[INTRIGUE] Phase 1.3 ☾ Les mille promesses d'un Eden vénéneux.

Date d'inscription : 11/06/2019

À grand renforts de machettes et coutelas, de bonne volonté et de temps, le groupe réussit à se dégager de la masse de lianes urticantes – car urticantes elles le sont ! La douleur, par le trou de sa combinaison qu’il rafistole de lui-même sitôt la déchirure localisée sous la plante qu’il vient de dégager de son avant-bras, est bien trop vivace et déconcentre Hassan. Ca gratte, ces saloperies, et comme toute bonne démangeaison, plus on y pense et plus la zone semble irritée. Si le chef de la sécurité est occupé à garder un œil sur ses compagnons d’infortune et ses congénères nécessaires à leur potentielle survie – c’est à dire ceux en lesquels il a suffisament confiance pour leur refiler des armes – il n’empêche que, sous l’adhésif rouge qui retient sa combinaison, ça gratte. Il ne peut pas sortir ça de sa tête. Ca le démange, une inflammation superficielle… A laquelle il n’est pas capable d’apporter un quelconque apaisement.
Sensation affreuse que celle de ne pas pouvoir se gratter à sa guise : les fourmillements incessants qui narguent, piquent l’épiderme juste assez pour se rappeler à leur bon souvenir ; l’esprit s’envole ailleurs, change d’idée, se focalise sur tout autre chose et peu importe quoi, tant qu’il s’éloigne de la zone du corps qui réclame en geignant de l’attention. On serre les dents, on détourne les yeux, on appuie les doigts par-dessus les vêtements, à la limite. Tout pour calmer, sans vraiment jamais n’y parvenir.

Pendant que d’autres se reposent, et bien qu’il le souhaiterait, lui aussi, désespérément – juste souffler un peu dans le décor idyllique d’Amazone, mortellement beau – le Libanais compte et recompte les membres de l’expédition tout en gardant les oreilles bien ouvertes. Il leur faut un plan de repli, c’est certain. Pas question qu’ils foutent à nouveau les pieds de l’autre côté du fleuve, pas avec le chat. Leurs cartouches ne sont pas illimitées, leurs armes ne sont pas indestructibles et eux-mêmes n’ont pas forcément la force ou le courage nécessaire afin de lutter contre un alien aussi imposant. (Même si, vous savez, ce n’est pas la taille qui compte. )
Les informations fusent. Proposition de la spécialiste Seagers, qui a du sens, immédiatement appuyée par Rivers et son drone – merveille, lorsque la technologie fonctionne, les choses vont bien mieux.
Même les pilotes disent des choses sensées, si c’est pas fabuleux.

« On n’est pas tous aptes à explorer. » La phrase tombe, froide et directe. Ce serait se voiler la face que de penser le contraire. « Ceux de cette expédition venus sur demande de la directrice Zhao ne sont pas forcément habilités pour. Je suis de son avis. Si exploration il y a, ce seront des variables inconnues à prendre en compte. Se séparer pour le permettre me semble également une idée de mer — piètre qualité. Si on était que des militaires, j’dis pas. Mais là… »
Le mot n’a pas passé ses lèvres mais il s’en est fallu de peu. Il tente de calmer un peu son langage, petit à petit. En anglais, du moins, car jurer en français a quelque chose de tellement poétique.
« En tout cas, pas question de se précipiter avant d’avoir un retour sur la situation de l’épave, ainsi qu’un scan de celle-ci. » Conclut Hassan en désignant vaguement Cieran d’un geste de la main comme pour appuyer ce qu’il a pu dire plus tôt. Il dégomme peut-être les gens à coup de clubs mais il est pas si con, au fond, quand il s’agit de rester en vie.

Spoiler:

Adieu les rêves d'une planète habitable. Du moins, pour celle-ci. Les rêves s'écrasent au fur et à mesure que vos pas se tracent contre le sol, se forment dans la terre inconnue. Le palpitant douloureux et anxieux, tu tentes de faire un sens sur la situation: l'hostilité de cette planète semble variable à en juger les végétaux parce que toi, ta combinaison se veut encore intacte pour le moment. Pas comme les autres, pas comme Mackenzie que tu aides en conséquence pour réparer les dégâts au plus vite. Elle a raison: Heureusement, l'atmosphère n'est pas nocive. Du moins, pas sur court terme. Pourtant, rien de tout ça n'est une donnée sûre. C'est peut-être vicieux, peut-être que les lianes agressives auront du dommage à long terme sur le corps. Rien n'est certain et surtout: Rien n'est compréhensible. Tu aimerais que les scientifiques soient aptes à donner des résultats immédiats, des informations, des commentaires quelconque afin de vous laisser savoir si quiconque d'entre vous ne risque quelque chose de grave dans les minutes à suivre. Ou heures. Pourtant, rien de possible. Pour l'instant, vous ne faites que subir Amazone et ses divers dangers. Adieu la planète habitable. Au moins, vous avez une part de liane pour l'examiner plus tard, laissant soin à Theodore de la récupérer pour plus tard. Si seulement vous aviez Hécate pour vous faire un bilan spontané de la planète... Mais non. Il n'y a que vous, cette fois.

