{Charry} - Qu'est ce qui va nous arriver ?

• Date : 15 décembre 2919
• Statut du RP : En cours
• Résumé : Après être revenue d'Amazone, Jerry vient chercher Charly pour se promener un peu dans le vaisseau, et finalement arriver à l'Imaginarium pour se rappeler la terre et se remémorer quelques souvenirs communs.
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• [b]15 décembre 2919 :[/b] [url=http://starship-voyager.forumactif.com/t580-charry-qu-est-ce-qui-va-nous-arriver#11539]Qu'est ce qui va nous arriver ?[/url] - [i]Jerry Sarmoise & Charly Dops[/i]
Après être revenue d'Amazone, Jerry vient chercher Charly pour se promener un peu dans le vaisseau, et finalement arriver à l'Imaginarium pour se rappeler la terre et se remémorer quelques souvenirs communs. .

     

L'aventure sur Amazone ne s'était pas exactement déroulée comme prévue, mais une chose était certaine, la planète n'était pas prête à vous accueillir et ce ne serait jamais le cas. Vous aviez cependant rapporter quelques petites choses de là-bas, rien de transcendant à priori mais bon, peut être qu'il y aurait quand même quelques choses à exploiter. Bref, tu avais donc repris tes activités sur le vaisseau, pratiquant du sport pour toi, mais aussi aidant les autres à mieux se bouger le derrière bien entendu. Tu étais là pour ça à la base et tu aimais ça, quelques soit le niveau des personnes en face de toi. Mais ton cycle de travail venait de se finir, alors tu te prenais quelques minutes pour toi avant d'aller voir Charly. Depuis votre réveil ensemble sur le vaisseau, vous aviez su restées discrètes à propos de votre relation si bien qu'en dehors d'Hassan qui avait un oeil sur toutes les caméras du Starship, personne n'avait bien du capter quelques choses, surtout depuis que votre ami l'extraterrestre semblait s'être multiplié un peu partout dans le vaisseau. Alors tu avais envie de passer un peu de temps avec elle, juste avec elle, et personne d'autres, non pour des choses spécialement intimes, juste parce que tu aimais sa présence, tu la trouvais apaisante, et puis, tu adorais te perdre dans son regard si envoûtant. Elle était si belle, somptueuse, avec elle, ton air semblait plus pur, ton coeur se sentait bien, tes poumons se remplissaient pleinement d'air, comme si finalement, vous n'aviez jamais quittées la terre, comme si ce voyage n'était pas un voyage sans fin, sans retour, mais que demain vous pourriez retrouver la terre ferme. Et cela te donna une idée, celle d'aller faire un tour dans l'Imaginarium, pour visualiser des coins que vous aviez bien connu, en Angleterre notamment. Alors tu arrivais à hauteur de son dortoir.

" Il y a quelqu'un la dedans ? "

Tu savais qu'il y avait de fortes chances pour qu'elle se trouve là, et si ce n'était pas le cas, tu verrais avec ton comlink pour lui envoyer un message et lui dire que tu étais devant son dortoir, à l'attendre bien sagement, mais tu entendais du bruit, alors elle devait être là, sauf si c'était une de ses colocataires.

Tous ces récents événements sur le vaisseau aurait put rendre fou beaucoup de gens. Sa capacité à résister sous la pression était assez étonnant malgré le fait qu'elle se ressasse constamment dix milles scénarios possibles et imaginables. Alors Charly montrait peu d’anxiété mais en ressentait tout de même. Elle n'était pas prête à accepter la mort ou la négativité. Elle était parvenue à être sélectionnée pour cette mission, accomplissant son travail avec envie et professionnalisme. Il est certain qu'elle aurait préférait créer et coudre des pièces plus sophistiquées, des créations splendides, à la place elle faisait juste ce dont on avait besoin. Lorsqu'elle aurait du temps peut-être s'amusera-t-elle à créer quelque chose de spécial...mais en même temps, ils n'étaient pas ici pour porter de telles pièces pour aller travailler, on avait besoin d'eux pour des choses bien plus importantes. Alors Charly se mit à tresser ses cheveux encore humides en une tresse africaine parfaite, comme elle avait l'habitude de faire depuis petite pour obtenir de jolies ondulations les jours suivants et permettre à son visage d'être dégagée de sa longue chevelure. Elle n'était pas seule dans le dortoir, l'une de ses colocataire était présente mais lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir et sa camarade de chambre se présenter, la belle Arménienne fit un petit tour, un peu comme son sang lorsqu'elle aperçut sa petite-amie. Une déesse se présentait face à elle, une beauté inégalable, un charme indescriptible, une douceur à toute épreuve et surtout, surtout...l'amour était au rendez-vous. Jerry ne put s'empêcher de sourire comme si sa journée venait d'être égayée alors que pourtant elle ne se passait pas si mal. Charly ne prit pas la peine de faire d'énormes présentation pour sa colocataire, après tout Jerry était sa petite-amie, elle n'allait pas prendre le risque que sa camarade, ne comprenant pas leur relation se lit trop d'amitié avec Jerry et tente de passer trop de temps avec elles. Les moments ensemble étaient plus rares, ils en étaient donc précieux et impossible à trop partager. Une fois à ses côtés, Charly fit signe à Jerry de s'éloigner et salua sa colocataire qui referma la porte derrière elles. Charly ne put s'empêcher de pincer ses lèvres alors qu'un sourire s'étirer, dévoilant le plaisir de retrouver celle qui faisait battre son cœur. Elle aurait juste voulu passer plus de temps avec elle mais leurs emplois du temps ne le leur permettait absolument pas.

"Coucou toi, ca fait plaisir de te voir." Commença la demoiselle pour débuter leur conversation tout en marchant, suivant ses pas, et se collant à elle pour frôler son bras et sa main. Ce simple contact charnel était des plus exquis même s'il pouvait paraître niais, elle se sentait en sécurité, vivante. "Ca va bien toi? On va où?"

Tu venais la chercher parce que tu étais enfin libre de sortir de ton bocal. Parce que oui, après l'exploration d'Amazone, tu avais été mise en quarantaine avec les autres, pendant deux semaines, puis tu avais été confinée à l'infirmerie et tes appartements pour limiter les risques. Mais tu avais été prudente sur la planète, il n'y a que tes pieds qui avaient pris un peu et encore, il n'y avait pas de trous à ce niveau là même si l'acidité avait pour ainsi dire suintée sur le caoutchouc et le plastique pourtant résistant. Mais ils avaient rencontrés quelques choses d'extraterrestre, alors sans doute que tout cela n'était pas aussi convenable pour ainsi dire. Mais à présent que tu étais libre, tu venais la chercher, celle qui faisait vibrer ton coeur même si vous restiez discrètes à ce sujet, parce que c'était le souhait de l'arménienne et que tu ne voulais surtout pas lui manquer de respect. Ainsi, tu fais connaissance avec sa colocataire que tu connais déjà un peu, plus ou moins, vis à vis de la salle de sport, mais ce n'est pas pour ça que tu es là, non, mais bien pour Charly, parce que ça fait trop longtemps que tu ne l'as pas réellement vu tout simplement. Il faut dire que vous n'avez pas forcément les cycles de loisirs en commun, et puis, tu avais été mise à l'écart, un peu. Tu n'avais pas voulu qu'elle court le moindre risque, alors tu ne l'avais pas vu, même si vous aviez communiqué sur la messagerie, mais ça ne remplace pas un contact humain. Vous étiez heureuse de vous revoir quoiqu'il en soit, c'était une certitude que voici. Tu lui souriais, elle souriait aussi. Ainsi, une fois qu'elle eut ranger ses affaires, ou plutôt fini de faire ce qu'elle faisait dans sa chambre, elle vint te rejoindre dans le couloir. Elle n'osait pas te prendre la main, pourtant elle était toute proche, tu sentais presque que ses poils s’irisaient à ton contact, comme de l'électricité statique, comme si le courant passait plus que de raison entre vous deux. Ainsi, tu finis par lui prendre la main, la serrant doucement, ton pouce caressant de façon circulaire sa paume. Elle ne savait pas où tu l'emmenais, mais elle le verrait bien vite.

" Je vais toujours bien quand je suis à tes côtés. Tu connais un peu le plan du vaisseau ? Qu'est ce qu'il peut bien y avoir par là qui nous ferait plaisir ? "

Il y avait plusieurs possibilités, mais peut être qu'elle ne connaissait pas aussi bien que toi le plan du vaisseau et que donc, elle ne connaissait pas ce qu'il pouvait y avoir dans cette direction là. Mais la surprise serait grande, et assurément elle l'apprécierait.

