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 Wake me up when september ends

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Message(#) Sujet: Wake me up when september ends Wake me up when september ends EmptyMar 11 Aoû - 16:03

Wake me up when september ends
Qui a dit que le destin ne savait pas rire ?

Voyage #1, Phase #6 ☾ Les jeux sont faits

Abbygaëlle Bjarndottir & Poppy Johnson
• Date : 10 août 2920
• Statut du RP : Privé
• Résumé : Abbygaëlle se réveille après 900 ans de sommeil. La panique la prend légèrement. Elle ne comprend pas ce qui vient de se passer, elle veut des réponses. Y aura-t-il une âme charitable pour venir l'aider à reprendre ses esprits ?
• Recensement :
Code:
• [b]10 août 2920 :[/b] [url=http://starship-voyager.forumactif.com/t756-wake-me-up-when-september-ends#20781]Wake me up when september ends[/url] - [i]Abbygaëlle Bjarndottir & Poppy Johnson[/i]
Abbygaëlle se réveille après 900 ans de sommeil. La panique la prend légèrement. Elle ne comprend pas ce qui vient de se passer, elle veut des réponses.
 


Dernière édition par Abbygaëlle Carter le Mar 11 Aoû - 17:22, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Wake me up when september ends Wake me up when september ends EmptyMar 11 Aoû - 16:05

Mon cœur bat la chamade. Je souffle un bon coup pour tenter de me calmer. C’est étonnant que je puisse être stressée à ce point. Pourtant, n’est-ce pas mon rêve qui va se réaliser ? J’ai du dire aurevoir à ma famille… Les adieux ont été difficiles. Je les ai vu pour la dernière fois.  Cette pensée me serre le cœur. Je disais adieu pour la première fois… Je laissais tout derrière moi. Ai-je pris la bonne décision ?

