[INTRIGUE] Phase 1.1 ☾ Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Date d'inscription : 14/01/2019

1.1	Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Tour 1 ☾ Phase 1.1
Lieu : Réfectoire
Date : 30 juin 2919
Heure commune : 14h45
Objet : Écouter la retransmission de l'exploration sauvetage

Ce matin (9h) a eu lieu une réunion d’urgence dans la salle de réunion Thomas Pesquet dans le secteur administration. La gouverneure Wang Mei-Lin a convoqué tous les passagers éveillés à ce jour. Le cycle de vie sur l’Arche en a été perturbé, mais la situation était telle qu’il n’y avait pas d’autres choix…

Presque deux mois, jour pour jour, depuis la collision, Mei-Lin essaie d’organiser la vie à bord comme elle peut pour ne pas que le navire prenne l’eau. Quant à Hécate, elle essaie tant bien que mal de réveiller les membres de l’équipage qui pourraient être « utiles » à la bonne sauvegarde du vaisseau, mais ce n’est pas toujours très probant.

Mei-Lin avait une annonce importante à faire, en effet l’une des priorités à bord était d’aller explorer la partie du vaisseau scellée par Hécate. Le système de navigation étant inaccessible, il est essentiel de reprendre le contrôle du vaisseau et éradiquer la menace à bord. De ce fait, une équipe d’exploration a été envoyée en reconnaissance pour pouvoir faire un bilan des dégâts dus à la collision qui a eu lieu le 1er mai. Malheureusement, cette équipe est portée disparue depuis hier. Une équipe de volontaires s’est donc formée pour partir à leur secours.

Pour des raisons qui n’appartiennent qu’à vous, soit vous n’avez pas pu assister à la réunion, soit vous y étiez et vous ne vous êtes pas portés volontaires, vous ne faites pas partie de l’expédition sauvetage. Tout le monde ne pouvait pas entrer dans les parties scellées, c’est trop dangereux et le risque est bien trop grand. C’est pourquoi vous vous trouvez dans le réfectoire aux côtés de la gouverneure. Une retransmission audio en direct sera mise en place dès le début de l’expédition pour nous retranscrire pas à pas l’avancée du groupe. Voyager est en trop mauvais état et peu d’informaticiens sont éveillés ou en état de permettre une retransmission vidéo en streaming. Le réseau informatique ne peut pas encore gérer du streaming. Vous n’avez pas d’image, mais vous avez le son ! Vous entendrez tout ce qu’il se passe, mais vous serez totalement aveugles.

• Le premier tour dure du samedi 22 juin au samedi 29 juin (23h59).

• Ce topic est ouvert à tous ! Vous pouvez le rejoindre librement sans inscription.

• Ce tour couvre la réunion du matin (si vous y avez assisté), sinon votre arrivée dans le réfectoire. Vous pouvez parler de votre ressenti face à la situation à bord, parler de vos peurs / craintes, de ce que vous pensez de la collision, des formes de vie, de l'exploration (pourquoi vous ne vous êtes pas portés volontaires...)

• Nous sommes à votre disposition dans ce topic pour toute question.

• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.

• Nous fixons une limite de mots à 700 mots maximum par message A titre exceptionnel, votre premier message, et uniquement lui, n'a pas de limite de mots.

• Pensez à indiquer votre nombre de mots en utilisant impérativement ce site et le résumé de vos actions sous balises spoiler.

Bonne chance

Cela faisait quinze jours qu'elle était sortie de stase et Kat commençait à trouver ses marques dans sa nouvelle vie sur Voyager. Les journées se ressemblaient beaucoup pour le moment: dormir, se lever, prendre un petit-déjeuner, veiller sur la sécurité du vaisseau, manger à midi, entraînement, manger le soir, se détendre un peu et dormir à nouveau. Rien de bien folichon. Ce 30 juin 2919 ne dérogeait pas à la règle. Cependant, il y avait eu cet appelle qui demandait à toutes les personnes disponibles de rejoindre une salle de réunion. Ce que l'ancienne Marins ne fit pas, car elle était de quart à patrouiller dans les couloir afin d'assurer la sécurité de Voyager. Ce fut seulement quand elle eut finit son tour de garde, que Kat su ce qui c'était réellement passé.

- Yekaterina Blokhine: Franchement ! C'est con ! Pourquoi faire ce genre de réunion quand les militaires ne peuvent pas y participer. C'est vraiment trop con !

Si elle avait pu y participer, il ne faisait aucun doute que l'ancienne Marins se serait portée volontaire et qu'elle aurait pu apporter beaucoup de chose au groupe. Les choses avaient été décidées comme cela et il ne servait plus à rien de ressasser le passé. Tranquillement installée à une table dans un coin du self, Kat mangea son repas sans se précipiter. Elle en était au désert quand elle vit débarquer du monde à la suite de la gouverneure Wang. Ils se mirent à installer du matériel et apparemment ils comptaient suivre l'évolution de la situation des volontaires via un transmetteur radio. On aurait que le son, pas d'images pour éviter l'imagination des plus prolixes en la matière de faire des siennes. Probablement que le manque d'informaticien était pour quelque chose dans ce choix.

Pendant que tout le monde s'affairait à mettre tout en place, Kat se cala confortablement dans son coin pour regarder ces gens faire quelque chose comme si cela leur donnaient l'illusion d'avoir une quelconque emprise sur la situation. La jeune femme prit son temps pour manger son dessert, une sorte de crème glacée vanille noix de pécan.

362 mots

Résumé des actions:

Cela faisait plusieurs semaines que Zoe avait émergé de son sommeil quasi-millénaire. Si elle s'était finalement résolue à faire avec ce véritable cauchemar qu'était sa nouvelle vie, elle n'avait pas encore pris ses aises au sein de la station, que ce soit au niveau social ou professionnel. La routine ne s'était pas encore installée et ce n'était pas prêt d'arriver en ce jour fatidique du 30 Juin.

La situation de la station était au cœur de ses inquiétudes. Zoe avait beau souvent faire preuve d'un sang froid remarquable, personne ne l'avait préparé à ce genre de situation digne des plus grands films hollywoodiens. Elle était ravie que la gouverneure fasse enfin bouger les choses et en sa qualité de chargée de ressources humaines, s'était faite une joie de pouvoir contribuer à la construction de l'édifice. Malheureusement, la station manquait cruellement de main d'oeuvre et ses attributions depuis son réveil se cantonnait surtout à de l'assistanat. Si l'américaine regrettait que ses qualités ne soient pas exploitées, elle faisait contre fortune bon cœur. Son réveil précoce pourrait peut-être lui permettre de nouer de bons rapports avec la gouverneure. Qui sait ?

Zoe était au bord de l'angoisse. Un thème récurrent depuis son réveil. La journée était d'une importance cruciale certes mais c'était surtout la participation de son homme en qualité de volontaire qui lui provoquait des crampes d'estomac. Son époux Alexander constituait pour le moment sa seule et unique bouée de sauvetage. Il était tel une oasis au milieu d'un désert inconnu. S'il devait lui arriver quelque chose, elle ne s'en remettrait probablement pas. C'était dans cet état d'esprit compliqué qu'elle pénétra dans le réfectoire à la suite de la gouverneure. Vêtue de son nouvel uniforme rouge, signe de son appartenance au service d'administration & l'enseignement, l'américaine jeta un bref coup d’œil aux alentours. Il n'y avait pas foule pour le moment mais elle ne douta pas un instant que le réfectoire se remplisse à l'approche de l'heure fatidique.

Zoe s'était occupée des préparatifs de la réunion et son travail était à présent terminé. Au lieu de restée plantée là à ne rien faire, elle décida naturellement de faire un peu de social. Elle glissa quelques mots à l'oreille de la gouverneure pour s'excuser et jeta son dévolue sur une femme visiblement peu intéressée par ce qu'il se passait. L'américaine connaissait beaucoup de membres de l'équipage, certains pour les avoir recruté directement, d'autres pour avoir épluché leur dossier. Dans sa branche il était souvent capital de connaitre plus ou moins tout le monde, ne serait-ce que leur nom et leur occupation. Elle se rapprocha de la brunette dont le visage lui était familier. Cette dernière semblait apprécier l'espèce de bouillie protéinée qu'on servait à bord. Son ventre gargouilla à la vue de ce truc immonde. La honte. Dans son esprit de gloutonne ça ressemblerait presque à de la glace...

Une fois à portée, l'américaine se para d'un sourire naturel travaillé depuis des années. Excusez-moi, vous me permettez ? Elle demanda en désignant la chaise inoccupée à ses côtés. Zoe Lee, je suis enchantée de faire votre connaissance. Elle tendit la main en fixant son interlocutrice dans les yeux, visiblement désireuse d'entamer un brin de conversation.