Jerry. Jouer au jeu du chat et la souris durant des années sans réellement le savoir, vu que nous n'avions jamais évoqué nos sentiments respectifs, c'était un quotidien aussi dur que facile. Nous nous cachions l'une face à l'autre mais désormais on se cachait vis à vis des autres passagers de ce vaisseau. Cette décision était la mienne, Jerry avait tout accepté et pourtant à mainte reprises je rejoua le scénario dans ma tête. Mon cerveau luttait contre mon cœur. J'aurai put vouloir nous dévoiler, estimant que les membres du vaisseau était un peu comme une famille prêts à s'entraider pour que notre mission aboutisse. AU pire il y aurait des personnes contres et d'autres pour...et de l'autre côté j'estimais qu'il était enfin temps de ne plus avoir autant de secret vu que de toute façon il ne resterait que nous. Je n'avais jamais été exposée à un tel secret, à ses pires situations que de nouveaux couples homosexuelles vivent chaque jour et donc l'inconnu m'effrayait. Et puis il y avait le fait d'avoir mon petit jardin secret, garder Jerry rien que pour moi, s'échanger des messages tendres sans se faire prendre...Mais la situation s'était quelque peu modifiée lorsque ma petite-amie dut rester cloîtrée à l'infirmerie puis dans ses quartiers et cela n'avait pas été une partie de plaisir. Plus de deux semaines s'étaient écoulées avant de pouvoir la revoir. Tout n'était qu'un bol d'air frais, mon sourire était difficile à dissimuler, je sautillais presque comme une enfant retournant au parc une journée de printemps afin de déguster les meilleures glaces de la saison. Mon corps effleurait celui de ma petite-amie, frissonnant de ce simple contact pourtant si chaste en réalité. Mais Jerry était bien moins pudique que moi, s’emparant de ma main, caressant ma paume de son pouce. Mon cœur battait la chamade, je prit une grande inspiration mélange de surprise et de surprise puis me pinçant les lèvres entres elle alors qu'un sourire éclaira mon visage. Je l'écoutai parlait de cette surprise, regardant instinctivement si il y avait des gens devant nous mais tout en serrant un peu plus fort sa main, un peu comme si je lui montrait que mes remparts cédaient au fur et à mesure.

"Donc ça veut dire que tu étais malheureuse durant tout ce temps confiné?" Mon regard n'était pas plongé dans ses yeux, il observait un peu l'endroit tout en lui posant cette question qui était un rappel au danger qu'elle avait eu à subir. "Je me suis inquiétée pour toi tu sais. Je t'interdis de me laisser. mais pour en revenir à tes questions, qu'est ce qui pourrait nous faire plaisir? Hum...une crème glacée? Un massage , une fête ou une île déserte?" J'avais ce rire cristallin qui m'étais propre en sa compagnie, je savais exactement où nous aurions put aller pour nous amuser. "L'imaginarium. Tu vois je suis une équipière studieuse. Que nous réserves-tu ma belle?" J'avais stoppé notre progression en me dressant cette fois-ci face à elle, glissant tendrement ma main dans sa nuque, je vint l'embrasser ans me soucier des gens potentiellement présents, à ce moment s'en était presque vital.

Vous étiez discrètes pour vous deux jusqu'à présent, il faut bien avouer qu'avoir ce genre de relation n'était pas la priorité sur le vaisseau, mais vous étiez venues ici ensemble, et jamais vous ne vous seriez doutées que les choses se passeraient ainsi. Alors tu as un naturel assez sociable, tu sais que tu vas te faire des amis ici, sur le vaisseau, mais cela n'avait rien à voir avec ce qui se passait entre elle et toi, rien du tout, ça ne serait jamais la même chose, jamais il n'y aurait d'équivalent. Alors tu ne voulais pas la perdre et même si c'était simplement pour la voir et ne rien faire de particulier, ça te plaisait, ça te suffisant. Alors la quarantaine avait été longue, surtout pour ça, parce que pour le reste tu avais su faire avec, discutant avec Frye et les autres. Ainsi donc, en dehors de vos quartiers, il n'y avait pas tellement de choses qui montraient que vous étiez aussi proches, aussi intimes à vrai dire, sauf si Hassan avait regardé la vidéo du dortoir peut de temps après votre réveil. Tu en souriais intérieurement alors que finalement, tu lui prenais la main pour la caresser, parce que c'était ce que tu souhaitais le plus au monde. Tu voulais être tendre avec elle, tu voulais lui offrir un petit cadeau aujourd'hui, pour vos "retrouvailles" après ces longs jours sans pouvoir véritablement vous voir comme il faut. Alors tu étais allé la chercher à son dortoir pour l'emmener dans ce lieu sur le vaisseau, un lieu un peu particulier mais qui vous permettrait de revivre pour ainsi dire certains moments vécus ensemble, comme pour vous recréer des souvenirs. Tu sens alors que Charly commence doucement mais sûrement à se détendre, car elle ne veut plus lâcher ta main, la serrant un peu plus fort encore. Ainsi, la jeune femme lit entre les lignes à propos de ce que tu viens de dire, et tu acquiesces de la tête son regard plongé dans le tien. Elle s'était aussi inquiétée pour toi, ce qui te semble normal, alors la prochaine fois, avant de partir en mission ou en exploration, tu lui demanderas son avis, soit vous y allez toutes les deux, soit vous n'y allez pas, comme ça, il n'y aura pas de risques d'abandon. Alors, elle devine facilement là où tu veux l'emmener, parlant de choses et d'autres qui pourraient vous faire plaisir et tout cela sera possible grâce à l'Imaginarium. Qu'est ce que tu lui réservais ? Elle voulait le savoir, mais tu lui laisserais la surprise de découvrir les lieux que vous alliez à nouveau explorer. Elle s'était ainsi mise face à toi, stoppant votre progression en direction de cette pièce si particulière du vaisseau. Et elle passa sa main dans ta nuque avant que ses lèvres ne viennent rejoindre les tiennes. Elle semblait prendre la confiance, et ça te plaisait grandement, alors tu lui renvoyais ce baiser en la serrant tout contre toi, tes mains caressant à présent ses fesses bien musclées. Tu n'avais pas peur que quelqu'un vous surprenne, il y avait des caméras de sécurité de toute façon. Tu relâchais finalement ses lèvres pour répondre à sa question.

" Nous allons faire un voyage dans le temps, j'espère que tu es prête à revisiter certaines choses que nous aurions pu vivre différemment. "

Parce que oui, vous vous aimiez bien avant de vous le dire à votre réveil sur ce vaisseau, mais par peur, ou par respect pour les croyances de l'autres, vous n'aviez jamais franchies le pas, pas qui n'existait plus maintenant qu'il avait été marché. Et vous avanciez à nouveau en direction de l'Imaginarium, pour vous en mettre plein les mirettes.

Le dialogue avait toujours été fluide entre nous deux, depuis le jour de notre rencontre il en avait été ainsi. Il fallait cependant bien avoué que c'était surtout grâce à la facilité déconcertante qu'avait eu Jerry pour m'aborder et parler de tout et de rien , cela avec un naturel plaisant. Alors la petite fille timide en moi s'en était trouvé chamboulé. En réalité cette fille bousculait également la jeune fille que mon père exigeait que je sois et ça, c'était agréable. Ce n'était pas que moi qui ne voulait pas rester dans les normes que l'on m'imposer, quelqu'un d'autre me poussait à être moi-même sans le savoir, même si cela me tirailler. Car finalement les sentiments étranges qui m'avaient envahis m'étaient inconnus ou inacceptables, quand il s'agissait de sentiments je me mettais étrangement à ne plus surveiller chacun de mes gestes,, il n'y avait plus de réflexion sur la puissance ainsi que la portée de mes dires, qu'elle devienne positive ou négative. Au final quand il s'agissait de ce que je ressentait vraiment au fond de moi il m'arrivait très souvent voir quasiment tout le temps de parler sans réfléchir, cracher un flot de banalité, d'idioties, de blagues ou de mots sans importance, incapable de retenir ma langue qui ne rêvait secrètement que d'une chose envers Jerry.

Et là, alors que j'exprimais l'angoisse ressentit et mon impuissance face à la menace qui avait pesé sur Jerry après cette mission, je me mit à parler et parler, encore et encore sans réellement m'arrêter avant de me poster devant ma désormais petite-amie que j’embrassai avec envie. Jerry était ainsi, même quand elle ne répondait pas à mes inquiétudes, qu'elle ne s'exprimait pas sur tout ce que je lui disait et que cela pouvait m'amener par la suite à énormément de réflexion, et bien j'adorais cela. Je savais que j'avais encore énormément à apprendre sur elle et puis elle parvenait à me délier la langue de différentes manières. Elle venait de s'emparer de mes fesses, m'offrant un frisson me déchirer la colonne vertébrale. Comment faisait-elle cela? Comment parvenait-elle à me faire frissonner de plaisir en un seul geste? Même si il m'était effectivement beaucoup arrivé de rêver d'elle de façon très sensuel, il ne m'était pas venu à l'esprit que j'aurai eu envie d'elle en cet instant précis? Il faudrait donc mettre un peu de distance entre nous, pour ne pas subir la violence d'une nuit sans elle qui allait m’obséder.

L'imaginarium était en soit une bonne idée et en même temps en y réfléchissant c'était assez effrayant selon moi. En réalité ce monde là n'était plus, les choses avaient été faîtes d'une certaine manière et c'est ce qui fit qu'au final, une fois sur ce vaisseau, en retrouvant ma belle je parvint à lui avouer tout mes sentiments même si au départ ils n'étaient pas réellement assumés fièrement. Si il fallait que le monde que nous avions connus disparaisse pour m'offrir le courage d'avouer ce que je lui ressentait sur le coup du réveil chamboulant et du plaisir de revoir l'être que je pensais perdue à jamais, alors j'étais fière d'avoir vécu toutes ces choses sur terre, sans vouloir les changer à nouveau. Mais bon, cela ne serait pas si surprenant que cela si revivre des moments à deux de manière différente vous faisait oublier un instant les soucis sur ce vaisseau.

