[INTRIGUE] Phase 1.4 ¤ La danse des marionnettes

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Magda est médusée. Surprise par l’indifférence générale dont fait preuve tout le monde face aux révélations qui s’affichent à l’écran et viennent entacher son beau projet. Elle aligne les objets placés devant elle, que le commun des mortels aurait déjà trouvé qu’ils étaient alignés. Elle refait ses gestes machinalement, re alignant tout plusieurs fois afin de se détendre et de rester calme. Elle est enfermée désormais avec un alien et des criminels. Rassurant…

« Arrêtez-moi  si  je me trompe, mais tout le monde s’en fout que l’on soit entouré possiblement par des membres de la mafia ? Par des criminels qui ont probablement payé et corrompu tout le système pour faire partie de ce projet ? Qu’il y a peut-être des terroristes à notre bord qui feront plus de dégâts qu’un petit alien ? Ca n’inquiète personne que quand même sur plusieurs dossiers, il y a la mention « à éliminer » parce que s’il y a cette mention c’est que les personnes vont, bel et bien, être éliminées, mais on s’en moque ? L’Arche ne se portera jamais bien si on ne règle pas nos problèmes internes. Je ne pense pas que ce soit l’alien, les dossiers à l’écran ont l’air vraiment bien réel et que malheureusement ce sont nos dossiers.  Mais si tout le monde vit bien avec cette idée, je vous admire ! »

Magda fait la mou en levant ses sourcils. Elle n’en revient pas en fait que les  autres passagers restent borner sur cet alien qui n’est pas là, que l’on n’a pas vu depuis des jours et des semaines.  Mais qu’ils aillent le traquer si c’est tellement important pour eux, que font-ils ici ? Qu’ils partent à la chasse immédiatement dans ce cas… Elle fait un non bref de la tête, à cet instant elle est inquiète Magda et pas au sujet de l’alien, mais bien de tous ces mots qu’elle a clairement vus s’afficher à l’écran. Pour elle, tout est vrai. Quelqu’un dénonce le système et espérait surement faire mouche, mais l’assemblée reste hermétique à tout cela. Elle scrute tous les autres passagers, elle ne les connait pas vraiment et visiblement certains ici ont des choses à cacher.

« Certaines personnes pourraient nuire à Voyager, je pense qu’il faudrait prendre au sérieux toute cette histoire, mais cela n’engage que moi. Le Directeur Campbell a raison, Hécate d’où provient le signal ? Vois-tu qui pirate le système ? » et sais-tu si ces indications sont vraies. Même si elles sont vraies, tout le monde a l’air tellement détendu. Magda a juste envie de se rouler en boule dans son plaid, tellement ça fait trop. Tout déraille. L’alien et maintenant ça. Elle n’est pas naïve, mais elle espérait être accompagnée pour ce voyage de personnes de confiance. Elle a créé l’Arche pour l’humanité et pour les gens qui le méritent, pas pour des gens qui ont fait le mal autour d’eux et qui ont surement ça dans le sang…

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Déjà deux fois que le Spécialiste Vakarian commençait ses phrases par Je suis d’accord avec la Directrice Vargas… Il allait pleuvoir des astéroïdes. Nous étions sur la même longueur d’ondes, lui et moi, avec un même objectif en tête : Débusquer cet alien et s’en débarrasser une fois pour toutes. Nos ennemis n’étaient plus fait de chair et de sang, mais de métal. Je me fichais pas mal que le projet Starship Voyager soit corrompu, et ceux qui jouaient encore les étonnés se voilaient la face. Nous étions tout ce qui restait d’une humanité au bord de l’extinction. Nous aurions tout le temps de rétablir un gouvernement, un système judiciaire… Une vie, tout simplement, lorsque nous n’aurions plus à nous soucier uniquement de survivre au lendemain.

Et décidément, ce diplomate parlait beaucoup trop. Je lui lançai un regard de travers, avec une image fixe en tête : La sienne, encastrée contre le mur d’en face. C’était tentant, mais ça ferait désordre. Au moins, il aurait là l’occasion de remplir une des fonctions fondamentales de son département, non ? Service et divertissement. Je devais me contenter de sourire alors qu’il critiquait ouvertement notre travail, à nous traiter comme des incompétents, tout en sabotant mon discours ? Heureusement qu’Hassan eut le bon goût d’intervenir. Entre Frye et lui… Voilà bien des soutiens insoupçonnés.

