[INTRIGUE] Phase 1.3 ☾ Les mille promesses d'un Eden vénéneux.

Date d'inscription : 14/01/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

Date : 15 novembre 2919
Heure commune : Fin de matinée
Objectif : Découverte d'une nouvelle planète, Amazone.

Intrigue animée par Love (Meghan).

TOUR 1

Voyager vient d'arriver à proximité de la planète Amazone, bien plus grande que Tlaloc, les membres de l'équipage vont pouvoir non seulement débarquer sur la planète, mais également faire des allers-retours pendant quelques jours. Hécate a annoncé une dizaine de jours avant qu'Amazone ne soit plus à portée de la dernière navette opérationnelle, Pégasus. Les scans longue distance ont révélé que la planète n'avait pas d'oxygène et ont détecté des formes de vie pour le moment inconnues ainsi que la carcasse de ce que l'on suppose être le squelette d'un vaisseau.

Deux groupes se préparent pour partir à la découverte d'Amazone :
- Un groupe est mené par Meghan Seagers, spécialiste exploration et Naël Yasin, éclaireur. Ils ont pour but de découvrir si la planète est viable et s'il y a des ressources exploitables surtout de la nourriture. Le groupe prévoit de faire des prélèvements et de ramener des échantillons de la flore, faune, du sol, des fruits... Tout ce qu'on peut ramener !
- L'autre groupe est principalement sous la responsabilité de la directrice par intérim Zhao Ruiling, médecin qui, au vu de la paranoïa dont font preuve certains passagers, a souhaité pour un besoin médical qu'ils sortent de la station à cause de l'alien en liberté dans la zone "sécurisée". Certes une planète sans oxygène n'est pas le meilleur choix, mais l'équipe médicale fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle a sous la main. Il y a urgence !

C’est ainsi que les deux groupes se préparent emportant avec eux : sac à dos, armes, drone, caméra gopro, trousse de secours, outils, lampes, scotch, opérateur, de quoi recueillir et conserver des prélèvements… Rien n’a été laissé au hasard et les sacs à dos sont bien remplis ! Après les précédentes missions, hors de question de se laisser surprendre par cette planète inconnue ! Le directeur Vassili Minaïev a donné des informations précises en cas d’exploration du vaisseau pour récupérer des pièces utiles…. Ils ont eu une semaine pour se préparer et il faut reconnaître que la préparation a été efficace, manque plus qu’à découvrir là où les deux groupes vont mettre les pieds…

Veronica Salgueiro aux manettes de Pégasus se pose en fin de matinée sur Amazone. Malgré le fait que la pilote a pris le temps de se rétablir à l’infirmerie, il est préférable pour elle qu’elle reste dans la navette. Elle dirigera le drone à distance et si besoin fera redécoller Pégasus en un rien de temps. Le petit groupe débarque donc sur Amazone. Ils font quelques pas en direction du fleuve. Ils marchent un peu histoire d’observer les alentours et faire connaissance avec ce nouvel environnement.

L’émerveillement est total. Tout est beau. La végétation est luxuriante, les animaux sont intrigants. Les couleurs sont presque irréelles. Le groupe repère très vite près d’eux des insectes divers et inoffensifs aussi grands qu’une main humaine. Leurs yeux s’arrêtent sur des amphibiens aux couleurs surnaturelles. C’est majestueux ! Ils commencent doucement à faire des prélèvements tout en restant extrêmement prudents ! La planète pourrait être hostile…

• Le premier tour dure du dimanche 6 octobre au dimanche 13 octobre (18h).

• Ce topic concerne les personnages suivants exclusivement : Meghan Seagers, Frye Vakarian, Leontina Tavares, Theodore Campbell, Naël Yasin, Cieran O'Reilly, Jerry Sarmoise, Mackenzie Duhamel, Hassan Jaafar, Quinn Svendsen, Zhao Ruiling, Alix Thompson et Ellen Rivers.

• Ce tour couvre la préparation de la mission, votre arrivée et vos premiers pas sur Amazone. L'action commence tout de suite, des missions ont été envoyées par rapport aux prélèvements.

• Vous êtes vêtus d'une combinaison intégrale + casque. On communique grâce au système interne de votre combinaison. Vous avez votre comlink, mais nous ne sommes pas en contact avec Hécate.

• Même si nous évoquons deux groupes dans le sujet d'intrigue, il n'y en aura qu'un seul. Les explications sur les deux groupes sont juste là pour vous indiquer les raisons de votre présence sur Amazone. (et à qui vous devrez en vouloir si ça passe mal )

• Pensez à indiquer le résumé de vos actions sous balises spoiler.

• Nous sommes à votre disposition dans ce topic pour toute question.

• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.

Bonne chance
Qu'est-ce qu'il pourrait mal se passer, hein ?

Date d'inscription : 29/06/2019

Certains ont été surpris quand tu t’es portée volontaire pour explorer la planète toute neuve qui vous attend. Tu as vu des sourcils haussés, entendu un rire moqueur, deviné un sourire sarcastique – mais les sceptiques, tu les emmerdes, Tina. Avec cet alien en liberté à bord, tu es paralysée par l’angoisse, et tu n’arrives même plus à sortir de ton dortoir sans scruter les environs pour tenter de détecter toute silhouette arachnéenne noirâtre qui te guetterait, à l’affût, prête à te dévorer. Tu ne vis plus, et tu ne dors que très mal : Siya doit en avoir plus qu’assez, de supporter tes cauchemars et tes insomnies. Alors, tu es allée voir Ruiling pour signaler tes problèmes de sommeil, et le charmant médecin t’a prescrit une visite sur Amazone, pour accompagner quelques autres membres de l’équipage un peu traumatisés par les derniers événements.

Bon, autant l’avouer tout de suite : le casque hermétique te rend un peu claustrophobe, mais c’est un faible coût à supporter pour le privilège de poser le pied sur cette planète inconnue. Juste l’idée d’être hors de portée des aliens te fait un bien fou, et tu tapotes machinalement ta cuisse de tes doigts gantés. La combinaison est trop épaisse pour que tu ressentes vraiment le rythme que tu égrènes, mais le geste t’apaise et tu as hâte de fouler le sol de la planète. Une fois au sol pourtant, tu déchantes : alors qu’un premier groupe se prépare déjà à s’éloigner pour explorer gaiement ce territoire neuf, il semble que l’on attende de toi que tu restes sagement dans l’habitacle. Qu’à cela ne tienne, tu sens la petite fille frondeuse de Manaus se rebeller au fond de toi, et tu te glisses, l’air innocent, de plus en plus proche de l’écoutille par laquelle sont en train de sortir les petits chanceux.

Et une Brésilienne en fugue, une !

Spoiler:

Je pouvais sentir l’excitation montée en moi, explorer une nouvelle planète, découvrir les mystères de l’univers, c’était quelque chose d’inouï, d’unique ! Qui peut un jour espérer imaginer cette possibilité, alors moi qui allais la vivre, je peux vous garantir que je n’ai pas eu besoin de café pour me réveiller, la seule annonce du départ pour l’exploration m’avait mise dans une forme olympique. En plus de ça, le fait de quitter le vaisseau serait ma foi plutôt intéressant, voir autre chose que les couloirs du vaisseau ça ne ferait pas de mal. Plus notre transport s’approchait de la surface de la planète, plus j’avais du mal à tenir en place et pour calmer mon impatience, je vérifiais une dernière fois mon sac, histoire d’être certaine de ne rien avoir oublié, même s’il était trop tard à présent. J’avais surement pris trop de matériel avec moi, mais ne sachant pas trop ce qui pouvait être utile ou non, il valait mieux trop que pas assez.

Arrivée sur la surface de la planète, je découvrais avec mes camarades de voyage l’étrangeté de cette planète, pas d’oxygène, mais une flore et une faune impressionnante, comment tout cela était-il possible ? Tout un tas de questions auxquelles je n’avais pas les réponses fusaient dans ma tête. Je profitais de l’instant avant de me mettre au travail, car même si j’étais là avant tout mettre en pratique mes compétences, j’étais également là pour profiter de cette occasion unique de découvrir et être émerveillée, loin de l’alien qui se baladait dans les couloirs du vaisseau.

Après avoir profité de l’instant, il était temps pour moi de me mettre au travail, déposant mon sac au sol, je sortais le matériel nécessaire pour faire quelques prélèvements du sol, m’éloignant un peu du groupe pour éviter de prendre des échantillons dégradés par l’arrivée de notre navette, je relevais plusieurs prélèvements en surface et quelques centimètres plus profonds… Une fois terminé, je remballais tout ça dans mon sac, je pouvais à présent de concentrer sur le reste du mon travail, la flore et j’allais mettre l’équipe au travail, enfin surtout leur demander de me prévenir s’ils voyaient quelque chose d’intéressant.

« Hey les gars, si vous voyez quelque chose d’intéressant, faites-moi signe, j’ai pas envie de louper un truc… mais touchez à rien, on sait jamais… »

Cette dernière précision semblait évidente, mais sait-on jamais, y a toujours un type qui touche au truc qu’il ne faut pas dans les films, alors vaut mieux prévenir que guérir.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/06/2019

Que la nécessité de trouver des ressources exploitables soit la raison même de cette expédition sur Amazone et de sa présence au sein de ladite expédition ne rassure que très peu Theodore. À vrai dire, en tant que directeur, il aurait parfaitement pu rester sur le vaisseau et attendre que l’équipe revienne avec les échantillons demandés - cela dit, la perspective de rester plus longtemps enfermé avec l’alien a convaincu l’homme de participer à la mission d’exploration. À Quinn, il a fait la blague (si si, de l’humour, juré) que c’était pour la surveiller ; au docteur Zhao, il a spécifié qu’il avait besoin de « prendre l’air ».

En plus, c’est son premier vol.

Le Campbell est resté fermement agrippé à son harnais pendant toute la durée du vol, le regard alternativement posé sur l’immensité de l’espace, ses camarades, puis la pilote aux commandes. Si celle-ci est nerveuse, son expression fermée et concentrée n’en révèle rien, ni son vol. Pour peu qu’il puisse en juger, en tous cas, la Salgueiro les mène à bon port sans embûches (et il ne remarque pas, alors que Pegasus est posée, le tremblement frénétique de ses mains, dès les moteurs fermés).

Dès qu’ils ont l’autorisation de sortir et de poser le pied sur la planète, il suit Meghan et Naël à l’extérieur, puis aide Quinn à descendre de la navette avant d’enfin apprécier pleinement la beauté écrasante de l’environnement. Teddy est un instant abasourdi et même étourdi, devant les couleurs vives de l’immense jungle d’Amazone. Par où commencer ? Tout est si brillant et attirant, une explosion sensorielle - parce qu’en plus des couleurs, il y a les sons, oh ! Ceux des oiseaux chanteurs, des insectes qui bourdonnent, des animaux encore invisibles qui rampent, serpentent, se cachent autour d’eux, et le glougloutement bruyant de l’immense fleuve qu’ils peuvent apercevoir, entre les branchages. C’est même tentant, de retirer son casque afin d’humer tous les parfums inconnus, mais la perspective du manque d’oxygène sait le contenir.