"Oh oui je vois de quoi tu parles, tu comptes finalement me laisser gagner cette partie de tennis qu'on avait joué?" Ces moments gravés en moi étaient une bénédiction, je pouvais désormais les revivre avec une autre intensité, ces gestes qu'elle avait eu envers moi qui n'étaient au final peut-être pas juste de la bienveillance mais de la drague qui sait? Un sourire s'afficha sur mon visage, un sourire que j’offris à ma bien-aimée. "Pour être totalement honnête ça m'effraie un petit peu, j'ai toujours une appréhension quand je ne tiens pas les commandes mais allons-y, je te fais confiance. Et si tu es trop méchante j'irai demander un gros câlin réconfortant à ma colloc."

Tu as toujours été d'un naturel très sociable, car tu as un bon caractère, celui de quelqu'un qui sait se lier d'amitié avec les autres sans tellement les connaître, simplement parce que tu les as croisés quelques fois bien entendu. Charly n'est pas comme ça, elle est plus timide, réservée, elle n'a pas la même facilité que toi à se lier aux autres, elle est faites pour être dans la discrétion, dans l'ombre, alors que toi, ça ne te dérange pas le moins du monde d'être dans la lumière. Tu n'as pas peur que tout le monde te regarde, t'épie même, tu restes concentrée sur ton objectif. Mais là, aujourd'hui, il n'y a pas de projecteurs braqués sur vous deux, aucun ou presque, si ce n'est quelques caméras de sécurités. Mais tu n'en avais que faire, tu pensais que pour elle c'était différent, mais finalement, ce n'était plus le cas, comme si elle avait réussi à gagner en confiance, parce qu'elle était avec toi. C'était le cas à vrai dire, tu la rendais sûre d'elle, plus que ça même, raison pour laquelle ses lèvres explorent les tiennes en plein couloir, pas dans l'intimité d'un de vos dortoirs. Alors tu lui réponds, tout en malaxant avec générosité son fessier parce qu'elle avait des fesses parfaites. Tu n'avais pas l'intention de lui sauter dessus dans ce couloir cependant. Non, tu n'étais pas exhibitionniste même si tu n'avais pas tellement peur de grand chose, pas d'un alien qui se baladerait par ici en tout cas. Bref, tu n'avais pas l'intention de squatter les couloirs pendant encore trop longtemps, tu voulais te rendre à l'Imaginarium pour découvrir, ou redécouvrir certaines choses, certains lieux où vous aviez été ensemble, comme deux amies, pas comme petites amies.

" Oui, notamment, mais l'Imaginarium n'est pas capable de nous faire revivre précisément nos souvenirs, juste de matérialiser les endroits où nous avons pu nous trouver. Il y en a pas mal en réserve, et on s'amusera à faire les commentaires qui iront bien. "

Mais oui, tu avais prévu de visiter Londres dans un premier temps et notamment Wimbledon, là où tu avais été sous le feu des projecteurs, là où tu étais devenues la petite fiancée des anglais en devenant numéro une mondiale de tennis. Alors, elle te dit que ça l'effraie un peu, et que si tu n'étais pas sage, en guise de représailles, elle demanderait un câlin à sa colocataire. Et cette dernière réplique te fit lâcher un petit rire. Elle n'était pas de ce genre là, mais après tout, il n'y avait pas de raisons que tu sois méchante, n'est ce pas ?

" Pourquoi serais-je méchante avec toi ? Tu sais très bien que c'est pour notre bien tout ça, pour nous rappeler de belles choses, tout simplement. "

Et vous arriviez dans la salle. Tu prenais la petite tablette tactile pour que les images que tu avais préalablement sélectionnées puisse s'afficher. Et la première c'était donc un terrain d'entraînement sur le domaine de Wimbledon, là où vous aviez joué votre première partie de tennis ensemble, et bien d'autres après.

L'Imaginarium était l'endroit qu'il vous fallait, parce que tu sortais de confinement, et même si au final tu n'avais pas été que peu atteinte, tu avais fait cette exploration qui aurait pu te coûter la vie bien malgré toi. Mais l'acidité de la planète n'avait pas eu raison de toi et ainsi donc tu te retrouvais là avec elle pour partager des souvenirs, des lieux que vous aviez connus ensemble, des lieux que vous aviez partagés, comme amies, dans une toute autre intimité qui était la vôtre à présent. Heureusement, la technologie n'était pas assez perfectionnée pour que l'Imaginarium puisse retranscrire vos souvenirs à l'écran, cela aurait pu être gênant sans doute, de voir les choses de la perception de Charly, ou de toi Jerry, parce que forcément, vos regards étaient l'un envers l'autres, regardant sans doute des parties charnelles du corps de l'autre. Non, ce serait mieux ainsi, avec des commentaires drôles, parce que tu ne voulais pas que cette situation soit plus difficile qu'elle ne l'était déjà. Même si vous vivez presque dans un film de science-fiction grandeur nature, la technologie n'est pas si avancée que ça, et dans un sens, c'est presque rassurant même si contre ces aliens, il serait peut être bien venu d'avoir de super armes, très efficaces, mais ça, ce n'est pas vraiment de ton ressort à vrai dire. Ainsi donc, vous vous dirigez dans ce lieu capable de vous faire revoir des choses qui n'existent plus malheureusement, emportées par la destruction de la terre voilà des années.

" Tu veux dire que si on lisait tes souvenirs, il y aura des gros plans sur mes fesses, c'est ce que tu me dis ? Je sais, j'ai un fessier parfait, alors je te donne l'autorisation de regarder, même de tâter si tu veux. "

Tu ne voulais pas rendre ça gênant, mais au contraire, détendre l'atmosphère encore un peu plus que les lieux dans ton Londres natal puissent apparaître à l'écran. Tu avais fait en sorte de pouvoir voir pas mal de petites choses, et tu espérais que cela lui plaise grandement. Tu en souriais. Ainsi donc, tu ne serais jamais méchante avec elle, jamais, sauf si un dangereux virus te matraquait le cerveau et que tu n'étais plus maitre de ton destin, mais pourquoi cela arriverait-il ? Ce n'est pas encore un film d'horreur le voyage à bord de ce vaisseau, n'est ce pas ? Ainsi donc, la première image qui apparaissait était un certain terrain d'entraînement de Wimbledon, à Londres donc. Ainsi donc, elle te dit que tu vas pouvoir faire de nombreux petits commentaires, et tu en souris une fois de plus, car elle te remercie d'un moment comme celui-ci.

" Il nous faut cultiver de nouveaux souvenirs ensemble, alors ici, ce sera parfait pour ça. Donc là, tu reconnais Wimbledon, n'est ce pas ? C'est là qu'on a tapé nos premières balles ensembles. Tu te souviens de ce petit match qu'on avait fait sur ce terrain d'entrainement juste là. On avait bien rigolé, et moi ça m'avait permis de relâcher un peu de pression, tout en jouant au tennis. Tu te souviens du score ? "

C'était anecdotique, mais bien entendu, tu avais gagné, même si ce n'était pas important du tout juste pour voir si ce moment là l'avait marqué autant que toi, parce que c'est ce jour là que tu t'es rendue compte de toute sa beauté dans l'effort même s'il n'était pas si intense que ça non plus. C'est ce jour là que tu as voulu apprendre à la connaître un peu plus, que tu as commencé à l'apprécier, sans doute même à l'aimer sans te l'avouer, et encore le lui avouer à elle.

Je rougies même si elle avait raison, ses fesses étaient parfaites. Elle avait confiance en elle, c'était agréable, parfois même je m'en amusé car j'avais peur de ne pas être assez expressive. Complimenter, croyez-moi qu’intérieurement je le faisais. A mes yeux c'était peut-être fort comme mot mais elle était une déesse. MA Déesse. Je parvenais tout de même à lui dire ce que je ressentait mais tout était encore récent alors je me replonger dans mes retranchements, ayant eu l'habitude de tout garder pour moi depuis toutes ces années. Car oui cela fait longtemps que je la trouve sublime, intelligente, rigolote, intéressante, intrigante...Le dire avant que elle ne se complimente devait être naturel, c'est pour cela que le temps que j'en prenne l'habitude, car c'était un véritable plaisir d'avouer les ressentis, il était cool d'avoir une petite amie qui n'avait pas besoin d'être rassurée. Tout du moins c'était mon point de vue, Jerry était, qui sait, embêtée par ce défaut. Un doux rire s'échappa de ma gorge:

"Merci beaucoup pour ton accord, je vais éviter tout de suite, il y a eu beaucoup trop de distance prise depuis un moment." Cela n'avait pas été notre décision mais il en avait été ainsi. Comment me contrôler quand tous mon corps frémissait devant ses caresses, aussi chastes soient-elles. Je n’eus pas de tabou, parfois j'étais gênée et d'autres fois je m'exprimais sans réfléchir ce qui donnait toujours un aveux très honnête. "Il y a énormément de choses à voir si tu lisais mes souvenirs, je t'avoue que je te regardais beaucoup oui." D'accord pas forcément que ses fesses. En réalité tout me plaisait chez elle, je me rappelle que j’admirais son talent, son caractère, je l'observait constamment discrètement. Mes yeux brillaient lorsqu'elle rigolait, je souriait bêtement lorsqu'elle m'adressait un sourire puis rougissait lorsqu'il m'arrivait de sculpter son corps avec mes yeux remplis de désirs, désir que j'avais si longtemps caché.