577 mots

Résumé des actions:

Mon réveil était encore récent, je n'avais pas eu le temps de prendre mes marques, mes repères...Et ce vaisseau était tout simplement gigantesque. J'avais réuni les premiers renseignements en vue d'un calcul théorique de notre position mais....nous avions a peine exploré le système solaire comment pouvions nous théoriser sur l'au delà ? Enfin je n'étais pas navigatrice, sans doute n'aurais je pas de chance, mais je pouvais, tout du moins je l'espérais, déterminer si cet...univers avait quelque chose en commun avec le système solaire. Si c'était le cas, alors...peut être qu'il y aurait une planète habitable quelque part ? Après tout, il y avait déjà de la vie...

J'avais assisté a la réunion, assise dans un coin mais buvant les paroles des uns et des autres. Au moment de faire un choix quant a l'équipe de secours, je me tus sagement. Je n'étais pas une combattante, encore moins une experte de la vie extraterrestre, je n'avais aucune compétences en médecine. Je serais donc un poids plus qu'autre chose et ils n'en auraient clairement pas besoin. Lorsqu'ils partirent, je décidai de rester au réfectoire, assistant a l'installation de tout l'équipement nécessaire au suivi de l'équipe de secours. Curieuse, je regardai les appareils en regrettant de ne pouvoir avoir l'image. Mais qu'importe, au moins, nous pourrons suivre l'avancée...Et prier pour que tout se passe bien. Je sortis un bloc de la poche de ma blouse et un crayon. Machinalement, je me mis a dessiner. Je vis arriver une femme, puis une autre du coin de l'oeil. Notant leur nom dans un coin de ma tête, je levai les yeux. « Vous venez écouter la retransmission aussi ? » puis je toussotai légèrement, peu habituée a prendre l'initiative avant de reprendre. « Pardon j'ai oublié de me présenter, je suis Alice Thiébaut, Cosmologue... Enchantée. » ajoutai je précipitamment en me disant que c'était déjà pas mal comme entrée en matière....non ? Peu être pas en fait.

345 mots.

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

Phase 1.1 ☾ Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Jerry & les autres

La situation est grave, tu le sais, mais elle pourrait le devenir d'avantage encore si rien n'est fait. Mais l'équipe qui est allé exploré la partie scellée est porté disparu, sans doute mort, dans ton esprit c'est comme ça que ça marche, il n'y a pas d'autres issues, sinon, ils seraient revenus, n'est ce pas ? C'est une logique parfaitement implacable, comme de dire que si tu n'as pas gagné un match tu l'as perdu. Pourtant, ce n'est pas aussi simple que ça, car cela dépends de l'adversaire en face. Et ici, c'est la même chose. L'adversaire est cependant largement inconnu, et cela te terrifie bien plus que tu ne veux te le dire, raison pour laquelle tu ne t'es pas portée volontaire pour le sauvetage, pour faire partie de cette mission suicide. Tu fais confiance à la gouverneure, mais tu te demandes ce qu'il y a de si important dans la partie scellée pour qu'elle veuille absolument y aller. Tu n'as pas observé les plans à ta disposition cependant, mais en les observant, tu aurais peut être mieux compris le pourquoi du comment. Cependant, tu ne réagis pas vraiment, tu te dis que dans une mission de ce genre, une civile comme toi ne servirait à rien. Pourtant, tu as une bonne condition physique, tu es sportive, tu cours vite, tu as le sens du placement, du déplacement même. Quoiqu'il en soit, vous allez suivre tout ça ici, au réfectoire, en audio, sans voir les potentielles images qu'il devrait y avoir, la faute à un manque d'informaticien compétent. Il y en a une qui se plaint, et une autre qui tente de faire bonne figure avec elle. Tu ne sais pas si Charly a prévu de venir, et si c'est le cas de restée ici. Peu importe, tu t'approches d'un autre visage juvénile, visage qui lui-même s'approche des autres. Tu ne les connais pas, pourtant, tu es réveillée depuis un mois alors tu t'approches.

" Moi c'est Jerry Sarmoise, si jamais vous avez envie de faire un peu de sport, je serais votre coach sportif. Mon domaine de prédilection c'est le tennis si jamais mon visage vous dit quelques choses, c'est peut être pour ça. "

Mais si personne ne réagissait, ce n'était pas très grave, tu n'étais pas venu ici pour signer des autographes, qui n'auraient de toute façon aucune valeur.

Spoiler:

Dans les faits, Vassili aurait très clairement pu se porter volontaire dans cette mission d’exploration afin de redonner les accès aux panneaux de navigation du vaisseau. S’il n’avait pas les compétences militaires ou combattantes que l’on espérait pour faire face à la menace, il avait toutes les solutions techniques pour répondre au problème de reconnecter Hécate au système. A cette partie là du moins. Mais depuis deux mois qu’il était éveillé, parmi les premiers de sa direction et parmi les premiers tout simplement, la gouverneure n’avait pas tardé à s’adresser a lui en privé pour l’informer de la situation. Si les choses devaient à nouveau mal tourner, il était préférable que lui, chef remplaçant du secteur Ingénierie et Maintenance, reste en sécurité. Même si cela signifiait laisser d’autres personnes de son département se porter volontaire. Et s’il ne s’était attaché à personne en particulier, pas spécifiquement du moins, il n’aimait pas l’idée de perdre encore plus d’agents compétents sous ses ordres. Avec les nombreux problèmes de maintenance qui s’étaient révélés pendant ces deux mois, les quelques membres de l’équipe avaient malgré tout apprit à se connaître. Un peu.

Sans compter que même avec tout son sang froid, le Russe ne pouvait s’empêcher de penser qu’avec si peu de militaires pour veiller sur les civils entrant, la situation serait compliquée. Un contingent avait déjà été perdu quelques temps plus tôt avec ce même objectif d’exploration, et il ne pouvait s’empêcher de se répéter les mots d’Hécate, ses mises en garde presque trop humaines et préoccupantes… Il se demandait d’ailleurs si, pendant qu’ils étaient encore endormis, elle n’avait pas vu quelque chose, une forme ou même une silhouette de ce qui s’était emparé du vaisseau. Ses silences sur le sujet ou ses mises en garde très sérieuses tendaient à le faire croire à Vassili, même si la conscience d’Hécate – bijou de technologie – ne cherchait certainement qu’à à les protéger… Si tel était le cas, la menace qui se cachait derrière les zones contaminées étaient sans doute véritablement à craindre. Mais il était d’accord sur un point avec la gouverneure, c’est qu’aux vues de la situation, ne pas récupérer les instruments de navigation signifiait inéluctablement leur extinction à tous. Les derniers de l’espèce humaine. Finalement, le prix de quelques vies pour la survie de tous en valait peut-être la peine ?

La réunion s’était terminée quelques heures plus tôt. Avant de laisser l’équipe, il s’était assuré que le matériel audio serait fonctionnel, pour suivre l’avancée du groupe, avant de rejoindre le réfectoire avec le terminal et tout ce qui serait utile pour écouter au mieux. Quel dommage que les systèmes visuels ne soient plus en état, entendre seulement serait d’une très grande frustration, mais ils n’avaient pour l’instant pas d’autres choix. Au moins ils n’étaient pas totalement laissés à l’abandon. Quand il fut assuré que tout était en place, Vassili rejoignit la gouverneure et les autres au réfectoire, puis aida à installer sur place, que les spectateurs puissent assister à… à ce qu’il espérait ne pas être une mission suicide ou un massacre.

« Bien. La communication est presque opérationnelle. Il ne nous reste plus qu’à attendre. » Le ton est un peu détaché lorsqu’il s’adresse à la gouverneure en observant l’horloge interne sur son pad. Une quinzaine de minutes avant que les autres ne passent les portes condamnées par Hécate et explorent les sombres parties de Voyager.

Spoiler:

Date d'inscription : 17/06/2019

Il a assisté à la réunion d'urgence Cieran, bien conscient que leurs chances de reprendre un quelconque contrôle s'amenuise avec la disparation de l'équipe d'exploration. Il n'est pas du genre pessimiste pourtant mais il faut bien le reconnaître, la situation est compliquée. Ils sont dans l'inconnu le plus total, tant avec cette collision imprévue que leur réveil extrêmement tardif. Ils naviguent à vue - le jeu de mot est minable, vu qu'ils n'ont aucun contrôle sur la navigation justement! - et ne font que réagir aux problèmes au fur et à mesure qu'ils apparaissent. Malgré sa dangerosité, cette expédition leur permettra d'anticiper un peu les choses, et de pouvoir reprendre un certain contrôle. L'inconnu est un problème même si, à priori, les portes ont été scellées avant que la menace ne puisse se répandre.

Il se serait bien porté volontaire, l'irlandais. Il a soupesé le pour et le contre, avant de finalement abdiquer. Dieu, qu'est-ce qu'il se sent nul de ne pas pouvoir faire quelque chose ! Mais depuis son réveil il y a quelques jours, il souffre toujours de migraines qui apparaissent aux pires moments. Selon le doc, c'est temporaire et en vérité, cela va en s'amenuisant, il l'a bien remarqué : à part lorsqu'il est fatigué, il n'a plus de crises. Lui qui n'a jamais souffert de maux de tête, il est servi en tout cas. Mais en attendant, se porter volontaire alors qu'il n'est pas au meilleur de ses capacités est une erreur, et il en est bien conscient. S'il culpabilise de ne pas pouvoir accompagner l'expédition, Cieran sait bien qu'il culpabiliserait davantage d'être la cause d'un accident pendant ladite expédition.