Le directeur n’attend pas plus longtemps pour débuter son travail de cueillette d’échantillons - à son propre ordre, applicable autant à Quinn qu’à lui. Elle pour les plantes, lui pour ce qui est de la faune. À deux, ils réussiront à ramener quelques échantillons et les autres expéditions pourront en faire de même. Quelque chose l’agace, à propos de toutes ces couleurs, toutefois. Il recueille ses échantillons précieusement - substance poisseuse au dos d’une minuscule grenouille, traînée gluante laissée sur un arbre par une limace dodue, touffes de poil accrochées sur les épines acérées d’une plante - avec une expression aussi concentrée qu’embêtée. Chaque fiole est soigneusement rangée par la suite, dans le caisson prévu pour les prélèvements. La source de son agacement fait tout à fait surface dans son esprit alors que du bout d’un goupillon, il taquine un scarabée aux couleurs moirées. Accroupi au sol, Theodore lève la tête vers sa collègue bioingénieure, afin de lui poser sa question : « Quinn, comment on appelle ça, déjà, quand les animaux ont des couleurs vives pour signaler qu’ils sont dangereux ? Apo… Il reste pensif pendant quelques secondes, défilant dans sa mémoire tous les mots commençant par ces trois lettres (non, ce n’est pas apostolat, apôtre, ou apologies) avant d’extirper le terme de sa mémoire : ... aposématisme, c’est ça ? » Il croit bien que c’est ça. Il l’a lu, récemment, alors qu’il tentait de se préparer à une exploration sur une planète de type jungle et qu’il a demandé à Hécate de lui sortir des exemples d’animaux vivants dans cet environnement, sur Terre. En se disant qu’avec un peu de chances, les jungles extraterrestres seraient parentes des leurs, pas trop dépaysantes.

Un espoir qui risque de se révéler peut-être un peu trop réel, si en effet, toutes ces choses sont vénéneuses ou venimeuses. Lui qui rêve seulement de trouver des plantes comestibles et des animaux domesticables craint bien de se retrouver avec une soupe au venin. Il fait un signe vers un arbre au large tronc, situé non loin de la Svendsen. « Peux-tu recueillir l’écorce de cet arbre, s’il te plaît ? » S’ils peuvent au moins en tirer des matériaux, à défaut de quelque chose d’autre, ce sera déjà ça de gagné.

Spoiler:

Date d'inscription : 17/06/2019

Cieran s'est chargé des vérifications de la navette avant le décollage, arguant qu'il le faisait souvent, avant. Sur Terre. Ce qui n'est pas faux, techniquement, mais après la troisième vérification minutieuse du matériel embarqué à bord du Pegasus, il a bien fallu se rendre à l'évidence : l'irlandais est un peu paranoïaque. Et cela n'a rien, strictement rien à voir avec l'idée de laisser Ronnie - seule - dans le Pegasus une fois posé. Rien à voir du tout. Aucun rapport.

Le vol s'est déroulé sans encombre, au contraire de leur première sortie officielle dans l'espace, et c'est un soulagement pour tout le monde. Il a essayé de faire comme s'il n'avait pas remarqué l'air un peu trop tendu de Veronica aux commandes, le rien de stress dans sa voix, pour se concentrer sur leur prochaine mission. Au contraire des autres, il sait que les planètes les plus angéliques peuvent dissimuler de nombreux pièges, et il n'est pas réellement serein à l'idée de laisser des civils y poser le pied. Mais puisqu'il n'a pas son mot à dire, il préfère rester silencieux. Il résiste d'ailleurs de toute ses forces à l'idée de demander à Veronica si ça va aller : elle a bien accueilli sa question les trois premières fois, mais quelque chose lui souffle qu'elle ne sera pas aussi patiente la quatrième. "Volvemos rapido*, thaisce." Souffle-t-il en descendant de la navette, pas le moins du monde perturbé par l'utilisation de deux langues différentes en trois mots. L'accent espagnol, de toute façon, ce n'est pas son fort.

Ils sont là pour réaliser des prélèvements, et, tout aussi important, s'éloigner un peu du Voyager et de l'atmosphère stressante qui y règne. Il ne va pas jusqu'à voir des aliens à chaque coin de couloir, Cieran, mais il le reconnaît volontiers, il n'est pas tranquille. Il est presque sûr que l'alien n'est pas venu avec eux sur le Pegasus - il a vérifié, après tout, presque beaucoup trop - mais d'autres dangers, bien plus grands, peuvent être présents sur la planète en elle-même. Alors quand il voit quelqu'un s'éloigner, une silhouette pas forcément familière, il décide de la suivre. Principe de précaution. Il lui faut un moment pour reconnaître Leontina, à la faveur d'un drapeau brésilien à peine entraperçu, mais il remet immédiatement un nom sur la jeune femme.

Ce n'était pas forcément un groupe qu'il suivait, mais les chansons de Sunrise passaient souvent à la radio, et l'irlandais avaient bien assez de nièces et de neveux pour les connaître. Tina est surtout la barmaid du Bright Venture et même si les clichés sur les irlandais et l'alcool ne sont pas tous fondés, il est vrai qu'il n'y a pas forcément beaucoup de lieux où passer un bon moment sur le Voyager - pas qu'il ait tant de temps libre que ça, pourtant. Accélérant le pas, Cieran la rattrape rapidement. "Tina, vous ne devriez pas vous éloigner du groupe." Platitude, mais qu'importe. Il comprend son besoin de s'éloigner en même temps. D'être seule, autant que possible. "Qu'est-ce que c'est que ces choses ?" Continue-t-il en attirant l'attention de la jeune femme vers une espèce de palétuvier ployé sous le poids de nombreuses choses rouges qui le garnissent. "Un coup de main ?" Continue-t-il, en faisant mine de tendre sa sacoche à la brésilienne. Ils sont là pour explorer et prélever des échantillons, non ? Si tout le monde met la main à la pâte, ce sera bénéfique pour tout le monde.

Il en profite, Cieran, pour sortir également la caméra go-pro qu'on lui a confié. Il a préféré sauvegarder de la batterie pendant le vol mais désormais qu'ils sont posés, c'est le moment idéal. Il n'a rien d'un cinéaste de talent, au contraire de Siya, mais il se débrouille. Et puis, ils sont bien placés ici : de là où il est, filmer l'équipe au milieu de la jungle, c'est presque un tableau parfait.

*On revient vite

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

La première expédition sur une planète inconnue était venue. L'heure de l'aventure et de la découverte qui réservera surement bien des surprises. Avant le départ, c'est-à-dire pendant plusieurs jours, avec d'autres, il a épluché les relevés topographiques de la planète pour voir quelles zones sont les plus propices pour un atterrissage avec la navette et aussi pour que l'expédition pour évoluer sans tomber dans un ravin dès le premier pas qu'ils feront dehors. La planète étant très "végétal", il fallait trouver une sorte de clairière ou du moins tout espace assez dégagé pour que la navette puisse se poser sans encombre. Frye en avait détecté trois dans une zone assez large de cinq cents kilomètres carré. Trois zones potentiels a pour se poser et explorer. Il avait transmit son rapport au supérieur, ils n'avaient qu'à choisir pour la suite. Par la suite, il avait fait les calculs de navigation pour avoir le meilleur itinéraire et puiser le moins possible sur les réserves.

Le jour J, tout était prêt. Veronica était aux commandes de la navette, mais elle n'en sortirait pas, toujours blessé par la précédente mission qui avait chamboulé tout le monde. L'expédition n'était pas que militaire, des civils étaient là, fuyant le Voyager et la parano de cet être extra-terrestre qui semble se balader à bord sans avoir été encore vraiment vu. Ce n'était pas dérangeant que des civils soient là, mais cela indiquait plus de vigilance pour le cors militaire devant les surveiller et protéger. Il reconnu Tina et Jerry dans le lot, il espère que tout se passera bien.

Le voyage dans l'espace, jusqu'à atterrissage se passa comme sur des roulettes (oui, une navette ça n'a pas de roulette, c'est pas une trottinette, mais c'est juste une image, wesh !). Frye indiqua à Veronica qu'elle avait fait du bon boulot et le reste de l'équipe se prépara pour partir fouler le sol de cette étrange planète. Il ne reste qu'à espérer que l'alien du vaisseau ne vienne pas d'ici.

La porte s'ouvrit et ce monde extrêmement vers se présenta aux yeux de l'équipage. Être sur une autre planète que la terre, c 'est étrange. C'est dans ce genre de moment, que Frye parvient à imaginer la sensation incroyable qu'on pu ressentir les premiers hommes ayant marché sur la lune. Il était dans la tête du groupe, plus pour observer et s'assurer qu'il n'y avait rien de dangereux. Les scientifiques déjà à l'affut du premier bout de verdure pour le récolter et l'examiner plus tard, une fois de retour sur le Voyager. Pour l'heure, ils n'avaient pas fait encore cinq cents mètres, laissant le temps aux scientifiques de faire les prélèvements. Quant à indiquer s'il y avait quelque chose d'intéressant, il n'y manquerait pas, mais en vrai qu'est-ce qui est intéressant ? Car sur une planète nouvelle, tout à cette définition. Le militaire alla du côté de Jerry, il voulait se rassurer et savoir si ça allait pour sa protégée. "Ça va ? Pas trop perdu ?" demande t-il à travers son casque. C'était sa première sortie et surement la première fois qu'elle mettait cette combinaison en situation réelle, ça peut être un peu perturbant.

Spoiler:

Je regardais tout autour de moi dans le but de trouver des choses et d’autres, une plante un peu étrange ou bien au contraire familière ce qui pourrait être potentiellement être plus intéressant du style plante médicinale ou alors un blé de l’espace, je ne sais pas trop. Quoi qu’il en soit j’avais accompli une toute petite partie de ma mission en prélevant quelques échantillons du sol. Et je n’étais pas la seule à prendre des échantillons puisque Theodore en faisant tout autant sauf qui lui au lieu de se battra avec de magnifiques plantes, il se disputait avec des sortes de limaces et grenouilles… Heureusement pour moi c’était plus simple de prélever sur quelque chose qui ne bouge pas que sur une grenouille extraterrestre qui vous fuit dès que vous vous en approcher. Je souriais bêtement à le regarder puis je trouvais une sorte de petite pousse, était-ce un arbre ou une plante, c’était bien trop jeune pour pouvoir juger, mais je me dis que c’était une bonne occasion pour le découvrir et un nouveau prélèvement ! Bien faire attention de conserver les racines et hop dans un tube spécialement prévu pour ça, enfin pour les petits spécimens, puisque comme vous pouvez vous en douter, emporter un arbre entier était de l’ordre de l’impossible, mais cette jeune pousse rentrait pile poil. Tandis que je finissais d’étiqueter le tube sur lequel j’inscrivais ‘truc potentiellement une pousse d’arbre’, j’entendis la voix de Theodore résonner dans mon casque, c’était toujours étrange d’entendre les gens au travers des communicateurs.