Un vaisseau. Meghan parle d'un vaisseau abandonné, une épave. Quelque chose qui, pour toi, se voudrait probablement utile. Si les pièces sont peut-être là depuis longtemps, si certaines sont sans doute rouillées ou abimées, peut-être qu'il y a quelque chose que tu peux prendre pour le vaisseau, pour faciliter certaines réparations. Après tout, tu te limites dans l'utilisation des grandes pièces importantes afin de les garder pour les urgences.Tout se veut réparé de façon sommaire, de façon temporaire, comme vous n'avez pas les ressources pour tout arranger sur le long terme. Alors des pièces supplémentaires? Ce ne serait pas de refus. Ton coeur s'emballe, un peu. C'est risqué, mais tu veux y aller. Tu écoutes les arguments, les pour et contre, t'approchant d'Hassan afin de tenter de réparer sa combinaison. Il avait intérêt à ne pas râler ou il se retrouverait avec une combinaison à moitié réparée. Vous êtes tout deux silencieux, à écouter les discours qui s'exclament de part et d'autres. Un bout de scotch apposé à un trou et voilà que les paroles du militaires ne tombent soudainement. C'est froid, quasi distant, tandis que tu relèves les iris vers lui. Tu soupires discrètement un rire silencieux qui passera sans doute dans l'inaperçu sauf pour Hassan qui peut fort probablement voir ta tête amusée à ainsi l'entendre se reprendre sur ses jurons. C'est que ce n'est pas facile d'avoir bon langage. Tu le comprends; tu serais sans doute pareil dans sa situation.

« Il y a fort probablement moyen de rendre cette expédition possible. Je veux bien attendre le retour du scan, mais je veux également aller voir ce qui s'y trouve. Jerry a raison, on pourrait trouver quelque chose pour le vaisseau. Si j'peux nous trouver du matériel, je ne suis pas contre. » Tu termines la combinaison d'Hassan, amenant ton regard vers Cieran. « Surtout si j'ai Cieran pour m'aider dans certaines réparations et que j'dois repasser derrière et donc perdre du matériel... » Petite plaisanterie, moquerie, qui s'entend jusque dans ta voix. Détendre l'atmosphère un peu. Brève référence à votre premier contact dans le vaisseau, rien que pour l'embêter un peu. Rien que pour calmer, peut-être, la déception de tous et chacun que la planète ne soit pas votre fameux Eden. « Nous ne sommes pas tous militaires, mais on a perdu personne jusqu'ici, non? C'était le risque à prendre de venir explorer la planète, personne n'a dit que c'était pour être une petite marche santé. Et je crois qu'avec les attaques précédentes, ils savent que nous devons tous être sur nos gardes et faire attention. Ce ne sont pas des idiots, après tout. » Tu hausses une épaule en terminant. Tu sais que c'est risqué, tu sais qu'il y a le risque de perdre qui que ce soit, que les blessures se fassent graves. Tu sais qu'ils ne prennent pas les même précautions que ce que vous, militaires, êtes habitués. Pas les même réflexes, non plus. Pourtant... Ils se sont engagés dans cette mission d'exploration. Ce qui veut dire qu'ils sont aptes à défendre leurs fesses si quelque chose venait à arriver et autrement: vous étiez là, vous. Vous êtes déjà éloignés de votre point de départ, de toute façon. Autant passer un peu plus de temps sur cette planète et rendre votre voyage plus utile encore que quelques échantillons et un résumé de lianes agressives et d'une bête apeurée de l'eau.

Spoiler:

Date d'inscription : 17/06/2019

La docteure Zhao soulève des objections quant à la sécurité des civils, et Cieran peut difficilement l'en blâmer. Ils ne sont pas équipé pour crapahuter dans une chaleur étouffante - pour l'instant, leur combinaison les protège bien - avec des plantes potentiellement carnivores et des animaux plus grand que tout ce qu'ils ont pu voir. Les militaires qu'ils sont ont l'habitude de composer avec le danger, mais c'est bien moins évident pour le reste du groupe. Pourtant, ce n'est pas comme s'ils avaient le choix, malheureusement.