Ma tête se tourna vers elle: "Mais toi alors, regardais-tu?"

Elle nous avez "emmené" à Wimbledon. Même pour ceux qui comme moi n'était pas de grand fan de tennis, c'était magique. Bien entendu je m'étais dit que sa présence avait joué un rôle important dans ce souvenir si marquant alors que l'endroit en lui même aurait put suffire. Alors je me mit à rire lorsqu'elle me rappela le score qu'elle m'avait infligé ce jour-là. Je m'étais battu, je n'avais pas démérité, surtout devant une joueuse pro mais ce que j'avais le plus apprécié c'est qu'elle n'avait aucunement tenté de me laissé gagner. Non, elle avait fait cela correctement, ce qui m'avait donné envie de lui montrer encore plus ce dont j'étais capable, ce qui n'aboutit pas à une victoire mais à une course épique pour tenter de gagner au moins un point. Ce qui fut le cas ce jour là. Un point, juste un point qui fit la différence et qui me permit de me vanter durant de longs mois. "Oooh oui, je me rappelle très bien du score. C'était une partie perdue d'avance. Quoi que j'ai gagné quand même énormément ce jour-là." J'ai toujours eu l'impression qu'à partir de là, nous nous étions rapprochées. "Depuis j'ai toujours voulu savoir tous des secrets et de la vie de Madame Sarmoise!" J'observais un peu tout autour de moi:

"Tu te rend compte qu'énormément de gens auraient voulu être à ma place ce jour-là?" J'avais eu de la chance. Le destin nous avait réunis, peu importe ce qui se passerait, ce qui nous attendait, le meilleur était devant nous maintenant! 

Charly n'avait rien à t'envier physiquement parlant, elle était sublime, très agréable à regarder, si belle, si douce, si mignonne, mais contrairement à toi qui assumait parfaitement ton physique de rêve, elle manquait clairement de confiance. Elle était timide, enfermée dans le carcan d'une religion qu'elle pouvait abandonner maintenant, chose qu'elle avait pratiquement fait en acceptant votre relation. Mais c'était toujours un peu contre nature dans son esprit, comme si le péché était là, petit à petit elle arrivait à s'en défaire. Alors concernant ton postérieur, tu lui donnais l'autorisation verbale de regarder, et même de toucher si elle en avait envie, ce ne serait qu'agréable pour vous deux. Un doux rire cristallin s'échappa alors de sa gorge avant qu'elle te remercie de cette délicate attention. Ton corps tout entier lui appartenait et si ce n'était pas la priorité qui se dégageait sur le Voyager, tu aimais avoir ces petits moments intimes avec elle. C'était quelques choses que tu appréciais plus que de raison sans doute, mais tu aimais ces moments là. Ainsi, si l'Imaginarium était connecté aux souvenirs de Charly, sans doute que la vue serait plongeante sur ton postérieur, ou sur d'autres parties féminines de ton corps. Tu savais qu'elle te regardait, souvent, mais pour ne pas la gêner, tu n'en avais jamais rien dit, appréciant qu'elle agisse ainsi. Mais sur terre, il y avait des convenances à tenir, faisant que jamais elle n'aurait pu être ce qu'elle était pour toi ici. Jamais elle n'aurait dépassé le stade de l'amie, une amie proche mais pas intime de cette façon là. Alors, elle se tourne vers toi, te demande si tu regardais aussi et tu en souris, posant ta main sur la sienne.

" Bien sûr que je regardais mais je le faisais plus discrètement que toi cependant. "

Tu savais être plus discrète mais Charly était si belle qu'il aurait été dommage de ne pas se rincer un peu l'oeil de temps en temps. Mais pour toi, elle restait cette amie avec qui tu avais partagée pas mal de petites choses, celle que tu avais convaincue de postuler pour le Voyager, celle qui avait réussi à être enrôlée. Tu sentais déjà ses joues se rosirent à cette révélation. Mais il y avait prescription à présent, ça n'avait plus d'importance, elle pouvait te regarder à volonté à présent. Ainsi le premier lieu apparu, un lieu hautement symbolique pour toi, mais pour elle aussi. Elle avait voulu jouer contre toi, et tu avais acceptée bien entendu. Le score avait été soldé par deux belle roues de bicyclettes, mais elle avait réussi à gagner quelques points, sans parler de jeux en te prenant comme il fallait. Bien sûr, tu n'avais pas non plus tout donné mais elle avait réussi à gagner des points, de nombreux en dehors de ce match, car c'est ce jour là que vous vous êtes rapprochées encore plus. Et elle ne manquait pas de te le dire. Tu en souriais parce que c'était à partir de ce jour qu'elle avait voulu encore plus s'approcher de toi. Et le résultat avait été là, vous étiez devenue proche, dans les limites de ce que pouvait offrir une amitié de ce genre. Et elle te dit que ce jour là, d'autres auraient voulu que tu les affrontes.

" Oui, il y avait toujours du monde qui voulait affronter Jerry Sarmoise, et parfois j'acceptais, parce que ça me faisait un entrainement aussi. Mais avec toi ça a toujours été spécial. Et ça le sera toujours. Alors, dis moi où tu penses que notre voyage va nous emmener maintenant ? On reste à Londres encore mais à un autre endroit. "

Un endroit que vous aviez visité ensemble, un endroit où tu étais représentée d'ailleurs, en cire, un double très ressemblant avec une raquette à la main évidemment. Et qu'elle allait deviner de quoi il s'agit ?

Si on ne comptait pas notre longue période de repos, on s connaissait depuis dix ans. Dix ans! Notre rencontre se déroula symboliquement à la même période où je comprit que je craquai pour les filles. J'aurai dut y voir un signe mais durant des années je me terra afin de me fondre dans le moule pour ne pas risquer d'offenser mon père ainsi que toute l’éducation religieuse qui faisait déjà partie intégrale de moi. Jerry me prit la main en avouant qu'elle avait également porter son regard sur moi mais quand à elle plus discrètement. Sa main sur la mienne me réchauffa le cœur et sans doute également le corps. Je glissa alors mes doigts dans les siens un eu comme pour m'accrocher à elle, à cette espoir auquel je m'étais tellement accroché plus jeune. Elle était là avec moi, on était ben, et même si la situation n'était aucunement digne d'un conte de fée en vue des événements ici, cela n'en restait pas moins un miracle de partager sa vie de cette manière. Oui pour moi c'était un véritable miracle. Je me mit à sourire lorsqu'elle ouvrit à nouveau la bouche, haussant les épaules d'un air nonchalant: "Normal que c'était spécial, tu pouvais me mettre la pâtée et me voir me déhancher pas si discrètement que tu le penses d'ailleurs pour ton information!" J’eus envie de rire mais plongea mon regard dans le sien à la place:

"Hum, je ne sais pas, chez moi? Dans cet immense jardin où on avait l'habitude de se retrouver? A ce parc où on allait souvent, à côté du vendeur de glace? Cette boîte ou tu m'as accompagné une fois où d'ailleurs je me suis faite draguer et dont tu m'a finalement sortie en m'attrapant par la main et en te collant à moi?" Charly se redressa un petit peu, prenant un peu de temps pour réfléchir.

"Hey! Mais..." Avait-elle juste jouer l'amie compatissante ce jour-là devant ma gêne apparente ou alors s'était-elle montré jalouse sans que je ne le réalise de suite? "Tu étais jalouse?" J'étais étonnée que cela puisse arriver car autant j'avais foi en elle et notre relation, autant je n'avais pas l'habitude que l'on se montre jaloux ou plutôt jalouse avec moi. SI c'était ça, il faudrait bien avouer que c'était terriblement agréable. "Allez, dis-moi de quel souvenir ou plutôt de quel endroit tu aimerais me montrer? Tu imagines quand même que ça fait une éternité que l'on se connaît en fait? J'ai l'impression que je reste cette ado obnubilée par toi quand je suis à tes côtés. Je parle trop car clairement je ne pense pas que c'est le genre de chose qu'il faut vraiment dire pour ne pas passer pour une folle ou une gamine!"

Sans réfléchir mon corps se rapprocha dangereusement du sien, jusqu'à ce que nos deux êtres se retrouvent collés l'un à l'autre. Mes doigts effleurant sa hanche tandis que mes lèvres viennent s’abreuver des siennes. "Pour tout t'avouer Jerry, je ne pensais pas que ce serait autant compliqué de ne pas pouvoir dormir auprès de toi...." 