« Oui c’est bien ça, l'aposématisme… après il n’y a pas que les couleurs, ça peut aussi être des sécrétions chimiques… Donc heureusement qu’on porte un casque parce que je n’imagine pas l’odeur que ce scarabée pourrait dégager. » Je rigolais à cette réflexion, parce que oui, peut-être que la bestiole que le directeur était en train de tripatouiller était en train de sécréter une belle odeur d’œuf pourri ou quelque chose du style pour faire fuir Théodore. « Après c’est toujours intéressant de découvrir les mécanismes de défense d’autres espèces, ça pourrait nous être utile ».

Après tout qui sait, peut-être qu’une de ces bestioles avait en elle un don naturel pour repousser des aliens qui se trouveraient dans une section de l’arche humaine… Chaque chose possède son point faible et peut-être que cette grenouille ou cette limace sécrète quelque chose qui affaiblit nos squatteurs, ça serait vachement bien, mais bon pour être honnête je doutais que l’on trouve miraculeusement la solution à notre problème, mais sait-on jamais. Et tandis que je continuais de parcourir les alentours pour trouver d’autres plantes à prélever, Theodore m’interpella à nouveau pour que je m’occupe de récolter l’écorce de l’arbre qui se trouvait à mes côtés. Le pouce en l’air en signe d’acquiescement, je m’exécutais et hop encore un tube rempli et avec une jolie étiquette. Je continuais ensuite de prendre un peu tout ce que je pouvais trouver autour de moi et qui rentrais dans un tube de prélèvement… Feuilles, pousses, racines, j’avoue que je ne remarquais bien d’intéressant en terme de plantes nutritives, mais ça c’était impossible de le savoir sans faire des analyses plus poussées, mais pour ça il fallait être en labo.

« Theodore, pas de champs de maïs en vue ? »

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

Les grands débuts commencent pour toi et pour une fois, tu seras véritablement dans le feu de l'action, pour découvrir cette nouvelle planète. Tu ne sais pas encore ce qu'il y aura dessus mais tu as déjà hâte, peut être un peu trop d'ailleurs. Tu aimerais bien pouvoir te dire qu'elle est accueillante, et que dessus tu pourras faire bronzette, sortir un des maillots de bains que tu amenais avec toi sur le vaisseau. Ce serait presque drôle, mais ce n'est pas aussi simple. En fait, cela ressemble plus à une exploration dans le style de Stargate, sauf qu'il n'y a pas besoin de passer la porte des étoiles, juste sortir du vaisseau, mais c'est déjà quelques choses, n'est ce pas ? Surtout que sortir du vaisseau fera du bien à tout le monde, c'est une certitude que tu as même si toi, tu ne le vis pas aussi mal que d'autres. Tu te dis que s'ils avaient voulus vous tuer, ils l'auraient déjà fait, que l'alien qui est arrivé avec toi dans votre espace à vous est peut être plus perdu que le reste. Comment est ce que tu serais si tu allais de l'autre côté ? Toi aussi tu serais perdue et tu te ferais sûrement discrète, sûrement, mais tu ne peux avoir aucune certitude. Pour toi, le vaisseau n'est pas devenu si mauvais que ça, parce que tu tentes de faire abstraction, de continuer ton train train quotidien. Consciemment, cela a l'air presque simple, facile pour toi, alors que pourtant la réalité est bien différente. Tu ne te l'avoues pas, mais c'est à cause de toi si l'alien a réussi à arriver jusqu'à vous. Tu voulais ramener le corps de Seth, du coup, tu as traînée, tu as lâché le corps et avant qu'Hécate ne puisse refermer le sas, il est passé et a disparu. Si tu ne t'étais pas amusée à agir de la sorte, tu aurais été plus prompte, et il n'y aurait pas l'ombre d'un nuage à l'horizon. Mais par ta faute, c'est un vent de tempête qui vogue sur le Voyager. Tu parais pourtant assez sereine, mais les apparences ne sont qu'illusion, trompeuses mais comme tu as toujours le sourire, personne ne discerne quoique ce soit. Ton psyché tient pour le moment le coup, mais que se passera-t-il s'il y a du grabuge sur le vaisseau à cause de l'alien ? Alors tu te prépares à l'exploration, avec les autres et grimpe à bord du Pégasus. Vous arrivez donc sur Amazone. C'est étrange comme nom de planète d'ailleurs, parce que ça te donne l'impression que tu vas aller faire ton shopping en ligne sur un site internet. Mais dans la terminologie, il y a un e en trop, du coup, si Amazone s'appelle ainsi, c'est sans doute pour la comparaison pour sa faune et sa flore comparable à notre Amazonie. La forêt amazonienne n'avait pas les mêmes couleurs mais pour le peu de reportage que tu as pu voir, elle était quand même sublime. Ici pourtant tout cela semble être à une autre échelle, plus colorée, plus grande, plus dangereuse encore. C'est la main de Frye qui te réveille de ta soudaine contemplation. Tu lui souris.

" Oui, ça va, pas trop perdue pour le moment, on verra si jamais il se passe quelques choses d'imprévisible. Mais comment va mon boxeur professionnel ? Amazone te ravirait-elle les mirettes ? "

Un sourire qui cache peut être une peur plus grande que celle que tu sembles réellement avoir.

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

L’extérieur, enfin. Quitter sa salle, quitter le vaisseau dont les murs finissent pas se refermer sur lui, quitter l’air recyclé sur lequel quelquefois il s’étouffe – même s’il s’agit de lui substituer un air tout aussi synthétique et recyclé. Quitter ses responsabilités, les trente déclarations par jour de l’alien dans la salle de sport ou au fin fond des toilettes, chacune à un endroit différent. Quitter la paranoïa, confier pendant quelques heures à d’autres agents confirmés de son département sa surveillance et se mêler à la mission d’exploration. Servir, toujours, comme il l’entend. Lorsqu’on lui a proposé d’assurer la sécurité de l’exploration, le Libanais a tout de suite accepté. Encadrer des civils en zone dangereuse – tant qu’ils ne savent rien de l’endroit, il considère la planète comme dangereuse – ça, l’ancien maghaweer sait faire. Son calme, même feint, son tempérament l’y prédisposent même. Son égo si facilement froissé ici n’a aucunement mal pris d’être relégué à l’une des missions pour lesquelles il n’a pas forcément postulé : quelques heures reléguer au second plan la lourde charge de directeur et redevenir ce qu’il a été pendant près de vingt ans fait du bien. Il est à l’aise dans ce costume et dans cette mission.

Il est nettement moins à l’aise dans la combinaison. Si celle-ci lui va à ravir, Hassan n’a jamais particulièrement apprécié leur texture et leur sorte de lourdeur intrinsèque – mais bon, il faut faire avec. L’homme est ravi, au départ et durant le vol, de savoir Veronica aux commandes de la navette. Ca signifie qu’elle va mieux. Il est passé la voir, quand elle était endormie. (les gens normaux dorment, surtout quand ils sont blessés) Juste s’assurer de son état, prendre de ses nouvelles auprès des médecins de garde, plus tard, avec la discrétion que personne ne lui prête.

Le voyage se passe plutôt sans encombre, calmement. Il reste en arrière et patiente lors de la sortie au compte-gouttes des explorateurs : en premier, les biologistes et les grosses têtes qui aiment bien foutre les mains dans la terre et comprennent des trucs en faisant ça pour résumer, seulement devancés par les explorateurs – dont c’est le rôle, après tout. Lui n’est pas là pour découvrir quoi que ce soit, mais bien là pour s’assurer que, justement, tout leur petit groupe ne reste pas en arrière.
Surtout si l’on considère que la moitié d’entre eux sont là parce que la paranoïa ambiante ne leur réussit pas. En même temps, ça ne ferait du bien à personne, pas vrai ? C’est surtout pour leur surveillance qu’Hassan s’inquiète : il va devoir les surveiller comme on surveille des gônes.

Peut-être qu’il devrait leur demander de rester en rang et de ne rien toucher. D’un œil qui va et vient entre les groupes, il compte les personnes passant par la sortie… Et remarque bien vite qu’une manque et semble s’être évadée. Ne pas jurer, ne pas jurer. Une fois à l’extérieur avec les bras cassés, il remarque celle-ci bien trop à l’écart du groupe sur lequel il garde un œil… Et il ne sait pas spécialement si c’est une bonne chose de voir l’autre petit con aller la chercher. Peut-être pour la ramener ? Ils sont en mission. Il peut avoir confiance en lui en mission.

S’ils ne sont pas de retour après de la masse de petits à surveiller dans quelques minutes, il ira les tirer par les oreilles. Pour l’heure, même le directeur de la sécurité perd une minute, deux, trop sans doute, à admirer l’environnement – à savourer, secrètement, de ne plus avoir de toit de métal sur la tête et d’écran devant lui.

Spoiler:

Date d'inscription : 25/09/2019

Sortir de l’Arche...enfin sortir de cette maudite boite de conserve !
Ce n’était pas qu’elle soit complètement clostro, ni que cette histoire d’alien en fuite ne la rende paranoïaque... mais marcher à l’extérieur, voir autre chose que ce vaisseau bourré de bugs! C’était une occasion qu’elle ne pouvait pas laisser passer, alors quand le Docteur Ruilling lui avait demandé d’aider à encadrer les civils lors de la mission d’exploration menée par Meghan, Ellen n’avait pas hésité une seconde.
Même si la médecin lui avait probablement proposé cette sortie davantage pour ménager sa vieille carcasse rouillé ou un cerveau qu’elle avait peur de voir devenir sénile avant l’âge peut être... Ellen, ellle, y voyait bien des avantages.
Déjà, elle pourrait se dégourdir les jambes sur un vrai sol! Elle retrouverait aussi avec nostalgie les joies de découvrir un nouveau lieu et ces mystère, cela lui rapellerait son enfance et avec 900 ans de pris en un seul dodo... il était plus que vital que de renouer avec ses racines.
Ensuite, cela lui donnerait l’excuse parfaite pour garder un oeil sur deux de ses protégés : Théodore, qui semblait se surmené plus que de raison, et Meghan qui malgré ses efforts pour rester forte ne pouvait pas tromper longtemps sa tante. Elle connaissait assez sa nièce pour savoir que ces derniers événements l’éprouvaient fortement.
Et enfin, comme Ellen n’aimait pas rester inutile, elle profiterai de l’occasion pour faire joujou avec les drônes de son département. La jeune pilote s’était proposé pour faire de même, Ellen ne la connaissait pas encore très bien, Véronica était pilote et ne faisait donc pas parti de son département, mais après tout, qui mieux qu’une pilote pour piloter un drône. Il fallait juste espérer que ni l’une ni l’autre ne casserait ces beaux jouets, chaque chose était devenue précieuse sur l’Arche.