"Le Pegasus ne pourra pas se poser ici docteur, aussi douée que soit Veronica." Explique Cieran, frottant vigoureusement son épaule qui le démange. Récupérant la go-pro jusque là installée sur son sac, il filme la clairière où ils ont fait une pause, pour illustrer ses arguments lorsqu'ils rentreront. "Trop d'arbres, pas assez de visibilité. Un chasseur, je ne dis pas, mais pas le Pegasus." Insiste le pilote. "Même avec l'aide de l'officier Vakarian au sol, c'est trop dangereux." Il prend sur lui d'exposer la chose Cieran, même s'il sait que le spécialiste tactique serait tout autant apte à l'expliquer. C'est leur domaine d'expertise, après tout. "Nous n'avons pas d'autres choix que d'avancer, et donc, de pousser jusqu'à l'épave." Parce qu'il est d'accord, lui aussi : hors de question de se séparer. Qu'Hassan soit d'accord pour le scan ne le surprend pas, l'homme est prudent, il l'a déjà constaté. Il ne contestera pas une idée uniquement parce qu'elle émane de lui, heureusement. La remarque d'Alix retentit dans leur casque, et l'irlandais arrête de se gratter pour reposer la caméra.

"Tu sais ce qu'il te dit, Cieran ?" Voudrait gronder Cieran mais s'il sait qu'Alix ne le prendrait certainement pas mal, elle est plus gradé que lui et d'autres pourraient s'en offusquer. En privé, cela passe certainement, mais il a tout intérêt à se tenir à carreaux, l'irlandais, alors il se contente de grogner. "C'est arrivé une fois, une seule fois !" Il n'est pas réellement vexé, même s'il a pu l'être la première fois. L'idée, pourtant, que tout le monde soit au courant est quelque peu dérangeante, mais il se raisonne le pilote. C'est une blague, rien d'autre, histoire de détendre l'atmosphère tendue et de rassurer les civils quelque peu malmené par Amazone. La démangeaison des lianes de tout à l'heure se fait à nouveau ressentir, et l'irlandais frotte vivement sa combinaison, sans en être réellement soulagé. Elle est trop épaisse pour qu'il puisse se gratter, de toute façon, même si la démangeaison se fait de plus en plus insistante.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/06/2019

Le groupe est désormais davantage en sécurité, libéré des lianes et isolé dans ce nouvel endroit, mais l’homme n’est pas plus apaisé. Chaque arbre, plante, animal, insecte qu’ils croisent semble le narguer de ses couleurs vives, de sa grosseur et de son allure appétissante, alors que la vérité se fait bien cruelle. Theodore est déçu. Profondément. Il espérait vraiment que cette planète soit habitable. Ou, au moins, qu’elle puisse leur fournir un havre de paix pendant un certain temps, des ressources à utiliser pour remplir leur garde-manger, des espèces indigènes de plantes à faire croître pour en récolter les fruits. Plus ils cheminent, moins il y croit. Leurs combinaisons abîmées et trouées, vestiges de cette exploration infructueuse.Le mince espoir que les échantillons récupérés par Quinn et lui soient utiles fond de plus en plus, mais il tente de ne pas s’y résoudre. Pas tout de suite. Pas avant qu’ils soient analysés.

Pour le directeur de l’Approvisionnement, cette expédition est une grande déception, autant que pour le passager, elle est à la fois source d’émerveillement et de danger.

L’idée d’une épave est aussi intéressante qu’inquiétante. Un vaisseau terrien ? Ou… d’ailleurs ? Présent depuis combien de temps, sur Amazone ? Tant de questions qui entraînent tant de possibilités. Les avis des autres passagers sont tous plus que valides, logiques et sensés, et Teddy ne peut s’empêcher d’aussi s’exprimer : « S’il reste des données de navigation, peut-être qu’il y aura aussi des informations sur d’autres planètes… plus habitables que celle-ci. Je ne sais pas si nos échantillons seront utiles, mais l’Approvisionnement ne peut pas se contenter d’un échec sans même que nous explorions toutes les possibilités. Il hausse les épaules, comme si ce n’était pas si important, alors que ce l’est beaucoup. Puis, de toute façon, militaires ou pas, personne (ou presque) n’a jamais mis le pied sur une autre planète, avant eux. Ils se seront jamais convenablement préparés. L’Américain tourne la tête vers Meghan, qui semble bien décidée à investiguer l’histoire autour de cette mystérieuse carcasse. Les circonstances sont idéales, disons, si vous aviez en tête depuis le début d’explorer cette épave. » Oh, il ne pense pas que Meghan les ait amenés dans un guet-apens ! Ce n’est pas comme si elle contrôlait les créatures extra-terrestres. Disons juste que ça tombe vachement bien pour elle.