Il n'y a rien de pire que l'inaction, il le sait bien le pilote. Même en ce moment, après que la réunion se soit délocalisé au réfectoire, et alors que le matériel est en train d'être installé, il ne peut s'empêcher de s'agiter. Ses doigts jouent avec le sachet de thé gracieusement offert par le docteur en cas de crise de migraine, les médicaments étant en accès restreint et uniquement dans les cas graves. Son cas n'est pas grave, il le sait bien, mais l'idée d'avoir laissé des camarades, des civils s'exposer au danger alors qu'il aurait dû les accompagner n'aide pas à apaiser son esprit. Il culpabilise Cieran, même s'il sait pertinemment que c'est la meilleure décision. Il n'est pas au mieux de ses capacités, et ce serait faire prendre des risques inutiles à l'équipe de sauvetage. Enfin, il a beau se raisonner, ce n'est pas une décision des plus faciles à accepter.

Un peu en retrait, il observe avec curiosité l'installation de la liaison radio par les techniciens. Il est d'accord avec eux, une simple écoute sera frustrant, mais ce sera toujours mieux que rien. Avec un peu de chance, ils pourront communiquer sans que tout ne tombe en panne. Distraitement, l'irlandais écoute la conversation qui se déroule non loin de lui et il ne peut s'empêcher de blaguer lorsque Jerry se présente aux autres. "J'ai toujours préféré Karolína Plíšková." Précise Cieran avec amusement, avant de se pencher vers la jeune femme. "Je savais bien que votre tête me disait quelque chose." Il n'est pas un grand fan de tennis, mais il lui arrive de suivre quelques matchs parfois.

Se tournant ensuite vers la gouverneure, Cieran demande à haute voix. "Ils peuvent nous entendre également ?" Pas que cela l'enchante particulièrement d'être condamné à écouter sans pouvoir réagir mais si au moins les autres peuvent écouter les indications de la gouverneure, ce sera un plus à ne pas négliger. Il espère juste, le pilote, que l'audio du côté des sauveteurs ne sera pas retransmis par les hauts-parleurs de Voyageur. Qui sait ce que leurs voix pourraient réveiller.

Spoiler:

Vingt-quatre jours. Cela faisait vingt-quatre jours que la Danoise était réveillée et qu'elle ne pouvait remplir ses fonctions correctement. En l'absence d'une connexion avec la navigation du vaisseau, Ulrike ne servait pas à grand-chose. En plus d'avoir mal vécu les premiers jours, en imaginant la mort de sa soeur, la souffrance qu'elle avait du ressentir à cause de l'éruption... Mais, comme lorsqu'elle avait perdu un équipier, elle remit le pied à l'étrier et rebondissait. Si, pour le moment, ses compétences ne pouvaient servir pour le travail qui lui était attribué, elle n'avait qu'à "s'occuper" autrement. En faisant des patrouilles, en essayant de s'informer sur le peu de choses que les éveillés avant elle, avaient pu apprendre. Bref, la moindre action pouvait être une pierre à ajouter à l'édifice et elle en était consciente.

Ce jour-là, elle avait participé à la réunion. Vêtue de son nouvel uniforme bleu, elle aurait aimé suivre le groupe de volontaires, aller explorer cette zone totalement inconnue pour parvenir à réussir cette mission. Mais elle s'était imaginé le pire. Si tous les militaires - ou le personnel formé au combat - partaient et que la "menace" à bord arrivait à parvenir dans cette partie du vaisseau, les civils non-entraînés auraient bien des difficultés à se défendre. Alors, se prévoyant cela comme un plan d'urgence, un plan qu'elle espérait tout de même ne pas voir arriver, la blonde se retrouva dans le réfectoire, aux côtés d'autres civils ou militaires. Au moins, elle n'était pas la seule à s'être dit que ça pouvait tourner mal aussi de leur côté. Enfin, elle l'espérait...

La femme restait dans son coin, debout dans cette grande salle alors qu'elle observait les gens qui se mettaient à parler entre eux, alors que d'autres s'affairaient à mettre le matériel en place. Aider n'était pas une option, elle n'avait que des bases en électronique et ça ne concernait que les moyens de navigation d'une frégate et du vaisseau. Pas du matériel audio-visuel - même s'il n'y allait avoir que le son, d'après ce qu'elle avait compris -. Pour ce qui était de la conversation, elle préférait rester en dehors. Tout d'abord, parce que les relations amicales, ce n'était pas son fort. Plus loin elle était des gens, mieux elle se sentait, même. Elle donnerait sa vie pour les sauver mais elle ne prendrait pas la peine de discuter avec eux... En plus, en se connaissant, elle se serait montrée désagréable lorsque l'un d'entre eux fit presque sa "pub" pour le sport en ce temps de "crise". *N'y a-t-il pas autre chose à penser qu'au sport et à son image, alors que des gens sont parti affronter une partie inconnue du vaisseau et une menace dont on ne sait rien ?*

Ulrike préféra rouler des yeux en restant polie, en ne disant absolument rien à ce groupe de personnes. Puis l'un d'entre eux posa une question, plus ou moins, existentielle pour savoir s'ils pouvaient les entendre. La blonde s'avança un peu en se grattant d'une main le menton.

"Ce qui serait intéressant, c'est que l'un d'entre nous essaie de suivre les déplacements de l'équipe via le plan du Voyager sur le Pad. Même s'ils ne nous entendent pas, j'ai dans l'espoir qu'ils vont nous donner des informations de ce type. Cela nous permettra d'avoir une idée concrète de leur avancée. Et si nous pouvons communiquer avec eux, de leur donner des solutions s'ils se retrouvent face à un cul-de-sac."

629 mots.

Spoiler:

Elle entre dans le réfectoire avec la même mine sérieuse que la plupart des gens déjà présents arborent et vient se poster directement à quelques mètres de la gouverneure, qui s’affaire près du matériel audio. Elle n’est pas seule. Alena remarque l’homme à ses côtés, Vassili Minaïev, avec qui elle n’a échangé que quelques mots de politesse, et se contente de la même facon cette fois-ci d’un simple signe de tête. Autour d’eux il y a d’autres têtes familières, mais avec qui elle n’a pas plus noué de lien que cela. Alena s’est montrée discrète jusqu’à présent, se focalisant plus sur le travail à faire, que sur les relations sociales.

Elle se met dos contre le mur, les bras serrés contre elle, le regard pourtant engageant.

Elle se laisse à sourire à qui croise son regard.

Plus que quelques minutes avant que l’équipe ne parte porter secours à leurs prédecesseurs. La réunion du matin a déterminé les volontaires, les voilà prêts à entrer dans la zone scellée. Leur nombre a été limité, la plupart resteront dans le réfectoire à seulement attendre qu’ils reviennent. Alena fait partie de ceux-là, inquiète pour ceux qui sont partis, et le seul signe de sa nervosité, ce sont ses soupirs parfois exaspérés. Elle aurait pu se porter volontaire, si le nombre n’avait pas été limité, mais elle n’est pas forcément la plus utile pour une telle mission. Finalement elle est restée.

Quelques personnes se sont réunies dans un coin de la salle, pour parler entre elles, pour faire connaissance. Alena les regarde de loin sans se rapprocher, et les écoutent se présenter, tente de graver les noms dans sa mémoire. Elle reconnait pourtant quelques noms.

D’autres se préoccupent plus de quoi faire en attendant. Mais sans savoir s'ils pourront être entendus, cela reste du domaine de l'hypothèse. L’équipe des communications est encore en stase pour la plupart, mais problablement peut-elle aider Vassili, d’une facon ou d’une autre. Pour l'instant elle préfère ne rien dire. Elle attend simplement.

356 mots

Résumé:

Deux jours plus tôt, il sortait tout juste d’un sommeil de 900 ans. Cependant loin de prendre son temps pour se réadapter à un quotidien plutôt vraisemblable, Maden avait aussitôt décidé d’occuper son temps en essayant d’aider, dans la mesure du possible. Cela étant dit, un géologue sans cailloux à analyser, ça ne servait pas à grand-chose, sinon à la décoration vivante du vaisseau. Alors il aurait pu se tourner vers son deuxième domaine de prédilection, soit la biologie synthétique, mais qu’avait-il à décrypter et modifier ? Rien du tout, voilà la vérité. Alors à force de se tourner les pouces, on finit par se morfondre d’ennui. La seule et unique raison qui l’avait poussé à se rendre à la réunion malgré l’appréhension constante de devoir se montrer amical avec les autres. Et qui sait quels genres de conversations il allait devoir tenir pour ne pas donner l’air d’être un rustre sans manières. Mais il ne s’était pas attendu à ce qu’on leur explique qu’une équipe était portée disparue. Il aurait pu se joindre à l’équipe de sauvetage, mais bien conscience qu’il serait plus un poids qu’une véritable aide, il s’abstint de se porter volontaire. L’observation d’aliens, ce serait pour une prochaine fois. Et si seulement Lindsey était réveillée … Pour l’heure, elle dormait encore, loin, très loin de ces soucis qui s’amassent. Il espérait qu’elle rêve de belles choses, tant qu’elle le pouvait encore.