Est ce qu'elle t'avait toujours appréciée physiquement parlant ? Sans doute oui, même si tu ne savais pas comment cela avait pu évolué avec le temps, parce qu'à l'époque, elle était enfermée dans le carcan d'une bienséance différente de celle qu'elle pouvait avoir avec toi, dans l'instant. Le fait d'être les derniers humains dans l'univers l'avait libéré d'un poids certains et ce n'était pas pour te déplaire. Tu prenais alors sa main dans la tienne et elle s'y glissait volontiers, ses doigts serrant doucement les tiens. Elle te dévorait des yeux, et tu aimais ça. Elle vint alors te dire que toi aussi ce jour là tu l'avais dévorer des yeux, pas si discrètement que ça d'ailleurs. Tu en souriais, elle était ton adversaire du jour alors oui, tu l'observais grandement, analysant ses courses, son placement pour la mettre à mal et gagner la partie, ne te privant nullement donc d'observer son corps si divinement formé. Mais c'était dans l'esprit du jeu, dans la continuité de ce que tu faisais ce jour là. Alors tu lui posais la question, du prochain lieu que vous alliez visiter. Et elle évoquait les souvenirs que tu allais lui montrer, se rappelant de ce fameux soir, qu'elle voyait à présent avec un oeil nouveau, ce qui te fit sourire, parce qu'elle s'en souvenait comme si c'était hier que tout cela avait pu se produire. Elle avait vu juste en tout cas, c'était bien cette boîte de nuit que tu allais lui faire voir, le Ministry of Sound, une boite de nuit très connue de la capitale anglaise. Tu ne lui disais rien cependant, tu la laissais réfléchir un peu plus, même si elle avait clairement vu juste. Alors, elle se rapproche, sa main vient se poser sur ta hanche et vos lèvres viennent se toucher, dans un baiser doux et sucré. Ces paroles alors te font sourire, mais de ce sourire triste et compatissant, car elle avait trouvée le temps long. Tu rompais cependant le baiser pour lui répondre.

" Ne t'en fais pas, à présent, je pourrais être là, on pourra reprendre ensemble ce temps qui a été perdu. "

Et tu reprenais le baiser, parce que ces lèvres avaient un si bon goût, c'était si agréable, alors que Wimbledon finissait par disparaître au profit de cette fameuse boite de nuit : le Ministry of Sound, qui n'était pas si loin que ça de là où tu habitais même s'il fallait prendre le métro et s'arrêter sur Elephant & Castle.

" Tu as bien vu, je voulais te remémorer ce moment là, avec un regard neuf. Comme je savais que tu avais certains principe, j'ai tout de suite vue que ce type n'en voulait qu'à tes fesses, et qu'il semblait prêt à tout pour t'avoir dans son lit, que tu courrais un grand danger, et je ne voulais pas que cela t'arrive. Alors, oui, c'était une forme de jalousie clairement, parce que je n'ai toujours voulu que ton bien, notamment ce soir là. Et tu sais quoi ? Ce type, Edward Morton, il a été condamné par la suite pour viol. Je l'ai vu en parcourant des articles concernant la boite de nuit, qu'il trouvait ses victimes là-bas, et que personne ne s'en était jamais rendu compte. Il aurait vraiment pu te faire du mal ce soir. "

Mais tu avais eu le nez fin, tu l'avais tirée de ce mauvais pas, car clairement, il ne la méritait pas, et puis il était tellement insistant que tu ne le sentais vraiment pas du tout et tu avais eu raison. Déjà tu voulais la protéger, et ceci serait toujours le cas ici, plus que ça même avec cet alien qui se baladait.

Oui, c'est vrai que ce mois avait été long, sans trop de contact entre vous deux, mais du temps vous pourriez en avoir à foison à présent. C'était ce que tu te disais, tout votre temps de loisir vous pouviez le passer ensemble, une grande partie en tout cas, c'était quelques choses qui pourrait être agréable et que vous étiez en train de faire à présent, ici dans cet Imaginarium si bien fourni en image et documentation. Alors tu lui faisais voir cette boite de nuit, celle où tu t'étais rendu compte que tu tenais à elle plus que de raison, plus que pour une simple amie. Pourtant, tu savais qu'elle avait des croyances qui étaient bien encrées, et tu ne voulais pas que sa conscience puisse la troubler en lui proposant quelques choses qu'elle ne voudrait pas, elle, sa famille. Tu ne voulais pas perdre son amitié également, tu ne voulais pas perdre ce qu'il y avait entre vous malgré tout, parce que tu voulais préserver son coeur. Elle resterait à jamais ton amie, ta meilleure amie s'il le fallait, du moment qu'elle était en accord avec elle-même. Cela ne te dérangeait pas, et si les circonstances étaient différentes, que votre mission se déroule comme cela était prévu, sans doute que même à votre réveil, ce stade n'aurait pas été franchis, ce plaisir donné n'aurait pas dépassé l'embrassade, vous vous seriez prises dans vos bras d'avoir réussi à déjà survivre jusque là, sans en faire plus, mais ça n'avait pas été le cas. Certains étaient au courant, mais beaucoup ne le savait pas, pour votre première fois, car pour votre couple, c'était différent bien entendu. Les gens étaient au courant, les rumeurs étaient là, et vous ne vous étiez pas amusées à démentir, ni à confirmer de façon spécifique. Tu en souriais alors que finalement, l'explication de ce souvenir là ne semblait pas combler Charly de la façon que tu voulais. Tu le voyais sur son visage, et cela se mit à transparaître dans ses propos. Elle préférait croiser l'alien, mais pour ça, tu n'étais pas certaine que ça soit mieux. Pour le moment l'alien était tranquille, mais qu'est ce qui allait se passer prochainement ? Tu n'en savais rien, peut être que la phase d'attente était terminée, peut être que la guerre allait commencer. C'était impossible à dire, alors elle le disait ainsi mais peut être que plus tard, elle préférera l'inverse quand la moitié de l'équipage aura été mis à mal. Enfin, tu ne voulais pas l'alarmer, et donc tu allais dans son sens, sur le fait de ne pas voir d'avantage ce lieu.

" Il ne faut pas s'imaginer des choses qui ne sont pas arrivée voyons. Il ne m'a rien fait, et nous sommes là toutes les deux. J'ai toujours eu un bon instinct pour les types louches. En ce qui concerne l'alien, on verra bien comment ça va évoluer, faut pas se faire de soucis outre mesure tu veux bien. Peut être que tu aurais dû ce soir là, mais c'est comme ça, on ne peut pas changer le passé, mais on peut influencer le futur. "

Tu veux la rassurer, tu sens qu'elle a besoin d'être rassurer plus qu'il ne le faudrait en cet instant. Sa requête te fait sourire, tu y accéderas ce soir, si elle le veut bien. Elle peut venir dans ton dortoir, après tout, il n'y a personne avec toi pour le moment, alors qui est ce que ça pourrait déranger ? Sa main sur ton visage, tu venais la lécher puis l'embrasser tendrement.

" Ce soir alors je te laisses accéder à ce rêve là si tu le veux bien. Il n'y a personne d'autres dans mon dortoir, alors ça ne dérangera personne si tu restes avec moi, personne n'en saura rien. "

Tu lui fais un petit clin d'oeil, personne ne le saurait, sauf si elle en parlait aux autres évidemment. Mais une nuit, l'une avec l'autre, ça ne pourrait que vous faire du bien après tout, pas besoin de faire des folies, être juste là, l'une contre l'autre, ça réchauffera vos coeurs de cet éloignement qui avait eu lieu après le retour sur le vaisseau.

C'était étrange, j'étais plus tourmentée par les révélations de ma petite-amie sur ce qui aurait put se passer que cet histoire d'alien. Je n'aurai forcément pas fait la maline si il venait se présenter devant nous là tout de suite maintenant mais cela semblait plus dérisoire que quelque chose qui venait d'être évité, un peu comme cette histoire de mission qui avait mal tournée. Jerry avait ce don pour relativiser et me détendre, un peu comme si j'avais besoin d'être en sa présence pour être apaisée de n'importe quelle situation. Elle était ma drogue, je ne pourrai très certainement jamais lui dire cela, c'était dingue! Je n'avais même pas besoin de répondre, je lui fit seulement un signe de la tête pour lui dire que je répondrai favorablement à sa requête comme elle le fit plus tard à la mienne. Dormir coller serrer dans le même lit. Elle était seule ce soir? Parfait. Elle venait de me lécher les lèvres puis s'en était emparer, faisant battre mon cœur à la chamade. dans une situation normale il aurait été dur de se dire que c'était rare ce genre d'occasion. En général on aime au fur et à mesure d'une relation, finir par emménager ensemble, partager le même lit mais nous, nous avions postulé pour une aventure spéciale, en sachant ce que tout cela engendrerait. Bien entendu jamais de la vie je m'étais dis que Jerry serait là et que nous nous mettrions en couple et donc forcément lorsque je n'étais pas absorbée par mon travail, il m'arrivait d'envier sa colloc de dortoir. Cela aurait été tellement plus simple si on avait put partager le même petit espace. Mais en même temps on avait l'occasion d'être séparées pour finalement se retrouver plus rarement certes mais pour des retrouvailles encore plus spéciales. C'était encore plus piquant toute cette relation.