Spoiler:

Bon il était plus qu’évident que tout n’allait pas se passer dans le calme et la bonne humeur, après tout il nous était impossible de savoir sur quoi nous allions tomber avec exactitude, mais bon, je dois bien avouer que pour une première j’imaginais la chose un peu plus détendue, une petite promenade de santé, récolter quelques échantillons et pourquoi pas, découvrir quelque d’intéressant, un truc avec plein de mystères, un artéfact ou bien un organisme inconnu, un truc qui nous ferait oublier les soucis que nous avons sur l’arche… Mais non, on décide de partir loin de soucis et on en trouve d’autres ailleurs… Comme quoi il était purement et simplement impossible d’avoir une journée tranquille ! Si j’avais su je pense que je serais bien restée dans mon caisson durant encore quelques années, après neuf cents ans, je n’étais plus à dix ans près… Après notre traversée héroïque du fleuve, notre équipe continuait pour se faire attaquer par des lianes pour certaines d’entre nous, personnellement j’ai eu la chance de ne pas attirer l’attention des plantes, c’était déjà une réussite en soi. Après ce nouvel épisode, il était temps pour nous de faire un break pour souffler un peu, reprendre nos esprits et faire le point sur la situation.

Tandis que les militaires discutaient tactiques et organisation pour pouvoir espérer rentrer en un seul morceau sur le Voyager, moi je m’intéressais de plus près à ces fameux champignons géants qui se tenaient devant nous. La plupart des personnes du groupe ne semblait pas vraiment rassurée par cette taille démesurée, certains semblaient même inquiet, moi c’était tout le contraire, j’étais fascinée, j’essayais de comprendre comment cela était-il possible. Sur terre, les plus gros champignons étaient très impressionnants, mais là ça dépassait l’entendement ! De plus si la partie hors sol était si grande, qu’est-ce que ça devait être sous terre ! J’avais une soudaine envie de creuser, mais a moins d’avoir un tractopelle pour aller assez profond, je risquais de passer pas mal de temps avant de trouver ce que je cherche… Mais ça ne me décourageait pas pour autant, au pied d’un des géants, je prélevais quelques échantillons, c’était déjà pas mal en soi et puis j’évitais de devoir écouter les débats sur le fait d’aller explorer l’épave ou non…

Les prélèvements finis, je retournais auprès du groupe pour me tenir au courant de la situation, apte à faire ce genre d’exploration ou pas, j’étais tout de même curieuse et cette curiosité me rendait en quelque sorte inconsciente, prête à prendre des risques que je ne prendrais peut-être pas en temps normal, mais bon, qu’est-ce qu’on risquait après tout ? Mourir, on devrait déjà tous m’être depuis bien longtemps en théorie, alors maintenant ou plus tard ça ne changeait plus grand-chose.

« Hva gjør vi ? » *

Il n’y avait surement personne qui avait compris ce que je venais de dire, mais il semblait que les discussions étaient si intenses que ma question soit passé à la trappe, pas grave, après tout moi je me contentais de suivre le groupe, récolter des échantillons et puis ben c’était déjà pas mal non ?

Spoiler:

Date d'inscription : 29/06/2019

Ils sont tous tombés sur la tête, tu ne vois pas d’autre explication. Entre les fauves gigantesques affamés et les lianes carnivores, sans oublier les scarabées mangeurs de combinaison, la logique voudrait qu’un retour d’urgence à bord soit effectué, non ? C’était bien agréable de jouer les touristes en surface, mais tu n’as aucune envie de mourir sur Amazone – tout bien réfléchi, tu préfères encore les couloirs sombres deVoyager, avec leur petit alien vadrouilleur ! Comment font-ils, tous, pour résister comme ça à la pression affreuse d’être perpétuellement en danger, tu ne sais pas vraiment, et là tout de suite tu t’en fiches un peu. « Eu fico aqui. » marmonnes-tu dans ton coin, avant de croiser les bras et de t’asseoir à peu près convenablement en tailleur malgré l’inconfort de ta combinaison. « Je reste ici. » répètes-tu, en anglais cette fois. « J’ai pas signé pour ça – vous êtes tous fous, ou quoi ? S’il y a un vaisseau écrasé ici, ça veut dire qu’une autre civilisation l’a construit – on a déjà assez de problème avec nos aliens sur la station, inutile d’en rajouter ! Est-ce que je suis la seule à voir le danger ?! »