Il y avait déjà du monde quand Maden entra au réfectoire. Bien qu’il ne s’en rendit pas compte, un plissement résigné vint se glisser près de ses sourcils, accompagné d’une expression maussade qui vint renfrogner son visage déjà peu enclin à apprécier la situation. Certains étaient déjà en pleine conversation ; il compte là-dessus pour s’esquiver aux civilités et aller s’asseoir dans un coin sans devoir passer au préalable par la case des présentations sommaires. S’il ne participait pas à l’expédition, il comptait au moins observer la situation avec le reste de l’équipage, ou du moins écouter, puisqu’ils en étaient réduits à ce dysfonctionnement technique. Voilà un détail qui ne manquait pas d’agacer Maden ; ce n’était pas en écoutant qu’il allait pouvoir se faire une idée des formes de vie extraterrestres qui se terraient dans le coin. Mais qu’importe, puisqu’ils n’avaient pas d’autres choix il fallait se contenter des enregistrements audios. Installé un peu raidement sur sa chaise, il observa le reste de la salle d’un œil curieux, avant de se perdre machinalement dans ses pensées, regard vissé sur le mur au fur et à mesure que les réflexions internes défilaient. Il n’entendit pas les autres discuter un peu plus loin, pas plus qu’il ne prêta attention au reste. Pour l’instant, il s’interrogeait sur la progression de la situation.

455 mots

Résumé:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.1	Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Tour 2 ☾ Phase 1.1
Lieu : Réfectoire
Date : 30 juin 2919
Heure commune : 15h10
Objet : Écouter la retransmission de l'exploration sauvetage

Mei-Lin remercie Vassili d’avoir supervisé les préparatifs techniques et lance un sourire à Zoe qui s'est occupée d'organiser de la réunion avec un grand professionnalisme.

Elle lève les sourcils à la question de Cieran : « Oui, ils pourront nous entendre. Nous sommes en liaison directe avec Alejandra Vargas, directrice des vols extérieurs qui répondra à nos questions et transmettra d’éventuelles directives de notre part. Zoe, il me semble que vous êtes à l’aise à l’oral, prenez donc ce talkie-walkie, vous transmettrez ce qu’il faut au groupe parti en mission, si vous voulez bien !
Le groupe sera mené par Hassan Jaafar, directeur de la sécurité et Meghan Seagers, spécialiste des explorations. La retransmission audio se fait uniquement dans le réfectoire et c’est la voix de Monsieur Rosewood que vous entendrez tous ! Il sera nos yeux. » Malgré l’urgence de la situation, la gouverneure a fait examiner les dossiers de chacun. Il s’avère que Zoe Lee et Peter Rosewood font partie des passagers avec le plus d’éloquence à bord.

Elle écoute attentivement les suggestions et interrogations des uns et des autres. « Vous avez raison, voulez-vous vous en occuper ? » dit-elle en s’adressant à Ulrike.

Dans le même temps, la gouverneure distribue des talkies-walkies supplémentaires à n’utiliser qu’en cas d’extrême urgence dans le cas où la personne de l’autre côté appelle à l’aide. Elle en prend un pour elle et donne les autres. Yekaterina Blokhine reçoit un talkie-walkie en lien avec celui de son supérieur, Hassan. Alena Rosenthal est liée à Ellias Jackman ; choix stratégique de la part de la gouverneure qui pense que l’exobiologiste et la spécialiste en communication extraterrestre formeront un duo efficace si le groupe d’exploration rencontre, par hasard, des aliens. Quant à Vassili Minaïev, il pourra interagir avec Meghan Seagers. Si tout va bien, personne ne doit activer la communication.

« Je tiens formellement à ce qu’il n’y ait qu’une seule interlocutrice, à savoir Zoe. Le groupe en mission a besoin de se concentrer, d’entendre le moindre bruit suspect, de rester en alerte. C’est important, nous sommes là pour les aider et les soutenir, pas pour leur tirer une balle dans le pied en étant trop bruyants ou en parlant tous en même temps. » Les recommandations faites, la gouverneure prend une grande inspiration. Il est temps.

« Fermez la porte, je vous prie. » Mei-Lin fait un signe de la main. C’est l’heure - 15h passées, Peter Rosewood vient d’annoncer leur départ et leur entrée dans la zone scellée par une porte qu’Hécate a déverrouillée. Les choses sérieuses commencent...

... et que les étoiles soient avec nous.

• Le second tour dure du dimanche 30 juin au samedi 6 juillet (23h59).

• Ce topic est ouvert à tous ! Vous pouvez le rejoindre librement sans inscription.

• Ce tour couvre l’entrée du groupe d’exploration dans la zone scellée et leurs premiers pas vers l’inconnu. Au réfectoire, on s’organise pour leur venir en aide avec notamment la distribution de talkie-walkie. Attention : Pour le moment, seule Zoe Lee est autorisée à activer le « push to talk » de son talkie-walkie pour parler et donner des conseils à Alejandra. Les autres, c’est juste au cas-où. Sait-on jamais

• Il est possible qu’une relance à mi-tour soit faite, si besoin. Quoi qu’il en soit, considérez que Peter vous raconte ce qu’il se passe à l’instant T et que vous pouvez interagir avec le groupe exploration sans souci à travers Zoe et Alejandra ! Vous avez les informations en temps réel.

• Nous sommes à votre disposition dans ce topic pour toute question.

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• Nous fixons une limite de mots à 700 mots maximum par message

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Bonne chance

Date d'inscription : 15/06/2019

Phase 1.1 ☾ Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Jerry & les autres

Il y avait de tout sur le Voyager, des personnes indispensables par leur savoir, et puis, il y avait toi, qui était plus dispensables que d'autres. Il y avait les gens sociables et ceux qui ne l'étaient pas vraiment, à différents degrés cela dit. Toi, tu faisais partie des gens n'ayant pas une capacité indispensable à la survie dans l'espace, du moins en théorie, et tu faisais partie des gens sociables. Tu t'es jointe à un petit groupe, tu te présentes, et c'est un jeune homme qui réagit le premier, citant une de tes concurrentes de l'époque. Cela te fait sourire néanmoins. Ton visage lui disait quelques choses, et à présent, il t'a remise dans ton contexte.

" Au plaisir dans ce cas de partager quelques balles avec vous si le coeur vous en dit. "

Et puis, il y a la rabat-joie de service, il en faut toujours une cependant qui semble se ficher du sport et de son image mais plutôt de vos compagnons qui atteindront dans quelques minutes le premier point de la mission. En attendant, il te semblait logique de faire un peu connaissance. Elle ne marquait donc pas de point sur le côté affectif. Et puis il y avait ceux qui arrivaient, se mettant dans leur coin, n'osant pas se joindre à vous, ou ne désirant pas le faire. Mais ils étaient là, pour apporter un soutien ce qui était déjà mieux que rien après tout. La gouverneure répond donc à la question du brun qui te connait vis à le tennis. Elle vous explique comment tout cela va se faire. Elle acquiesce à la suggestion de la rabat-joie, et lui propose donc de faire ce qu'elle a suggéré. La gouverneur distribue quelques talkie-walkie à certaines personnes triées sur le volet. Tu n'en fais pas partie évidemment, mais tu n'es pas connue pour ton éloquence même s'il doit y avoir pire que toi assurément. Les instructions suivantes sont claires quoiqu'il en soit. La responsabilité incombera donc à Zoe de les aider de là où vous êtes si jamais il y a besoin. Tout va bientôt commencer. Que va-t-il se passer ? Tu espère sincèrement que ce n'est pas une mission suicide.

Spoiler:

Alors qu'elle observait la pièce dans sa globalité afin de noter les petites manies de chacune des personnes présente, une femme approcha de sa position. Sans sembler prêter plus attention que cela à l'approche de cette femme brune, Kat l'observa du coin de l’œil. Elle remarqua que cette dernière afficha un large sourire quand la distance fut assez réduite pour parler. Pour répondre à la question de son interlocutrice, l'ancienne Marins signifia d'un geste de la main que la place était libre. Il n'était guère poli de parler la bouche pleine. Cela avait dû encourager l'autre femme, puisqu'elle se présenta en tendant une main amicale en signe de salutation. La cuillère encore dans la bouche, Kat serra fermement la main tendue puis retira l'objet qui l'empêchait de parler.

