[INTRIGUE] Phase 1.1 ☾ Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Une fois les instructions données, Adrian ne se mêle pas réellement aux discussions. Que certains s'offusquent de ne pas pouvoir porter d'armes pourrait presque le faire sourire ; entre les mauvaises mains, toute arme peut devenir un terrible handicap, même si elle n'est pas mortelle. Il préfère néanmoins laisser ses supérieurs en décider et se prépare pour l'expédition. L'appréhension se mêle à l'excitation. Il est plus qu'impatient de savoir enfin ce qui se trouve dans la zone scellée, dont il n'a vu que l'immense trou dans la coque depuis l'extérieur du vaisseau. Pas assez, somme toute, pour se faire une idée de la menace qui les attend.

Une fois prêt, il se met en position sur le côté du groupe, comme on le lui demande. Il jette des regards réguliers autour de lui, parfois sur ses compagnons, pour vérifier que tout le monde suit bien. La zone scellée dégage une atmosphère oppressante, presque étouffante. Le bip régulier mêlé à l'odeur de brûlé ont de quoi alerter.

Non loin de Rhiannon, il intercepte les conversations sur le son constant qui retentit et se tourne vers la jeune Ortega, dont le nom lui a immédiatement paru familier lorsqu'il l'a entendu pour la première fois. Le scepticisme se lit sur ses traits. « On sait pas si le bruit va nous mener vers ceux qu'on cherche. On va peut-être s'éloigner d'eux au lieu de les retrouver, ce qui est le but principal de notre mission. » rappelle-t-il calmement. Il ne rejette pas complètement son idée pourtant. Il se tourne vers la rouquine, la seule personne du groupe qu'il connaît assez pour qu'elle lui semble apte à répondre à sa question. « Tu penses que ça peut être un signal de détresse ? » Oui, une alarme. Comme l'a justement dit l'homme qui s'est vu propulser canard-sitter du jour au lendemain – entre autres fonctions.

Spoiler:

Voilà nous entrons donc dans le vif de l'action. Seth s'engage lui aussi dans la mission pour sois disant veiller sur moi, mais je sais très bien qu'il n'attendait qu'un grand moment d'action comme ça.J'ai peur et en même temps je suis très excité par la situation. Des talkie-walkies nous sont donné et le mien est relié a Alena Rosenthal la spécialiste en communication extraterrestre en étant qu'Exobiologiste je trouve ce choix judicieux. Une présence de vie est à bord ou du moins c’est l'impression que l'on a vue les données actuelles de la situation. Je dois dire que je ne pensais pas rencontrer ci-tôt une forme de vie extraterrestre, mais je trouve cette idée des plus grisante !

Voilà, nous pénétrons dans la zone scellée. Ici l’odeur et les bruits sont très déroutant. Une radio est là laissez sur le sol à l'abandon comme ci on désirer qu'on la trouve... Il n'y a aucune trace de personne et je trouve cela inquiétant... La tension monte alors que la voix de mon colocataire de chambré raisonne. Aucune présence hostile ou pas n'est à déplorer est-ce bon ou mauvais ? Je ne saurais le dire. Cette tentions me tue ! A vrai dire j'aurais préféré trouver des signes de vie des membres du vaisseau disparut plutôt qu'une simple radio, mais ça nous laisse encore de l'espoir sur le fait qu'ils soient encore là en vie quelques part ici dans la zone scellée. Tiens voilà que je deviens optimiste moi.

Hassan le chez de la sécurité très imposant pose les règles et je compte bien me tenir en place. Je n'ai pas envie de toucher quoi que ce soit que je ne connais pas. Et surtout pas de m'attirer les foudres du gros balèze. Je garde un œil sur Seth et je reste pas très éloigné de lui. Il est armé et moi ben j'ai juste un talkie-Walkies. Quoi que si je vise bien en cas d'attaque je pourrais peut être le lancer dans la tête d'un assaillant ?

Je me permet tout de même une remarque car bien souvent dans la nature des créatures utilisent des leurres pour piéger leur futur victime alors je me lance : "On devrait tout même ne pas la jouer à la Rambo. Certaines créatures animal utilisent des leurres visuel ou sonore pour piéger leur victimes et ce signale en est peut être un. Je ne suis pas spécialiste en tactique, mais moi j'enverrais des hommes en éclaireur avant de lancer toute la troupe à l’assaut." Je ne sais pas si je fais bien de dire cela, mais il fallait que je le fasse.

Résumé:

Peut-être qu'il aurait dû dissuader Ellias de venir avec eux, de se porter volontaire pour une mission dangereuse comme celle-là. Après tout, ce n'était pas le rôle du scientifique, il était là pour étudier des formes de vie extraterrestres, pas pour jouer à l'aventurer sur un vaisseau en ruines qui présentait nombre de dangers inconnus...Il aurait pu avoir tout le temps d'étudier après leur expédition. Mais Seth ne l'avait pas fait, il était allé se préparer avec les autres et avait bien pris la mesure de la tâche qu'on lui confiait : celle d'être parmi les gens armés. Ce serait à eux de défendre les autres et d'assurer leur sécurité, ce n'était pas quelque chose à prendre à la légère.

Mais voilà qu'ils entraient dans la zone scellée. Seth avait vu des champs de bataille, modernes certes, mais ça restait des zones de mort et de danger où tout pouvait arriver. Certaines odeurs qu'il avait pu sentir là-bas, il les retrouva ici, cette odeur typique du métal brûlé par exemple. Il détestait cette odeur, l'impression qu'elle lui donnait, le goût métallique qu'elle lui laissait dans la bouche. Il se posta sur les côtés, obéissant aux ordres de celui qui, dans ses circonstances, était son supérieur, avançant lentement et scrutant la moindre chose qui passait dans son champ de vision.

Mais déjà, les gens semblaient ne vouloir en faire qu'à leur tête. Embarquer des civils dans une mission pareille, une idée de génie, pensa Seth, à cran en voyant une des équipières quitter la troupe pour aller chercher une radio. Ce n'était pas son rôle de dire quelque chose, alors le pilote se contenta de suivre Jaafar, voyant bien qu'Ellias faisait tout pour rester près de lui. Si la situation n'avait pas été aussi tendue, il aurait pu en sourire, son petit bébé canard qui le suivait partout, comme quand ils étaient ados, c'était tout de même amusant. Et rassurant. Certaines choses ne changeraient jamais, même sur un vaisseau attaqué par une forme de vie extraterrestre.

" Restons ensemble, on est peu à avoir une expérience militaire ici, nous éparpiller pour suivre un bruit inconnu ne semble pas vraiment une bonne stratégie, " argumenta-t-il avec les autres, puisqu'il semblait de bon ton de tous donner un avis sur les choses à faire et à ne pas faire plutôt que de laisser le commandant en charge de l'expédition prendre les décisions et donner les ordres à suivre.

Spoiler:

Date d'inscription : 16/01/2019

Mais qu’est-ce qui lui a pris ? Rhiannon, ma fille, mais qu’est-ce qui t’est passé par la tête ?
Elle est pétrifiée, la rouquine. Mortifiée, aussi, un peu, de découvrir à quel point elle est un poids mort pour l’équipe. On ne lui a rien confié, non – pas d’arme, évidemment, pour une question capitale de sécurité publique ; mais pas de talkie non plus, pour une raison… sûrement évidente. Elle ne le vit pas forcément très bien : à l’autre bout du fil, il y a le docteur Minaïev, son supérieur direct, qui aurait certainement su la guide en cas de situation foireuse. Mais non, elle n’est sûrement pas suffisamment fiable pour ça…
Ça rouspète sur l’absence des drones, plus loin dans le groupe, et elle fronce un sourcil contrarié. L’intégralité des services du bord lui envoie constamment requête sur requête pour réparer en priorité absolue tel ou tel morceau de la station prêt à tomber en pièces : mais elle n’a que deux bras, et 24 heures par jour. Ou 27. Ou 39. En fonction des différentes pétitions à ce sujet actuellement en vigueur.

Quoi qu’il en soit, on n’a rien confié de particulier à la petite programmeuse : elle n’a même pas pu emporter son prototype d’opérateur-explorateur-sauveurdevies. Tant pis, il faudra envoyer les sacrifiables en éclaireur… Frissonnant d’avance à cette pensée, Rhiannon passe le sas qu’elle a réussi à faire ouvrir par Hécate au prix de trésors d’éloquence. Et déglutit. Plusieurs fois. Sa gorge est si sèche, soudain… Passant mentalement en revue tout ce qui pourrait se passer – décompression, incendie, chute de plafond et autres aliens affamés, elle frémit lorsque l’IA referme hermétiquement derrière eux, scellant l’accès. Nerveusement, elle agrippe le col de sa combinaison, regrettant encore une fois de ne pas avoir plus insisté pour que tout le monde porte un casque. Il y a quand même un trou, dans la coque, quelque part devant eux… ! Et même si Hécate certifie avoir bloqué les portes menant à la passerelle pour maintenir l’étanchéité de la station, un accident est si vite arrivé… Et cette odeur de brûlé qui la fait tousser, là, c’est pas inquiétant, ça, peut-être… ?

Elle exsude certainement l’angoisse par toutes les mèches de sa crinière fort peu discrète, car Teddy vient lui effleurer la main pour l’interroger sur la nature du son insistant qui résonne aux alentours. Rhiannon jette un regard furtif aux alentours – personne ne semble particulièrement s’intéresser à leur conversation – avant d’attraper timidement la main de l’Américain, crispant nerveusement ses doigts autour des siens. Au moment où elle s’apprête à lui répondre, Adrian se tourne vers elle et lui pose, à peu de choses près, la même question. Elle hausse une épaule embêtée, et répond aux deux hommes.

