Yasin, Alejandra Vargas.

• Ce tour couvre votre sortie de la zone, la fin de la retransmission. Vous pouvez rejoindre les autres dans des RP privés, allez à l'infirmerie pour un suivi psychologique, faire un débriefing, allez vous rouler en boule dans votre lit...

• Nous sommes à votre disposition dans ce topic pour toute question.

• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.

• Nous fixons une limite de mots à 700 mots maximum par message

Bonne chance

Il suit Hassan. Il le suit en proférant un chapelet de jurons. Il le suit parce qu'il a bien compris qu'il n'y avait rien à faire d'autre et que c'était le seul moyen de sortir de là en un seul morceau avant que cette foutue boîte de conserve ne les enferme pour de bon dans ce lieu maudit. Alerte, il reprend place auprès du groupe et aide à faire retourner tout le monde en lieu sûr.

Ils sont revenus à leur point de départ et, sur les visages des participants, se dessinent la même impuissance qu'il peut ressentir à cet instant. Non, pas de l'impuissance. De la colère. Il est en colère, contre cette stupide IA qui aurait dû leur signaler quel était le danger, contre ses coéquipiers qui se sont éloignés du groupe alors qu'il ne l'auraient pas dû, contre ces créatures étranges et inconnues qui les ont emportés, contre lui-même parce qu'il n'a rien pu faire.

Mâchoire serrée, il demande au chef de mission s'il est autorisé à prendre congé. À son acquiescement, il lui rend son arme et tourne les talons, un poids sur le coeur. Ils ont perdu une équipe d'exploration et à présent, ils ont perdu deux hommes. Dont un ami et pilote doué. Il priera pour eux, plus tard. Pour le moment, il n'a pas le coeur à cela.

Après avoir marché d'un pas vif à travers les couloirs, il s'arrête à un angle reprend et son souffle, qu'il n'avait pas réalisé retenir. Devant lui, un message défile sur un écran et c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. D'un geste mu par la colère, il porte un coup violent à l'écran. Son poing s'écrase une fois, deux fois, trois fois contre la surface qui arbore désormais quelques craquelures. Quand il retire sa main, il voit un minuscule filet de sang sur sa peau – il regrettera son geste plus tard, quand la douleur surpassera l'adrénaline et la colère. Pour l'instant, il continue à marcher sans but, l'esprit troublé par cette silhouette difforme qu'il a aperçue au bout du couloir où ses camarades ont disparu.

Spoiler:

Pauline s'en était sortie mais ce n'était pas le cas de tout le monde. La porte se referma derrière eux tandis qu'elle s'appuya essoufflée contre le mur. Elle regarda autour d'elle et vit que l'un d'entre eux était blessé. Si on faisait les comptes, au vu de l'état du corps retrouvé, ils s'en sortaient assez bien. Elle regrettait seulement le fait que les pertes n'aient pas été inévitables mais le fruit d'un manque flagrant de sang froid. Ils s'étaient précipités vers le danger sans réfléchir aux conséquences, c'était le risque en emmenant des civils, on ne pouvait pas prévoir comment ils allaient réagir et on ne pouvait pas demander à d'autres de se sacrifier pour les protéger en cas d'action irréfléchie.

Cependant, cela restait une perte immense à plusieurs niveaux. Au niveau des compétences d'abord. Chaque personne à bord de ce vaisseau avait une utilité et chaque compétence perdue pouvait être une catastrophe. Ensuite, au niveau social, il était toujours difficile d'encaisser des pertes, surtout que le moral n'était pas à son meilleur. Le monde était détruit, leurs familles avaient disparu, leur seul réconfort était d'être des survivants, en sécurité et finalement, ils découvraient qu'ils ne l'étaient pas.

Maintenant que l'adrénaline était retombée, elle se rendait compte de ce qu'elle venait de vivre : les pertes et la forme noire. Ils n'étaient pas seuls sur ce vaisseau et cela les mettait en danger, restait à savoir à quel point. Il allait aussi falloir gérer la panique, certains allaient forcément réagir mal et des comportements dangereux n'étaient pas exclure.