La voyage à bord de Pegasus s’était passé sans encombre, la pilote avait fait le boulot avec professionnalisme et elle s’était posé en douceur. Ellen avait passé le voyage assise près de Meghan et Théodore, profitant du trajet pour faire un dernier point sur l’organisation et les objectifs de la mission.
Enfin arrivés au sol, elle les laissa prendre les rennes des opérations, elle n’était pas là pour les superviser et elle savait d’expérience qu’étouffer ses subordonnés ne permettait pas de les laisser exprimer leur plein potentiel.
Elle resta un long moment dans la navette, à observer chaque personne qui en descendait. Elle n’avait pas encore mis de nom sur la tous ces visages mais elle apprenait tous les jours.

Là la fée clochette, a peine posée, a peine partie butiner de plantes en plantes pour recueillir de précieux échantillons. Il faudrait que Théodore apprenne à la canaliser sinon il pourrait avoir du mal à la gérer à la longue.
Ah tient... en voilà une partie jouer les Dora l’exploratrice, dur de se faufiler sans se faire voir quand on est autant confinés au même endroit. Et un qui la suit... bon bah lui ce sera Chipper alors.
Et un peu plus loin, l’oeil de faucon fraternise avec Monica Seles, tout ce petit monde semblait bien parti.
Il ne restait plus grand monde dans la navette, l’autre loup solitaire de la bande tenait aussi son décompte. Le chef de la sécurité comptait ses ouailles avec discrétion, il avait sans aucun doute possible repéré Dora et son copain... Ellen pouvait donc se concentrer sur sa partie du boulot. Elle fit signe à Véronica.

“On ressort nos joujous ?”

Ellen ressortit la commande de son drône, elle l’avait déjà fait voler une fois alors que Véronica stabilisait la navette en vol stationnaire, afin de confirmer une dernière fois l'apparence inoffensive de la zone.
Une fois la commande entre les mains, elle s’avança vers la sortie de la navette.

“Vient prendr eun peu l’air...enfin si on peut dire avec ces machins..”

Ellen tapota son casque pour illustrer son propos.

“On reste juste là au bord.”

Elle adressa un sourire franc et se voulant encourageant à la pilote. D’après ce qu’elle savait, la jeune femme en avait vu de dures pendant la précédentes mission, elle ne souhaitait donc pas la brusquer, mais elle était convaincue que le meilleur moyen de se remettre en selle était de reprendre sur le terrain.

Elle se concentra ensuite sur les commandes du drône pour l’envoyer légèrement en amont du groupe afin de vérifier qu’aucun danger ou éléments inconnus n’avait réagit à leur arrivée.

Spoiler:

Date d'inscription : 06/08/2019

Toutes ces responsabilités te sont tombées dessus complètement par surprise et étant bien consciente de tes propres compétences, ce n’est pas par modestie que tu as hâte de rendre ce poste à qui de droit. Ton sens du devoir te pousses à assumer la tâche avec diligence : beaucoup de gens dépendent de toi en attendant que quelqu’un d’autre de mieux formé pour la tâche ne prenne la relève. Et suite à vos mésaventures dans les conduits de la station et l’intrusion sans permission de votre invité alien, la santé mentale des passagers commence à vaciller. L’huis clos forcé dans lequel vous vous retrouvez coincés ne fait qu’augmenter les tensions tandis que votre imagination dessine à chaque tournant, dans chacun des coins d’une pièce les affreuses pattes de l’extraterrestre. Avec la paranoïa bien installée à bord, il faut trouver une solution pour détendre un peu l’atmosphère et c’est pour cette raison qu’à l’approche d’Amazone, tu as discuté amplement de la possibilité de permettre à quelques passagers en ayant bien besoin de se joindre à l’expédition : un bon bol d’air frais, voilà ce que tu prescris. Même si en vérité, il n’est pas possible de respirer sans aide artificielle sur la planète inconnue.

Quand tu t’embarques à bord du Pégasus, c’est sous prétexte de superviser le petit groupe de tes «patients», mais en réalité c’est aussi parce que quitter Voyager te fera le plus grand bien aussi. La présence de l’alien, les visites augmentée à ton cabinet par les gens en quête de tranquillisants et somnifères, la nouvelle charge de travail que tu n’attendais pas, tout ça a fait augmenter ton niveau de stress et nul doute qu’une promenade à l’extérieur ne te fera pas de mal. Et puis, personne n’était à l’abri d’une blessure ou d’un incident, il te semblait qu’une présence médicale ne serait pas de trop et reprendre le rôle de secouriste te convient parfaitement.

Une fois posés sur la planète, légèrement crispée dans ton siège, prendre l’avion n’a jamais été ton truc alors une navette spatiale… tu attends quelques instants avant de te lever. Il faut dire que tu éprouves une certaine excitation teintée d’anxiété à l’idée de découvrir un nouveau monde complètement inconnu et tu traînes un peu, peut-être par crainte d’être déçue ou alors d’être submergée par trop d’informations à enregistrer en même temps.

« Merci, » lances-tu à la pilote. Ta voix est un peu plus faible que tu ne t’y attendais. Non, voler ce n’est pas du tout ta tasse de thé et la stabilité de la station t’avait complètement fait oublier que vous êtes loin de la Terre. Feu la Terre. Parmi les derniers à sortir de la navette, tu ne t’éloigne pas trop cependant : c’était ce dont vous vous étiez entendu avec la gouverneure générale et ton sens de l’ordre et de la hiérarchie te rend peu encline à désobéir. Tu te tiens non loin d’Hassan et surveilles du regard ton monde. L’absence de Leontina t’inquiètes un peu : vous ne savez pas exactement à quoi vous attendre sur cette planète et considérant sa panique dans les conduits… tu n’es pas certaine qu’il soit favorable à son état de santé qu’elle se retrouve seule. Cependant, tu n’oses pas le mentionner à Hassan à côté de qui tu as la taille d’une fourmi et tu ne tiens pas particulièrement à empiéter sur son travail. Il sait certainement mieux que toi comment assurer la sécurité de tout le monde. Pas loin, il y a Jerry pour qui tu ne t’inquiètes pas trop, elle te semble plutôt solide et de loin tu lui adresses un petit sourire sans être certaine qu’elle puisse le voir à travers ton casque. Et tu te permets enfin de te laisser être subjuguée par toute la luxuriante verdure qui vous entoure. Comme c’est beau.

Spoiler:

Date d'inscription : 07/07/2019

La découverte d’un système comprenant plusieurs planètes m’a tenu en alerte pendant plusieurs jours. J’ai exploité les données que nous recevions, créant les dossiers de chacune des planètes avec le maximum d’informations pour permettre à nos décideurs de faire leur choix en toute connaissance de cause. Quoiqu’il en soit, sortir explorer une planète m’enchante au plus au haut. Cela me permet de penser à autre chose qu’à l’alien qui circule librement dans les couloirs de Voyager. Changer de décor m’évitera de devenir parano à surveiller les alentours, sursauter au moindre bruit et inspecter chaque recoin du dortoir avant de dormir. D’ailleurs, cela ne m’étonnerait pas si Ruiling finissait par me faire consulter. Mais pour l’heure, je m’intéresse à cette planète sur laquelle nous allons atterrir. Le scan longue distance nous a donné un certain nombre de renseignement, néanmoins il n’est pas pleinement opérationnel et j’espère pouvoir collecter d’autres données une fois à terre. Le voyage sur Pegasus se déroule sans souci et je suis rassurée par l’inspection méticuleuse effectuée par Cieran avant que nous embarquions. Au moins cela me soulage de savoir qu’aucun alien ne fait le déplacement avec nous, bien que l’idée de l’abandonner sur cette verdoyante planète m’effleure.

Je prends le temps de descendre de la navette et j’inspire profondément comme pour prendre un bon bol d’air, sauf qu’il n’y a pas d’air respirable sur Amazone mais heureusement le port de la combinaison intégrale nous protège de l’atmosphère nocive de la planète. Je m’éloigne un peu de la navette sans pour autant m’aventurer hors de vue de mes camarades, mon regard se portant sur la végétation luxuriante et je m’émerveille de la palette de couleurs qui s’offre à nos yeux. Je vois que Theodore et Quinn s’affairent déjà sur les prélèvements, que d’autres explorent sous l’œil vigilant des militaires. Je laisse les végétaux aux biologistes et préfère m’intéresser aux caractéristiques d’Amazone. Je prélève des échantillons du sol et prends des mesures pour étayer le dossier de cette planète. Plus nous en saurons sur elle, mieux nous saurons préparer à ce qu’elle nous réserve et peut nous offrir.

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

Sortir de l’atmosphère étouffante du vaisseau… Une opportunité à ne pas manquer ! C’est pour ça que je suis fait. Pouvoir fouler de nouveau le sol végétal, avancer sous une végétation, même si elle est inconnue… La combinaison est gênante, mais nécessaire. Pendant une semaine, je suis sur des charbons ardents, je me remémore mes anciennes missions, dans des contrées inhospitalières, mais bien plus désertiques. Cela ressemble à la jungle. Sauf qu’ici, on ne sait absolument pas à quoi on aura à faire… Que ce soit au niveau des plantes ou des animaux. Le danger est peut-être plus présent ici que dans le vaisseau. Mais j’ai moins l’impression de me retrouver dans une sourcière. Mon regard balaie le groupe disparate que nous formons. Certains visages sont familiers, fiables, d’autres beaucoup moins. Je n’aurais personnellement pas permis qu’on fasse sortir les civils juste pour échapper à l’atmosphère anxiogène du vaisseau, trop dangereux. D’un autre côté, si quelqu’un pète un câble à l’intérieur… Cela peut mettre en péril tout le monde. Je suppose que les supérieurs savent ce qu’ils font. Je l’espère.

J’ai vérifié mon sac plusieurs fois, m’assurant avoir tout ce qu’il me fallait. Les ordres ont été assez clairs à ce sujet. Mon job, c’est de m’assurer qu’aucun danger ne va venir troubler les divers prélèvements nécessaires pour la bon déroulé de la suite des opérations. Et que nous ne perdions aucun passager. Quand la passerelle descend, je me tiens debout devant le groupe et je ressens l’excitation de la découverte et je suis ravi de constater que je peux encore m’émerveiller face à quelque chose. J’apprécie mon premier pas sur cette planète inconnue. Je suis de nouveau en alerte face aux divers insectes qui gravitent autour de nous, énormes. Ils ne semblent pas hostiles et tant mieux.