Es-tu la seule à réaliser l’ampleur des retombées de cette découverte ? La tête te tourne un peu, et tu te penches en avant comme pour tenter de calmer la folle sarabande de tes pensées, qui te semblent cogner contre ton crâne avec grande vigueur. Est-ce que tu devrais rester avec le groupe, coller aux basques de Hassan et Meghan, et explorer cette fameuse épave sûrement pleine de danger ? Est-ce que tu devrais rester sagement dehors, peut-être avec un gentil docteur si Ruiling veut bien te tenir compagnie et attendre avec toi que le groupe ressorte ? Tu n’as pas le temps de chercher une autre possibilité – ton regard s’est égaré sur tes pieds, et un pressentiment glacial dévale le long de ton échine. Qu’est-ce que… ? « Não… ! » murmures-tu en portugais, incrédule, le regard braqué sur tes semelles. Tes semelles rongées. D’un geste fébrile, tu attrapes ta cheville pour examiner leur état de plus près, pour vérifier si… Oh !

Un cri horrifié t’échappe, et tu bondis sur tes pieds, avant de sautiller frénétiquement à cloche-pied pour essayer de rester le moins possible en contact avec le sol, agitant les bras en tous sens pour attirer l'attention générale. Le dessous de tes bottes a l'air d'être grignoté comme à l'acide, et tu ne te sens clairement pas rassurée. « Ma combinaison ! Elle est rongée ! Mes semelles ! Quelque chose est en train de les attaquer ! » Et bien sûr, tu trébuches et tu t’étales de plein fouet, sans une seule once de ta grâce de danseuse habituelle. C'est effectivement sûrement le moment de paniquer !

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

Date : 15 novembre 2919
Heure commune : Début d’après-midi
Objectif : Découverte d'une nouvelle planète, Amazone.

Intrigue animée par Love (Meghan).

TOUR 5

Par sa chute Leontina Tavares attire l’attention du groupe qui prend le temps de regarder attentivement l’état des chaussures de tout le monde. La barmaid a raison, les semelles semblent comme attaquées par l’acide du sol. Rongées petit à petit. Pour le moment, pas de trou dans les chaussures, mais ça viendra si le groupe garde les pieds sur Amazone. Ils ne peuvent rester là plus longtemps.

Pas le choix, une partie du groupe refuse d’aller explorer le vaisseau sans un scan au préalable, par conséquent le spécialiste tactique, Frye Vakarian prend les choses en main avec Dragonfly. Voici le plan : Veronica survole le secteur en lançant un scan afin de s’assurer en plus du drone et d’Hécate que la zone est sécurisée. Le temps que le groupe rejoigne l'épave. Malgré les réticences du docteur Zhao et des civils, ils n’ont pas le choix comme l’a dit Cieran, Pégasus ne peut pas se poser ici donc il faut au moins rejoindre l'épave du vaisseau.

C’est l’option la plus longue qui est choisie malgré les nuages menaçants qui arrivent dans la direction du groupe. Une trentaine de minutes de marche à travers les arbres, les champignons et les insectes colorés qui passent devant les casques. Une nouvelle traversée d’un cours d’eau - cette fois-ci bien plus tranquille. La marche se passe relativement bien. Certains sont un peu fatigués par manque d’endurance, mais ça va. Cela a duré un peu plus longtemps que prévu, car ils ont pris le temps déjà de faire attention à là où ils mettaient les pieds et tout le monde s’est adapté au rythme des civils.

La voix de Dragonfly résonne à nouveau dans le talkie « RAS, tout est clean » Pas de signal radio, pas d’activité électrique - tout semble mort et abandonné depuis des années. Après plusieurs minutes et l’aide par talkie-walkie de Frye, Veronica arrive à poser la navette malgré le sol assez rocailleux. L’endroit n’est pas idéal, mais ça fera l’affaire.

Malheureusement, le temps d’arriver jusqu’à l’épave et de faire un atterrissage digne de ce nom, des gouttes commencent à tomber et le groupe n’a pas le temps de rejoindre la navette. L’épave du vaisseau est plus près et rester sous la pluie est trop risqué, si cette dernière est acide : tout le monde meurt.

Vous n’avez plus qu’une option : explorer le vaisseau le temps que la pluie s’arrête. Au moins, vous êtes à l’abri et Veronica aussi.

• Le cinquième tour dure du lundi 4 novembre au lundi 11 novembre (18h).

• Ce topic concerne les personnages suivants exclusivement : Meghan Seagers, Frye Vakarian, Leontina Tavares, Theodore Campbell, Naël Yasin, Cieran O'Reilly, Jerry Sarmoise, Mackenzie Duhamel, Hassan Jaafar, Quinn Svendsen, Zhao Ruiling, Alix Thompson et Ellen Rivers.