Pauline attendit l'autorisation de quitter les lieux de son supérieur. Une fois qu'elle l'aura, elle se rendra dans sa cabine pour faire son compte rendu et rendre son rapport tant que ses souvenirs étaient encore frais. Elle aurait aussi probablement de grandes difficultés à s'endormir cette nuit. Pour une première mission, on ne pouvait pas dire que ce soit une nette réussite.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/06/2019

La brûlure à sa main l’élance, alors qu’il reprend bien sur le sol du vaisseau, et Teddy tente de comprendre ce qui se passe. Des personnes sont dans la partie désormais scellées - pourquoi, aucune idée, l’alarme résonne avec tant de force qu’il a l’impression qu’il va en devenir sourd et l’empêche d’entendre quoi que ce soit d’autre. Tout ce qu’il comprend, c’est qu’ils doivent partir maintenant et il ne lui viendrait pas à l’idée, pas même un peu, de désobéir aux ordres du directeur Jaafar. Il comprend l’anxiété qui compresse son torse, la nervosité dans ses membres et l’oeil rouge de la caméra de sécurité. Il attrape la trousse d’outils de sa main valide, juste à temps avant que Rhiannon l’agrippe vigoureusement par le bras et l’entraîne vers la sortie. Encore une fois, l’homme se retrouve à admirer la poigne de son amie, dont la timidité s’efface si aisément lorsqu’elle est dans son élément, et il la suit aussi rapidement qu’il le peut, coincé derrière les opérateurs.

La scène qu’il imagine est un instant si drôle qu’il en rirait presque, si elle n’était pas en fait tragique.

Les explorateurs se retrouvent tous hors de la section, in extremis, et tous cois, hébétés, devant les portes qui se referment sur les corridors sombres. Se referment, sans se sceller à nouveau, toutefois. La spécialiste Seagers s’occupe de communiquer avec la gouverneure, afin de lui dire qu’ils sont tous vivants. « Ce n’est presque rien », proteste-t-il faiblement, lorsqu’elle fait mention de sa blessure. Il ne veut pas que les personnes au réfectoire s’inquiètent inutilement. Ce n’est pas sa première brûlure, ce ne sera pas sa dernière. Puis, en comparaison à ce que les deux autres doivent vivre… Les frissons reviennent sur sa nuque, une sueur froide. Il est encore collé à Rhiannon, son bras dans la poigne de la rouquine. « Je vais faire soigner ça », lui dit-il, en montrant sa main et la marque nette de la brûlure contre sa peau sombre. Il croisera probablement le secouriste en chemin, il devra le rassurer sur l’ampleur de la blessure. Ce n’est rien, presque rien.

Rien, à côté des cauchemars qui l’assailleront pendant des jours.

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

Ils finissent par sortir sans qu’une autre perte majeure ne soit déplorée, laissant son ami jurer tout le long du chemin s’il le veut – lui-même au fin fond de son crâne égrène la même litanie dans un langage bien différent. La porte se referme sur eux et Hassan prend à peine le temps de souffler que, déjà, la voix de la gouverneure résonne dans le talkie. Meghan prend sur elle pour annoncer la nouvelle – c’est que le visage sombre du chef de la sécurité dissuade probablement n’importe qui de simplement tenter de leur parler.

Il laisse tout le monde regagner ses quartiers, une autre salle, n’importe quoi. Reprend les tasers un à un – le manquant, il n’y pense pas, ne veut pas y penser, oublie même qu’il existe pour le moment. Et si Lee a l’audace de l’ouvrir, s’il a la moindre remarque à son égard, Hassan ne garantit pas que son doigt ne va pas glisser sur la gâchette.
Le stress retombe, alors arrive la rage.

Il attend que tous soient partis, dans un silence qui n’augure rien de bon. Il attend, lentement, ne répond même pas aux sollicitations d’autres autrement que par des « on verra » et « je vous recontacte à ce sujet dans la soirée ». Il n’arrive plus à penser, c’est un trop-plein qui va déborder.

Il sait déjà ce qui va arriver, dans les prochains jours : le zèle excessif de sa part, les heures qui s’empilent comme elles s’empilent déjà – ils sont trop peu pour qu’il s’autorise une pause – et les pauses qui se délitent ; le sommeil qui le fuit ; les enregistrements repassés en boucle, qui lui rappellent ce premier échec.
Puis viendront les bidouilles et les demandes à Hécate pour se reconnecter à la caméra récupérée, et, peut-être, à partir de là, accéder au système auxiliaire. Il n’a aucune connaissance sur ce sujet – heureusement, il sait chez qui toquer.
Plus tard.
Les deux disparus, leur premiers morts, méritent bien quelques insomnies. Indirectement, ils ont permis d’ouvrir les yeux à ceux qui, sans doute, ne se doutaient pas du danger de la menace de la zone scellée.
Ils auront aussi conforté le Libanais dans ses convictions : seul, on est foutu.
Il est parti seul, de ce qu’il comprendra plus tard. Il est parti seul, et sa détresse a entraîné le pire.