- Yekaterina Blokhine: Salut ! Moi, c'est Yekaterina Blokhine

La conversation n'avait pas encore commencé qu'un tierce personne fit son apparition. Une personne effacée et plutôt discrète que Kat avait tout de même repéré. Cette dernière posa une question qui était en rapport avec la mission d'exploration. Puis, dans la foulée, elle se présenta à son tour. La militaire haussa des épaules tout en répondant sur un ton relativement neutre.

- Yekaterina Blokhine: Na ! C'est ma pause déjeuner.

Elle prit le temps de manger une autre boucher de sa bouillis protéinée qui ressemblait beaucoup à une crème glacée et qui en avait même le goût.

- Yekaterina Blokhine: Comme déjà dit ... Elle regarda Zoe. Je suis Yekaterina Blokhine. Je fais partie des force de sécurité du vaisseau. Elle fit une légère pause avant de rajouter sur un ton agacée. Si je n'avais pas été occupée à patrouiller dans les couloirs, je me serai portée volontaire pour faire cette mission d'exploration.

Une troisième personne arriva, se présenta et fit sa promotion. Kat se contenta d'un simple signe de tête, car elle n'avait pas spécialement envie de se présenter encore une fois. C'était un militaire et plus précisément un commando qui n'était guère habituée aux civilités de ce genre. Un tête connue arriva et blagua un peu avec la prof de sport. Un technicien annonça que tout était paré et qu'il ne restait plus qu'à attendre le début de la mission, ce qui fit réagir Cieran curieux comme pas deux. A cette interrogation légitime, une jeune femme blonde s'avança pour proposer une idée loin d'être farfelue. Kat ne la connaissait pas, mais dans son maintient et sa façon de réfléchir l'ancienne Marins pouvait y lire qu'elle avait à faire à un militaire. Bien que concentrée sur son environnement immédiat, la militaire pouvait voir du coin de l’œil l'arrivée de nouvelles têtes attirée par la curiosité. Alors que la jeune femme allait se lever pour apporter son plateau à la plonge et quitter les lieux, la gouverneure commença son discours et distribua des talkies-walkies . Kat se retrouva avec un de ces bidules dans les mains. Apparemment, elle serait en lien avec le responsable sécurité de cette mission en cas de problème. Les portes se fermèrent et la mission fut lancée. Kat se rassie sans dire un mot, mais on pouvait sentir qu'elle était légèrement contrariée par la situation.

Spoiler:

Date d'inscription : 17/06/2019

Jerry lui répond que ce serait un plaisir d’échanger quelques balles avec lui, et le pilote n’hésite pas à lui répondre avec un amusement non dissimulé. “Vu mon niveau, je ne risque pas d’être un grand challenge. Mais ce sera avec joie.” Une fois que tout sera terminé, s’ils ne sont pas morts et s’il arrive à libérer une heure dans son emploi du temps qui s’annonce chargé. Facile, voyons ! Mais bientôt,la gouverneure prend la parole et chacun se fait attentif. Cieran goûte assez peu le fait d’être grondé comme s’ils étaient une classe d’enfants un peu trop bruyants. Sérieusement ? Pour qui les prend-t-elle, des collégiens immatures incapables de comprendre le danger auquel le petit groupe d’explorateurs est exposé ? Le pilote ne dit rien cependant, sachant pertinemment que s’il dit quelque chose, ce ne sera probablement pas très agréable. Les talkies-walkies ont été distribués, chacun retient son souffle alors que les explorateurs, bien plus loin, entrent en territoire inconnu.

C’est la voix de Peter Rosewood, l’historien, qui retentit dans le talkie. L’endroit semble désert, rien d’étrange, si ce n’est que tout est désert justement. S’adressant à la gouverneure, vraisemblablement la plus à même de savoir ce qu’il a pu se tramer dans ces couloirs, Cieran demande : “Si vous avez pu rassembler les données audio de l’autre équipe, est-ce qu’il ne serait pas possible de savoir où l’autre équipe se situait lorsqu’on a perdu le contact ? Estimer la distance parcourue entre leur entrée dans les couloirs et le danger potentiel ?” L’IA doit être capable de faire le calcul, et d’intégrer l’endroit où le talkie-walkie a été trouvé. Cela semble étrange à Cieran que ce dernier se trouve en parfait état, juste abandonné. A moins qu’il est été perdu sur le chemin du retour mais dans ces cas-là, les sauveteurs auraient dû tomber sur des cadavres, et ce n’était visiblement pas le cas. A moins que quelqu’un - quelque chose ? - ait déplacé les corps. Ce qui, loin de supprimer des hypothèses, en rajoutait encore davantage.

Appelant sur son pad les plans du Voyager comme il a été construit à l’origine, Cieran estime rapidement la distance parcourue. Pas très grande, réellement. L’appareil était peut-être défectueux et il a été abandonné sur place ? Il n’est pas rare de se débarrasser de l’équipement superflu en mission, notamment lorsqu’il faut voyager vite et rapidement.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.1	Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Tour 2 ☾ Phase 1.1
Lieu : Réfectoire
Date : 30 juin 2919
Heure commune : 15h20
Objet : Écouter la retransmission de l'exploration sauvetage

Peter Rosewood a écrit:

« Nous sommes entrés dans la zone. Tout est calme. Pas de trace de lutte, pas de sang. C’est comme s’ils s’étaient volatilisés. Miss Castel a trouvé une radio. Le matériel semble intact, mais c’est à confirmer. Difficile de savoir si elle a été laissée là volontairement ou pas, il n’y a rien qui pourrait, au premier abord, permette de choisir une option plutôt que l’autre. Aucune présence, qu’elle soit hostile ou non. » Et même s’il y a des grésillements de câbles ou autre, tout est vraiment beaucoup trop calme. A un point que j’en retiens même parfois mon souffle, sans m’en rendre compte.

Une radio a été trouvée par Pauline Castel. Les émotions sont partagées entre retenir son souffle, l’optimisme de certain à vouloir croire que nous allons retrouver le groupe en vie. Et le peu d’espoir des autres : une radio abandonnée n’est jamais bon signe. Est-ce comme des petits cailloux qui ont été semés ? Ou une radio lâchée dans la précipitation ?

Sas, couloirs… pour le moment, il n’y a aucun signe de vie. Pas de sang, pas de trace. Tout semble désert. Du mobilier et des accessoires de décoration jonchent le sol sûrement tombés pendant la collision. On entend le grésillement des fils coupés des appareils électroniques défectueux et un « bip » en continu. Cela sent comme de la tôle brûlée.

Mei-Lin soupire. Cieran a tapé là où ça fait mal. « Le problème étant que le danger se déplace Monsieur... ? Dans la « zone scellée », nous sommes pour ainsi dire en danger n’importe où. Tout laisse à penser que le danger n’est pas loin et qu’il est sensiblement plus près que ce que nous pouvions imaginer…»

Des hypothèses commencent à voir le jour et notamment sur cette odeur de brûlé qui pourrait provenir de l’utilisation des tasers ou encore ce bip incessant qui ne cesse de se faire entendre. Même ici dans le réfectoire, vous l’entendez à travers le micro de Peter Rosewood. Ce bruit qui ne s’arrête pas, ce bruit entêtant qui peu à peu s’incruste dans votre tête.

À chaque nouveau pas de l'équipe d'exploration, la tension monte un peu plus dans le réfectoire. Sur quoi vont-ils tomber ?

Il n'était pas facile d'être ici, d'avoir pris la décision de rester sciemment en arrière. Chacun d'entre eux montrait sa tension d'une façon ou d'une autre. Ulrike, c'était soit en se caressant durant de longues minutes le menton soit en réfléchissant bien trop. Malgré que son choix ait été réfléchi, elle n'arrivait pas en s'enlever le poids de la culpabilité de rester en retrait. De voir qu'elle allait pouvoir aider le groupe d'exploration, grâce à son idée, c'était comme enlever ce poids de sa poitrine, ce tourment naissant en son sein. Lorsqu'on lui proposa de prendre la charge de voir sur la carte où était l'équipe, elle acquiesça, d'un mouvement de tête et d'un "bien sûr." et elle sortit son Pad. L'ancienne militaire était habituée à devoir naviguer à l'aveugle. Les quarts de nuit étaient les plus éprouvants car la luminosité était quasi nulle, à part les lumières des navires. Se perdre était facile... En tempête, c'était encore pire car le bateau risquait de se retourner au moindre faux-pas du timonier.

Tout en faisant glisser ses doigts sur l'objet pour parvenir à la carte et à l'endroit où était l'équipe, la blonde se tourna vers Zoe - la chargée de la communication de leur côté -.

"Il me semble que rester proches l'une de l'autre est la meilleure idée."

En effet, s'il fallait qu'Ulrike transmette un trajet ou un échappatoire à l'équipe, il était conseillé - voir obligé - d'être à portée de voix du talkie-walkie principal. Les dernières indications étaient prononcées et l'équipe était envoyée. La mission, débutée. Ulrike écoutait d'une oreille ce qu'il était retransmis tout en regardant son Pad, ajoutant un simple :

"Demandez-leur bien de nous communiquer leur déplacement, que je puisse les visualiser sur la carte. Ne sait-on jamais."