Le Directeur Campbell était sans doute le plus pragmatique de tous car, devant le silence qui avait suivi ma demande d’un spécialiste en informatique, il avait fini par prendre les devants en les contactant lui-même par Comlink. La dissension, pourtant, était déjà là. C’était un venin insidieux qui se répandait dans l’assistance, et certaines voix s’élevèrent, et la gouverneure se montrait mécontente que nous ayons repris l’ascendant sur cette réunion. En même temps, elle avait rapidement perdu le contrôle de la situation… Solliciter Hécate dès le début aurait sans doute été plus sage. Je levai le regard vers le plafond, à l’entendre répondre de sa voix robotique. « Plusieurs signaux ? Où ça ? Nous avons affaire à plusieurs pirates informatiques ? »

Je n’eus pas le temps d’en demander plus. Les rumeurs se turent, dans la salle de réunion, quand un cri déchira l’air à l’extérieur de la salle. Je me rendis la première vers la porte pour l’ouvrir à la volée, révélant l’homme essoufflé et… Maculé de sang. Le mien venait de se glacer dans mes veines, à entendre ses paroles. « Tout le monde reste calme. Personne ne bouge d’ici. » Je posai une main sur l’épaule de l’homme. « Reposez-vous et prenez le temps d’expliquer calmement ce que vous avez vu aux personnes présentes. » Je cherchai Frye et Hassan du regard. « On doit y aller, sans tarder. » Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre là-bas, mais le temps nous était compté. Peut-être que cette Alena Rosenthal ne serait que la première d’une longue liste… Et notre devoir le plus absolu était de garder tout ce beau monde en sécurité. Je m’emparai déjà de mon Comlink pour souffler de rapides consignes aux pilotes, pour qu’ils viennent aussitôt renforcer les équipes de sécurité. Nous vivions une nouvelle crise. Etait-ce à cause de cet alien ? J’avais bien peur que non. J’étais presque à espérer qu’on me détrompe rapidement.

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Tout le monde y va de sa théorie et tout le monde y voit des priorités différentes. Là ou les militaires voient clairement la menace avec cette alien, d'autre, plus du côté des civils ne s'en alarment pas, car il n'y a pas eu de mort. Ce qui en soit ne veut pas dire qu'il n'y a pas une réelle menace. Comme l'a dit Frye, l'Alien pourrait être une sorte d'éclaireur, capable de trouver un endroit où un moyen d'ouvrir la porte pour faire entrer toute sa bande. Pour les autres, le plus important serait de trouver celui ayant trafiqué la présentation. Et plus encore, savoir qui pourrait être les potentiels criminels à bord. Sincèrement... c'est loin d'être le sujet le plus important. Il y a encore trop peu de personnes éveillées et la probabilité qu'il y ait une personne dangereuse avec eux reste assez minim. A moins que ce soit un tueur psychopathe comme Michael Myers... ça devrait bien se passer. Un mafieux ne tentera rien de particulier, surtout seul. Un trafiquant tentera au pire de revendre des choses... En soit rien d'alarmant. Il faut penser que comme le reste des passagers, ce sont des humains et que l'alien, les aliens, représentent le même danger pour eux. On pourrait avoir une pensée particulière pour le film Predators ou un tas de "criminel" sont envoyés sur une planète inconnue, enlevé par les Prédators pour être chassé. Il suffit de comprendre que l'ennemi commun n'est pas l'humain pour comprendre qu'elle est la chose la plus menaçante.

Mais rien ne se passe jamais comme prévu ici à bord du Voyager. C'est un vent de panique provenant de l'extérieur de la salle qui alerta tout le monde, jusqu'à l'entrée tonitruante d'un type essoufflé. Quelqu'un serait mort, du moins c'est ce qu'il disait. C'est quoi encore ce merdier ? Un alien ? La première attaque depuis plusieurs mois ? Ou un humain qui est venu régler des comptes ? Si c'est le deuxième cas, ça risque de ne pas les aider du tout pour leur traque à l'alien. Vargas réagit la première, indiquant qu'il fallait aller voir et il était d'accord avec ce point là. Ainsi, il hocha de la tête pour indiquer qu'il venait. Il se mit même en marche vers la porte pour suivre le groupe qui allait inspecter la scène. Hassan était aussi de la partie ce qui semblait logique vu son poste. On dirait bien que le pauvre n'aura jamais de repos. Le militaire passa devant, les gens présents sur le chemin se poussaient pour laisser passer le groupe qui marchait d'un pas très rapide.

Quant à la gouverneur... Elle avait surement déjà bien assez de personne pour la surveiller et il se pourrait qu'elle suive aussi le mouvement. Une annonce pareille à un moment comme celui-ci... En fonction de la cause du décès ceci appuiera soit la théorie de l'alien, ce que Frye espère secrètement et ainsi elle vera peut être la danger que représente cette chose à bord. Si c'est une mort causée par un humain... ça va devenir un vrai casse tête et il y aura fort à parier que les militaires présents devront jouer les détectives.