« It must be some kind of emergency warning, but I don’t know which one. I’m not an engineer, there’s only so much I can do with my pad, and Hecate doesn’t come with a user guide… »
- C'est sûrement un signal d'alarme, mais je ne sais pas lequel. Je suis pas ingénieure, je suis assez limitée avec mon pad, et Hécate n'est pas fournie avec un manuel de l'utilisateur...

Fermement cramponnée à l’éleveur – cela commence à devenir une manie, ce cramponnage en période de stress intense – elle continue à suivre le groupe, acquiesçant très vivement aux paroles d’un des camarades pilotes d’Adrian qui suggère de rester groupés. Excellente suggestion !

« Let’s stay together. In the horror movies, when the group scatters, the redhead is always the first one to die. »
- On reste ensemble. Dans les films d'horreurs, quand le groupe se sépare, c'est toujours la rouquine qui meurt la première.

Si seulement elle pouvait cramponner Adrian de l’autre main, elle le ferait… !

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

Tu soupires un grand coup. Vous n'êtes pas encore partis que déjà tu émets quelques doutes face à ce groupe formé à la volée. Tu es consciente que tu ne donnes pas beaucoup d'informations, mais tu suis les ordres ; moins on en sait et moins on est inquiets face à la situation qui nous attend. Avant d'être face au danger, on ignore tous plus ou moins comment on va réagir : est-ce que l'on va rester figer ? Est-ce que l'on va agir ? Est-ce que l'on va fuir ? On ne sait pas, c'est notre instinct qui décide pour nous... Tu sais que tu as tendance à rester figer comme pétrifiée et tu sais que c'est un point à améliorer. Mais, ce qui te fait douter : c'est le comportement d'Alexander qui commence ouvertement à montrer son mécontentement. Tu te retiens de répondre parce que tu vas te montrer agressive et ce n'est guère le moment puisque tu dois montrer l'exemple. Tu trouves son jugement terriblement injuste : il n'avait qu'à les réparer, lui, les drones puisqu’il est si malin ! Qu'est-ce qu'il croit au juste ? Hassan, non plus, ne bouge pas d'un pouce. Comment dit-on déjà ? L'ignorance est le plus grand des mépris, n'est-ce pas ?

¤¤¤

Vous vous préparez. Tu écoutes d'une oreille la conversation entre Peter et Pauline et tu te demandes vraiment si le ton de Peter est réellement taquin ou s'il n'y a pas une touche d'agacement au fond dans ses paroles. C'est la première vraie mission avec des non-initiés et c’est dur pour tout le monde. Vous n'avez pas vos marques, vos repères et surtout la confiance... Tu regardes d'un très mauvais œil Alexander, tu vas le surveiller et c'est certain que tu feras tout pour que cela soit sa dernière mission à tes côtés. La situation est suffisamment insupportable comme cela : perdre une équipe, Voyager dans un état déplorable ; il n'y avait pas de place pour des personnes qui ne voient que le côté négatif alors qu'elles sont bien conscientes de la situation à bord. C'est sur la mission n'était pas optimale, mais en si peu de temps, tu es déjà fière de ce que vous avez pu mettre en place...

¤¤¤

Tu rejoins Alejandra à l'arrière du groupe. Tu es vigilante, ce n’est pas parce qu’on ne voit rien aux premiers abords qu’il n’y a rien.

« Je ne pense pas que l’odeur de brûlé provienne des tasers… Je pense que ce sont tous ces fils coupés qui sentent cette odeur… » La collision a dû potentiellement déclencher un début de feu dans la zone, les dégâts doivent être très importants et même sans la menace à bord tu n’es pas certaine que vous arriviez à réparer le système de navigation ; mais cela dépasse tes connaissances et tes compétences.

« Insinuez-vous qu’il faut nous séparer ? » demandes-tu à Mar. Tu ne comprends pas son obsession soudaine pour la source du bruit, ce sont des rescapés que nous cherchons. C’est la priorité. Le bip s’arrêtera et auquel cas, il sera toujours là pour la prochaine expédition ; si d’ici là, nous sommes toujours vivants.

Tu écoutes attentivement les dires de chacun, tu es surprise par les réflexions des uns et des autres. Tu acquiesces les dires d’Adrian que tu connais un peu, vous avez participé à quelques missions d’explorations tous les deux et de Seth. Si tu doutais au début du groupe, il s’avère que tu as peut-être jugé trop vite et qu’ils pourraient bien tous te surprendre.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.1	Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Tour 3 ☾ Phase 1.1
Lieu : Le Pont
Date : 30 juin 2919
Heure commune : 15h40
Objet : Mission de sauvetage

Pauline Castel, grâce à ses compétences en observation, a trouvé une radio abandonnée par l’ancienne équipe. Un premier pas vers l’objectif. Même si personne ne le dit vraiment : c’est mauvais signe pour l’équipe d’exploration en détresse.

L'environnement hostile de la « zone scellée » suscite bien des questions dans le groupe. D’où provient le « bip » ? Un leurre des aliens ? Une machine qui dysfonctionne ? Une alarme ? Un signal de détresse ? Et cette odeur de brûlé, d’où provient-elle ? Des tasers ? Des fils coupés qui grésillent ? Ou encore une fois un leurre de l’ennemi ?

La tension monte petit à petit. Le groupe continue à avancer toujours en restant sur ses gardes. La peur de rencontrer une forme de vie inconnue est palpable et surtout le fait d’être sans défense face à elle. On sent que personne n’est rassuré et cela ne va certainement pas s’améliorer.

Ils tournent dans un couloir, puis un autre… et là… la panique prend le dessus quand certains pensent voir quelque chose bouger ! Pourtant, quand ils regardent à nouveau, rien ne bouge. Tout est immobile et s’il y a un alien si près d’eux, ils le verraient… ? La situation sème le doute dans la tête du groupe, ont-ils halluciné ? Y avait-il réellement quelque chose qui a bougé ? Est-ce juste leur esprit qui leur joue un mauvais tour ? Ils s’attendent tellement à croiser un extra-terrestre qu’ils commencent à en voir là où il n’y en a pas réellement ?

Le contexte n’aide pas au maintien du calme et les esprits ne sont plus tournés vers le bip incessant qui retentit toujours, mais bel et bien vers cette pièce sombre et l’amas d’objets, dont vous devinez les formes, sur les tables et les chaises. Est-ce que les ennemis sont cachés là ? Ou est-ce une hallucination collective ?

• Le troisième tour dure du dimanche 7 juillet au samedi 13 juillet (23h59).

• Ce topic concerne les personnages suivants exclusivement : Ellias Jackman, Seth Burgess, Rhiannon Hughes, Pauline Castel, Adrian Munoz, Peter Rosewood, Alexander Lee, Meghan Seagers, Theodore Campbell, Hassan Jaafar, Mar Ortega, Naël Yasin, Alejandra Vargas.

• Le tour couvre l'entrée du groupe dans le contrôle auxiliaire de la sécurité. C'est une pièce avec des consoles dédiées à la sécurité, avec des accès au système de surveillance, de défense, etc... Tout est éteint pour le moment.

• Nous sommes à votre disposition dans ce topic pour toute question.

• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.

• Nous fixons une limite de mots à 700 mots maximum par message

• Pensez à indiquer votre nombre de mots en utilisant impérativement ce site et le résumé de vos actions sous balises spoiler.

Bonne chance

Pauline leva les yeux au ciel. Elle obéissait aux ordres et se faisait rembarrer par un civil. Peu importe, s’il se sentait aussi bien entrainé qu’un militaire pour ce genre de situation et bien… on verrait dans la pratique. Elle détourna rapidement les yeux de lui.

Pauline obéit à Hassan et se rapproche du groupe. Elle ne pourra donc plus utiliser ses compétences étant donné que le passage groupé l’empêchera d’avoir une vue d’ensemble sur la zone avant que celle-ci ne soit polluée par le passage d’autres personnes. A partir de là, il sera difficile de distinguer les traces des explorateurs précédents par rapport aux actuels. Mais c’est ainsi et elle ne discute pas.

Pauline était légèrement agacée par le bip continu mais tant que ne lui donnait pas d’ordre en particulier à ce sujet, elle ne fit pas de commentaires. Tout le monde les avait entendus et elle n’avait rien à apporter de plus. Ses connaissances ne lui permettaient pas d’identifier le type de machine qui pouvait produire un tel son et encore moins la cause.

***

Pauline entra dans la salle du contrôle de la sécurité. C’était sans aucun doute une pièce importante du vaisseau et la réhabiliter serait d’un grand secours. Le système de surveillance lui manquait depuis son arrivée.

Cependant, elle resta avec le groupe, attendant qu’on ordonne éventuellement une exploration de l’endroit. Dans un premier temps, comme tout était éteint, elle chercha ce qui pouvait en être la cause. Elle n’avait que des bases en technologies mais si c’était juste un câble arraché ou un levier d’alimentation en mauvaise position, elle pourrait peut-être le repérer.

Repérant les différents écrans de surveillance, elle s’adressa à ses supérieurs :

- Si on pouvait réhabiliter tout cela, on pourrait savoir à quel moment le système à lâché et, en fonction de la date, remonter à la première exploration. Nous pourrions voir si l’équipe est passée par ici, si elle y passée sans encombre et, dans le cas contraire, nous pourrions avoir un aperçu de ce qui nous attend.