• Ce tour couvre beaucoup de choses : les chaussures, la ballade vers l'épave, la pluie, l'atterrissage de Pégasus et le début de l'exploration du vaisseau. Selon ce que vous souhaitez exploiter, nous vous conseillons de faire plusieurs réponses.

• C'est vraiment pas de chance cette pluie acide Facilité scénaristique, mais il fallait rester grouper et explorer le vaisseau. Y'a des trucs sympas vous verrez

• Vous êtes vêtus d'une combinaison intégrale + casque. On communique grâce au système interne de votre combinaison. Vous avez votre comlink, mais nous ne sommes pas en contact avec Hécate.

• Pensez à indiquer le résumé de vos actions sous balises spoiler.

• Nous sommes à votre disposition dans ce topic pour toute question.

• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.

Bonne chance
Qu'est-ce qu'il pourrait mal se passer, hein ?

Date d'inscription : 15/06/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

La meilleure idée c'est d'avancer vers ce vaisseau, c'est une certitude que tu as, car il y aura forcément des choses à exploiter, forcément, du moins tu le penses. Dans ton esprit, ce vaisseau n'est pas celui d'alien versus predator ou un truc du genre, même si ça pourrait être le cas vu tout ce qui se passe sur Amazone qui ne semble guère hospitalière avec votre groupe. Et sans doute que vous n'êtes pas au bout de vos peines. Tu écoutes tout le monde s'exprimer sur l'idée de Seagers. L'épave du vaisseau ne semble pas très loin selon les dires d'Ellen, mais il va sans doute falloir passer par le chemin le plus long, le plus sûr pour limiter les risques de blessures. Tu n'as pas peur, mais tu sais très bien que ce n'est pas le cas de tous les civils présents. Alors instinctivement tu te retournes vers Fry. C'est lui qui fait la logistique du groupe, et il ne semble pas contre l'exploration du vaisseau. Cieran pense que le vaisseau est potentiellement dangereux, et demande qu'un scan puisse être fait. C'est une idée qui est excellente, clairement, vous ne savez pas exactement dans quoi est ce que vous vous aventurez. La question se pose alors des civils. Cette mission ne serait-elle pas trop périlleuse pour eux, pour vous puisque tu en fais partie ? Pour toi, il n'y a pas de réellement problème, tu es sportive, tu peux passer le cap, mais ce ne sera pas le cas pour tous, assurément. Il ne faut à ton sens pas se séparer, ce serait la pire des idées et Hassan semble d'accord là-dessus. Il faut voir ce qu'il y a dans le vaisseau, s'il y a encore une quelconque activité à l'intérieur ou si c'est juste une épave. Alix abonde dans ton sens pour l'exploration, puis elle dit que vous n'avez perdu encore personne, alors tu penses à ceux qui ne sont plus là, Ellias, Seth, Yekaterina, qui sera le suivant ? Tu espères ne perdre personne aujourd'hui ...

Visiblement, tout le monde semble être d'accord pour aller jusqu'à l'épave, sauf Leontina. Fondamentalement, elle n'a pas tord, mais vous ne pouvez pas rester ici, surtout après la constatation qu'elle fait sur sa combinaison. Et elle fait une crise de panique. Instinctivement, tu regardes Hassan pour qu'il la rassure. Tu pourrais le faire comme tu l'avais fait dans le tunnel non loin de l'Arboretum mais pas sûr que ta puissante musculature la rassure vraiment. Tu regardes cependant tes semelles, et les tiennes aussi sont rongées, ça commence, doucement mais sûrement. Si l'épave du vaisseau à résister, alors vos semelles arrêteront de s'user de façon prématurée une fois là-bas. Le scan du vaisseau sera le bienvenue, pour rassurer tout le monde, là-bas, vous serez plus en sécurité qu'ici. Il faut cependant avancer vers le vaisseau et même si ça ne plait pas à tout le monde, c'est la meilleure solution, surtout que Dragonfly assure après un scan qu'il n'y a pas de danger. Surtout que le ciel d'Amazone se remplit de nuages, et vu l'acidité du sol, il y a des chances que ça soit une pluie acide qui tombe, et vous tue tous. Tu n'es pas une spécialiste, mais voilà, il y a vos semelles pour le comprendre. Les gouttes tombent, pas le temps de rejoindre Pegasus, l'épave du vaisseau est la plus proche alors ce sera une halte nécessaire. C'est peut être un mal pour un bien cependant, car ainsi vous pourrez explorer, au lieu de vous tournez les pouces.