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En gros « Merci mais ferme là s’il te plait ! » Voilà donc en gros ce que traduisait Alec de l’intervention de l’ambassadeur et donc en conclusion, il ne l’appréciait pas vraiment. Freizsmuth se sentant dépassé par les événements dès qu’il était sorti de son caisson, cherchait quoi faire, une utilité, un but dans ce voyage ayant visiblement changé de destination. Pourquoi était-il réveillé ? Il ne le savait pas, il avait sauté sur la première occasion qui s’ouvrait à lui, mais il faudra se montrer plus combatif. Tant pis, Alec n’argumenta pas, laissant tout le monde aller à leurs suppositions. Il comptait quand même aller demander toutes les infirmations possibles à Hécate ou l’ambassadrice. Ceci ne changeait en rien à ses plans bien entendu, mais il avait juste appris que Stephen Lloyd n’était pas la personne vers qui il se tournerait pour un coup de main.

Les avis restèrent partagés entre la traque de l’alien ou bien de l’hacker. Pour Alec, il ne faisait aucun doute qu’il serait plus judicieux d’aller capturer l’extra-terrestre. La créature semblait hostile, du moins présentait un danger plus direct. Alors que ce pirate de l’informatique, pouvait être n’importe qui et ses dégâts restaient dans le domaine de la psychose. En tout cas, sa première idée paranoïaque venait tout juste de prendre forme. Pourquoi vouloir à tout prit arrêter l’hacker ? Voyager ne devait compter que des gens fiables à bord non ? Pourquoi donc s’inquiéter autant dans ce cas ? Sauf si une certaine vérité venait à dérangée. Alec pourrait même soupçonner Hécate elle-même. Une IA aussi poussée, pouvait bien concevoir quelques plans secrets. Ou bien cherchait-elle à communiquer quelque chose d’important.
Sentant le délire le prendre petit à petit, Alec secoua sa tête comme si ces idées angoissantes allaient tombés telles de la poussière sur un drap qu’on époussète. C’est alors que l’horreur arriva. Violent coup de théâtre, un homme recouvert de sang entra, signalant avec difficulté un mort.

Le linguiste resta tétanisé, plutôt décalé. Les informations arrivaient, mais sa réaction peinait à arriver. Un mort ? Déjà, il fut plus perturbé par l’uniforme souillé de sang que portait le funeste messager. Ce sang… Alec en parla peu, mais voir beaucoup de sang le retournait, cela lui provoquait une forme de panique où il resta figé sur place perturber. L’agitation gagnait les rangs, tout le monde choisissait entre aller voir ou rester sur place. L’allemand lui, resta interdit jusqu’à ce que le nouveau venu soit prise en charge.

Restant sur place, il vit ceux de la sécurité, le dénomme Hassan Jaafar s’entouré de quelques personnes et s’en aller avec à sa suite, Fry Vakarian l’un des premiers du vaisseau qu’Alec eut rencontré.

Peut-être était-ce dû à la vision de l’homme recouvert de sang, mais Alec n’eut le cœur de rester sur place. Mal à l’aise, il eut la stupide idée, motivé par le désire de s’en aller loin de tout ce rouge, pour suivre le petit groupe allant voir la scène de crime. La curiosité devait jouer un peu. Car après tout, un meurtre ici était pour lui inconcevable. Cela prenait donc des allures de spectacles malsain. En tout cas, il se faufila entre tous ces gens qui entourait le messager de mauvais augure pour suivre de loin Hassan et Fry. Déjà, loin de ce monde et de la vue de tant de sang, l’aidait à se sentir mieux.

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Une bonne partie des personnes présentent à la réunion suivirent le mouvement d'Alejandra, Hassan et Frye. Peut-être qu'ils étaient tous curieux de connaitre la manière dont était morte la victime ? Serait-ce l'alien qui a frappé ? Ou une mort qui n'a rien d'accidentelle et perpétué par l'un des survivants ? Quoi qu'il en soit, ils vont bientôt le savoir.