Récolter des informations avant d’agir était la priorité pour elle. C’était ainsi qu’elle avait été formée et c’était la raison même de son poste : l’information représentait le pouvoir et, dans ce cas-ci, de meilleures chances de survie. Elle espéra que les civils présents seraient compétents en informatique ou en électricité – puisqu’elle ne connaissait pas la source du problème – et qu’ils pourraient utiliser cet endroit à sa juste valeur.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

Hassan arrête le groupe au niveau du contrôle auxiliaire de la sécurité, il fait signe d’aller vérifier afin de voir s’il n’y a rien d’anormal dans la pièce. Si Alexander ou Rhiannon peuvent aller jeter un œil pour remettre en route les machines, pourquoi pas !

« Attendez ! » lances-tu depuis l’arrière. Tu t’adresses à Alejandra qui est à tes côtés « Je baisse ma garde un instant. ». Tu poses ton sac à dos sur le sol pour en sortir des lampes torches. La zone est méconnue, mais vous aviez des doutes sur l’éclairage. Vous supposiez que tout ne serait pas allumé et que certaines pièces seraient dans la pénombre. Prévoyante, tu as prévu des équipements supplémentaires au cas où. « Tenez. » Tu tends deux grosses lampes torches à Alexander et Rhiannon et tu en donnes également une à chaque membre du groupe. Tu as des lampes torches de toutes tailles : des petites qui n’éclairent presque rien, des grandes et des moyennes ; vous avez pris tout ce que vous avez pu trouver un peu au hasard dans la réserve. Tu fais signe à Naël de ne pas oublier d’activer le bouton infrarouge présent sur sa caméra.

La lueur vacillante du couloir éclaire l’entrée de la pièce, mais ce n’est pas suffisant si on veut voir l’intérieur de cette dernière. Les premiers s’avancent prudemment, tout est sombre. Le groupe ne peut se contenter de ne longer que les couloirs, il faut à tout prix vérifier qu’il n’y ait pas un membre du groupe perdu dans les pièces avoisinantes. Or, le système d’éclairage semble totalement en panne en dehors du couloir.

Pendant que les premiers pénètrent dans la pièce, tu regardes le couloir et tu scrutes le chemin que vous venez d’emprunter quand quelqu’un - dont tu ne reconnais pas la voix - se met à crier que quelque chose a bougé. Tu sursautes et pointes ta lampe et ton taser dans la pièce, mais, apparemment, plus rien ne bouge. Tu ne sais pas trop où « cela » a bougé parce que c’était dans ton dos, alors tu éclaires un peu au hasard... Tu sens ton cœur qui s’emballe un peu, ça t’a effrayée ce cri si soudain, mais tu te relâches au bout de quelques minutes quand RAS, on ne voit rien du tout de suspect.

Tu percutes immédiatement quand Alejandra retransmet les paroles de Zoe qui redit à son tour la réflexion de Jerry, la coach sportive qui parle de vision infrarouge. « L’infrarouge ne détectera pas les corps chauds ou froid, il faudrait une caméra thermique, malheureusement la caméra de Naël n’en est pas équipée. » Bonne réflexion tout du moins, tu te notes dans un coin de la tête de retourner chercher dans le fouillis d’équipements une caméra thermique (pour, tu l’espères, une prochaine expédition.) « Peut-être qu’un drone était muni d’un détecteur thermique, on ne sait pas ! » dis-tu en direction d’Alexander, non décidément sa remarque n’est absolument pas passée et tu l’as en travers de la gorge.

Tu t’approches et te mets à l’entrée de la pièce. Tu cherches, discrètement, sur ton comlink la fonction d’analyse de l’air. Une option très basique qui te dit si l’air qui t’entoure est bel et bien de l’oxygène, si au contraire l’air est toxique ou si tu es dans une zone de radiation. Vous ne pouviez pas tout emporter avec vous alors un appareil qui analyse l’air de manière poussée, ce n’était pas réellement la priorité… Ton comlink est formel l’air est clean et respirable. Donc quoi qu’il se passe : personne n’a vraisemblablement halluciné…

C’est très rassurant…

Spoiler:

Le groupe avance dans une tension grandissante. Adrian prend son rôle à coeur et reste attentif, même s'il se demande si un simple taser fera l'affaire face à... la menace – quelle qu'elle soit – qui les attend. Ils finissent pourtant par arriver à une grande pièce remplie de machines éteintes et aux meubles en vrac. Le pilote récupère l'une des lampes distribuées par Meghan et il s'en sert pour éclairer tout autour de lui et embrasser d'un regard ce nouvel environnement. Son premier réflexe est de chercher une seconde sortie, au cas où les choses tourneraient mal, mais l'obscurité de la pièce ne lui permet pas de voir grand chose au-delà des machines et du mobilier.

Son arme bien en main, il continue à surveiller les alentours quand un cri retentit. Adrian se tourne, voit un doigt pointé vers un endroit qui semble vide de toute présence. Sur ses gardes, il observe un instant à l'endroit désigné puis se remet en position, de peur que ce ne soit une diversion – si réellement il y avait quelque chose.

Sans trop s'éloigner ni même quitter le groupe des yeux, il recule de quelques pas pour s'approcher de la cheffe des pilotes – sa cheffe. « Hey m'dame, vous pouvez demander par radio s'il y a d'autres sorties dans cette pièce que par là où on est entré ? On y voit rien depuis ici. » Et il reste poli, parce qu'il doit se montrer un minimum professionnel. Mais ce n'est pas l'envie qui lui manque de grogner qu'on y voit aussi bien que dans le cul d'une chèvre. Inutile de préciser qu'il vaut mieux éviter de s'éloigner du groupe pour aller vérifier par lui-même ; si réel danger il y a, ce serait laisser les autres en position délicate, amputé d'un membre de leur protection. Ou pire, ce serait se jeter dans la gueule du loup.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/06/2019

S’il a à peine effleuré la main de Rhiannon pour attirer son attention, celle-ci l’attrape entre ses doigts, la serrant avec nervosité. Et il ne lui viendrait même pas à l’idée de la retirer, tellement Teddy sent que ce geste simple est nécessaire pour que la rouquine ne craque pas tout à fait et décide de faire le chemin en sens inverse, sans se soucier de leur mission. Le pilote Munoz, un ami de Rhiannon s’il a tout compris de leurs autres discussions, pose une question semblable à la sienne, ce qui a le don de le rassurer. Il ne pense pas n’importe quoi, de toute évidence, ça peut vraiment être quelque chose ! Quel dommage qu’Hécate ne vienne pas avec un manuel d’utilisateur, comme le souligne la spécialiste I.A…. c’est le genre de truc qui aurait été plutôt utile.
Le genre de truc auquel tout le monde aurait dû réfléchir, 900 ans auparavant, mais il n’est pas là pour tenir rancune à ceux qui ont construit ce vaisseau et mis la mission sur pied.
La majorité d’entre eux sont morts, de toute façon.

Un frisson glacé le parcourt, à cette pensée parasitaire. Il essaie autant que possible de ne pas penser au terrible sort de la Terre et ce n’est certainement pas le temps de le faire, alors qu’ils sont en pleine expédition. Trop dangereux de se laisser distraire. Déjà que le son lui-même pourrait être une distraction, comme le signale l’exobiologiste ! « Let’s stay together. In the horror movies, when the group scatters, the redhead is always the first one to die. Oh, non, spécialiste Hughes. C’est toujours le Noir du groupe. »

Et en plus, il a le pire humour.

L’officier Seagers s’arrête pour leur distribuer des lampes torches et le hasard fait que l’éleveur reconverti hérite d’une lampe non seulement petite, mais qui éclaire pas bien plus loin et que les cheveux de Rhiannon. Teddy retient un soupir et s’accroche à sa lampe, alors qu’ils entrent tous dans la salle de contrôle auxiliaire. Il ne voit… rien, vraiment. Des ombres de chaises, croit-il, des écrans qui reflètent à peine la lumière et… attendez, est-ce que ça a bougé ? Sa voix grave répète exactement ce que ses yeux ont vu, ou cru voir : « Est-ce que ça a b- » Il n’est apparemment pas le seul à avoir vu quelque chose, dans les ombres, car ça s’affole un peu et toutes les lumières se braquent sur le mobilier amassé… sans qu’il y ait plus de mouvement. Il n’y a rien. Ils hallucinent. Ils sont tellement nerveux. Il laisse échapper un petit rire mi-nerveux, mi-soulagé, avant de suivre les paroles de la spécialiste en Renseignement (sa voisine de cabine). L’Américain s’adresse alors également à l’officier Jaafar : « Je m’y connais un peu en réparation électrique. » Électrique, pas électronique, mais s’il peut aider, avec le soutien de Rhiannon et du spécialiste en robotique… il est prêt.

Spoiler:

Contraint à détourner son attention des systèmes informatiques à portée, il suivit le groupe dans la salle suivant, plissant les yeux alors que certains pensaient voir quelque chose d’inattendu. Hallucinaient-ils, stressés par la situation dans laquelle ils se trouvaient ? Alec n’avait rien vu, ayant suivi le groupe parmi les derniers, et il était de toute façon pragmatique : s’ils n’avaient été qu’entraperçus, c’est qu’ils fuyaient. S’ils fuyaient, ils ne les attaqueraient pas. Probablement. À moins que ce ne soit une embuscade, mais il préféra écarter cette hypothèse pour le moment.