Je me hâta de mettre mes bras autour de la nuque de ma Jerry, de me coller un peu plus à elle, l'attirant à moi au fur et à mesure:

"Tu souhaites me cacher maintenant?" Un doux sourire s'afficha sur mon visage tandis que je rapprocha mes lèvres des siennes jusqu'à ce qu'elles finissent par se frôler:

"Mais si ma requête ne t’emballe pas je ne t'en voudrait pas." Puis je rectifia mes dires: "Je serais déçue de ne pas pouvoir te toucher mais je serais sage si tu préfères dormir seule cette nuit, je ne râlerai pas, ou alors juste toute seule dans mon coin." Il m'était impossible de mentir, c'était une qualité tout comme un défaut, selon les personnes que l'on fréquente. C'était dingue à quel point sa présence m'était agréable. Je ne pouvais m'empêcher d'avoir un minimum de contact charnel avec Jerry, elle tait une bouffée d'oxygène me permettant de me ressourcer. Elle ne faisait rien de spécial, elle n'avait même pas besoin de me draguer pour me donner envie.

Elle se faisait trop de soucis pour quelques choses qui s'était produit maintenant, il y a techniquement plus de 900 ans. Comment vous dire qu'il y avait prescription depuis belle lurette, mais non, elle s'en souciait comme si cela venait d'arriver, comme si le type allait arriver dans votre dos pour vous tuer, chose qui n'arriverait certainement pas. Mais elle était comme ça, elle avait toujours eu besoin d'être rassurée, encore plus maintenant que vous aviez passé le cap de l'amitié devenue amour à votre sortie de caisson, évoluant de façon naturelle, puisque latente depuis des années. Alors peut être que Charly avait accumulé tout cela en elle et qu'elle s'en déchargeait petit à petit même si les conditions sur le vaisseau n'étaient clairement pas optimale encore. Mais est ce qu'elles le redeviendraient à un moment ? Tu ne savais pas, alors tu profiterais d'elle comme si c'était à chaque fois votre dernier instant, tout en entretenant le rêve d'un futur meilleur, plus doux, rien que vous deux, parce que tu ne pouvais pas t'arrêter à la minute, il fallait faire en sorte qu'elle aille bien, qu'elle se sente bien, le mieux possible pour tout ce qui vous attendrait prochainement, que ce soit simplement vous deux, ou bien tout le vaisseau. Alors tu te montrais tendre avec elle, avec ses lèvres, parce que ça te plaisait, et que ce genre de petites attentions lui faisait du bien, vous faisiez du bien à vrai dire, peu importe le nombre de caméras qu'il y avait ici, peu importe si Hassan était en train de s'astiquer le manche en vous regardant, peu discrète dans ce lieu qui n'était pas assez utilisé à ton sens. Alors les propos de ta Charly adorée te font sourire, elle avait besoin d'être protégée, et tu le désirais plus que tout, la protéger de tout ce qui pourrait se produire. Si tu le pouvais, tu voudrais l'avoir en permanence avec toi, rendant peut être sa vue plus ordinaire, mais tu serais rassurée de voir qu'elle va bien, et inversement bien entendu.

" Je m'en voudrais de te décevoir ma belle, tu sais. Je préférerais t'entendre râler d'une autre façon d'ailleurs, mais même si nous serons toutes les deux, les murs ne sont pas si épais que ça, l'insonorisation ne couvrira pas forcément tout, mais c'est un risque que je suis prête à prendre pour toi. "

Ce n'est pas comme si vous alliez vous cacher encore et encore, même si la priorité du vaisseau n'était pas de fonder des couples, vous en étiez un à présent. Alors tu capturais à nouveau ses lèvres dans un doux baiser, langoureux et sensuel, ses lèvres ayant un goût si délectable que tu n'avais plus envie de rompre ce contact si agréable. Il y avait d'autres images à voir, c'est vrai mais pour le moment, c'était elle que tu voulais avoir en face de tes yeux, sentant sa douce peau de pèche contre tes doigts qui frottaient sa nuque comme pour qu'elle ne se prive pas de cette emprise que tu venais d'avoir sur elle, comme si tu voulais entièrement la posséder.

Mes valeurs restaient inchangées. Parfois mes convictions étaient un frein, pas mes convictions personnelles mais celle que j'entendais depuis ma tendre enfance et qui semblaient être des règles à respecter au vu de mes croyances. C'était comme ça par chez nous, j'avais grandie en Arménie, il y avait des choses à respecter, des choses inconcevables. Toutes ses règles étaient entrées en moi. A chaque sentiment, désir éprouvé pour une femme il y avait cette voix dans mon esprit qui me disait que je n'étais pas normale, que j'offensais mon Dieu, que j'étais impure, quelque chose ne tournait pas rond en moi. Une fois chez mon père toutes ses règles se sont un peu évanouie, en tout cas c'était ce que je ressentait mais elles s'étaient juste évaporées pour se reporter sur autre chose. Ce n'était apparemment plus ma foie qui était en cause mais une attitude à adopter en faisant partie d'une bonne famille comme je l'entendais souvent. Il est vrai que passer d'une vie très simple, pauvre à une vie luxueuse n'avait pas été très simple, ma timidité était tellement grande que je me fondais dans le moule pour ne pas que l'on découvre ma différence. Je refoulais également ce que je désirait vraiment.

Lorsque je fit la connaissance de ma petite souris, malgré le fait que je me renferme encore, que je tente de bloquer cette attirance, je réalisa bien vite que quelque chose changeait à ses côtés. Je ne voulais plus jouer avec de faux semblants, plus de paraître, je voulais juste être moi et tout lui avouer. Cela n'arriva pas, nous nous fréquentèrent de longues années sans qu'il n'y ait eu un seul geste déplacé, un mot de trop, un regard trop insistant. Désormais je réalisais que ce n'était pas dût à un manque d’intérêt de la part de Jerry mais plutôt un respect inconditionnel et l'envie de préserver au moins cette amitié si précieuse. Alors nous avions toujours eu une attitude "appropriée" comme l'aurais dit mon père. Mais il n'était plus là, d'ailleurs même si parfois je me rendait compte que non je ne vivais pas dans un monde utopique et pensais que plus personne ne pourrait nous juger, c'était juste que le jour où nous nous réveillèrent de la capsule, les émotions avaient étés sur-développées. Si le destin n'avait pas fait en sorte que nous sortirent de nos capsules en même temps pour dévoiler notre présence sur ce vaisseau, peut-être aurais-je continuer à être cette amie timide qui n'aurait rien tenté. Mais là la surprise, la peur, le réconfort, la frustration, tout m'avais poussé à vouloir me rapprocher d'elle, la toucher, l'embrasser. Mon état n'avait pas été au beau fixe jusqu'à ce que Jerry me dise mais surtout me montre l’intérêt qu'elle me portait. Plus tard elle me fit part de quelques aveux, comme aujourd'hui par exemple et je réalisa que si mes convictions n'empiètaient pas sur mes gestes, mes réactions, ce qui était assez surprenant d'ailleurs, mes valeurs quand à elles restaient intact. Le plus important c'est que Jerry soit à mes yeux un cadeau du ciel, que je l'aime, qu'elle fait partie de moi et que je lutte à faire en sorte qu'elle soit heureuse et en sécurité. Peut importe si des gens de cette religion qui avaient trop longtemps coulé dans mes veines et mon esprit ne comprenaient pas ou s’évertuent à me contredire en disant que tel ou telle chose est impossible.

Elle accéda à ma requête afin de passer la nuit ensemble et moi qui ne souhaitait au départ qu'être avec elle, pouvoir dormir auprès d'elle et me coller à elle, des envies bien moins catholiques m'envahirent. Il faut dire qu'à ce niveau là notre première et unique fois avait été une révélation, un pur moment de délectation et il y avait encore une tonne de chose qui me donnait envie. Elle se mit à évoquer l'insonorisation très discutable des murs des dortoirs tout en faisant une réflexion sur le désir de me faire râler d'une autre façon ce soir. Ma main vint recouvrir la bouche de ma petite amie tandis que mes jouent s'empourprèrent. Elle parvenait à me mettre mal à l'aise oui et non c'était plutôt pour ne pas trop en parler car je savais qu'autant je pouvais me montrer timide, autant je pouvais être frustrée de ne pas l'avoir vu depuis une éternité. Il faudrait donc que je patiente encore n'est-ce pas? Surtout qu'elle m'avait fait une surprise en venant ici, je serais mal élevée de lui demander de partir immédiatement dans son dortoir. Mais je n'étais pas si gênée que ça vu qu'au même moment un petite rire sorti de ma gorge: "Tu es irrécupérable ou plutôt inarrêtable!" Je la laissais me dévorer mes lèvres transformant un doux baiser en un rapprochement enflammé, sensuel. Impossible pour moi de ne pas fondre, je me délectais de ce rapprochement, me collant encore plus à elle tandis qu'elle caressait ma nuque, me provoquant des frissons dans tout le corps. Sans vraiment le réaliser ma langue se montra bien plus vive avec la sienne, mes mains voraces en empoignant les fesses parfaitement dessinée de ma petite amie qui étaient pas assez mit en valeur dans cette tenue, elles étaient encore plus parfaites lorsqu'elle était nue. Je reprit ensuite ma respiration, ne sachant pas si il me serai possible de me contenir puis tenta de changer de sujet:

"Tu te rappelle de mon ex petit-ami, le gentleman musclé qui venait souvent nous interrompre à l'époque? J'ai même l'impression que tu le regardais pas mal, je me trompe?"