Je m’allonge dans le caisson et ferme les yeux. Il est temps. Une nouvelle vie commence. Celle que j’ai choisi de vivre. Une sensation de froid arrive dans mes veines et je m’endors, dans un sommeil sans rêve qui durera plus de 20 ans.

~~~
Une sensation de chaleur m’envahit. Mes sens sont encore endormis. Je ne vois rien et je n’ai pas la force d’ouvrir les yeux. Je n’entends un bruit strident, une sorte de bourdonnement étrange. J’essaye de bouger mes doigts, mes orteils. Petit à petit, des sensations reviennent.

J’ai mal à la tête, un mal de tête lancinant. Je tente de remettre mes idées en place. Qui suis-je ? Abbygaëlle. Jusque là, ça semble aller. Où suis-je ? Ça, ça me parait plus compliqué. Je tente d’ouvrir les yeux, mais les lumières m’éblouissent. Je les ferme tout de suite, c’est alors que j’entends une voix. Le son se fait plus clair, c’est une femme. Je mets un certain temps avant de comprendre qu’elle parle anglais et fait la traduction dans ma tête. Elle dit s’appeler Wang Mei-Lin et que mon état est normal. Alors qu’elle continue son discours, mes souvenirs commencent petit à petit remonter à la surface. J’arrive enfin à ouvrir les yeux et remarque qu’il s’agit en faite d’un message enregistré. Ce n’est pas grave, je prends le temps de retrouver des sensations normales, mes esprits. Je ne me sens pas au meilleur de ma forme, mais cela va passer, j’ai été préparé après tout. J’ai hâte de commencer l’aventure.

Ah oui. La mission. 20 ans. Je suis dans l’espace. Bientôt je découvrirai mon nouveau chez moi pour les 10 ans à venir avant de rentrer sur Terre. Soudain mon cœur rate un battement, comment ça 900 ans ? La Terre anéantit ? Comment ça ? Je me pose des centaines de questions, mon cœur s’emballe. L’angoisse monte. Ce n’est pas du tout ce qui était prévu. Pas du tout.

Je me redresse brusquement, cherchant mon air. Mon regard regarde les alentours à la recherche de quelque chose, de quelqu’un. Qui va me dire que c’est une blague ? C’est ça, ça doit être une blague.
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Message(#) Sujet: Re: Wake me up when september ends Wake me up when september ends EmptySam 22 Aoû - 22:59

Elle traîne dans les couloirs sans réel but, ses pas résonnent le long des murs. Une clé anglaise à la main qui frappe contre les canalisations vides, Poppy déambule dans le ventre du vaisseau en espérant à chaque instant pouvoir à nouveau respirer sans que ses poumons ne menacent d’exploser à force de charrier le même air vicié, encore et encore. Lentement elle s’asphyxie sur les expirations des autres.
Le département robotique bat son plein – autant que faire se peut. Sous la houlette du directeur Minaïev vaguement angoissant, et les ordres de la rouquine, des opérateurs viciés sont démontés, transformés, réparés, adaptés afin de trouver une solution à leur problème. Ssans que rien ne puisse y faire : rien ne se perd, rien ne se crée. L’oxygène disparaît et ils sont des savants, non des magiciens. Ils ne peuvent contredire la physique et ses lois immuables pour sauver l’espèce humaine dans son intégralité.
Au moins, s’ils meurent, peut-être les aliens mourront-ils avec eux ? Rien n’est moins sûr.

Poppy fuit, lors de ses cycles de loisirs, le plus loin possible de son travail. Elle emprunte les couloirs surveillés les moins fréquentés, s’avise de toujours rester dans l’oeil des caméras : si elle est agressée, elle remet sa vie entre les mains des hommes de la sécurité qui ont toujours l’oeil vissé sur les moniteurs. Quelquefois elle se glisse dans une salle abandonnée et pique un somme, loin des murs anxiogènes de sa cabine qu’elle a appris à détester. Seule. Si seule, qu’elle pourrait en pleurer. Elle rejoint Nat de temps à autre, mais ce n’est pas assez.
(Et elle ne veut pas se dire qu’en partant en mission dans les profondeurs, elle a signé l’arrêt de mort de l’homme qu’elle aime. )

Aujourd’hui ses pas l’ont menée dans la zone des caissons. Bing. Bong. La clé anglaise, arme fétiche en ces temps troublés, frappe les murs de métal. Ici et là de gros trous sont présents entre les allées de cryogénisés : là où les caissons ont été démontés. Elle ne saurait même pas dire où se trouvait le sien, il y a maintenant plus d’un an.
(Elle aura eu un an de répit. )
La rousse a du mal à penser. Elle se contente, alors, de marcher. Un pas après l’autre, se concentrer sur ce qu’il y a autour, devant, et ne pas se retourner. Vider sa tête. Ignorer le sifflement de la respiration, la langue pâteuse, l’envie de s’endormir sans se réveiller.
Ce que l’Australienne ne peut ignorer, c’est le grincement derrière elle, ainsi qu’un bipbipbip assez urgent qui la fait se retourner. « Que… ? » même sa voix semble asséchée.
Un réveil ? Ou un dysfonctionnement ? La bidouilleuse d’électronique, pseudo dame de maintenance, qu’elle est se rapproche du caisson visiblement bloqué et commence à l’aveuglette à pousser quelques boutons et fils dans l’espoir de faire cesser le bip énervant, tout en ne tuant pas l’occupant.

Occupant qui s’avère être une occupante, saine et sauve. Accroupie, invisible, à la tête du caisson qui ne se déboîte pas comme les autres, elle observe la nouvelle venue ouvrir les yeux et découvrir ce qui sera probablement son tombeau. La trentenaire attend la fin du discours de la gouverneure – qui serait bien mieux, mis à jour, avant de prendre elle-même la parole.

« Eh bien choupette, bienvenue dans les dernières heures de ta vie. » dit laconiquement Poppy, se relevant sans même un bonjour.
De toute manière, ils vont crever. Autant qu’elle soit au courant. « J’espère que tu as bien dormi, au moins ? » Son sourire est triste, vidé de tout espoir.
A l’inverse de certains, elle n’a jamais cru qu’ils en sortiraient.