Distrait, il buta contre quelqu’un, alors qu’ils s’étaient arrêtés sans qu’il ne s’en rende compte. Il marmonna des excuses, et finit par prendre la lampe qu’on lui tendait, déplorant mentalement de ne rien avoir pour l’attacher. Mais ce n’était pas vraiment important. Pas pour le moment. Remerciant d’un hochement de tête, il entra lui aussi à la suite des autres, observant tout le matériel autour d’eux. Il soupira ostensiblement, à la remarque de la spécialiste Seagers. Pas si spécialiste que ça, si elle n’a pas demandé à son secteur s’ils pouvaient faire quoi que ce soit pour les drones, et encore moins si elle prenait la mouche parce qu’il avait énoncé une vérité.

S’abstenant de lui répondre, il passa devant elle pour pouvoir observer plus en détail ce qui se trouvait devant eux. « Il faut rallumer tout ça. On pourra peut-être rétablir la lumière, ou des outils qui nous permettront de détecter s’il y a vraiment quelque chose ici. Ou quelqu’un, dans les autres pièces. Ces écrans pourront vraisemblablement nous permettre de surveiller les lieux. Si on peut les relancer. » Il s’apprêtait à désigner plusieurs machines du doigt, quand un bruit se fait entendre, causant un sursaut.

Il n’a guère le temps de se questionner, qu’il voit des opérateurs surgir de nulle part – à ses yeux du moins – et se mettre à mitrailler tout le monde. Littéralement. Son cœur saute un battement, puis deux, avant de constater qu’aucune balle ne sort des mitrailleuses qu’ils tiennent. Déglutissant, feignant qu’il n’a aucunement crié de manière particulièrement aigue deux secondes auparavant, il s’adresse à Théodore d’un ton qu’il veut calme. « Theodore, peux-tu regarder si des câbles sont endommagés, qui pourraient empêcher le fonctionnement des consoles ? Il faut les rallumer, on pourra contrôler l’arrêt des opérateurs à distance grâce à eux.

Alejandra, il y a un bouton sur la hanche des opérateurs, qui permet de les arrêter. Peux-tu m’aider ? Rhiannon, il s’arrêta, en la voyant tétanisée. Ou mortifiée. Ses yeux se posèrent sur un bouton vraisemblablement enfoncé, non loin d’elle. Il secoua la tête. Ce n’était pas important, ni le moment. Rhiannon, tu sais forcément comme les désactiver, aide nous ! » S’adressant à personne en particulier, il se remit à parler. « Aidez-nous, comme vous le pouvez. » Se précipitant vers l’opérateur le plus proche, il essaya d’atteindre le mécanisme de sécurité permettant de l’éteindre.

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

Au moins, certains ne sont pas complètement dissidents. C’est avec ça qu’Hassan se console, alors qu’ils avancent. Mais si on pouvait, la prochaine fois, lui filer des gens moins revêches avec lesquels travailler… Il n’a rien à se lancer dans cette mission avec la plupart d’entre eux – même les plus inutiles. Mais le « moi je ferais ça comme ça » et « je pense que », Hassan, ça le fait chier. Il retient un « bah vous gênez pas si vous voulez mener l’expédition à ma place. », serrant les dents au maximum. Il se contente d’un : « Justement, vous n’êtes pas spécialiste en tactique. »
En d’autres termes : ta gueule.

La salle où ils finissent par arriver, guidés par ses soins, et dans laquelle il envoie les éclaireurs et rentre avec lentement avec toute la prudence qui le caractérise, a des airs vaguement familiers. Si ce n’est pas celle où il travaille d’ordinaire, dans le peu de lumière qu’ils ont - encore que la spécialiste Seaghers leur fournit rapidement des torches - il peut deviner vaguement où il se trouve. La salle est si semblable à celle qu’il fréquente au quotidien désormais, du côté de l’administration ! Il devine les moniteurs, les objets étalés alentour et laissés à l'abandon du temps.

Au moins, la sienne éclaire presque convenablement. Presque. Mais presque est toujours mieux que rien. Son faisceau balaie la pièce méthodiquement, tremble un peu à un moment – les ombres qui dansent sont bien menaçantes et réveillent toutes ses peurs et angoisses.
Il hoche la tête en réfléchissant à ce que Pauline lui dit, son cerveau fonctionnant à toute vitesse. « Oui, mais pas forcément. On n’a pas de visuel de cette zone au poste principal, rien ne dit que celui-ci aura plus d’accès… Mais ça coûte rien d’essayer. Si c’est possible. »
L’intervention de Theodore – illustre inconnu, vaguement reconnu de loin, mais Hassan sait lire les prénoms sur les uniformes et y associer des souvenirs bien flous – lui fait hocher la tête.
Hassan n’a pas le temps de plus se pencher sur la question, voire même de répondre correctement à son collègue que du mouvement attire son attention. Un vrombissement qui le suit, et sa lampe qui se braque sur la source, son taser est prêt à partir.
Il se fige face aux opérateurs qui émergent des ombres. Instinctivement quand résonnent le son de la mitraille, il pousse un des civils les plus proches de lui dans la pièce à terre – il préfère prendre les balles qu’un autre. Il est là pour ça en un sens.
L’impact ne vient pas. Le bruit résonne, chambre vide après chambre vide. Il craint que ça ne soit une roulette russe, qu’une mauvaise surprise les attendent à un moment ou à un autre. Une foutue balle perdue.

« Si vous ne pouvez rien y faire, essayez de vous mettre à couvert jusqu’à ce qu’on ait désactivé ces foutus engins. » lance-t-il à ceux qui se trouvent autour. Rien ne garantit que les opérateurs n’aient plus aucune munition.
Il tend sa lampe à Theodore, en voyant le ridicule faisceau de la sienne. « Si vous pouvez réparer les câbles, comme vous dites, on saura trouver un moyen de les arrêter sur la console. »
Hassan fait certainement plus confiance à ce directeur-là qu’à l’autre spécialiste, aussi compétent soit-il dans son domaine. (Principalement parce que lui n’a pas essayé de se le mettre à dos dès le début. )
Il n’ira pas dire que Lee avait raison, ou que c’est son idée qu’il reformule – faut pas trop demander, non plus.

Spoiler:

Elle ne put retenir un petit sourire en coin à la rebuffade d’Hassan. On sentait que les civils n’étaient pas habitués à suivre les ordres et cela pouvait être agaçant, surtout s’ils étaient persuadés d’être parfaitement compétents pour cette mission. Or, elle pouvait être dangereuse pour chacun d’entre eux et encore plus pour ceux qui n’y étaient pas préparés et prenaient cela à la légère.

Elle hocha la tête à la réponse concernant le poste vidéo, de toute façon, elle n’avait pas les compétences pour, ce n’était donc pas entre ses mains. C’était une piste intéressante qui méritait d’être explorée mais pas forcément dans l’immédiat. Les caméras seraient toujours là une fois la zone sécurisée.

Quand Pauline entendit la mitraillette, elle réagit de façon immédiate, portée par ses réflexes. Elle se jeta au sol et se plaqua ventre contre terre pour éviter les rafales. Du regard, elle chercha un abri et alla se pelotonner dans un coin sans s’éloigner mais en sécurité. Rapidement, comme les autres, elle put constater qu’il n’y avait pas de balles mais son commandant avait raison, cela ne signifiait pas qu’il n’y en avait pas du tout, juste qu’il n’y en avait pas pour le moment.

Elle écouta ce qui se disait et réfléchit déjà à un plan B en fonction des informations et du personnel disponible, méthode brutale mais immédiate : Cela abimera probablement un peu les machines mais dans le cas où la version douce ne marcherait pas, on pourrait s’approcher et arracher la source des munitions.

Elle n’était pas particulièrement contre la méthode douce mais son métier était la récolte d’information et, pour l’instant, les informations obtenues tant au niveau du personnel accompagnant que de l’état du vaisseau ne garantissaient pas qu’il serait possible de réactiver tout cela. Elle nota d’ailleurs que l’alimentation était un minimum fonctionnelle, sinon, les armes ne fonctionneraient pas.

- D’où vient l’énergie qui alimente les opérateurs ? La source n’est pas la même que celle des consoles et de l’ensemble de l’équipement de cet endroit visiblement.

Elle n’attendait pas de réponse, c’était principalement pour souligner les données présentes sous leurs yeux. Beaucoup de sous-entendus étaient présents dans cette phrase, on pouvait désactiver la source si besoin ou la rediriger pour réactiver du matériel mais cela serait pour plus tard. D’abord, le premier immédiat qui avait été choisi.

Spoiler:

Pas le temps d'avoir une réponse, des bruits assourdissants résonnent dans la pièce sombre et Adrian les reconnaît immédiatement. Des mitrailleuses ! « À terre !! » qu'il crie, se jetant en avant pour éloigner la jeune Rhiannon de la trajectoire des balles. Il reste un instant immobile, le coeur battant, mais n'entend aucun impact de balle. Absolument aucun. Perplexe, il relève la tête et remarque – comme les autres militaires – que des opérateurs sont apparus et qu'ils tirent à vide. « Reste là. » souffle-t-il à son amie avant de s'avancer vers le chef de la sécurité pour demander les ordres. Il n'entend donc pas les directives du spécialiste en robotique à travers le brouhaha des mitrailleuses et de quelques cris paniqués. Ce qu'il entend en revanche, en arrivant près de Hassan, ce sont les paroles qui s'élèvent de son talkie walkie.