" Vu qu'il pleut dehors, allons voir ce que le vaisseau à dans le ventre. Ruiling, ça vous direz de voir avec moi s'il n'y a pas des bandages ou des choses comme ça à l'infirmerie ? Ce vaisseau me semble assez grand pour avoir ça en stock. "

Tu l'invites, mais tu ne sais pas si elle voudra venir avec toi, peut être que oui, peut être que non, mais l'invitation est lancée.

Spoiler:

Date d'inscription : 17/06/2019

L'hystérie de Tina a un fond de vérité, au moins, et chacun jette un œil à ses chaussures pour voir que les dires de la jeune femme se confirme. Quelque chose sur le sol ronge leurs semelles, et Cieran se relève d'un bond de là où il s'était laissé tombé. Ré-endossant son sac à dos, il agrippe Tina par les avants-bras, bien conscient que le regard d'Hassan ne doit pas le lâcher une seule seconde, et qu'il doit probablement résister à l'idée de lui sauter dessus. Tant pis. Ils ne peuvent pas se permettre d'attirer d'autres prédateurs à cause de la panique de leur barmaid, ou risquer qu'elle ne se blesse. "Hey, Tina ! Regarde-moi, d'accord ?" Ordonne-t-il à travers le casque, sans se montrer particulièrement tendre. Il la relâche rapidement, les mains bien en évidence. "Ca va aller. On va rejoindre le Pegasus, mais il faut partir. Maintenant." Le mouvement, il l'espère, fera refluer la panique. "Il va falloir qu'on marche, je suis désolé." Ils n'ont pas d'autre choix de toute façon, il faut bien qu'elle le comprenne.

Il s'en veut d'être celui qui lui assène la réalité, et elle doit probablement lui en vouloir aussi. Cela ne fera que rajouter quelques lignes à la longue liste de griefs qu'elle a probablement envers lui, même si elle lui a promis de lui pardonner. Il ne peut pas y faire grand chose, de toute façon, et lui tend la main pour l'aider à progresser. Il se sait en probation, le pilote, mais il ne peut pas, décemment, laisser la jeune femme en pleine crise de nerfs.

La route est longue, surtout qu'ils ont choisi le chemin le plus simple qui, évidemment, les oblige à contourner l'escarpement rocheux. L'irlandais se montre étonnement silencieux, caméra dans la main, se contentant parfois d'indiquer à Tina un détail plus surprenant que les autres dans l'émerveillement permanent qu'est Amazone, histoire qu'elle ne pense pas trop à sa panique et profite des merveilles qui les entourent. La planète s'avère dangereuse, certes, mais pourtant splendide. Il a la go-pro bien en main quand ils passent un étroit cours d'eau, les batteries de la caméra changée lors d'une brève halte. La voix de Ronnie qui résonne dans le talkie, leur indiquant que tout est clean, ne fait rien pour apaiser ses craintes pourtant. De ce qu'ils en savent, tout est sans danger mais il s'en est rendu compte dès la première mission l'irlandais : ils en savent malheureusement bien peu. La démangeaison permanente à l'endroit où les lianes ont percé sa combinaison en est un rappel de tous les instants.

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

Dans ce genre de situation et avec des civils en plus, il n'est pas toujours facile de contenter tout le monde. Les militaires suivront les ordres quoi qu'il arrive, alors que ceux qui ne font pas parti de ce système ne s'imaginer pas jouer à Indiana Jones dans un vaisseau abandonné sur cette planète depuis bien trop longtemps déjà. Frye comprend, pour la sécurité de tous, il aurait préféré que les personnes n'étant pas vraiment apte à l'exploration reste en arrière. Sauf que quoi qu'il arrive, le groupe devait partir dans cette direction car c'est par là bas qu'il avait localisé deux points atterrissage possible. D'ailleurs, Cieran le fit remarquer aux autres, il ne fit que confirmer en hochant de la tête, si des fois quelques civils puissent avoir des doutes sur la véracité des propos de son collègue. Tous n'avait surement pas entendu sa conversation avec Meghan juste avant.

Le groupe se mit donc en mouvement, perdre du temps était totalement inutile et on ne sait pas encore ce qui pourrait bien leur arriver sur cette planète inamicale. Le chemin fut un peu plus long, mais l'option la plus facile ayant été sélectionné c'était normal. Tina chuta suite à des problèmes avec ces chaussures ce qui n'annonçait rien de bon pour le reste du groupe. C'était surement un peu orgueilleux de partir explorer comme ça de but en blanc une planète inconnue. Il aurait fallu se poser ou juste envoyer des sondes ou rester autour de la navette dans un premier temps, histoire de faire quelques analyses. Mais on ne peut pas tout réussir du premier coup, n'est-ce pas.