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Message(#) Sujet: Re: Wake me up when september ends Wake me up when september ends EmptyMer 7 Oct - 17:25

Woah. Je ne m’attendais pas du tout à tout ce qu’elle venait d’entendre. La fin du monde, un voyage qui dure depuis des années, un projet qui finalement ne verra jamais le jour… Tout cela m’angoisse je dois l’avouer, mais je préfère me dire que c’est une plaisanterie. JE tente de reprendre mon souffle alors en me redressant. Au moins, j’ai la bonne idée de ne pas me cogner la tête tout de suite… Ma maladresse pourrait avoir ma peau un jour, mais pas aujourd’hui… Pas après 900 ans de sommeil.

Je tourne ma tête et remarque enfin quelqu’un. L’inconnue m’adresse la parole en me souhaitant la bienvenue d’une façon bien particulièrement. Comment ça mes dernières heures de vie ? J’écarquille les yeux, perdue par toutes ces informations. Il ne nous reste plus que quelques heures à vivre c’est pour ça que Hécate nous a réveillé ?!

« Pa… Pardon ?! »
bégayais-je tout d’abord en la fixant de mes yeux noisettes.

Je clignote des yeux, observant la jeune femme qui se trouve à présent devant moi. C’est une jolie rousse au visage plutôt doux. C’est surement ces taches de rousseur qui lui donne cet air. Pourtant, le sourire qu’elle me fait n’éclaire pas du tout la pièce… Il semble bien triste.  

« C’est… Vrai toute cette histoire ? Sérieusement ? On est en quelle année ? »
demandais-je suspicieuse. Oui, non parce que tout ceci semble des plus irréalistes… On se croyait dans un film de science-fiction, mais ou était le héro de l’histoire qui allait tous les sauver ? Je sens ma tête qui tourne et met ma main à ma tempe, fermant les yeux.

« Attendez… Ca fait beaucoup à assimiler d’un coup… Euh. Alors… D’abord. » J’ouvre de nouveau les yeux et me lève doucement. Un léger vertige me prend, mais je réussis à rester sur mes deux jambes. « Euh… Qui êtes- vous au juste ? C’est vous qui m’avez réveillé ? »  demandais-je.

Oui, autant commencer par quelque chose de simple. Simple et efficace. Au moins, ce n’était pas en disant son prénom qu’elle allait m’annoncer la fin du monde, si ?


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Message(#) Sujet: Re: Wake me up when september ends Wake me up when september ends EmptyVen 23 Oct - 20:09

Tournent les questions autour du caisson, autour de la tête de la rousse: le bruit lui fait comme une aura presque malsaine qu’elle peut sentir flotter et pulser autour d’elle. Australienne qui n’a peur de rien de vivant, de bestioles grimpantes à cismecs perdus dans les rues – elle les a recalés avec une violence qui lui est propre, détachée de son corps comme une étoile filante – elle a aujourd’hui la flippe de répondre à des questions qu’elle a elle-même suscité. Des interrogations qui ne devraient pas exister : ne devraient-ils pas être tous en paix, tous heureux au réveil ?
Les questions de sa nouvelle compagne de cauchemar, récente condamnée à crever dans le ventre de la bête qui leur sert de tombeau, de maison et de caveau, tournent telles de vrombissantes abeilles autour d’elle. Poppy voudrait ne pas répondre, sourire, avoir l’air cool et posée  et faire croire qu’elle déconne.
Au lieu de ça, nerveusement, sa main passe dans ses cheveux. « Pardon de rien, c’ma faute. » Qu’elle soupire  en sentant ses lèvres craquelées s’ouvrir un peu sous le souffle. Une saleté de plus à soigner, qu’elle ignorera sans doute. Plus rien à carrer.

« On va la faire simple. Déjà c’est 2920… Mais ça a plus grand sens. Enfin. » Sa voix est presque amorphe, décalée. Le faux calme de la jeune ingénieure, responsable – elle en est sûre ! Elle s’en veut ! Ca ne se peut pas qu’autre chose qu’elle ait foutu la merde à ce point.  A – semble résonner et donner à sa parole un poids de vérité. Une fausse impression, c’est tout, mais la désinvolture chronique dont elle souffre et la familiarité naturelle qu’elle traîne depuis l’enfance, couplées à son accent australien à couper au couteau – posh à souhait – aident grandement à donner l’impression de.
Donner l’impression, c’est bien tout ce qu’il leur reste à bord. Un sourire aux lèvres qui se fait de plus en plus rare, une joie énergique qui se fait bouffer avec l’oxygène et l’odeur.
Ses doigts restent plantés dans ses cheveux broussailleux, secs comme les champs. Graisseux, étrangement, mais tout aussi cassants. Elle n’a pas peur de pousser, tirer, retirer sa main et épousseter les épaules de sa combinaison pour voir les longs filaments s’exploser au sol.

C’est plus simple de regarder le sol que la jeune femme titubante. Si elle s’écrase aussi, Poppy pourra la rattraper – pense-t-elle, suppose-t-elle. Lever les bras, retenir quelqu’un, l’effort serait trop compliqué. La douleur trop intense – et pourtant elle porte des opérateurs fatigués à longueur de journée.
« Oui, c’est vrai. Personne va sortir de derrière un caisson pour te dire surprise et te filer une piña colada ou… Qu’est-ce que tu bois ? » La question rhétorique, polie, car elle n’en a rien à foutre.font class=poppy> « On est gravement dans la panade, ça fait mal de l’admettre je l’avoue. Désolée d’un peu tout te donner comme ça... » Elle ne l’est pas. Pas entièrement. « Et pour finir, non, j’t’ai pas réveillée. La machine aux commandes, Hécate, l’a fait. Tu te souviens vaguement de ta formation ? De ton nom ? Tu as tous tes orteils et tes doigts ? »
Elle anticipe le checkup médical qui ne va pas tarder à lui tomber dessus. Enfin elle remonte la tête, scrute de son regard de whiskey tourbillonnant la nouvelle. « Si tu veux vomir, tu peux dans le caisson. Il va être démonté sous peu, les housses sont réutilisées… Je sais pas comment. »
Comme si on en avait quelque chose à faire.
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