« Directeur Jaafar, ici le directeur Minaïev. Ecoutez moi, réparer la console va prendre trop de temps, il faut désactiver manuellement, voire détruire les opérateurs ! Ces modèles militaires ont tous la même trappe sur le côté où vous trouverez des fils : arrachez les sans hésiter ! »

Une trappe ? Des fils ? Très bien ! Pas de temps à perdre, il a pensé à la même chose que les autres : ce n'est pas parce que les opérateurs tirent à vide qu'il n'y aura pas éventuellement une balle perdue. Il range le taser – incapable de savoir si un choc électrique marcherait sur des robots, il n'est pas spécialiste après tout – et se redresse, s'emparant d'une chaise métallique au passage. Il réduit la distance entre lui et les robots, puis court vers l'un d'eux. D'un geste aussi rapide que possible, il donne un grand coup sur l'opérateur le plus proche, le faisant basculer sur le côté. Il ouvre la trappe qui se trouve sur le côté, comme indiqué, et arrache les fils sans plus de cérémonie. L'opérateur s'immobilise, n'émet plus aucune lumière ni aucun son.

Adrian se redresse, les mains sur les hanches, très fier. « Et voilà comment on f... » Les autres opérateurs se tournent dans sa direction et même si leurs armes ne semblent pas chargées, le Mexicain ne veut pas courir de risque. Il plonge sur le côté par réflexe et se cache derrière une table qu'il renverse pour faire bouclier. « Eh les gars, arracher les fils ça marche, un peu d'aide par ici ! »

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

Il a à peine le temps de finir de parler à Theodore que son talkie grésille, proche de son épaule et à portée d’oreille. Ce n’est pas la voix de la personne à laquelle il est relié qui résonne, mais bien celle d’un autre. Qu’importe. Les informations sont claires, et là encore, il fait confiance à son égal.
« Bien reçu. » répond-il dans son talkie avant de couper la communication, tout en voyant Adrian s’élancer vers la machine la plus proche. Bien. Un coup violent et un arrachage de câbles plus tard, et un robot s’arrête, statue figée… Qui ne manque pas de s’effondrer.
« Vous avez entendu ce qu’il a dit ! » lance-t-il au groupe – à ceux qui ne se sont pas mis à l’abri, du moins. Il ne peut pas se permettre de tous les perdre, au cas où. « Si vous avez l’opportunité, désactivez-les, mais ne vous mettez pas en danger ! »
Par pitié, si vous êtes en sécurité, restez où vous êtes.
Il n’est plus la cible des armes – avoir braqué sur lui l’oeil sombre du canon d’une mitraillette n’est jamais très agréable. Alors une quinzaine… Surtout lorsque résonne, encore et encore, le son des chambres vides qui claquent et passent inlassablement. Détonation avortée après détonation avortée, et l’angoisse au coeur qui monte d’un cran à chaque roulement. Hassan voit Adrian plonger derrière une table, et les opérateurs, fort heureusement, lui tourner le dos.
Parfait.

Le directeur de la sécurité réagit en conséquence. Il attrape un… Truc, vaguement métallique – ancienne lampe de bureau qui traîne là, débranchée, et la fracasse violemment contre l’opérateur le plus proche pour le retourner; le robot, indifférent, s’escrime vainement à mitrailler dans le vide la table d’Adrian.
Il se fait un peu mal mais la trappe saute – et le métal se tord, autour. Une poignée de fils à sa portée qu’il arrache sans hésiter – et l’opérateur, comme l’autre, se stoppe et s’éteint.
Et tombe au sol à ses pieds, désactivé.

Le libanais joue avec la chance. Il réagit instinctivement, alors qu’un autre se tourne à sa gauche pour le viser il tourne aussi pour lui asséner un coup de lampe magistrale, l’envoyant valdinguer contre un mur, frappant le coin d’une console proche.
Il y aura ça à réparer, aussi. Il se rapproche rapidement, la trappe entrouverte, et le désactive à son tour.
Il n’avait pas prévu de péter le robot complètement, mais l’opérateur qui tombe comme une pierre se fracasse encore contre un bout de table, puis le sol, perdant quelques petites pièces au passage.
Bon.
Au moins, il ne se réactivera pas. Il finit par rejoindre Adrian derrière sa table – ainsi, les opérateurs tournent le dos à plusieurs personnes encore debout ou susceptibles de s’attaquer aux mitrailleurs.

Spoiler:

Date d'inscription : 16/01/2019

Clic.
Médusée, Rhiannon baisse les yeux vers son coude – son coude droit, précisément, qui vient de buter contre quelque chose… qui a basculé. Un levier. Un levier surmonté de l’étiquette « Emergency operators ». Opérateurs d’urgence. Glacée soudain, elle cligne des yeux, priant, de toutes ses forces, pour que ce système-là fasse partie de ceux incapables de fonctionner… sans succès. Une trappe d’ouvre, et les voilà, à la queue leu leu, huit opérateurs militaires. Elle reste statufiée, la programmeuse, incapable de réagir – à peine entend-elle Adrian lui ordonner de rester sur place, ce qu’elle entend c’est le ractactactactac des mitrailleuses qui tournent à vide.

« They must have depleted their ammo… »
Ils ont dû tomber à court de munitions...

Elle sursaute, lorsqu’un opérateur s’écrase au sol. Que… Mais que font-ils… ?!
Et un deuxième de choir brutalement.

« DON’T DO THAT! You’re breaking valuable equipment that we can’t replace! »
ARRÊTEZ ! Vous cassez du matériel précieux qu'on ne peut pas remplacer !

L’indignation dans sa voix a permis à son esprit scientifique de sortir de sa torpeur. D’un regard, elle observe la console – désactivée, complètement éteinte, mais elle n’a pas forcément besoin qu’elle soit alimentée pour faire ce qu’elle entend.

« Just hold them back for a sec, all I have to do is… »
Retenez-les un instant, je vais juste...

Saisissant son pad, reléguant en arrière-plan les bruits métalliques de différents objets indiquant qu’un troisième opérateur a vraisemblablement rencontré un funeste destin, elle s’agenouille près de la console et glisse les doigts dans la trappe d’accès, forçant un peu pour faire jouer les charnières vétustes. À tâtons – on n’y voit rien, là-dedans, elle saisit le câble lové dans son support et le connecte à son pad. Que la magie de l’USB soit avec nous – la connexion s’établit, et un témoin se met à clignoter sur la console, indiquant qu’une alimentation externe a pris le relais pour ce système en particulier.

Et les opérateurs se figent, avant de se tourner face à la console. Réprimant un frisson d’appréhension à voir ces robots potentiellement très très mortels léviter sagement en attendant ses instructions, elle explique rapidement ce qu’elle vient de faire.

« I transferred their tactic control to my pad and flagged us as friendlies. They won’t attack us again. »
J'ai transféré leur contrôle tactique sur mon pad, et nous ai identifiés comme alliés. Ils ne nous attaqueront plus.

Explique-t-elle en déconnectant le câble, tandis qu’elle se redresse et fait face au groupe. D’une main, l’autre tenant fermement son pad sans presque trembler, elle tapote quelques lignes de commande. Chaque opérateur émet un son électronique vaguement bourdonnant, et les cinq machines se tournent vers Hassan comme un seul homme.

« I’ve rebooted their AI and marked Director Jaafar’s comlink as their senior officier's. Sir, they’ll obey any simple vocal command you give them. They can understand when you address one of them specifically, just make sure to stare directly into their visual sensor, just over there. They will obey only you – well, and me, since I’m flagged as their handler now that I have messed around in their base code… Oh. And maybe we should restrain from touching anything in there, unless we really need to… ? »
J'ai relancé leur IA et j'ai marqué le comlink du Directeur Jaafar comme celui de leur officier supérieur. Monsieur, ils obéiront tous les ordres oraux simples que vous leur donnerez. Ils peuvent comprendre quand vous vous adressez à l'un d'eux spécifiquement, faites juste bien attention à regarder précisément leur senseur visuel, juste ici. Ils n'obéiront qu'à vous - bon, à moi aussi, vu que je suis identifiée comme leur coordinateur maintenant que j'ai fait des bêtises dans leur code source... Oh, et peut-être qu'on devrait se retenir de toucher quoi que ce soit dans le coin, tant qu'on en a pas vraiment besoin... ?

L’intonation est un égal mélange d’excuse, d’hésitation et d’incertitude – tandis que la rouquine exsude silencieusement l’autosatisfaction par toutes les mèches de sa flamboyante toison.

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

Je suis aux aguets, je peux même sentir mon cœur battre dans mes oreilles. L'ambiance est lourde, plombée. Forcément, tout le monde regarde un peu partout et se demande pourquoi la première équipe a abandonné sa radio comme ça. C'est forcément qu'il leur est arrivé un truc et quand on voit l'état de la zone... Je me force à rester concentré et discipliné, à regarder partout, pour permettre l'analyse des images plus tard. Sait-on jamais... Je m'empare de la torche que Meghan nous donne, tout en hochant la tête à sa recommandation, activant l'infrarouge. Je suis devant, quand j'entends l'agitation derrière moi. Je me fige et regarde derrière alors qu'on signale que quelque chose a bougé. Sérieusement ? Je n'ai rien vu, rien entendu. Alors est-ce que l'esprit tendu de certains a cédé à des hallucinations paranoïaques ? Ou y'a-t-il quelque chose avec nous ? Et ce bip infernal qui me vrille les tympans. La pièce est abandonnée elle aussi, encombrée. Remplie d'écrans. Déjà, ça parle de jargon scientifique. Réparer le système et tout le toutim. La voix de Meghan me parvient et je hausse légèrement une épaule : "Dommage, ça aurait été utile. Mais on fera à l'ancienne." Détecter les présences hostiles ou alliées sans aide technologique.