 

Oui, c'était clairement un risque que tu allais prendre, juste pour elle, juste pour être à ses côtés, et si jamais vous aviez des remontrances, ça n'était pas très grave, pas pour ça alors que peut être demain vous serez amenés à mourir, qui sait ce qui va se passer dans les jours, les mois à venir ? Personne ne pourrait le dire, il y a un alien qui s'amuse, peut être même plusieurs, difficile à dire. Alors, autant profiter de ce temps que vous avez à votre disposition, elle, toi, dans un même dortoir, pour être juste là l'une pour l'autre, même si en vérité, ce que était en train de se passer ici sonnait comme un avant goût de cette nuit de folie, peut être même comme un premier round, le premier round de plaisir de la journée. Et si quelqu'un venait à vous surprendre ? Peu importe, tu savais déjà qu'Hassan était là, en train de vous observer, peut être même qu'il prendrait du plaisir à voir deux belles jeunes femmes se bécoter sur des bancs publics. Bon, c'était l'Imaginarium, mais pour faire référence à une chanson ancestrale de votre point de vue, ça ne changerait pas grandement la donne. Alors à l'énonciation de ce que pourrais être la prochaine nuit, elle vint mettre une main sur ta bouche, alors que son magnifique visage s'empourprait de cette couleur si belle, si distinctive d'un malaise qui pontait le bout de son nez en elle. Timide elle était, discrète elle restera, pourtant, tu savais très bien qu'elle avait envie de tout cela, votre première nuit sur le vaisseau l'avait clairement prouvé, une nuit d'ivresse comme si cela allait être la dernière alors que ça faisait maintenant plus de six mois. Vous restiez discrètes, mais les bruits de couloirs circulaient, et si quelqu'un disait que c'était toi, tu ne nierais pas, sans affirmer la chose de façon catégorique non plus tu n'es pas là pour t'exhiber, te donner dans ce spectacle là. Tu savais très bien que certaines personnes étaient assidues à certains de tes cours pour d'autres raisons que la raison sportive au vue des regards qui étaient lancés dans ta direction. Tu te savais mignonne, mais tu n'en jouais pas plus que ça, alors que pourtant, tu avais les arguments pour, tout comme celle qui te faisait face. A vous deux, la température pouvait clairement remonter d'un cran, ou deux. Ainsi donc elle se mit à rire avant de lâcher le fait que tu étais irrécupérable, inarrêtable ? Elle te connait suffisamment pour savoir que c'était le cas, quand tu avais une idée en tête, il n'y avait pas grand chose pour t'arrêter. Alors tu l'embrassais parce que tu adorais le goût de ses lèvres. Elles avaient un si bon goût, comment étais-ce humainement possible ? Tu ne saurais dire, mais tu ne t'en lassais pas, clairement, tu pourrais l'embrasser des heures entières à t'en pourlécher les babines. Le moment commençait à devenir chaud, car ses mains venaient caresser tes fesses, ce qui te fit sourire. Elle te parlait d'un de ses ex, que soit disant tu regardais avec quoi ? Envie ? Non, tu étais jalouse tout simplement mais ça tu n'avais pas envie d'en parler. Tu faisais cette petite moue dubitative, celle qui voulait tout dire, mais aussi ne rien dire.

" Je ne m'en souviens pas vraiment, je n'avais déjà d'yeux que pour toi à cette époque tu sais. "

Et tu venais lui dévorer ses lèvres une nouvelle fois, peut être que ce moment ne sera pas simplement là pour se remémorer des choses mais pour en vivre de nouvelles. Alors, tu te penchais vers elle, ta main faisait en sorte qu'elle s'allonge légèrement.

" Tu sais quoi ? Je n'ai pas envie d'attendre ce soir, en fait, je n'ai pas envie du tout même. "

Alors ta main se glisse sous le haut de ta petite amie alors que tes lèvres font toujours prisonnières les siennes des tiennes. Il n'y a pas grand monde qui vient ici, qui est ce qui pourrait vous surprendre alors qu'une de tes mains bloquent sa nuque pour ses lèvres ne s'échappent pas, et que l'autres caressent son bas ventre.

Elle fit cette moue qui m'agaçait tendrement car je ne parvenait toujours pas, même après toutes ces années, à l'expliquer. Elle voulait tout dire et rien du tout, elle laissait planer le suspens en dévoilant une réaction sans la profondeur de celle-ci. Il faut dire que j'étais du genre carré, à vouloir mettre un mot sur chaque sentiments, gestes, pensées mais Jerry parvenait à me rendre folle avec cette moue. Bien entendu elle en était plus que charmante car je ne pourrai imaginer changer une seule chose chez elle, pas même un défaut. Mais j'aimerai tellement tellement savoir ce que voulait dire cette moue à cet instant précis. En réalité j'allais lui dévoiler quelque chose concernant un ancien petit-ami et finalement le fait qu'elle m'embrasse aussitôt comme pour m'empêcher d'en savoir plus finit par me faire rire une fois ses lèvres dégustées. C'était plus fort que moi, ca pouvait être futile comme information mais je voulais qu'elle sache tout, un peu comme si à force de tout garder pour moi, je me devais de tout lui raconter. Seulement ma belle avait une force de persuasion particulièrement intéressante et délicieuse.

"Jerry." Chuchotais-je dès que je le put alors qu'elle m'embrassait à nouveau et que je le lui rendait, incapable de me séparer de sa bouche. Et elle vint à glisser l'une de ses mains sous mon tee-shirt. A ce moment là je sentit mon corps rentrer en ébullition, à ses côtés j'étais un phœnix prenant son envol. Son autre main me caressait et déjà je me sentait défaillir, comme si la folie nous avait contaminé et qu'il nous était impossible de nous contrôler. En même temps vous avez vu ma petite amie. Rien que physiquement c'est une déesse alors rajouter à cela son charisme, notre lien et son talent pour combler une femme de par ses caresses et vous comprendriez sûrement.

"Quelqu'un nous regarde sûrement!" Je lui annonçait cela d'une respiration saccadée, mon corps collé au sien, l'une de mes mains sur ses fesses tandis que l'autre était dans sa nuque afin de l'empêcher de s'éloigner. Mon esprit était en contradiction avec mon corps, lui voulait faire des choses là tout de suite maintenant mais une petite voix me rappelait qu'il y avait quelqu'un qui nous regardait et ca c'était plus dérangeant. M'afficher avec elle, pas de problème mais dévoiler mes fantasmes à d'autres ou même accepter que quelqu'un voit ma petite-amie nue, c'était impossible. Alors je me résonnait, lui offrant le plus beau de mes sourires:

"Je veux être la seule à te voir dans ta plus belle tenue. Maintenant que je t'ai, je ne me préfère pas te partager." Je fis une mine enfantine comme pour réclamer une friandise. "Et puis pour une fois qu'il nous est donné l'occasion de nous déshabiller, je compte bien m'enlacer dans tes bras, jusqu'au lendemain, je veux rester nue jusque demain." Pour la peine je n'étais pas pudique de l'avouer, un peu comme si c'était tellement rare que l'avoue n'était pas intimidant.

"Alooors, on peut y aller de suite ou si tu préfères on peut continuer à parler de mon ex?" Dommage elle aurait adoré mes révélations.

 