Spoiler:

Date d'inscription : 16/01/2019

Affalée contre le paroi de la coursive, à deux mètres de la porte maintenant hermétiquement close par laquelle ils viennent de réintégrer la partie sûre de Voyager, Rhiannon reprend son souffle à grand-peine. Luttant contre la panique qui menace de l’engloutir, elle ferme les yeux un instant pour empêcher les larmes de couler, les mains crispées sur son pad qui émet un tintement discret. Hécate a récupéré le contrôle des opérateurs militaires récupérés en route, et les envoie directement aux ateliers de maintenance pour que l’équipe de robotique les répare, avant qu’ils ne reviennent entre les mains de Rhiannon pour une révision de leur programmation. Cette perspective devrait lui plaire, elle qui s’est découvert un goût manifeste pour la conception des IA de ces êtres de métal aux habitudes un peu bancales ; mais elle ne peut détacher son esprit de l’expérience traumatisante qu’elle vient de vivre. Ça aurait pu être elle – elle en réchappe, certes, mais ils ont abandonné deux d’entre eux derrière, et elle sait déjà qu’elle ne pourra jamais se le pardonner.

Elle n’a aucune idée de comment elle est arrivée jusqu’à ses quartiers. Elle laisse tomber le pad sur son lit, fronce les sourcils devant les traces de poussière sur la manche de son uniforme. Elle se lave les mains, passe dans le placard de stockage attenant pour chercher un uniforme de rechange, le temps que celui-là soit nettoyé.
Et elle s’effondre à genoux, les mains crispées sur les cuisses, les larmes débordant dans le tumulte des sanglots qui témoignent de sa détresse.
Elle a pas signé pour ça.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

Tu cours vers la sortie, tu es la dernière, tu fermes la marche et c’est normal ! Tu ne laisseras plus personne à l’arrière ou s’éloigner du groupe. Les premiers ont déjà rejoint la sortie. Tu jettes un regard en arrière pour t’assurer qu’un alien ne vous suit pas. Ce n’est pas le cas. Une fois sortis, certains sont à bout de souffle. L’adrénaline de ces dernières minutes y est pour beaucoup. On ne savait pas trop ce qu’il allait se passer et surtout personne ne s’attendait à voir des aliens. Enfin si on s’y attendait, mais intimement, on espérait que cela n’arriverait pas.

Tu entends la voix de la gouverneure au talkie, tu fais un signe à Alexander pour que ce dernier te le donne. Il s’exécute et tu t’occupes de lui répondre : « Ici, Meghan Seagers. Nous sommes tous sortis, Hécate nous attendait. On l'en remercie. Le directeur Campbell est blessé, sinon... » Tu marques un temps d'arrêt en regardant tout le groupe à bout de souffle et dans un état légèrement paniqué. « « nous allons bien. Je vous confirme que nous avons deux portés disparus : Ellias Jackman et Seth Burgess que nous n'avons pas réussi à sauver. Le directeur Campbell a réussi à rebrancher une caméra dans la salle de contrôle auxiliaire.»

Tu as pris sur toi pendant que tu prononçais ces quelques phrases pour paraître forte. En vrai, tu t’en veux de ne pas avoir réagi assez vite. D’avoir perdu deux coéquipiers. De ne pas avoir pu faire plus. Tu poses ton équipement sans un mot. Et tu retournes tranquillement dans ta cabine. Au-delà du mur, tu entends Rhiannon qui sanglote. Tu ne peux pas rester assise sur ton lit sans agir. Tu as bien conscience que pour certains, plus que d’autres, cette expérience a réellement été traumatisante surtout pour ceux, comme Rhiannon, qui n’ont pas forcément l’habitude du terrain.

Tu entres dans votre espace de stockage commun et tu t’assois à ses côtés. Tu ne dis pas grand-chose, tu sais que tu fais preuve de maladresse parfois. Tu passes ton bras autour de ses épaules et la tires vers toi pour la réconforter. C’est dur pour tout le monde. Tu le sais il y aura encore d’autres morts, d’autres disparus et il faut rester fort. En attendant, tu préfères rester là, assise par terre, à te morfondre aux côtés de Rhiannon. Parfois, ça fait du bien aussi.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.1	Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Conclusion ☾ Phase 1.1
Lieu : Le Pont
Date : 30 juin 2919
Heure commune : //
Objet : Mission de sauvetage.