Sous la panique, l'ancienne militaire se doutait qu'ils pouvaient oublier et les rappels allaient être fréquents. Parce qu'elle risquait d'être inutile si on ne lui donnait aucune indication des déplacements.

En même temps, elle fronça les sourcils en écoutant ce bruit ininterrompu, en notant mentalement ce que disait chacun des membres de l'autre équipe. Il n'y avait ni corps, ni trace de sang... C'était étrange... Elle avait bien combattu des ennemis tapis dans l'ombre, se servant de la brume de la nuit et de ses ténèbres pour avancer et les avoir par surprise. Sauf que cette expérience aurait plutôt servie sur le terrain, dans le feu de l'action. Ici, elle ne pouvait qu'analyser et conseiller... Pour le moment, elle ne disait rien de plus. Elle ne faisait que spéculer mentalement. Le bruit était-il réel ou n'était-il qu'un leurre ? Tout comme cette odeur de brûlé. Peut-être pour essayer de diviser le groupe, de les séparer : un s'occupant du bruit, l'autre de l'odeur de brûlé... Elle n'y connaissait rien en "extra-terrestre". Alors, elle ne savait pas s'ils pouvaient être aussi perfides que l'Homme, plus malins... Ou peut-être extrapolait-elle. Que les aliens n'étaient en rien aussi intelligents qu'eux...

"Pensez-vous que le bruit et l'odeur ne soient que des "leurres" ? Tout a l'air impeccable. Alors, pourquoi ? Un moyen de les diviser ? Séparer le groupe en deux ?"

D'un regard, elle cherchait quelqu'un qui pourrait appuyer ou pas sa théorie. Peut-être quelqu'un s'y connaissant en bestiole de l'espace, ce serait pas mal ! Elle, elle n'utilisait que ses connaissances militaires, là, elle ne pouvait pas faire mieux !

Spoiler:

L’heure dite sonne. Et tout le monde semble retenir son souffle dans le réfectoire, attendant de savoir ce que pourraient révéler les échanges par radio sur ce qu’il se cachait derrière les portes scellées. Même Vassili, d’ordinaire très calme, ne cachait pas un air soucieux, alors qu’il écoutait attentivement ce qu’il se passait de l’autre côté, dans l’autre équipe. Il avait pris le talkie-walkie que lui avait confié la gouverneure, en contact avec Meghan Seagers, bien qu’il approuvait la consigne de ne pas s’en servir inutilement. Un seul contact était pour l’instant suffisant, il ne fallait pas les déranger outre mesure. Bien heureusement, pour l’instant, il semblait bien que la menace ne se trouvait pas immédiatement derrière les portes. Comme il aurait donné cher, le Russe, pour voir dans un écran les déplacements de ses collègues. L’état de frustration était constant, relevé sans cesse par les commentaires qui s’élevait depuis la radio. Ils ne pouvaient rien leur dire, rien leur conseiller pour l’instant, et c’était certainement le plus terrible.

La radio trouvée, abandonnée par le premier groupe semble soulever de nombreuses questions, ici comme là bas, et malheureusement, ce n’est pas un bon signe, aux yeux de Vassili. Des idées fusent, pas toutes très logiques, mais certaines qui donnent des idées à l’ingénieur.

« Si ce sont des données radios, il sera difficile d’évaluer exactement l’endroit où ils se trouvaient, ce n’est pas assez précis et seule une zone pourrait plus ou moins être définie. » Répondit-il à la suite de Mei-Lin, avant de s’adresser à elle : « Mais gouverneure, qu’en est-il des comlinks que les membres de la première équipe avaient sur eux ? Ont-ils été déconnectés ? Ne reçoit-on plus aucun signal de leurs émetteurs ? »

Il s’était depuis plusieurs heures posé la question à ce sujet. Lui qui avait déjà eu l’occasion d’ouvrir certains comlinks pour observer leur fonctionnement et leur système, il était sûr et certain que ceux-ci possédaient un genre de traceur intégré qui permettait de repérer les déplacements et positions des membres de l’équipage. Si tel était le cas, l’équipe partie en premier ne possédait-elle pas les comlinks lors de leur départ ? Ou ceux-ci avaient-ils été… détruit ou sciemment déconnecté ? Si tel était le cas, le sujet était encore plus préoccupant. Mais il ne pouvait pas penser que la Gouverneur elle même ne s’était pas posé la question. Alors qu’en était-il réellement…

« Miss Seagers a parlé d'un brouillage radio ce matin, mais nous devions bien recevoir encore un signal du comlink avant qu’ils ne disparaissent, non ? »

Spoiler:

La gouverneure donne ses directives et distribue des talkie-walkies, et malgré qu'elle en recoive un, il lui est indiqué de ne pas s’en servir, sauf en cas particulier. Plusieurs sont distribués. Le sien est en relation avec Ellias, l’exobiologiste. Il n’est pas écarté de rencontrer des formes de vie intelligentes.

Pour l’instant il n’en est pas encore question, elle se tient donc à l’écart, laissant une seule personne assurer l’échange. La personne qui s’y colle c’est Zoé Lee. Alena ne connait que peu la chargée des ressources humaines et seulement de facon strictement professionnelle.

Reste à savoir ce qui les attend dans la zone scellée.

L’équipe y pénètre finalement. Alena est silencieuse, focalisée, attentive à leur avancée, et aux explications qui leur parviennent. Pour l’instant il n’y a rien d’autre que des espaces vides, et très vite une radio est trouvée, encore en état de marche. Rien de très rassurant pour le moment. Alena a des questions qu’elle voudrait poser, mais qu’elle ne peut pour l’instant, sous peine de réveiller un quelconque danger. D’autres personnes finissent par parler, et son attention est attirée par une des suggestions, qui parlent de la possibilité qu’ils ne soient pas seuls.

- Pourquoi pas mais on ne peut pas dire. En admettant qu’il s’agisse de formes intelligentes, les éléments dont nous disposons sont trop maigres, pour savoir ce qu’ils veulent. Nous devons avoir plus d’information. Cela dit je peux analyser la fréquence du signal et rechercher des modèles de communication.

Et joignant le geste à la parole, elle se penche sur l’ordinateur installé près de la radio, et se met immédiatement au travail. Peut-être ce signal ne veut-il rien dire. Elle le découvrira assez tôt. Elle s’y active, laisse le reste s’occuper de ce qu’ils ont à faire, se focalise pour aider au mieux.

329 mots

Résumé:

Date d'inscription : 15/06/2019

Phase 1.1 ☾ Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Jerry & les autres

Le challenge avec Cieran n'est pas ce qui t'intéresse, non, mais partager un moment sympathique, car tu sais faire avec le niveau des autres et t'adapter à chacun, c'est une force qui n'est pas donné à tout le monde. Tu sais t'adapter et jouer pour que l'autre en face s'amuse, que ça ne soit pas simplement une humiliation, et que ça frustre plus qu'autres choses à vrai dire. Quoiqu'il en soit, il accepte.

" Et bien, le rendez-vous est pris dans ce cas, on regardera les détails après la mission. "

Tu lui souris, parce que tu souris toujours. T'es comme ça, super positive même si la mission semble difficile ou pas très engageante. Personne ne pourra te changer, tu resteras ainsi même si tu sais être réaliste et que si le vaisseau est au bord de l'implosion que tu ne souriras plus, mais que tu te sacrifieras pour la cause. Tu n'en es pas là quoiqu'il en soit. Vous êtes tous là pour aider moralement ceux qui sont sur le terrain, c'est une bonne chose selon toi même si en terme de stratégie militaire, tu n'y connais rien. Tu n'es pas non plus une scientifique, mais tu es sportive, alors peut être que ça pourrait éventuellement servir si jamais il faut se mettre à courir ou quelques choses comme ça. Après tout, vous ne savez pas ce qui va se passer dans les prochaines minutes mais les nerfs de tout le monde vont être mis à rude épreuve sans doute. C'est alors que ton futur ami tennisman pose une question véritablement pertinente. Et la gouverneure fait ce qu'elle peut pour lui répondre. Le danger se déplace, il est juste là ... Nouvelle mission suicide ? Tu ne le penses pas, même si à vrai dire, tu n'en sais strictement rien du tout. Il y a le bruit, l'odeur aussi mais il ne semble rien y avoir devant eux, rien de suspect, en apparence. Dans ta tête sa bouillonne, mais tu ne saurais dire. Tu aimerais bien avoir à faire à des Skrulls par exemple, plus qu'à des Krees. Mais ici, ce n'est pas Marvel, c'est la réalité, la vôtre. Alors tu laisses les pros parler, et si jamais il y a besoin de détendre l'atmosphère, ou de sortir une théorie complètement perchée, tu tenteras peut être le coup, car tout le monde à l'air un brin stressé, mais c'est normal au vue de l'enjeu de la situation, alors pour le moment, tu te fais discrète, c'est le mieux à faire.