Le voix de Quinn résonne alors, demandant de ne toucher à rien. La plus élémentaire des prudences. S’enchaine une discussion entre scientifiques sur les capacités aux noms imprononçables de certaines espèces dont je me désintéresse. En revanche, je me raidis en entendant la voix de Cieran reprendre une passagère qui s’est éloignée. Ça commence bien. Je m’éloigne un peu, gardant un contact visuel avec le reste du groupe, mais m’assurant que rien de dangereux ne se trouve à proximité. Je m’arrête devant le fleuve, cherchant des yeux quelques poissons inconnus. Mes mains tiennent bien en place mon arme, qui me semble terriblement réconfortante. Je me méfie de ce décor trop paradisiaque. Certains diront que je suis paranoïaque. Mais je suis juste prudent. Je cherche des empreintes au sol, trahissant la taille de certains animaux qui pourraient nous poser problème… Ou d’une forme de vie plus développée et hostile encore.

Spoiler:

Date d'inscription : 29/06/2019

Tes premiers pas sur Amazone sont prudents – tu tâtes le sol, du bout de ton pied botté, évaluant la texture de la surface ; puis ton regard se porte vers les autres, ceux qui ont déjà débarqué, et qui sont déjà en train de s’éparpiller, chacun à sa mission. Toi, au final, une fois ta fugue effectuée, tu n’as pas de tâche assignée. Tu es là juste pour la promenade, on ne t’a pas confié de mission ; alors tu regardes. Ces couleurs, Tina ! Tu n’écoutes que d’une oreille ce qui se dit dans la radio : Amazone est superbe, et tu ne peux empêcher ton regard de courir partout alentour, fasciné par ce qui t’entoure – ces insectes inconnus, ces plantes chatoyantes, et ce vert surtout ! Omniprésent, séducteur, envoûtant. Un instant, tes doigts caressent la glissière qui maintient ton casque en place : forte est la tentation de le retirer pour humer à pleins poumons les parfums exotiques qui doivent régner sur l’atmosphère. Mais on vous l’a répété environ sept cent fois pendant le trajet, il n’y a pas d’oxygène sur Amazone, et retirer son casque équivaut à une sentence de mort quasi immédiate et fort douloureuse. Alors tu tapotes la glissière avant d’occuper tes mains à autre chose, emplissant ton regard et les écrans de ta mémoire de toute la splendeur qui vous environne. La tentation d’aller te balader est forte également, alors tu accueilles avec plaisir la sacoche de Cieran, auquel tu emboîtes docilement le pas.

Tu la tiens ouverte, tandis qu’il s’occupe de la cueillette et qu’il te fait la conversation. C’est l’un des visages familiers du Bright Venture, cet homme-là, avec sa légèreté décontractée qui est sûrement un mensonge éhonté, mais qui installe un semblant de normalité lorsqu’il s’installe à ton comptoir. Siya a mentionné une relation de nature sentimentale avec Veronica, votre voisine de dortoir ; et tu n’as pu t’empêcher de te laisser gagner par l’enthousiasme romantique de ta colocataire. Tu t’apprêtes à placer une remarque innocente sur le rétablissement de votre pilote du jour, lorsqu’un picotement à la base de ta nuque te fait tourner la tête. Il est difficile de bien voir avec ces casques, mais tu as la sensation d’être observée, et… gagné, il y a un casque qui regarde dans votre direction. Tu es trop loin pour avoir tous les détails, mais à en juger par la taille et la carrure, ainsi que par sa posture et l’emplacement où il se tient – près du groupe des faibles – tu en déduis qu’il s’agit de Hassan, et qu’il prend assez mal tes velléités de fugue. Fin de la récréation, Tina – mieux vaut ne pas l’agacer trop ouvertement, sans quoi tu devras sûrement te contenter de munitions en mousse pour les trois prochaines années. « Je retourne près du groupe. » annonces-tu à Cieran, ponctuant ta phrase d'un soupir résigné et lui rendant la sacoche pour qu’il puisse la fixer à sa combinaison. Puis tu reviens à pas lents vers ton groupe, prenant le temps d’observer attentivement les environs, fascinée par la beauté exotique du paysage. Arrivée à destination, tu peux distinguer le drapeau sur l’épaule du casque suspicieux : Liban. Gagné. « Monsieur le directeur. » le salues-tu poliment, avec juste un zeste d'impertinence, avant de te placer près de Ruiling (« Docteur Zhao. ») et d’attendre patiemment qu’on vous donne la permission officielle de bouger.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

L’exploration d’une nouvelle planète, tu attendais ce moment depuis tellement longtemps. Tu en rêvais durant la formation et tu ne pensais pas que cela arriverait si vite une fois éveillée. Plus de vaisseau, plus de zone scellée, plus d’alien, bon tu te méfiais de cette planète : Hécate avait pu la scanner, mais les radars étaient un peu flous et vous n’aviez pas pu vous faire une idée si la planète était hostile ou non. Même s’il n’y avait pas d’oxygène et donc impossible pour vous de sentir l’air frais sur votre visage, tu étais contente de pouvoir sortir de l’Arche. L’ambiance commençait à devenir pesante surtout depuis qu’un alien s’était échappé…

Ton sac à dos pesait plus lourd que toi, tu avais été très prévoyante sur ce coup-là. Tu en avais marre de te laisser surprendre parce qu’il manque des outils ou autres trucs utiles en mission alors là tu avais blindé ton sac de tout ce qu’il fallait. Tu étais prête à partir à l’aventure ! Amazone comme vous l’aviez surnommée ne vous aurait pas. La descente à bord d’Icarus et avec Veronica se passa très bien. Une fois sur Amazone, c’était majestueux ! Des couleurs merveilleuses comme vous n’en aviez pas vu depuis longtemps, voir jamais. La flore et la faune étaient abondantes et rien que ça, tu le savais devait faire du bien à tous de voir autre chose que les parois du vaisseau.

Quinn commença à faire ses prélèvements aux sols, nous avions reçu l’ordre de ne pas perdre trop de temps surtout par rapport aux prélèvements, car cette planète était inconnue et on devait la considérer jusqu’à nouvel ordre comme hostile. Les directives étaient claires : voir si Amazone avait des ressources viables, faire des prélèvements, noter tout ce que l’on pouvait au sujet de cette planète, aller voir ce que les scans d’Hécate pensaient être un vaisseau… et si possible : ramener de la nourriture et surtout revenir en vie. Tu surveillais d’un œil les agissements des uns et des autres. Tout le monde s’affairait à sa tâche, les drones étaient prêts, tu t’occupais de la surveillance avec Naël et Hassan. Tes mains sur ton arme, tu regardais aux alentours. Pour l’instant, RAS.

« Venez, rejoignons Naël faisons quelques pas en direction du fleuve. Dragonfly, on reste en contact avec le talkie-walkie ! » Tes paroles s’adressaient à tout le groupe. Cela ferait du bien à tout le monde de marcher un peu sur Amazone.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

Date : 15 novembre 2919
Heure commune : Fin de matinée
Objectif : Découverte d'une nouvelle planète, Amazone.

Intrigue animée par Love (Meghan).

TOUR 2

Le groupe prend le temps de découvrir ce nouveau lieu, une jungle aux couleurs de l’arc-en-ciel qui s’étend à perte de vue. Naël Yasin, Meghan Seagers et Hassan Jaafar assurent la surveillance du groupe et des alentours. Veronica Salgueiro et Ellen Rivers ont lancé leurs drones qui parcourent les alentours. Divers prélèvements sont faits : sol, mesures, fruits, écorce d’arbre, résidus d’animaux… Telles des fourmis, les passagers s’affairent à leur tâche dans le plus grand sérieux. Non seulement le scarabée, que titille le Directeur Campbell, lui lance une sécrétion pour se protéger, mais l’attaque également avec ses pattes composées de petites dents. La taille du scarabée est plus grande que ceux que nous avons sur Terre si bien que le petit animal arrive à faire un petit trou dans la combinaison du directeur, au niveau de sa main.

Le groupe s’éloigne de la navette et de Veronica et s’arrête un moment près du fleuve, prenant le temps de s’occuper du directeur Campbell et de continuer à faire des prélèvements ici et là. L’eau du fleuve est de couleur verte, d’une fraîcheur et d’une clarté étonnantes. Cela fait plusieurs minutes maintenant que vous êtes sur Amazone et vous commencez à ressentir sa chaleur poisseuse et humide, presque écrasante.

La voix de Veronica résonne à travers le talkie-walkie, ses paroles sont très claires : un animal sauvage fonce sur le groupe. Elle n’a pas vraiment le temps de le décrire, effectivement il semblerait qu’un grand félin charge dans votre direction. Il se trouve entre la navette et le groupe. Pas moyen pour vous de faire demi-tour. Il n’y a pas 36 solutions : il faut traverser ! Vous pouvez essayer de lui tirer dessus, mais pas sûre vu sa taille que vos balles lui fassent vraiment mal…

Heureusement, non loin de vous, un vieux tronc d’arbre à moitié rongé traverse les deux versants du fleuve, il semblerait que cela soit votre unique porte de sortie pour éviter la confrontation avec la bête qui semble bien énervée.

À voir s’il est suffisant solide pour que vous puissiez tous passer…

• Le second tour dure du dimanche 13 octobre au dimanche 19 octobre (16h).

• Ce topic concerne les personnages suivants exclusivement : Meghan Seagers, Frye Vakarian, Leontina Tavares, Theodore Campbell, Naël Yasin, Cieran O'Reilly, Jerry Sarmoise, Mackenzie Duhamel, Hassan Jaafar, Quinn Svendsen, Zhao Ruiling, Alix Thompson et Ellen Rivers.

• Bien que la fête commence Déjà PAS DE PANIQUE ! Les objectifs de ce tour :
- dans un premier temps : continuer les prélévements notamment flore et s'occuper de la combinaison de Theodore (vous avez ce qu'il faut dans les sacs à dos : scotch et spray de colle).
- dans un second temps : sauver votre peau ahah, vous pouvez essayer de tirer sur la bêbête qui est encore assez loin (on n'est pas si méchantes), mais nous vous conseillons fortement de braver votre peur et de traverser.

• Je préfère le rappeler ici : pitié, ne sautez pas dans le fleuve ! Sous aucun prétexte on fait trempette, sinon je ne pourrai RIEN pour vous.

• Pour information, les dés ont décidé ici : Frye, Leontina, Mackenzie et Ruiling ont reçu un petit MP. Les premiers bobos sont là !