Mais si le petit cri de surprise surgi du groupe nous a fait sursauter, ce n'est rien quand des bruits de tirs se font entendre. Et là, même pas besoin de réfléchir, alors que l'instinct reprend le dessus, né de mauvais souvenirs en servant dans l'armée. J'attrape Mar qui est derrière moi et l'attire vers le sol afin de réduire le risque de se faire toucher. la cadence de tir est infernale, mon cœur s'emballe, me renvoyant dans un passé vieux de 900 ans, tandis que je couvre Mar le temps de se mettre à couvert. "Tu vas bien ?" Juste un chuchotement, avant de jeter un regard aux autres. Certains ont réagi, d'autres non, mais surtout... Il n'y a pas de balles. C'est un rire nerveux qui m'échappe face à cette mauvaise blague. En espérant que des balles réelles ne surviennent pas ensuite.

Les paroles d'un des civils nous parviennent sur comment désactiver les opérateurs. Ah ouais quand même. Déjà, ils sont deux à s'attaquer aux opérateurs, révélant l'astuce. Après avoir posé une main sur l'épaule de Mar, je m'élance à mon tour vers l'opérateur le plus proche, alors que j'entends crier la rouquine qui s'offusque du traitement réservé aux robots. Les retenir seulement ? Facile à dire. Ils sont occupés par Adrien et Hassan. Alors que je m'apprête à en faire tomber un au sol, ils s'arrêtent et les explications viennent. C'est fou ce qu'on peut faire quand on s'y connaît quand même. Je regarde les deux hommes responsables de la destruction de trois machines, un sourire appréciateur aux lèvres. "Efficaces." C'est rassurant pour la suite. Je regarde Rhiannon, curieux : "Ça enregistre des trucs ces machines ou ça se contente de tirer sur l'ennemi ? Parce que ce serait pratique d'analyser leurs données pour savoir si ils ont croisé la route de la première équipe." Ou d'autre chose. En plus des consoles. Mais Rhiannon a un accès aux opérateurs alors que cela va prendre du temps avec les consoles.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

Mon Dieu, mais il vient de se passer quoi là au juste ? Tu t’es effrayée à cause du bruit des balles, tu as déjà l’impression que l’une d’elles vient de te transpercer le corps. Tu t’es jetée sur Peter pour le mettre à terre et as entraîné avec toi, Alejandra. Tu as mis les mains sur ta tête, avant que tout le monde se rende compte que les opérateurs tiraient des balles à blanc. Les membres du groupe auraient quelques bleus ici et là d’avoir cogné un peu trop fort le sol ! Comme Adrian, tu renverses une table pour protéger les civils.

« Dites-leur que nous allons bien ! Rassurez-les ! » lances-tu à Peter, si le groupe resté dans le réfectoire a entendu le bruit de mitrailleuse, ils auraient vite fait de se faire des idées, de penser que nous étions tombés sur un ennemi hostile, bon c’est un peu le cas finalement… Mais, pas l’ennemi que tout le monde a imaginé.

« Personne n’a rien ? » demandes-tu à Pauline, Adrian, Mar, Alejandra, Naël, Peter, Ellias et Seth. Tu voulais t’assurer qu’il n’y ait bien aucune balle dans les chargeurs de ces machines. Observant ce qu’il se passe, Hassan se battant à coup de lampe contre un opérateur dissident, tu remarques Rhiannon, les mains dans la trappe, cherchant sûrement une solution. Tu te mets derrière elle, armée d’une chaise pour la protéger au cas où.

Rhiannon est arrivée à « pirater » le système afin d’arrêter ce qui aurait pu être un carnage si les opérateurs avaient eu de vraies munitions. « Tu as été… impressionnante !» Tu as sous-estimé ta voisine de cabine, gauche et maladroite, mais brillante à la fois ! Tu aides à relever les civils restés à terre, derrière les tables, t’assurant auprès de chacun que tout va bien. C’est ce qui t’importe le plus en fait que tout le monde aille bien, ils sont sous ta responsabilité.

« Peter, pouvez-vous remercier Monsieur Minaïev pour son aide plus que précieuse ? Il nous a fait gagner un temps précieux. » La phrase « l’union fait la force » prend tout son sens en cet instant. Chacun a eu un rôle clé : réaction, protection, solution… De diverses manières : douces, bourrines, calmes, sous l’adrénaline, mais dans tous les cas, les efforts ont payé et même si cela a duré qu’un court laps de temps. La situation a été forte en émotion.

Tu as bien conscience qu’il y a une menace bien présente dans la zone scellée, mais également que nous sommes nos propres ennemis..

Spoiler:

Je continue d’observer avec attention, essayant d’occulter les tensions qui n’ont pas toujours à voir avec la mission elle-même. Ce qui compte c’est qu’on arrive à comprendre ce qui se passe, qu’on sache quoi faire si ça se reproduit. J’essaie de décrire au mieux ce que je vois, même si, dans l’immédiat, c’est plutôt ce qu’on ne voit pas qui m’inquiète.

Pas besoin de parler du bip régulier tant qu’on ne sait pas d’où il vient, même s’il commence à porter sur les nerfs de tout le monde. Ou peu s’en faut. Et je souffle, dans mon micro du moment. « L’origine du bip est encore floue. Entre le signal de détresse, un dysfonctionnement ou un leurre, difficile de savoir. » L’atmosphère est particulièrement pesante mais je reprends, d’une voix tranquille au reste du groupe. « Nous séparer serait une mauvaise idée. Surtout qu’on ne sait pas si on pourra communiquer encore ensemble à tout moment. » Enfin, je suivrais ce que disent les militaires. Pour autant l’idée ne m’enthousiasme pas particulièrement.

Et je me fige en entendant que ça s’agite derrière moi. Je suis sur le devant du groupe, histoire de voir au mieux ce qui se passe mais, sur le coup, j’aurais bien aimé savoir ce qui se passe ailleurs. Parce que si on ne voit pas, la tension peut se sentir sans problème, elle en est presque palpable à la main, c’est dire. Mais voilà typiquement le genre de détails que je vais éviter de donner au groupe qui nous écoute, n’est-ce pas. Je me vois bien lâcher, l’air de rien que ça commence à paniquer mais sans qu’on sache d’où ça vient. Ce serait parfait. Mais je suis assez fier de moi et de m’être contenté de sursauter, le coeur battant à tout rompre. Comme si de rien était.

Je regarde autour de moi, sourcils froncés. « On est dans la salle de contrôle sécurité. Vous devez le voir sur le plan. Ils vont essayer de réparer les … tout ce qui peut l’être pour comprendre ce qui s’est passé. » Ce qui serait pas mal à défaut de retrouver les membres de l’expédition. Sauf s’ils sont tapis dans l’ombre, morts ou pas tout à fait et… okay, c’est pas le moment de laisser son imagination s’emballer je crois. Je prends une grande inspiration alors que j’écoute distraitement les propositions ça et là, mes pensées stoppées net par un Alexander qui me rentre dedans.

Et là, c’est le drame.

Bon, pas vraiment. Mais les gens dans le réfectoire ont le plaisir d’entendre le cliquetis d’armes qui se mettent à nous mitrailler. Sans balles. Okay. Tout va bien. J’essaie de convaincre mon coeur qui essaie de s’échapper de ma poitrine alors que, je ne sais pas par quel miracle, mon corps écoute Jaafar qui nous dit de nous mettre à couvert si on ne peut rien y faire. Quelle riche idée. Et je me planque derrière ce qui semble être une table renversée, non sans prendre une grande inspiration pour souffler dans le communicateur, aussi tranquillement que possible. « Tout va bien. Pas de balles. C’est juste que les opérateurs s’emballent un peu. » Ouais, je m’épate moi-même. Les techniciens cherchent le moyen de les stopper mais les mitrailleuses ne sont pas chargées. [/color][/b]» Ou elles ne le sont plus. Ce serait comme ça que les hommes seraient morts ? Je regarde autour de moi, sentant le goût métallique du sang dans ma bouche dont je viens de mordre l’intérieur jusqu’au sang. Mais je ne panique pas. Enfin si, juste intérieurement.

Je soupire longuement quand Rhiannon intervient et je me relève, non sans regarder autour de moi. Avant de hocher la tête aux propos du jeune éclaireur et d’ajouter, sourcils froncés. « Vous pensez qu’ils ont pu prendre l’autre équipe pour cible ? » Et je souffle une fois de plus dans mon communicateur. « Tout le monde va bien. Les opérateurs sont maitrisés. » Simple, efficace.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/06/2019

C’est fort innocemment qu’il a proposé son aide à l’officier Jaafar et que celui-ci a accepté, ainsi que le spécialiste Lee qui a entendu sa proposition - pratiquement au même moment où, de Dieu sait où, des choses commencent à leur tirer dessus. En une fraction de seconde, l’Américain est au sol, plus par instinct que par réelle réflexion. Le bruit des mitraillettes est glaçant, mais celui-ci n’est pas accompagné d’impacts de balles. Ni sur lui, ni sur personne, ni sur le mobilier. Des chargeurs vides. Vidés, vraisemblablement, par ce qui est passé avant eux.
Ça ne l’aide pas à être plus calme.