Spoiler:

Date d'inscription : 29/06/2019

Il y a déjà du monde au réfectoire, lorsque tu t’y présentes pour suivre l’expédition partie dans les zones dangereuses de la station. Tu remarques quelques visages familiers, notamment celui de Zoe Lee, la chargée de relations humaines qui t’a officiellement nommée barmaid du bord il y a à peine deux jours. Tu la salues poliment d’un signe de tête discret, t’installant à une table vide, peu désireuse de te mêler au reste de l’assemblée. Tu apprécies peu la manière dont ils semblent te regarder, tous, depuis ton réveil – comme si tu étais un poids mort, comme si tu n’étais qu’un immense gaspillage de ressources. Bien sûr, c’est certainement la morosité dans ton esprit qui déforme la manière dont tu perçois le monde autour de toi, mais il y a sûrement un fond de vérité dans tout ça. Tu n’as aucune envie de te faire remarquer par ton inutilité, alors… alors, tu restes à l’écart, déterminée à être la meilleure barmaid du mond- hum… du vaisseau, une fois que tu seras en mesure de le faire.

Tu te pousses un peu, quand le directeur par intérim des bricoleurs-inventeurs-exorcistes vient installer son matériel, afin que vous puissiez écouter tout ce qui se passera du côté de l’équipe d’exploration. Tu te décales de quelques tables, t’installant à l’une des moins occupées, roulant des yeux aux mots d’une blonde visiblement pas recrutée pour son cerveau. Tu as à peine le temps de te morigéner mentalement pour le manque de charité de tes pensées – elle, elle a été recrutée pour ses qualités, toi tu as simplement acheté ton billet – lorsque tu surprends la même expression d’exaspération sur le visage d’une femme portant le drapeau danois sur son uniforme. Tu ne peux retenir un sourire complice quand vos regards se croisent, avant de reprendre contenance et de te renfoncer sur ton siège, peu désireuse d’interrompre le déroulement des choses.

La radio crachote et une voix masculine vous raconte ce qui se passe en direct dans l’autre groupe. Les suggestions s’entrecroisent, les questions s’accumulent, et c’est en silence que tu te rapproches de la Danoise, qui semble suivre la progression de l’autre groupe sur le plan de son pad. Tu poses le tien sur la table après t’être installée, affichant le plan de la section en cours d’exploration, mais dézoomé, de manière à afficher les couloirs entourant celui dans lequel ils se trouvent, marquant au fur et à mesure les différents détails signalés.
Quitte à faire partie des inutiles du groupe, autant assister de ton mieux une de ceux qui savent apparemment ce qu’ils font… !
« Je suis Tina », chuchotes-tu discrètement à la Danoise. « Si vous les suivez, je me charge de noter ce qu’ils décrivent. »

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.1	Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Tour 3 ☾ Phase 1.1
Lieu : Réfectoire
Date : 30 juin 2919
Heure commune : 15h40
Objet : Écouter la retransmission de l'exploration sauvetage

Mei-Lin continue à répondre aux interrogations de chacun. C'est légitime et elle le comprend. Hélas, elle aimerait tellement être porteuse de meilleures nouvelles...

« La zone nous la connaissons : elle est délimitée par les premiers couloirs des coursives du pont. Ils n'ont pas pu atteindre la passerelle, Hécate n'ayant pas déverrouillé les portes.

Quant aux comlinks, nous supposons qu'ils sont cassés ou déconnectés, oui. Nous ne pouvons recevoir aucun signal de leurs émetteurs puisque les relais d'Hécate sont coupés dans la zone et que nous ne pouvons rien capter.

Hécate a, en ce moment même, ses relais actifs dans l'espoir que Miss Hughes, spécialiste IA, puisse réparer ce qu'il faut pour réactiver le système et pouvoir capter des données supplémentaires. »

« Affirmatif. Relais actifs. Attente d'un signal. »

☾☾☾

L'environnement hostile de la « zone scellée » suscite bien des questions dans le groupe. D’où provient le « bip » ? Un leurre des aliens ? Une machine qui dysfonctionne ? Une alarme ? Un signal de détresse ? Et cette odeur de brûlé, d’où provient-elle ? Des tasers ? Des fils coupés qui grésillent ? Ou encore une fois un leurre de l’ennemi ? Alena se propose de trouver la source du signal et le modèle de communication. La gouverneure acquiesce d'un signe de tête, toute l'aide est bonne à prendre. Même s'il est probable que le bruit provient d'une machine qui dysfonctionne, aucune hypothèse n'est laissée au hasard.

La tension monte petit à petit. Le groupe continue à avancer toujours en restant sur ses gardes, Ulrike les suit sur son pad, aidée par Cieran qui évalue la distance parcourue et Tina qui note ce qu'il se dit. La peur, du premier groupe, de rencontrer une forme de vie inconnue est palpable aussi dans le réfectoire. On sent que personne n’est rassuré et cela ne va certainement pas s’améliorer.

Le groupe de sauvetage tourne dans un couloir, puis un autre… et là… la panique prend le dessus quand certains, au centre du groupe, pensent voir quelque chose bouger ! Pourtant, quand ils regardent à nouveau, rien ne bouge. Tout est immobile et s’il y a un alien si près d’eux, ils le verraient… ? La situation sème le doute dans la tête du groupe, ont-ils halluciné ? Y avait-il réellement quelque chose qui a bougé ? Est-ce juste leur esprit qui leur joue un mauvais tour ? Ils s’attendent tellement à croiser un extra-terrestre qu’ils commencent à en voir là où il n’y en a pas réellement ?

Évidemment, rien n'a échappé au groupe resté dans le réfectoire qui se pose beaucoup de questions. Sans voir ce qu'il se passe, il est difficile pour eux de juger si leurs camarades sont en train de devenir fous ou s'il y a bel et bien une menace tout près d'eux. Pourvu que la panique et la discorde n'envahissent pas non plus le réfectoire dans ce contexte de doute et d'incertitude. Sont-ils tout près du but ? Les regards se croisent et l'inquiétude est présente dans la pièce.

• Le troisième tour dure du dimanche 7 juillet au samedi 13 juillet (23h59).

• Ce topic est ouvert à tous ! Vous pouvez le rejoindre librement sans inscription.

• Il est possible qu’une relance à mi-tour soit faite, si besoin. Quoi qu’il en soit, considérez que Peter vous raconte ce qu’il se passe à l’instant T et que vous pouvez interagir avec le groupe exploration sans souci à travers Zoe et Alejandra ! Vous avez les informations en temps réel.

• Nous sommes à votre disposition dans ce topic pour toute question.

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Bonne chance

Bien qu’il escomptait suivre la progression du groupe de sauvetage à distance, il fallait avouer que la majorité réunie ensemble commençait à soulever des questions qui piquèrent la curiosité de Maden. Les premières minutes, il tendit l’oreille en écoutant distraitement. Pour l’instant, les autres avaient affaire à une radio abandonnée, une odeur de fumée et un bruit continu, rien qui n’aide à évaluer proprement la situation, mais qui laissait, cela dit, présager ce qui était advenu de la première équipe. Rien de bon.

Une blonde dont le nom échappait à Maden posa cependant une question qui ne manqua pas de lui faire relever la tête dans sa direction. Un leurre ? Voilà un point qui n’était pas à écarter. Maden sortit rapidement un petit calepin et un crayon d’une de ses poches, puis nota brièvement l’hypothèse de la dame avant de se tourner vers elle. «Peut-être a-t-on affaire à une espèce intelligente, oui. Capable d’établir un stratagème.» Prononça-t-il doucement, avant de reporter son attention au calepin et de noter ‘peut-être dotés d’intelligence’. Il réfléchit un court instant, se triturant machinalement la lèvre inférieure d’une main avec le regard perdu dans le vide. Odeur de fumée, bruit, pas de signe de lutte … Ils manquaient d’éléments. Pour ça, il aurait au moins aimé avoir un visuel de sa situation, mais les choses étant qu’on ne pouvait pas toujours tout avoir. Maden lâcha un soupir. Trop absorbé par la réflexion, il n’entendit pas la spécialiste en communication extraterrestre enchérir sur les propos de la première.

Puis vient la très mauvaise impression que quelque chose bouge dans les couloirs que prend le groupe de sauvetage. Personne ne sait vraiment ; à priori, rien qui ne se distingue du reste du décor. Puis Maden réfléchit à nouveau. Odeur, leurre, quelque chose qui se tapit dans l’ombre … Il nota le tout discrètement sur la feuille déjà noircie d’idée, puis attendit un instant, les pensées en suspend. Oui, ça lui rappellait bien quelque chose. Peut-être une théorie stupide, peut-être qu’il se trompait complètement. Mais après tout, il était aussi perdu que les autres, et peut-être que ses idées pourront servir à quelque chose.