• Vous êtes vêtus d'une combinaison intégrale + casque. On communique grâce au système interne de votre combinaison. Vous avez votre comlink, mais nous ne sommes pas en contact avec Hécate.

• Pensez à indiquer le résumé de vos actions sous balises spoiler.

• Nous sommes à votre disposition dans ce topic pour toute question.

• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.

Bonne chance
Qu'est-ce qu'il pourrait mal se passer, hein ?

Tu t'étais faites silencieuse, jusque là. Pas un mot, à peine un bruit. Que des réponses aux ordres et des regards attentifs. Discrète, peut-être as-tu parue froide dès le départ, dès l'embarquement du Pegasus. Au fond, c'est un brin de nervosité qui t'habite. Qui creuse ton ventre. Qui serre ton coeur. Une nausée ridicule, aussi. Ça y est, c'est réel? Il y a bel et bien une nouvelle planète dans votre orbite et surtout: vous pouvez y poser les pieds ? Tu ne sais pas comment prendre la nouvelle. Tu ne sais pas à quoi t'attendre, mais la Alix pleine de curiosité, pleine de rêve, est déjà comme une gamine à Noël. L'excitation est au rendez-vous afin de découvrir ce qui se trouve à l'extérieur de votre défunte Terre. Pourtant, cette nervosité n'est pas là inutilement. Ce n'est pas même l'angoisse d'être au bord de la navette. Non, la nervosité, elle vient de l'inconnu. Tu ne sais pas ce qui vous attend, tu ne sais pas même si l'air est risqué au point que vos combinaisons ne seront pas suffisantes. Et si la surface se voulait acide au point de faire fondre les semelles de bottes de votre combinaison? Sans doute que tu penses beaucoup trop loin, beaucoup trop tout simplement. Après tout, vous n'y posez pas les pieds sans un minimum de recherche. Non? Tu crois. Probablement. Mais tout ça, tout ce nouveau, ça te met la boule au ventre et te fait d'abord rester dans ton coin, qui te fait parler peu dans le vaisseau.

Les premiers pas sur la planète te semblent invraisemblables. Lorsque tu auras appris le décès de ta chère planète, l'idée d'avoir de nouveau cette sensation d'espace autour de toi, aussi ironique que cela puisse être considérant que votre vaisseau est entouré de ça uniquement, te semblait alors complètement inatteignable. Sortir de la navette, loin de ces réparations incessantes et interminables, afin de débarquer sur un endroit où il a sol, eau, verdure, ciel. Là où l'aspect de Terre amène une nostalgie à tes iris clairs qui observent les environs. Il te faut un bref moment, un instant d'admiration, afin d'encaisser toute la nouveauté sous tes yeux. Toutes les couleurs, toute la vivacité du lieu. Loin de comment tu imagines votre défunte planète. Sauf que tu n'es pas là pour de l'observation, après tout. L'arc-en-ciel de couleurs est bien loin d'être là pour ravir vos yeux. Ta mission, c'est de la cueillette d'informations. Si tu ne veux que pouvoir sentir l'air possiblement frais contre ta peau pâle, tu sais que c'est horriblement déconseillé et tu t'abandonnes alors à aussitôt t'occuper les mains pour t'éviter de succomber à l'idée. Tu te mets alors à cueillir des parcelles de la planète, gardant une attention aux divers bruits autour de toi. De la terre, de l'eau, des fruits. Cette petite substance gluante délaissée là par l'un des amphibiens contre cette roche. Tout ce qui te semble utile et bon à faire passer un test. Tu n'es pas une scientifique, loin de là. Et les bestioles toutes près ? Tu les laisses calme, tu ne les touches pas. Qui sait ce qui pourrait arriver? Si ça se trouve, leur tête ouvriront et feront sortir une immense bouche pleine de dents qui vous boufferont la main. Comment ça, tu exagères ? Peut-être un peu trop de films de science-fiction par le passé, mais tu te fais quand même prudente. Pas comme certains, visiblement. Parce que l'un de vous titille la bête et ce qui semble être un gros scarabée se décide de se propulser sur la main de l'homme. Quasi au même moment, la suite dégénère à vue d'oeil. Bien entendu qu'il le fallait, n'est-ce pas? Encore une fois, c'était loin d'une marche santé, après tout. Voilà qu'on vous annonce que vous n'êtes pas seul et que quelque chose a décidé de se joindre à la fête. Un animal, un félin, tu ne sais pas ce de quoi il a l'air, mais la pilote a au moins le temps de vous avertir assez tôt. Ça fonce, vite.

Ton premier réflexe à l'immédiat, c'est la main du directeur. D'autres chercheront comment fuir, ça ne pouvait pas être si compliqué, n'est-ce pas ? Mais la main- Qui sait ce qui en est. Vous ne savez rien de ces bêtes. Ni même de l'air ambiant. Alors aussitôt, ton sac se tire de tes épaules afin de le fouiller, afin de te rapprocher de l'homme. Tu n'es pas médecin et très franchement, s'il est blessé et que tu ne peux rien faire, tu laisseras Docteur Zhao s'en occuper. La dernière chose que tu ne voudrais, ce serais d'aggraver la possible blessure du directeur. Mais pour l'instant, ton sac à dos se défait de tes épaules et tu ne réfléchis pas au reste. Pas à la politesse, ni aux présentations. C'est le sentiment d'urgence qui prend place parce que vous n'avez pas deux heures devant vous. La bête approche, de seconde en seconde. « Ça a atteint la peau ? Ça l'a mordue ? » Questions banales dans une voix non pas autoritaire, mais ferme, mais peut-être qu'au fond, tu imagines déjà le pire: Devoir le trimballer avec une poussée de fièvre parce qu'il a été bêtement mordu par un insecte de cette planète inconnue. Tu es déjà en train de fouiller ton sac, cherchant le scotch, le spray, qu'importe le premier qui tombe sur ta main, l'arme ballante à ta hanche par la ganse qui la tien accrochée à toi. Tout ce que tu espères c'est qu'il ne sursautera pas en réalisant que tu sais soudainement parler. Peut-être que tu aurais dû commencer via un "Bonjour, j'suis Alix, spécialiste maintenance. J'aide à garder le vaisseau entier." Tant pis. Ce sera pour une autre fois. Il y avait plus important que des banalités et tes années à l'armée semble refaire surface sur les situations d'urgence. Agir au plus vite, de façon réfléchie, sans paniquer.

Spoiler:

Que pouvions-nous réellement espérer trouver sur cette planète ? Car bien que la faune et la flore semblent plutôt luxuriantes, il y avait tout un tas de choses assez paradoxales qui ne promettait rien de positif. J’étais plutôt optimiste au début, mais plus le temps passait, plus je doutais qu’on finisse par trouver quelconque plante permettant de nourrir l’équipage, bon après tout ça n’est pas comme si nous étions réellement dans l’urgence, après tout l’arche avait encore de quoi tenir un certain temps, enfin il est vrai qu’on était plus proche de la théorie que de la réalité, les derniers événements ayant pas mal foutu le bordel dans l’arboretum, il est vrai qu’un petit coup de pouce ne serait pas mal venu. Mais après tout peut-être que je me trompais, on venait tout juste d’arriver et puis nous étions sur une planète dont nous ne connaissions pour ainsi dire rien du tout, on pouvait très bien continuer d’explorer encore quelques heures pour trouver quelque chose d’intéressant. En attendant je continuais de ramasser des échantillons pour tomber sur une drôle de fleur, enfin il est vrai que dans l’ensemble elle ne paraissait pas si étrange que ça, mais pour nous terriens, c’était assez exceptionnel. De plus, je pouvais voir qu’il y avait beaucoup de sortes d’insectes qui tournaient autour comme pour aller butiner, ça promettait d’être intéressant…

Quelques prélèvements plus tard je m’inquiétais de ne plus entendre Theodore qui était en proie à chasser les escargots et autres limaces de la planète. Était-il parti plus loin au point d’être isolé des communications (ce qui ferait vachement loin nous sommes d’accord), ça serait complètement inconscient de sa part, mais qui sait, quand on est pris par ce que l’on fait on a tendance à oublier qu’on ferait mieux de ne pas partir trop loin. Je me retourne donc vers sa dernière position connue pour remarquer qu’il venait tout juste d’entamer un duel avec le fameux scarabée qui lui fit comprendre assez rapidement qu’il n’aimait pas être titiller en lui envoyant une belle petite surprise. Scarabée un, Theodore zéro ! Parce qu’en plus de ça, la bestiole lui saute presque dessus et l’attaque touchant sa combinaison… J’hésite un peu, ne sachant pas trop ce que je pouvais faire dans un premier temps, puis finalement je décidais de bouger pour aller trouver Theodore, après tout si je pouvais au moins tenir le scarabée à l’écart, c’était toujours mieux que rien.

Heureusement je ne suis pas là seule à arriver sur place, ça sera plus facile surtout qu’on allait devoir faire vite puisqu’on venait de nous annoncer qu’une bêbête légèrement plus grosse arrivait vers nous et qu’elle ne semblait pas être contente de nous savoir là, après tout, nous étions probablement sur son territoire et je réagirais exactement de la même manière si une bande de touristes de l’espace débarquait ainsi et sacquerait tout ou presque. « Ca va, je peux aider ? » Que dire de plus, je suis ni médecin ni ingénieur alors bon, je préfère demander plutôt que de tenter un truc et empirer les choses.

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

Cette planète était belle, à sa manière. Pleine de végétation lui rappelant une opération du côté de la forêt Amazonienne. On peut dire que cet endroit lui ressemble, mais avec des arbres bien plus grands et encore plus exotique tout comme le reste de la flore. Les couleurs sont aussi plus vibrante et chatoyante. Frye est presque sûr que leurs yeux d'humains sont incapables de saisir la vraie couleur de ce qui les entoure. Tout le monde avait l'air de s'extasier et d'apprécier ce moment de "liberté" à pouvoir vagabonder un peu dans ce lieu inconnu. Ce que le militaire préférait le plus, c'est de pouvoir sur un sol avec une pesanteur similaire à la terre, sans être enfermé derrière des hublots au milieu de l'espace. Ce qu'il manque, c'est de pouvoir respirer l'air sans se maudit casque, mais il faudra s'en contenter pour le moment. Il n'est pas suicidaire au point de le retirer et de mourir dans la seconde, car l'air pourrait être toxique. Jerry était venue, alors il était allé la voir pour savoir si tout allait bien, ce qui était le cas.