Désactiver les opérateurs n’est pas dans ses capacités, et avec les non-balles tirées, aller jusqu’à la console n’est pas non plus possible. Et considérant que les ordres officiels du chef de mission sont de rester à l’abri… loin de lui l’idée de les braver ! La lampe torche prêtée par l’officier est définitivement plus forte que la sienne et il essaie d’éclairer les opérateurs, afin d’aider les militaires à repérer les trappes à ouvrir pour les désactiver, jusqu’à ce que Rhiannon fasse opérer sa magie. Un frisson traverse son échine, alors que les machines cessent de s’agiter et de tirer. Pour le moment. « Beau travail, Rhiannon », souffle le Noir, sa lampe tremblant légèrement entre ses mains. Il est incapable de détacher son regard des opérateurs obéissants, puis de ceux qui ont été maîtrisés violemment par Adrian et l’officier Jaafar. Même se relever est difficile. Ses jambes flageolent un peu, sous lui, alors qu’il se redresse et replace machinalement les plis de son uniforme marron, comme si être bien présenté changeait quoi que ce soit à la situation.

Il capte les paroles échangées par l’éclaireur Yasin et l’historien Rosewood, à propos des opérateurs maîtrisés. Ont-ils croisé l’autre équipe, ou quelque chose d’autre ? Ça expliquerait certainement les chargeurs vides. Toutefois… s’ils ont pris l’autre équipe (ou n’importe quoi) pour cible, ils auraient croisé les corps, dans cette salle. Ou sinon, ils auraient vu du sang. Des impacts de balle. Des bris. La chose frappe soudainement Theodore. Ils ne peuvent pas avoir vu de sang, ils ne voient rien. Probablement que si les robots ont tiré, les balles ont endommagé le matériel dans la pièce. Tout pour aider leur cause. Le faisceau de sa lampe torche, auparavant fixé sur le sol sans bouger, sans savoir où se fixer, se balade désormais sur les murs, d’une trappe d’accès à des fusibles. Ou quelque chose qui s’en approche. Des fusibles de science-fiction. « Faudrait qu’on puisse y voir quelque chose… plus que ça », marmonne-t-il pour lui-même, avant de diriger la lumière à nouveau vers le sol. N'importe quel outil de fortune ferait l'affaire, en vérité, même si les risques d'électrocution ne sont pas très engageants. La lueur de la lampe effleure les détecteurs de mouvements placés sur les côtés des portes. Définitivement en panne, puisque rien ne s’est allumé au moment où ils sont entrés dans la pièce. Ce n’est toutefois pas possible que ces détecteurs soient la seule façon de mettre de la lumière ici, c’est forcément contraire aux règles de sécurité.

Spoiler:

Les couloirs se ressemblent tellement que je me demande un instant s’ils savent vraiment où ils vont… En même temps, ne sachant pas où se trouve l’autre équipe, il est difficile de donner une destination. A moins qu’ils en sachent plus que ce qu’ils disent, ce qui ne seraient aucunement étonnant. Pas de traces de luttes, pas de sang, pas de corps. Est-ce une bonne nouvelle ? Non, pas de mon point de vue. Ils n’ont pas pu se volatiliser quand même. Pas vrai ? L’ambiance déjà tendue se fait plus pesante à chaque pas que nous faisons.

Je me fige, ma lampe cessant son mouvement pour revenir sur la zone que je balayais sans vraiment y croire. Et je ne suis pas la seule, ce qui me rassure un peu. Ou pas. Si d’autres l’ont vu, c’est que je ne suis pas folle. Si d’autres l’ont vu, alors que plus rien n’est visible, c’est flippant. Tout le monde s’arrête et cherche. RAS. Je me mords l’intérieur des joues et inspire lentement. Je suis persuadée d’avoir vu quelque chose. Une diversion ou un camouflage… Peut-être. Ou peut-être était-ce une ombre projetée par une des lampes. Ce serait plus logique. Et plus rassurant.

Je ferme les yeux une seconde, avant de suivre les autres sans attendre. Salle de contrôle. Ça c’est chouette. Si on arrive à remettre ça en route, on aura accès aux caméras logiquement… Sans doute. Je m’approche lentement des moniteurs, fronçant les sourcils en écoutant les autres. Et je sursaute, me retrouvant à terre avant d’avoir pu laisser filer un cri, quand des opérateurs surgissent et se mettent à tirer. A vide. Je tourne la tête, les yeux trop grands, hochant la tête à la question de Naël, sans parvenir à prononcer un mot, les battements de mon cœur étouffant tout autre bruit alentour.
Tout va bien. Je reprends lentement ma respiration, chassant ce début de panique loin de moi. Ils sont déjà en train de mettre les opérateurs hors service, alors que la spécialiste râle et reprend la main sur les machines. Tout est sous contrôle. Je me relève en regardant autour de moi. Tout le monde a l’air d’aller bien, c’est le principal. Et tout le monde se retrouve à gérer son truc, à canaliser sa panique et son stress en s’occupant… Bonne idée ça, trouver un truc à faire.

« Vous voyez des impacts de balles ? Ou des douilles à terre ? » Ou du sang. Ou autre chose… Je me mords l’intérieur des joues alors que je commence à avancer dans la pièce, éclairant tant bien que mal les coins vers lesquels je me dirige, sans m’éloigner, heureuse de voir que ma main ne tremble pas. « Vous pensez qu’on peut prendre le contrôle des caméras ? Ou des différents senseurs à défaut, même si ça prend un peu de temps, ça serait utile. »

Parce que j’ai bien vu quelque chose bouger. Je serais incapable de dire quoi, mais il y a eu des mouvements, et je finirai bien par trouver, non ? Ou par être trouver. Non on ne s’éloigne pas, je n’en ai pas l’intention, et puis, avancer à la lueur vacillante d’une lampe de poche, ce n’est pas le plus rapide.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.1	Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Tour 4 ☾ Phase 1.1
Lieu : Le Pont
Date : 30 juin 2919
Heure commune : 16h
Objet : Mission de sauvetage

Plus de peur que de mal…Rhiannon déclenche par erreur l’activation des opérateurs militaires d’urgence, qui se mettent à tirer des balles à vide. Un bruit de mitrailleuse assourdissant se fait entendre un « TACATACATAC » sans interruption. Cela a créé un mouvement de panique auprès des membres du groupe, mais ces derniers sont restés groupés et aucune victime ni aucun blessé ne sont à déplorer. Grâce aux conseils avisés de Vassili Minaïev, directeur de l'ingénierie et de l'informatique, à la réactivité et au sang-froid d’Alexander, Rhiannon, Hassan et Adrian, la situation a pu être maîtrisée. Un rebondissement inattendu que le groupe a su gérer ! En cas de danger, nous sommes désormais armés de cinq opérateurs militaires sans munition. Ils sont une menace en moins à gérer lors de cette mission jugée à risques.

Et alors… ce « truc » qui a bougé, où est-il ? La question que l’on peut se poser c’est… qu’est-ce qui a bougé au juste ? Est-ce que quelque chose a réellement bougé ? Ou la peur tiraille tellement les esprits qu’un phénomène d’autosuggestion est apparu ? On a bien vite oublié cette chose qui a bougé, est-elle réelle ? Peut-être est-elle toujours là ? Toute l’attention du groupe s’est dirigée vers les opérateurs et les consoles, en oubliant totalement que potentiellement, un alien est là, tapi dans l’ombre.

Le talkie-walkie de Theodore s’active et c’est la voix de la gouverneure qui résonne de l’autre côté : « Reprenez vos esprits et concentrez-vous sur l’objectif initial de la mission : trouver le groupe disparu et rester en vie. Faites attention à ne pas activer autre chose par mégarde. Courage !»

Pendant un moment, le groupe du réfectoire est resté silencieux, Zoe Lee, par exemple, a eu très peur des bruits de mitraillettes et Mei-Lin lui a conseillé de donner son talkie-walkie à Maden Ceach, le temps qu’elle reprenne ses esprits. Elle a cru perdre son mari sans savoir si les opérateurs étaient réellement chargés ou non. Cette dernière est en état de choc.

« Merci de donner un talkie-walkie à Monsieur Lee. Je donne le mien à sa femme : entendre le son de sa voix la rassurera. Madame Vargas, vous êtes désormais en communication avec Maden Ceach. »

Le groupe prend un instant pour souffler un peu et reprendre leurs esprits. Faut-il fouiller dans l’amas d’objets ? Le plus prudemment possible pour voir s’il y a bel et bien une forme de vie cachée là ? Toujours est-il, un peu de lumière ne serait pas de refus ; les paroles de Theodore Campbell ont bien été entendues et on compte désormais sur lui pour montrer ses talents d’électricien en herbe. Le groupe n’est qu’à l’entrée de la salle et ils doivent toujours l’explorer afin de voir si des membres de l’ancien groupe y sont.

Attention, ne vous laissez plus surprendre par l’environnement…

• Le quatrième tour dure du dimanche 14 juillet au samedi 20 juillet (23h59).

• Ce topic concerne les personnages suivants exclusivement : Rhiannon Hughes, Pauline Castel, Adrian Munoz, Peter Rosewood, Alexander Lee, Meghan Seagers, Theodore Campbell, Hassan Jaafar, Mar Ortega, Naël Yasin, Alejandra Vargas.