Vous avez vécu une expérience traumatisante et pourtant vous avez su gérer la situation. Ce n'est pas forcément votre faute ce qu'il s'est passé, personne ne pouvait prévoir que Seth et Ellias allaient poursuivre l'alien et partir au-devant du danger.

Cette mission a été très instructive et malheureusement elle était nécessaire même si l'issue est regrettable.

Vous pouvez être fiers de vous ! Une mission d'extraction sera planifiée pour récupérer le corps du technicien et une cérémonie en hommage aux disparus sera également organisée.

☾☾☾

Chacune de vos actions a eu des répercussions sur les relances de tour et sur votre personnage, vous trouverez ci-dessous les conséquences de vos actes. (Note : on n'a pris en compte que les personnages ayant posté durant 4 tours ou plus)

• Adrian : Ta réactivité face aux problèmes et ta capacité à suivre les ordres ont été remarquées. Non seulement tu reçois les félicitations des meneurs du groupe, de ta directrice, mais également de l'ambassadrice. Ta réputation s'en voit boostée et on n'hésitera pas à faire appel à toi lors d'une prochaine mission !

• Alexander : Ton comportement avant et après la mission a déplu à certains. Tu as rendez-vous dans le bureau de ton directeur pour en discuter. C'est dommage, car tu es compétent et tu as de bonnes idées. On compte sur toi pour continuer à réhabiliter les drones et les opérateurs.

• Hassan : Tu as fait ce que tu as pu pour mener la mission à bien, ce n'est pas toujours simple avec des civils. Tu as perdu deux hommes aujourd'hui. Comme Meghan, un goût amer te reste dans la bouche et tu as conscience que la menace est bien là ! C'est ton rôle de l'éradiquer désormais. L'ambassadrice t'attend avec Meghan pour faire votre rapport.

• Mar : Tu as été la première à voir le cadavre du technicien, cette image ne s'effacera plus jamais de ta tête. Des cauchemars te maintiennent éveillée de nombreuses nuits suite à ces événements.

• Meghan : Tu avais peu de temps pour préparer cette mission et aucune mission ne sera jamais parfaite, car il faut s'attendre à tout et tu ne peux pas envisager toutes les possibilités à chaque fois. Certains te l'ont bien fait comprendre. Tu as perdu deux membres aujourd'hui, tu ressors le moral en berne, pour toi cela rime avec nouvel échec. L'ambassadrice t'attend avec Hassan pour faire votre rapport.

• Naël : Tu as fait un très bon travail et tu es un éclaireur très prometteur. Malheureusement dans la fuite tu as perdu la caméra. Pas de panique ! Elle ne doit pas être très loin et on retournera la chercher très bientôt. Nous en avons besoin pour analyser les images.

• Pauline : Tu as suivi les ordres, tu t'es servie de tes compétences et de ton savoir avec brio. Ton directeur te félicite et place une grande confiance en toi pour la suite. Tu es un très bon élément, on le savait déjà, mais tu as su le prouver à nouveau !

• Peter : Tu as pris ton rôle très au sérieux et cela a été vraiment utile. Tu peux t'allier à Siya et monter un reportage avec des témoignages. Cela peut être intéressant pour toi professionnellement parlant et également pour ton objectif de garder en mémoire ce qu'il se passe sur Voyager.

• Rhiannon : Ta maladresse n'a échappé à personne, si on te pardonne, certains sont fortement réticents à t'envoyer à nouveau en mission. Si les opérateurs militaires avaient été chargés, tu aurais tué tout le groupe. Toutefois, tu as rattrapé ton erreur avec brio ! Tout le monde a été très impressionné, bravo pour cette poussée d'adrénaline qui t'a fait faire des merveilles !

• Theodore: Tes capacités ont été remarquées, on te doit plusieurs victoires lors de cette mission : rallumage des néons + d'une caméra. Non seulement tu reçois les félicitations des meneurs du groupe, mais également de l'ambassadrice. Ta réputation s'en voit boostée et ta polyvalence est appréciée !

Merci à tous pour votre participation !

» [INTRIGUE] Phase 1.1 ☾ Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...
» Phase 1.1 ☾ Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...
» [INTRIGUE] Phase 1.4 ¤ La danse des marionnettes
» [INTRIGUE] Phase 1.6 ☾ Le retour à bord
» [INTRIGUE] Phase 1.6 TE KA ☾ Pour qu’un ciel flamboie