Un peu plus loin de lui, il y eu un peu d'animation, l'un des scientifiques, le directeur se faisait visiblement attaquer par un insecte plus dangereux et coriace qu'il en a l'air. Ceci montre à quel point cet endroit qui a l'air beau peut être dangereux. Tout est inconnu... qui dit qu'un arbre ne va pas se déplacer pour les manger tout cru l'instant d'après ? C'est peut-être un peu gros, on est d'accord, mais on est sûr de rien. Ce monde est à des milliers et des milliers d'années lumières de leur système, tout est possible. Ce n'est pas parce que sur terre un arbre est inoffensif qu'ici ce n'est pas le cas. Une rivière passait à quelques mètres, il s'en approcha pour observer. L'eau n'avait pas du tout la même teinte que sur terre, mais là encore ça lui semblait normal, pourquoi l'eau devrait être transparente et donner un ton bleu à une rivière ou la mer ? Et qui dit que ceci est de l'eau ? Ce liquide est probablement inconnu et différent de tout ce qu'ils connaissent.

Quelques grésillements se firent entendre avant que la voix de Veronica, un brin paniqué n'annonce la nouvelle : un animal fonce droit sur eux. Quoi ? Un animal ! Il ne manquait plus que ça. Ils viennent à peine de débarquer, de faire quelques mètres et voilà que cette planète leur offre un "Predator" pour une partie de chasse. Super ! D'après la pilote, il est trop tard pour eux pour faire demi-tour. Pilotant les drones, elle peut voir la zone plus largement qu'eux et leur annonce qu'un tronc d'arbre traverse la rivière. Ceci peut être une échappatoire intéressante. "Jerry, faut bouger, passe devant," lui lance t-il, puis il ajoute pour les autres "Vous avez entendu, pas de temps à perdre, il faut bouger !" Les prélèvements se feront pour plus tard et les premiers soins du Directeur devront peut-être attendre quelques minutes. Tout le monde ignore ce que cet animal leur veut.

Alors qu'il fait un pas, puis deux, lorsqu'il entendant le rugissement de la chose, il se retourne pour essayer de voir où elle se trouve. Lorsqu'il recule sans regarder derrière lui, son talon se tape sur ce qui était surement un petit rocher ou une racine. Son corps bascule et il se voit lentement, mais surement tomber. Le sol étant un peu en pente et glissant, son corps glisse vers la rivière, ce n'est que de justesse qu'il se rattrape à un gros rocher recouvert d'une mousse verte s'apparentant à du Lichen. Dans sa chute, une pierre tombe dans l'eau et il ne fait pas attention que cette dernière éclabousse Tina, Mackenzie et Ruiling qui n'était pas très loin. Frye se relevè rapidement, il n'a rien ou presque. Toute une partie de son avant bras gauche est blessé. Sa combinaison ouverte sur environ dix ou quinze centimètres et une blessure toute aussi longue. Son bras avait d'abord tapé sur l'une des arêtes du rocher, une arête visiblement tranchante pour ensuite laisser la peau et la blessure glisser sur le lichen. Arf, c'était vraiment pas de chance. Tout ceci piquait un peu, mais normal vu qu'il venait de s'ouvrir un peu la peau. Ce n'était pas hyper profond, mais nécessiterait des points de sutures. Le problème le plus grave était le trou à sa combinaison. Machinalement, il posa sa main droite dessus pour essayer de combler le trou, au moins le temps qu'il fuit la créature.

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Date d'inscription : 06/08/2019

Tu es sensiblement soulagée quand Leontina vous rejoint, Hassan et toi. Tu n’oses pas imaginer les conséquences qui pourraient te tomber dessus si tu ne tiens pas ta parole : tu as promis que les quelques passagers qui participeraient à l’expédition ne seraient pas mis en danger et qu’ils resteraient près de la navette. Tu es sur le point d’engager la conversation avec elle lorsque un peu de bruit te signale une alerte bobo. Apparemment quelque chose a attaqué le directeur Campbell à la main et tu t’éloignes de la barmaid et du militaire pour aller voir ce qu’il en est : il semblerait que sa combinaison a été percée et tu tiens à t’assurer qu’il n’y a pas de plaie ouverte avant qu’on ne la referme. S’il fallait qu’il y ait du venin et qu’il pénètre dans le système de l’Américain, on ne savait encore que trop peu de cette planète pour en prévoir les conséquences. À première vue, alors que tu prends sa main pour observer tant bien que mal l’état de la peau sous le trou, il ne semble ne rien y avoir.

« Je ne vois pas d’ér… »

Tu n’as pas le temps de terminer ta phrase que tu es coupée par la voix de Veronica qui ne vous annonce pas de bonnes nouvelles. Enfin, dans ton livre à toi, se faire charger dessus par un énorme félin d’espèce inconnu, ce n’est jamais bon signe. Pas le temps de tergiverser plus longtemps. Les séances d’entraînement avec Jerry, malgré la mésaventure dans les conduits juste une fois, ont porté leurs fruits : déjà tu as retrouvé de l’élasticité dans ta course et ton souffle est plus soutenu. Tu te dépêches de rejoindre le tronc d’arbre tout en veillant vaguement à ce que les autres y arrivent aussi. Sauver ta peau en premier, c’est un peu contre tes voeux en entrant dans la profession médicale. Juste un peu.

Tu es tout près du pont de fortune, arrivée presque en même temps que Mackenzie et Leontina. Un peu à contrecoeur, effrayée par le danger qui se précipite vers vous, tu les invites à passer en premier, mais comme tu esquisses le geste, Frye trébuche et la chute d’un caillou dans la rivière vous éclabousse toutes les trois. Un coup d’oeil rapide te permet de constater qu’aucune de vous trois ne semble blessée pour le moment, on dirait que vos combinaisons vous ont protégées et c’est tant mieux. Ce qui t’inquiète surtout, c’est l’égratignure au bras de Frye. Abandonnant Leontina et Mackenzie au pont, tu rebrousses chemin pour franchir les quelques pas qui te séparent du spécialiste tactique. Un seul coup d’oeil t’en dit assez long, mais tu n’as pas assez de temps devant pour soigner le blessé. Pas même de sortir un gaze pour au moins couvrir la plaie le temps de vous retrouver en sûreté. Sans hésiter, tu appuies ta main sur la sienne et tente de l’entraîner plus rapidement sur le tronc. Courir en tandem, ce n’est pas évident, mais la pression qu’il met sur son bras n’est pas assez forte.

« Monsieur Vakarian, appuyez plus fort! » lâches-tu avant de laisser tomber ta main et de poursuivre ta route. Poursuivre la démonstration serait dangereux et vous ralentirait. Et puis zut. Laisser traîner la blessure t’agace, mais pas le choix.

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Date d'inscription : 15/06/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

Il y en avait de toutes les couleurs par ici, mais est ce que c'était sans risques ? Non, assurément non, vous saviez très bien qu'il y en aurait, mais lesquels exactement ? C'était une surprise, pour le moment en tout cas mais les surprises ne tarderaient pas à venir, c'était bien là une certitude. Vous avanciez donc sur Amazone, une petite excursion en dehors du vaisseau qui ferait du bien à tout le monde, à priori en tout cas. Il ne semblait pas y avoir d'ombres au tableau, tu profitais de la vue, de ces couleurs luxuriantes, de l'eau verte mais clair du fleuve qui coulait devant vous. Il semblait être d'une grande clarté, alors ce vert là ne te choquait pas même si tu doutais que l'eau soit réellement potable pour vous autres les humains. Quoiqu'il en soit, il fait chaud sur cette planète. Tu ne crains pas plus que ça le chaud, mais là, tu sens cette chaleur remplie d'humidité, une chaleur que tu n'aimes pas mais pour le moment c'est encore supportable, mais pour combien de temps ? Tu ne savais pas, quoiqu'il en soit, tu avançais avec Frye a tes côtés, rassurée qu'il soit là. Alors que tout semblait calme, la voix de Veronica résonne dans vos casques. Un animal sauvage arrive dans votre direction, il est entre le vaisseau et votre position. Frye est le premier à lancée la charge, il faut traverser. Alors tu ne perds pas une seconde même si c'est moins pratique et naturel pour toi de courir avec la combinaison bien entendu. Un rugissement se fait entendre, mais tu ne regardes pas, déterminée à aller de l'autre côté alors que celui que tu considères comme ton binôme tombe à la renverse et se blesse, sans tomber dans le fleuve toutefois. Tu t'arrêtes alors pour voir ce qu'il pourrait avoir. Ruiling est cependant plus prompte que toi, elle lui dit d'appuyer plus fort sur son bras. La blessure ne semble pas trop grave, suffisamment toutefois pour qu'il souffre. Mais il faut passer de l'autre côté.

" On va regarder ça une fois de l'autre côté d'accord ? Ruiling sait ce qu'elle fait, de toute façon, nous n'avons pas le temps de faire plus pour le moment. "

Tu appuierais bien sur son bras, mais cela te semble difficile alors tu restes à ses côtés, pour le soutenir au moins moralement, c'est mieux que rien. Tu fais ta coach sportive avec lui. Tu ne veux pas l'abandonner, tu ne veux abandonner personne.

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Date d'inscription : 29/06/2019

Ça avait si bien commencé, pourtant ! Tu as empli tes yeux de ce paysage enchanteur, gavé ta mémoire de ces couleurs chatoyantes, de cette faune étrange, de cette flore éclatante, de tout cet exotisme qui te fait un peu tourner la tête et qui fait briller tes yeux. Ça – ça, tu veux bien le vivre. Ce n’est pas l’horreur, ce n’est pas la mort à plus ou moins court terme, ce n’est pas le deuil, ni l’angoisse, ni la terreur, ni les tourments. Ça, c’est beau à voir, et c’est même presque agréable, comme sortie. Tu regrettes simplement que le port du casque obligatoire t’empêche de humer à pleins poumons des odeurs nouvelles et des parfums que tu supposes enchanteurs. Tu t’apprêtes à partager ton opinion des lieux à Ruiling, lorsqu’elle te fausse compagnie : visiblement, le directeur Campbell a été mordu par quelque chose et tu te tords le cou pour essayer de mieux voir, sans succès, un peu inquiète pour cet homme extrêmement courtois et toujours très discret sur tes incursions dans les buissons de l’Arboretum.