« S’ils ne voient rien, c’est peut-être parce que ces aliens sont capables de se camoufler pour se fondre dans le décor. Comme une pieuvre, par exemple. Si on suit cette logique, on peut lier ceci avec l’odeur de fumée, qui pourrait s’apparenter à l’encre que l’animal projette pour camoufler sa fuite. Enfin … C’est juste une théorie. Il vaut mieux pour nous tous qu’on ne fasse pas fausse route. » Puis il haussa lentement les épaules, machinalement. Il préférait ne pas trop s’avancer sur le sujet : après tout, il n’était pas là pour faire de la zoologie et les autres risquaient de ne pas le prendre au sérieux s’il se mettait à parler d’octopodes. Quoi que la menace extraterrestres n’était pas sujet à prendre à la légère, et ils devaient bien avoir des attributs qui s’apparentaient à ce qu’on avait déjà sur Terre.

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

Phase 1.1 ☾ Le plus long des sommeils nous a menés en enfer...

Jerry & les autres

La tension est palpable, elle monte crescendo, petit à petit dans le réfectoire, mais aussi dans la tête de chacun de ceux qui font partis de l'exploration des lieux. Dans ta tête, tu relativises pour le moment, tu te dis que tout va bien se passer malgré les détails qui sont dignes d'un film de presque horreur. Là, tu t'attends à ce qu'ils trouvent un cadavre bien décomposé, ou qu'ils se fassent attaqués et que le premier de cordé se fasse trucider. Ce ne serait pas étonnant mais pour le moment, ça va, il n'y a rien qui puisse te faire penser à cela. Le "bip" semble presque faire partie de l'environnement, un bruit terriblement basique, comme s'il ne fallait pas s'en méfier, qu'il était juste là, comme ça, pour déstabiliser un peu, ou alors c'était l'inverse, il fallait se concentrer là dessus, c'était peut être le nerf du problème, allez savoir. Toi tu ne sais pas, tes connaissances dans ce domaine sont limités à ce que tu as pu voir dans des films ou séries. Tu n'es pas MacGyver, mais s'il pouvait y en avoir quelques uns sur le vaisseau, ça pourrait peut être faire des miracles. C'est pas comme si tu pouvais créer une bombe avec un trombone et une montre à gousset non plus. Mais l'idée te fait légèrement sourire toutefois, pas trop, parce que ce n'est pas encore le moment de sourire. Certains dans le groupe de sauvetage pensent avoir peut être vue quelques choses bouger. Mais rien ne se voit à l'oeil nu cependant. S'il y a des formes de vie non loin d'eux, ils devraient les voir, cela te semble logique pourtant ce n'est pas le cas. Ton esprit imaginatif tourne alors à plein régime. Et une première hypothèse est émise, celle du camouflage. Elle te parait bonne, et pour lutter contre cela, tu as une idée.

" S'il y a vraiment quelques choses qui a bougé, l'hypothèse du camouflage me semble être bonne. Mais s'ils ont pensés à l'apparence, est ce qu'ils ont pensés à tous les détails ? Je pense qu'une vision infrarouge aiderait le groupe à voir s'il y a quelques choses devant eux. Les corps sont chauds, ou alors froids, mais il y aura forcément un contraste avec les machines et le reste de ce qu'il y a dans la pièce ? "

Tu hausses alors les épaules et fait une petite moue à moitié dubitative, à moitié "j'ai peut être mis le doigt sur une bonne idée" même si au fond tu n'en sais strictement rien. Est ce que l'un d'entre eux à seulement cet équipement sur lui ? Tu n'en sais rien, mais au moins, tu as émis l'idée, c'est une bonne chose à ton sens.

Spoiler:

Date d'inscription : 17/06/2019

Quand, exactement, étaient-ils passé des rumeurs d'une présence extraterrestre à la certitude que quelque chose se planquait sur la passerelle ? Cieran a du mal à cerner le moment précis mais pour l'homme qui vient de prendre la parole, c'est clairement une réalité. Un alien qui se camouflerait en utilisant un procédé avancé de dissimulation, l'idée est réellement terrifiante. Jerry suggère à son tour quelque chose, vite réfuté par le groupe d'exploration. Ils n'ont pas de caméras thermiques, seulement un équipement léger, et la pièce qu'ils explorent est plongée dans le noir. Pas étonnant que quelqu'un ait cru voir bouger quelque chose !

"Ok. Essayons de ne pas nous emballer, et de ne pas les terrifier davantage. Jusqu'à preuve du contraire, il n'y a pas d'extraterrestre invisible dans cette salle." Lance tout haut Cieran, essayant de calmer l'agacement de son ton. Ce sont des civils, là-dedans. Des gens qui ne sont absolument pas formés pour ce genre de mission et si l'impression de voir des mouvements partout se développe, rien de constructif ne sera possible. Il faut agir de façon rationnelle, par exemple en essayant de rétablir l'électricité. Il existe forcément un moyen manuel de rétablir le courant, à défaut des senseurs. Zoomer sur le plan de son pad n'apporte malheureusement rien, mais Cieran doutait que ce soit le cas de toute façon. "Ils sont dans la salle de contrôle auxiliaire de la sécurité, c'est ça ? Donc il doit y avoir un coupe-circuit quelque part, un moyen de tout mettre en position off." Tout est éteint, mais peu importe au final. "Est-ce qu'il n'y a pas un interrupteur pour relancer le circuit, justement ? Une sorte de reboot manuel ?" Et, comme l'idée vient de lui venir, Cieran ajoute. "Qui a coupé l'électricité dans les salles auxiliaires ? Hécate ?" Il espère que l'IA a tout coupé, ou qu'un système de sécurité s'est enclenché automatiquement, auquel cas il existe sûrement un moyen d'inverser le processus. Mais si ce n'est pas le cas... la chose qui aurait éventuellement bougé, l'alien ou peu importe ce que c'est, est-il capable de couper tout ?

"Mauvaise nouvelle, il y a plusieurs autres issues." Soupire l'irlandais, sachant que Zoé se chargera de le retransmettre au groupe d'exploration. "S'ils ont des snaplight, c'est peut-être le moment de les utiliser." Ajoute Cieran, faisant référence à ces bâtons lumineux qui, une fois brisés, éclairent les alentours. Autrement plus utile que les lampes de poches, notamment parce qu'il ne faut pas les tenir... et qu'ils constituent une bonne diversion.

Spoiler:

Kat' suivait la progression en silence. Elle avait posé le Talkie-Walkie sur le table face à elle. L'ancienne Marins fermait les yeux et tentait de s'imaginer un peu ce que l'équipe d'exploration pouvait avoir sous le regard. Difficile d'arriver à se faire une image mental de l'environnement malgré un bonne idée de ce qui donnait l'architecture du vaisseau. Au-delà de ça, ce qui l'interpella dans ce qu'elle entendait c'était tous les petits détails comme l'odeur de brûlé ou bien cette alarme. Les bras croisés sur la poitrine, elle lâcha une remarque à faire froid dans le dos.

- Yekaterina Blokhine: C'est quoi comme type d'odeur ? Ce pourrait-il que cela soit une odeur de viande grillée ?

En tant que militaire, la jeune femme avait vu et vécu des choses horrible que la plus part des civils ne pouvaient même pas imaginer. Parler si calmement de cela pouvait la faire passer pour insensible. Qu'importe, la question était légitime. Puis les esprits commencèrent à s'échauffer quand quelqu'un cru voir du coin de l’œil un mouvement dans les ombres les plus profonde d'une pièce qu'ils découvraient. Une fouille méthodique de la pièce ne montra rien. Les gens avaient les nerfs à vif et ne semblaient pas avoir suffisamment de sang froid pour continuer la mission dans de bonnes conditions. Kat' passa ce constat sous silence pour ne par rajouter une couche à son image de glaçon. Par contre à la réflexion de la jeune femme sportive dont elle avait oublié le nom, la militaire alla de sa rétorque.

- Yekaterina Blokhine: La vision Thermique ne servira à rien dans ce genre d'environnement. Après tout, il y a des sources de chaleur qui vont tout brouiller.

Cependant, Cieran fit une remarque intéressante sur la pièce où se trouvait le groupe et elle fit une remarque.

- Yekaterina Blokhine: Il serait peut-être pas mal de mettre en route les extincteurs automatique de cette section du vaisseau. Là, les lunettes à vision nocturne deviendront utiles.

Plusieurs portes ? Ce n'était pas une très bonnes nouvelles dans le sens que le groupe envoyé n'était pas entraîné pour ce genre de situation comme le pouvait être un commando habitué à travailler en binôme ou trinôme. Il n'était donc pas envisageable de diviser l'équipe en plusieurs unités d'exploration. Il fallait donc étudier le plan afin d'aider ceux sur le terrain à choisir la meilleure direction.

- Yekaterina Blokhine: Où mène chaque porte ? Cela serait peut-être à nous de les conseiller en fonction des plans que l'on a à disposition. Non ?

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