• Nous sommes à votre disposition dans ce topic pour toute question.

• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.

• Nous fixons une limite de mots à 700 mots maximum par message

• Pensez à indiquer votre nombre de mots en utilisant impérativement ce site et le résumé de vos actions sous balises spoiler.

Bonne chance

Les armes des opérateurs ne sont peut-être pas chargées, mais Adrian n'en mène pas large. Caché derrière sa table, à demi dans l'obscurité, il a des réminiscences claires des nombreuses fois où il a bien failli y laisser sa peau. Pas uniquement dans l'armée, non – ces années n'étaient pas les pires – mais durant ses années au sein du cartel. Les guerres de clans, les représailles, les règlements de compte. En quelques microsecondes défilent les tentatives de meurtre à son encontre et la peur s'insinue avant qu'il ne se reprenne. Il entend plus qu'il ne voit le chef de la surveillance qui suit son exemple et descend deux des robots à son tour. Puis il le rejoint derrière sa table, et Adrian n'est plus dans le passé, il est dans l'instant, à se demander ce qu'ils sont en train de faire.

Il suffit pourtant de quelques minutes pour que les opérateurs soient maîtrisés. Et c'est une voix fluette à l'accent parfaitement reconnaissable qui s'adresse à eux pour expliquer ce qu'il vient de se passer. Quand Rhiannon termine ses explications, Adrian se redresse et jette un oeil aux opérateurs. Vraiment, c'est tout ce qu'il fallait faire pour les arrêter ? Alors pourquoi les avoir laissé courir et sauter sur ces machines ? Il se sent soudain bien stupide, mais il garde le menton levé. Après tout, il en a descendu un, il sait comment il faut faire désormais et il est prêt à recommencer. Il n'y aura pas toujours des consoles et des fils magiques pour sauver la situation.

Alors que les personnes possédant les radios font passer le message que tout va bien, Adrian embrasse la croix qu'il porte à son cou et reprend son taser, mais surtout sa lampe torche. Il éclaire un instant l'opérateur balancé par Hassan et le bouscule du pied, comme pour voir s'il est encore vivant. « Joli coup, chef. » qu'il déclare en direction de son ami, un sourire amusé aux lèvres. « On se regroupe et on commence à fouiller ? » L'attaque des opérateurs a dispersé légèrement le groupe, il est temps de remettre un peu d'ordre dans tout ça. Mais il n'est pas aux commandes. Il attend la confirmation de son chef de mission avant de retourner à son poste sur le côté du groupe.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/06/2019

La voix de la gouverneure les enjoint à ne pas perdre de vue l’objectif principal de la mission. Retrouver l’autre équipe. Rester vivant. Ce sont des objectifs fort honnêtes, à son avis, et il a l’intention de les accomplir. « Ici Theodore Campbell, je prête mon talkie-walkie au spécialiste Lee. Aussitôt dit, aussi fait, et il met le transmetteur dans les mains de son compatriote américain. En espérant que son épouse sera bel et bien rassurée d’entendre sa voix… ce n’est pas le moment pour personne de perdre son sang froid. Si quelqu’un transmet des instructions ou indications pour le circuit électrique, faites-moi signe », demande-t-il à l’homme, avant de retourner à sa recherche de quelque chose d’utile dans la pièce. Ceci sans marcher sur quelque chose de dangereux, sans réveiller un alien potentiel, ou de nouveaux opérateurs militaires. Leur intervention a laissé un film de sueur sur son front et sa nuque, son coeur encore battant, et il espère bien qu’aucun autre ne viendra se mêler de leur expédition. Chargeur vide ou rempli.

La directrice de la physique a aussi commencé à chercher autour d’elle et c’est au bout du faisceau de sa lampe torche, qu’il croit voir quelque chose, dans le gauche gauche de la pièce, juste à son entrée. « Directrice Ortega, attendez. Pouvez-vous éclairer à gauche, s’il vous plaît ? » L’Américain s’avance jusqu’à la forme sombre que la lumière a effleuré, ses contours familiers éveillant de la curiosité plus que de la peur, et il dépose sa main libre sur… du tissu. Il tire l’objet davantage dans la lumière de la lampe de Mar, jusqu’à tout à fait le dévoiler aux yeux de tous. Une sacoche d’outils, encore soigneusement roulée sur elle-même. Il détache lentement ses attaches et la déroule, afin de découvrir ce qu’elle contient - soit clairement du matériel d’électricien de secours et autres outils génériques. Tournevis et clés, évidemment, mais surtout des pinces, des tubes, un crayon à souder, quelques écrous de fil, un couteau à lame rétractable, un seul gant. « Ça doit appartenir à l'autre équipe. Il effleure pensivement le seul gant rescapé. On en aurait eu bien besoin, il y a quelques minutes », commente-t-il, le ton docte. Il est néanmoins bien heureux de cette trouvaille, qui devrait l’aider dans sa tâche de remettre un peu de lumière dans cette pièce. Même si ça augure mal pour l'autre équipe.

La lumière de sa propre torche éclaire des parties déchirées du tissu. Pas de sang, pas de fluide, que ces marques. Il fait de son mieux pour ne pas y porter attention et se dirige jusqu’au détecteur de mouvements de l’entrée, tournevis en main. Il entreprend patiemment de démonter vis et plaques afin d’avoir une meilleure vue sur le type de circuit que peut bien contenir cette merveille d’ingénierie. Y aller en bourrin et endommager davantage de matériel ? Rhiannon risquerait bien de lui tirer les oreilles ! Teddy dépose soigneusement chaque pièce au sol et une odeur de brûlé supplémentaire lui monte aux narines. Pas bon signe. Il plisse le nez critique, et éclaire les fils enchevêtrés. « A priori, les fils ont brûlé. Ça devait encore un peu fonctionner, malgré tout, jusqu’à la collision, et ce qui était encore connecté a tout simplement sauté. » Et maintenant… il doit simplement voir s’il est capable de reconnecter tout ça.

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

C’est vrai que sur ce coup, il n’a pas cherché très loin : son homologue du secteur informatique lui a indiqué le moyen le plus rapide de se débarrasser des machines flottantes, il n’a pas pris le temps de demander si éventuellement une autre option était possible. Chaque minute passant augmente le risque qu’une balle sorte et blesse l’un des membres de l’expédition. Il a agi de la manière la plus prudente pour l’heure : désactiver la possible menace immédiate.
Il n’avait, par contre, pas prévu de se faire engueuler par une petite rousse. Décidément, ils ont tous décidé de le faire chier, dans ce département.
Au moins celle-ci fait-elle quelque chose d’utile pour leur groupe. Le vrombissement des moteurs des opérateurs, alors qu’ils se tournent vers la table – et son crâne qui dépasse légèrement, vous parlez d’une planque – indiquent à Hassan qu’il peut se redresser au son des paroles.

« Bien. » C’est quoi, leur capteur visuel … ? Le Libanais estime que ça doit être le machin vague à l’avant de la machine. Il ne pose pas la question. « Merci pour votre intervention salvatrice. Couplée à celle de votre directeur, ce fut d’une grande aide. » Il se doit bien de la remercier – elle leur a évité bien des soucis.

Et c’est extrêmement glauque de se faire suivre du ‘regard’ par cinq robots vrombissant et émettant de temps à autre un petit clic… Surtout lorsqu’il vient d’assassiner sauvagement deux de leurs confrères. Du coin de l’oeil, il surveille Theodore qui semble au moins prêt à continuer sa mission première de toucher aux … Aux câbles, aux fils, aux trucs électriques. D’y faire quelque chose, du moins.
Chacun a son rôle, son utilité, sa place. Ils se protègent et avancent ensemble – la preuve que seul on n’est bon à rien.

Il sourit en retour à Adrian, hausse les épaules en reposant discrètement sa lampe – qu’il a gardée jusque là en main, sait-on jamais. Il plisse le nez en sentant l’odeur de brûlé, portée par l’air jusqu’à lui et provenant de plus loin. S’il y a bien une odeur que le chef de la sécurité redoute plus que tout c’est peut-être celle-ci. Un soupir qu’il retient. « Oui. Regroupez-vous… Sauf vous, directeur Campbell, faites ce que vous avez à faire ajoute-t-il en direction de Theodore. Je reste en arrière pour assurer votre sécurité durant la manipulation. »

Il se recule quelque peu, hochant la tête. « Restez groupés. Si vous vous séparez, n’allez jamais seul, veillez à avoir un porteur d’arme avec vous. Faites attention où vous mettez les pieds, et ce que vous touchez. »
Une idée lui traverse l’esprit. La spécialiste a dit des commandes vocales simples.
Hassan se sent vaguement con à parler à des robots, mais après quelques petits essais, il arrive à en envoyer flotter autour du groupe. "Avancez jusqu'aux gens, encadrez les gens." Ils ont compris.
Ceux-ci prendront la relève si jamais des groupes se forment, de manière à assurer aux autres une impression de sécurité. Il n’en garde qu’un après de lui, histoire de. S’il n’est pas assez rapide à dégainer son taser au moins la boîte volante pourra réagir !
S’il lui en donne l’ordre à temps.
Hassan jette un œil alentour, éclairant vaguement la zone avec la lampe de fortune qu’il a récupéré. Principalement, son attention oscille entre les membres de l’expédition. Il n’est pas là pour chercher comme eux, mais bien pour s’assurer que leurs recherches, fructueuses ou non, ne se terminent pas comme celles de l’autre équipe.

Spoiler:

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