Tu n’as pas le temps d’approcher pour en savoir plus. Un cri d’alerte, la confusion, la panique soudain – tout le groupe s’ébranle, et la silhouette menaçante qui se rapproche te convainc rapidement de suivre le mouvement. Les entraînements organisés par Jerry portent leurs fruits, tu t’essouffles moins qu’avant, et ta foulée est aussi régulière qu’il est humainement possible dans ces combinaisons peu pratiques. Tu sens la peur qui te mord au ventre – mais les entraînements de Hassan ont également porté leurs fruits – la bonne opinion qu’il semble avoir de ton courage, en tout cas, et tu refuses de la démentir. Tu as pâli sous ton casque, ton pouls bat la chamade, une sueur froide se glisse le long de ton dos – tu fais la queue au bout du tronc, comme tous les autres, et tu tentes très fort de contenir les tremblements de tes mains. Du mouvement, juste devant – une combinaison ornée d’un drapeau néo-zélandais (tu l’as reconnu, cette fois) a glissé dans le fleuve, et tu retiens un cri nerveux. Frye a l’air indemne, à part une éraflure dans sa combinaison (qu’ont-ils donc tous, à vouloir absolument épuiser leur réserve d’air ?) et tu frémis en pensant à ce qu’il se serait passé s’il avait abîmé son casque. L’atmosphère de la planète ne semble pas dangereuse pour la peau, apparemment – juste cruellement dépourvue d’oxygène. On te bouscule, ça s’agite dans ton dos – la créature se rapproche, et tu dois avancer. Essuyant nerveusement l’eau qui a éclaboussé ta combinaison, d’un geste machinal, tu te hisses sur l’arbre écroulé, avant d’esquisser un pas timide sur le tronc. Tu n’as habituellement aucun problème d’équilibre – Tina Tavares la chanteuse renommée a commencé sa carrière en petite Leontina Personne, danseuse au cabaret familial – mais ces bottes trop rigides entravent tes mouvements. Et si tu tombais… ?

Devant toi, l’équipier qui te précède se retourne. Le drapeau de l’Irlande traverse ton champ de vision tandis qu’il se tourne vers toi. Une main se tend dans ta direction. Tu la saisis par instinct, et Cieran t’aide à avancer le long de votre passerelle de fortune, tout aussi glissante que tu l’avais imaginé. Sur ton épaule, l’équipier qui te suit a posé une main rassurante, et tu te sens plus forte – maillon d’une chaîne humaine qui ne faiblira pas, qui ne doit pas faiblir.

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Date d'inscription : 11/06/2019

Il leur a donné, allez, quelques minutes. Dix au maximum. De loin, il a jeté des petits regards discrets – du moins le croit-il – pour s’assurer qu’ils restent dans un périmètre acceptable. Et heureusement ! Heureusement, Tina s’est rapprochée à temps avant qu’il n’aille la tirer par les oreilles. (Il n’a pas grand-chose à faire de l’autre crétin, il est assez grand et assez armé pour se débrouiller seul. )
Le calme est cependant de bien courte durée : de loin, depuis l’arrière du groupe où il surveille avec son calme froid et distant, silencieux, les péripéties des savants. Et que je prends un bout de ci et que je tripatouille ça… Non, ça a sans doute du sens pour eux, mais pour Hassan ça n’en a que peu. Pourquoi cette fleur et non l’autre, pourquoi cette brindille et pas la feuille … Pourquoi ce scarabée, là – ou tout du moins ce machin volant qui de loin ressemble à un scarabée – ?
Du grabuge et des mouvements, du côté des scientifiques, plus avant, l’empêchent de s’appesantir sur le moment. Il se retient de s’y précipiter et préfère garder un œil sur le troupeau de civils, juste devant.
Et, franchement ? Il fait plutôt bien quand résonne dans leurs casques le signalement d’une bête fonçant sur eux. Hassan jette un œil alentour, bien plus alerte qu’il ne l’a été jusque là. Ils ont le temps. Si tout le monde reste calme et se bouge, si personne ne s’éparpille, ils ont le temps.
Essayez de dire à tout le monde de rester calme quand une bestiole en furie vous fonce dessus.

Depuis l’arrière du groupe, le Libanais suit le mouvement de foule et pousse en avant les plus traînards vers le tronc. Son coeur, par habitude, se force à se calmer. La sueur froide dans son cou, l'appréhension, l'adrénaline qui nourrissent son calme feint ne font que lui permettre de se concentrer sur leur protection pour les forcer à avancer - la peur donne des ailes. Certes, la combinaison n’est pas la plus adaptée pour la course. L’arme en bandoulière est ajustée rapidement pour lui permettre de tirer si le besoin est sans se débattre avec la lanière, il jette des coups d’oeil en arrière quand les bruits se rapprochent. Pour l’heure ils peuvent traverser, la plupart sont déjà engagés – non sans quelques éclaboussures. Il le sait, il ira dans les derniers. Il fait partie de ceux qui portent les armes, si jamais la bestiole s’approche trop…
Il vaut mieux qu’il soit de ce côté.

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Date d'inscription : 07/07/2019

Occupée à faire des prélèvements et des mesures, je suis perturbée dans mon entreprise quand j’entends de l’agitation vers le binôme de Theodore et Quinn. Je me tourne vers eux pour constater que Ruiling s’est portée au niveau du directeur. Intriguée, je m’approche pour en savoir un peu plus sur la cause de cette agitation mais la voix de notre pilote m’arrête nette. Un animal sauvage ? D’un coup je sens la peur s’insinuer et j’ai l’impression de revivre certains moments de notre mésaventure dans les conduits du pont avec les aliens. Et le fait qu’on ne puisse pas retourner à la navette me fait grimacer. Je sens un frisson traverser mon dos et je lance un regard inquiet vers les militaires.

Je ne me fais pas prier lorsqu’il est question de fuir et je suis le mouvement, en essayant de maîtriser les tremblements qui secouent mes mains. Alors je cours comme je peux avec la combinaison et notre équipement, et je lance des coups d’œil par-dessus mon épaule pour vérifier la présence de cet animal. Mais pour l’instant, je dois me concentrer sur l’arbre qui doit nous servir de pont improvisé pour traverser le fleuve vert. Je doute de sa résistance néanmoins il supporte le passage de plusieurs personnes ce qui me rassure. Je suis Leontina et Frye, j’esquisse un geste pour rattraper ce dernier lorsqu’il chute et nous éclabousse au passage. Heureusement, il ne tombe pas dans l’eau car je ne saurai dire ce qu’il serait advenu de lui. Par contre, le tacticien s’est blessé et Ruiling se précipite vers lui pour voir sa plaie, sauf que l’urgence du moment remet à plus tard l’examen approfondi de son bras. Nous devons d’abord atteindre un lieu sûr. Je chasse les gouttes qui se trouvent sur mon casque, fais une rapide examen de ma combinaison pour vérifier qu'il n'y a pas de dégâts, avant d’emboiter le pas à Leontina sur le tronc d’arbre.

- Ca va aller…

Je me veux rassurante, ce qui est bien loin des émotions qui m’assaillent à cet instant, et je pose une main rassurante sur l’épaule de la jeune femme pour l’inciter à avancer.

Spoiler:

Date d'inscription : 17/06/2019

Il essaye de tout capturer, Cieran, avec cette caméra qu'on lui a confié : les couleurs magnifiques de cette nature sauvage, la vie qui bourdonne et papillonne et éclate partout où le regard se pose. C'est féérique, de se retrouver ainsi en pleine nature après avoir passé tant de mois - d'années, même s'il n'en a aucun souvenir - dans le Voyager. La cueillette se termine vite alors que Tina se résigne à retourner auprès du groupe, couvée du regard par l'un des chargés de surveillance. LE chargé de surveillance, même, Cieran en mettrait sa main au feu. Il restreint son envie de laisser échapper une remarque ironique, qui sera entendue par tous et surtout par celui qu'elle vise, ce qui risque d'être problématique.

L'irlandais récupère donc la sacoche, fixant la go-pro sur la lanière de son sac à dos avant d'ajuster le poids de la sacoche. Ils sont lourdement chargé, et armés jusqu'aux dents, mais le maître-mot de cette opération a été la préparation et il ne peut pas réellement s'en plaindre. A l'instar de Leontina plus tôt, il passe également près du directeur de la sécurité, lui adressant un salut moqueur. La spécialiste Seagers les entraîne bientôt un peu plus loin, et l'irlandais ajuste son arme avant de récupérer la caméra. Si les scientifiques continuent leurs prélèvements, lui s'efforce de capter la beauté d'Amazone et sa dangerosité, à l'instar du scarabée - énorme - qui s'attaque au directeur Campbell. L'eau verte qui coule non loin l'attire comme un aimant, mais il sait bien qu'y toucher ne serait pas sans risque. Peut-être qu'il pourrait y faire des ricochets, s'il trouve un caillou adéquat ?

L'avertissement de Veronica arrête pourtant toute velléité de profiter de la balade : une bestiole fonce vers eux, et elle n'a pas l'air très amicale. Ils sont armés, et peut-être pourraient-ils en venir à bout, mais la décision est prise de tenter de se mettre à l'abri en traversant l'eau verte, en passant sur un vieil arbre pourri qui fera office de pont. Très vite, chacun s'organise, tandis que la go-pro de Cieran ne perd rien de l'action. Il éprouve une petite fierté, l'irlandais, à voir comment chacun semble gérer... enfin, jusqu'à ce que l'officier Vakarian glisse et ne manque tomber dans le fleuve, éclaboussant les gens les plus proches. Les blessés sont rapidement pris en charge et Cieran décide de ne pas trop s'attarder dans le coin, où il n'est visiblement d'aucune utilité. Les premiers ont déjà traversés, s'assurant de la stabilité relative de leur pont provisoire, et Cieran s'y engage à son tour. La tâche est ardue, avec le poids du sac qui le déséquilibre, mais il s'assure de poser ses pieds correctement avant d'avancer. Il n'a pas peur du vide ou de l'eau qui bouillonne sous ses pieds le pilote, et c'est à peine s'il y accorde une brève pensée.

Derrière lui, c'est Tina qui s'engage et visiblement, elle n'en mène pas large. L'irlandais sécurise son arme au dessus de son sac, veillant à ne déranger la go-pro solidement fixée sur la lanière de façon à continuer de filmer sans qu'il n'ait besoin de la garder dans les mains, avant d'assurer son assiette et de tendre la main à leur barmaid. La position est précaire, mais il ne se laisse pas déstabiliser et avance doucement, veillant à bien poser les pieds pour assurer, autant que possible, sa stabilité et celle de la jeune femme. Il manque glisser une ou deux fois mais finit par arriver à bon port, s'inclinant galamment devant Tina qu'il a aidé à descendre du tronc d'arbre avant de mimer un baise-main : entre le casque et les gants, ce n'est guère réussi, mais l'intention y est. "Nous sommes arrivés, Ma Dame." Plaisante-t-il. Il se redresse pourtant bien vite pour scruter l'avancée des autres, et de ce fameux félin qui fonce vers eux : peut-être pourront-ils l'effrayer avec leurs balles, s'il s'approche avant que tout le monde ne puisse traverser ? Il aimerait demander à Ronnie si elle est bien à l'abri, mais il a toute confiance dans les capacités de la pilote. Ce qui ne l'empêche pas d'être inquiet, mais il fait de son mieux pour ne pas trop le montrer.

Spoiler:

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