Quelques minutes plus tard, les voilà dans le secteur des cabines, juste devant celle de la pauvre Alena. Il laissa passer ses deux collègues et Ruiling avant d'entrer et de constater lui-même les dégâts. Ayant déjà vu à l'œuvre un Alien, il sait de quelle manière ils agissent. Il n'y a pas de sang, ils aspirent les fluides vitaux. Ce n'était donc pas le petit monstre qui était responsable de tout ce remue-ménage. Le cadavre était étendu sur le sol, la gorge tranchée et pas qu'un peu. L'entaille était profonde, la personne y avait mis de la force. Les giclées de sang au mur montrent que la personne a été soit attaquée par surprise ou qu'elle s'est simplement débattue C'était l'œuvre d'un humain... à moins que leur invité indésirable ne sache à présent imiter leur espèce. Comme le soulignait si bien Hassan, ils n'ont pas de légiste et ça risque de rendre les choses un peu plus difficile. La mort avait l'air récente, le sang continuait de couler, doucement, étant donné la taille de la blessure, il n'avait fallu que quelques minutes pour la tuer. "Ruiling, vous êtes capable de faire un diagnostique similaire à celui d'un légiste ? Car sur ce coup là, on va avoir besoin de vous." demande Frye au docteur. C'est la seule ici présente qui a les compétences pour tirer des conclusions. Le libanais demanda aux personnes de sortir de la cabine, il ne faut pas piétiner le lieu du crime et il a raison. D'ailleurs, il lui donna un coup de main, en obligeant les badauds les moins sensibles à cette scène d'horreur à quitter les lieux pour se retrouver dans le couloir et laisser les autorités compétentes faire leur boulot. Le soldat fut obligé d'en bousculer certain, visiblement fasciné par cette scène de crime, d'ailleurs, il nota dans sa tête leur visage. Des gens qui se fascinent pour la mort... cela peut être des suspects potentiels. "Il nous faut un appareil photo, on doit prendre des photos de la scène avant de déplacer le corps. Si jamais nous n'arrivons pas à résoudre ce qu'il vient de se passer, je pense que c'est mieux d'avoir des preuves de ce crime, surtout si on a des personnes à bord de la police scientifique ou autre qui pourront reprendre le dossier après." Il disait ça pour prévoir. Vous savez ce qu'on dit, mieux vaut prévenir que guérir. Bien que la scène soit choquante, il restait calme et passible. Ce n'est pas la première fois qu'il voit un ou des cadavres dans son métier. S'affoler ne servirait strictement à rien et plus de panique ne ferait qu'en engendrer davantage.

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Sauf si l’alien était désormais assez évolué pour se changer en humain et s’en prendre aux nôtres… Nous avions un meurtrier à bord. Et donc, un sérieux problème de plus. Notre hacker avait certainement cherché à nous prévenir, à sa façon, mais l’inévitable s’était produit quasiment en simultané. J’écarquillai les yeux, figée face à l’horreur dépeinte sur la scène du crime. Il fallait avoir le cœur bien accroché. Du sang, partout. La victime avait eu la gorge tranchée nette, ce qui laissait penser à un coup prémédité, asséné en traître. Et cette même question qui me hantait… Pourquoi ?

Pourquoi ?

Nous étions désormais si peu, livrés à nous-mêmes. Nous devions restés soudés, pour donner une chance à l’humanité de survivre, de subsister. Je devais me rendre à l’évidence, certains n’avaient pas les mêmes objectifs en tête que nous, et ils étaient prêts à tout pour faire régner leur propre justice sur le Starship Voyager. C’était facile de tuer en toute impunité, sans enquêteur ni légiste. La remarque d’Hassan à ce propos faisait écho à mes propres pensées. Je n’avais pas avancé dans la cabine, de peur de souiller la scène du crime. Je me retournais vers le Directeur de la Sécurité qui en appelait déjà au calme, alors que nous avions été rejoints par une foule de curieux, choqués mais avides d’en découvrir plus sur cette scène macabre. « Hassan. » J’attirai son attention, tant bien que mal, car je ne pouvais rien faire sans lui, sur ce point-là. « Ca vient seulement de se produire. Les caméras du couloir, que montrent-elles ? Tu peux regarder sur ton Ipad ? » Quant à l’expert linguistique, il semblait au bord du malaise. Rien d’anormal à ça, surtout avec tout ce sang. « Vous pourriez aller chercher le médecin Zhao ? Peut-être qu’elle pourra nous offrir un premier diagnostic. » Au moins, ma requête lui donnerait une excuse toute trouvée pour s’éloigner de la scène.

Toutes mes tentatives précédentes de nous garder unis contre un seul et même adversaire venait de voler en éclats. Maintenant, plus personne ne pourrait nier l’évidence. Tout le système de Starship Voyager était corrompu, avant même sa création. Le doute et la suspicion commenceraient à doucement s’installer, comme un poison mortel qui nous conduirait tous à notre propre perte. Je poussai un profond soupir et, au risque de dissimuler quelques éléments de la future enquête, m’avançait dans la cabine pour récupérer le drap sur le lit d’Alena. J’en recouvris la victime pour qu’elle échappe aux regards mortifiés de l’assistance, avant de tenter de déverrouiller l’usage manuel de la porte pour la fermer aux trois quarts. Voilà qui, j’espérais, inciterait les curieux à écouter Hassan et passer leur chemin.

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