Cette douce odeur de chlorophylle ne l'avait jamais quitté lorsqu'elle s'emparait de mes lèvres. Il n'y avait rien de plus intense et agréable. Pour certain ça n'est qu'un baiser, pour moi au contraire c'est un tout. Un baiser, des frissons me parcourant le corps, un embrasement de ma chair, des sentiments, un bien-être inexplicable. Je l'avais désiré en secret, très longtemps d'ailleurs et nous étions encore en train de parler du passé quelques minutes plus tôt mais encore une fois nos pensées avaient laissé place au désir. Ce n'était pas que sexuel, loin de là, c'était un tout. Nous étions en parfaite symbiose, tout du moins je le voyais ainsi, j'étais folle? Qui serait le dire hum? Mais il m'était impossible de me passer d'elle, assurément, autant sur le plan physique que spirituel. Jerry était mon tout! Elle me comprenait et même si elle n'adhérait pas à chacun de mes choix ou de mes ambitions, elle les respectaient sans émettre de jugement. Elle savait me parler, trouver ce qui n'allait pas et mettait un pansement. Il lui était tellement facile selon moi de m'apaiser ou me redonner le sourire, même accepter mes sentiments, mes désirs, tout cela était vierge de quelque mais pourtant c'est comme si j'avais toujours baigné la dedans. Ma belle était collé à moi mais s'était éloignée pour me prendre la main et m'enlever. Apparemment elle préférait que l'on se retrouve rapidement dans son dortoir ou tout du moins elle n'était pas très apte à parler de mon ex petit-ami pourtant elle serait sûrement heureuse de connaître quelques petites informations croustillantes de ma précédente relation. Je courais alors dans les couloirs du vaisseau, d'abord entraînée par ma petite-amie. Il m'était impossible de m'arrêter de rire face à la situation qui me plaisait énormément. Il y avait une telle insouciance dans le simple fait de rire aux larmes en tentant de nous dépêcher d'atteindre rapidement le dortoir de la demoiselle. Cela faisait des années que je n'avais pas couru comme une gosse. Je me mit à lâcher la main de ma déesse pour accélérer la cadence, adorant la mettre au défit et montrer que semblant de rien je parvenais à tenir le rythme, voir même à lui faire concurrence, bon ou tout du moins  à ne pas lui faire honte. En même temps pas besoin de rappeler la sportive de haut niveau qu'elle avait été et qu'elle n'était pas coach sportif pour rien. D'ailleurs il m'arrivait de venir à la salle pour m'entraîner mais clairement, j'étais quelque peu jalouse des femmes ou même des hommes s'approchant d'elle alors je préférais faire ça dans ma chambre ou courir dans un des couloirs du vaisseau quand il était vide, ce qui clairement était exceptionnel. Dortoir A-11, là où nous avions découvert le plaisir charnel ensemble pour la toute première fois et où une fois glissées à l'intérieur, Jerry me plaqua contre le mur en m'embrassant sauvagement. Je pouvais sentir cette odeur de rose et de musc qui la caractérisait tant. Comment une si délicate pétale de rose pouvait être si passionnée et dominante? Je n'en savais rien et m'en foutais royalement, ça me plaisait juste, point barre. Son corps brûlant se déhanchait contre le miens. Elle savait y faire pour faire monter le désir alors qu'elle me donnait des coups de reins une fois mon bassin soulevé par ses soins. Je me mis alors à sourire, de ce sourire malicieux accompagné des étoiles dans les yeux. Ma langue vint lécher sa bouche si pulpeuse pour finalement venir glisser à quelques points stratégiques de son corps, commençant de sa nuque jusqu'à finalement parvenir à son plexus qui fut rapidement débarrasser de son habit. Oui elle était toujours très bien habillée par Jerry mais elle était encore plus délicieuse dans le plus simple appareil et comment vous dire que cela faisait un moment que je voulais replonger dans ses sucreries qui m'avaient tant plut la toute première fois. Alors mes mains s'amusèrent avec sa douce poitrine pendant que je venais à nouveau m'emparer de ses lèvres, plaquant le corps à moitié nu de ma petite-amie contre le mur. L'une de mes mains glissa vers son ventre, puis son bas-ventre tout en la regardant d'un air amusé avant de finalement venir se blottir dans le bas de son dos pour s'emparer de ses fesses qui lui avaient manqué. Il m'était impossible de m'arrêter de la cajoler. Est-il possible de mourir de plaisir? Car je crois que lorsque je me mit à genoux pour déboutonner son pantalon et venir lui donner envie, je mourrai de plaisir rien qu'en effleurant son corps et en le visualisant, me mordillant la lèvre inférieur pour me retenir de tout arracher sur mon passage.
 

Vous évoquiez ce passé sur terre, celui où vous n'étiez que les meilleures amies du monde, celui où la frontière n'avait jamais été dépassée que dans vos rêves les plus fous, que dans vos fantasmes jamais avoués. Mais depuis votre réveil voilà quelques mois, tout cela avait changé, et si cela avait commencé sur les chapeaux de roues, par une nuit de folie, comme si cette nuit était la dernière que vous alliez passé sur le vaisseau, tout était devenu plus calme, plus plat. Vous restiez discrètes sur vous deux, même si l'humanité avait fait son humanité et que les rumeurs avaient été lancées, comme quoi, deux filles à leur réveil ensemble s'étaient envoyées en l'air dans un des dortoirs. Est ce que c'était un mythe ou une réalité ? Difficile à dire, personne ne semblait avoir de preuves concrètes à propos de tout cela, mais ce n'est pas toi qui allait démentir. Et ainsi donc, ce soir, alors que tu n'envisageais pas d'agir de la sorte, le désir semblait l'emporter de plus en plus sur ton être, et sur celui de Charly. De simples baisers n'étaient en vérité pas si simples que ça, parce qu'ils faisaient échos à ce futur qui s'annonçait plus ou moins incertains, plus ou moins funeste, comme si ce soir encore, cette nuit pourrait être la dernière. Il faut dire que la frustration avait été là, mais elle allait sans doute bientôt disparaître. Tu l'aurais fait là, ici, dans l'Imaginarium mais si quelqu'un arrivait alors le moment serait un peu gâché. Alors tu rompais à contre coeur le baiser, la prenant par la main pour la mener à ton dortoir, pour agir sur elle plus en profondeur, comme si vous n'étiez que deux adolescentes qui découvraient encore leur corps. Pourtant, ton corps, tu le connais par coeur, tu es coach sportif, tu connais tes muscles, tu sais lesquels faire fonctionner pour l'exercice à venir, tu sais quel muscle souffre quand tu as mal. Mais là, la douleur si jamais elle venait à être présente ne serait rien quand au plaisir qui sera éprouvé. Alors, elle s'amuse à accélérer dans le couloir, lâchant ta main pour être la première arrivée sur place, comme si elle te mettait au défi et ça te plait, dans la circonstance, ça t'excite même. Alors, tu cours plus vite encore que tu ne le pensais pour que vous arriviez un peu plus rapidement dans ce lieu pour ainsi dire magique, votre lieu de prédilection, discret, parfait pour prendre votre pied.

Trois étapes de ma vie, deux changements importants. Au commencement je n'étais que la petite Arménienne vivant de bonheurs simple comme manger tous les jours même si parfois ce fut en quantité restreinte, m'endormir en écoutant la voix mélodieuse de ma mère, n'être qu'une enfant à proprement parlé. Le tout premier changement fut dur. Après la mort de ma mère je me retrouvait soudain projeté dans un monde qui n'était pas le miens, avec un père déjà mais surtout j'étais plongée en permanence dans sa richesse, dans les protocoles à suivre en étant de "bonne famille" comme il aimait me le rappelait. Cela ne voulait strictement rien dire à mes yeux, il n'y avait aucune valeur dans ce genre d'argument. Mais à ce moment là je n'étais plus une simple fille j'étais une jeune fille et devait donc selon leurs exigences faire attention aux hommes, à mes gestes, paroles, à mon attitude en général. Il est vrai que dans ma famille arménienne nous étions très portée sur la religion mais cette fois-ci cela me donna un poids très lourd à porter. Je n'étais pas normal en ressentent certaines choses en regardant une fille, la première fois que j'en embrassa une d'ailleurs, cela ne se termina pas forcément très bien alors j'avais dut me terrer, m'exilant dans mes retranchement, culpabilisant de faire honte à mon Dieu. Et puis il y eu Jerry, avec elle tout était plus simple, nous étions amies, je rêvais souvent d'elle mais je "sortais" avec un homme sans que personne à part eux d'eux ne le sachent. Le deuxième changement dans ma vie fut le plus bénéfique, il s'appelle "JERRY". Oui ma religion était présente, je ne peux pas vous mentir en disant que je ne parle pas parfois à Dieu dans mes prières ou que je ne me pose aucune question sur tout ce qui se passe mais je ne culpabilisait pas. En réalité tout est tellement fluide dans notre relation, dans ma vie, mon métier sur ce vaisseau qu'au final ce manque d'expérience dans le domaine ne me pesait pas et ne semblait pas déplaire à ma petite-amie. Bien entendu je n'étais, sexuellement en tout cas, pas la meilleure femme qui était passé dans sa vie mais il semblait qu'elle ne se plaigne pas pour le moment, même si je sais qu'elle pourrait prochainement m'en apprendre encore plus à force de pratiquer. J'étais sa stagiaire entreprenante aujourd'hui, une fois la tête entre ses cuisses à me délecter de son corps. Je ne pense pas avoir connu quelque chose de plus attirant que les déhanchements de son corps lorsque je parviens à lui prodiguer du plaisir, tout comme les sons qui sortaient de sa bouche pour m'émoustiller encore plus à chaque instant. Tout en me mettant au travail, j'étais parvenue à lui retirer à la fois son pantalon ainsi que son sous-vêtement, la laissant ainsi juste avec un soutien-gorge qui sauta que quelques secondes plus tard tandis que je me releva pour m’emparer de ses lèvres. Je m'emparait de sa main pour l'attirer jusqu'à ce qu'il lui servait de couchette avant de la pousser dessus, l'observant ainsi allongée dans le plus bel appareil. S'en suivit une petite séance d'effeuillage ou mes habits tombèrent au sol lentement avant de m'approche à nouveau de ma petite-amie, la dominant de tout mon corps à présent courbé lorsque je m'approchait tel un fauve en pleine chasse, l'une de mes "pattes" s'amusant à caressant par de petits arc de cercle, le seins gauche de ma Jerry:

"Alors, comme ça tu veux que Hassan nous observe?" Mon sourire s’étend comme pas possible pour la chercher au maximum, même si je savais pertinemment qu'à ce petit jeu ne ferais jamais le poids contre Jerry.