A l'aide du talkie, Frye parla avec Veronica pour la préparer et l'aider à atterrissage. Pour cela, il s'était légèrement éloigné du groupe de quelques mètres, pour être plus au calme et uniquement concentré sur sa tâche. La navette est leur seule et unique porte de sortie, si jamais il y a une fausse manœuvre, quelques choses qui casse ou pire encore, cela les obligeraient à rester coincé sur Amazone et adieu le retour sur le Voyager. Personnellement, il n'a pas vraiment envie de mourir sur la planète cousine de Pandora. Veronica se débrouilla parfaitement, suivant les instructions du spécialiste et elle parvint malgré les conditions difficiles à poser l'engin sans le moindre incident, il était extrêmement fier de son équipe et de la jeune pilote, elle sait se dépasser et c'est un point particulièrement intéressant et important quand on fait se métier.

Hélas, personne ne pu rejoindre le vaisseau, une pluie pas très sympathique commença à tomber et tout le monde se réfugia à l'intérieur des ruines de ce qui fut un jour un vaisseau. C'était grand et surtout l'architecture du bâtiment était loin de ressembler à ce qu'il pouvait connaitre. Même ce qu'il avait pu voir dans les films n'était pas semblable. Une technologie nouvelle et totalement différente. Avec prudence, il avançait dans les dédales de couloirs en compagnie des autres membres du groupe. Leurs lampes frontales éclairaient difficilement ce grand espace, heureusement que quelques trous dans la structure de vaisseau permettaient de laisser le jour s'y engouffrer. Jerry avait proposé au docteur de trouver l'infirmerie... si seulement ce genre de chose existe là dedans... La civilisation de cet appareil n'avait peut être pas besoin de se soigner de la même manière que des humains ? "Personne ne part seul ! Des groupes de 3 où plus serait préférable, avec un militaire ! On ne sait pas sur quoi on peut tomber ici," indique t-il à voix haute pour que tout le monde entende et fasse ce qu'il dit. C'était juste une question de sécurité. Peut être que quelqu'un pourrait glisser, tomber dans un trou, se retrouver enfermer quelque part, se faire attaquer par la faune ou la flore de la planète qui se cacherait ici. Bref, être en groupe évitera trop de problème. Frye se rapprocha de Jerry et Ruiling : "Je vais vous accompagner," indique t-il. Tant qu'à faire, il préfère rester auprès de Jerry et pouvoir ainsi la protéger au cas où et puis vu qu'ils se connaissent ça reste plus sympa.

Spoiler:

Date d'inscription : 06/08/2019

Tu ne peux que t’incliner devant les explications de Cieran : il serait en effet trop difficile d’évacuer les civils en cet endroit et visiblement l’épave semble le meilleur endroit pour rendre tout le monde à la sécurité. Tu espères simplement que personne ne se blessera en route et tu es tout de même soulagée de savoir que rien ne pose en obstacle. Sauf peut-être une Leontina en panique. Et avec raison : les bottes de sa combinaison sont en train de fondre sous ses pieds, mais avant même que tu ne puisses intervenir, le pilote s’en charge et réussit à convaincre la jeune femme d’avancer. L’acidité du sol t’inquiète sérieusement : grâce au travail conjoint avec le directeur Campbell et Quinn, vous avez ciblé des plantes pour la médecine, mais avez-vous des plants assez matures pour fabriquer des onguents contre les brûlures que pourraient vous causer Amazone? Il faut vite vous dépêcher de partir de là.

Et vous êtes si près du but, Pégasus est enfin là devant vous après une longue marche éreintante pour ceux qui n’en ont pas l’habitude. Mais comme vous êtes presque enfin en sécurité, une pluie commence à tomber sous vous. C’est avec appréhension que tu suis le groupe jusqu’à l’épave, faute de pouvoir rejoindre la navette à temps.

« Est-ce que tout le monde va bien? » Ton regard s’appuie notamment plus longtemps sur Frye et son bras écorché : si l’eau s’est infiltrée dans sa combinaison, tu crains les complications. Il y a Leontina et ses chaussures, dire que tu lui avais prescrit cette sortie pour ses nerfs, le remède semble plutôt empirer la situation…. Et il y a Cieran, Hassan, Mackenzie, Naël, eux aussi comme toi attaqués par les lianes. Si tu en juges par la démangeaison que tu ressens encore…. Mais tu ne peux pas examiner la peau, pas avant d’être de retour sur Voyager. Tout ça t’inquiète sérieusement.

« Je ne serais pas contre ramener du matériel médical, mais rien ne garantit qu’il ne soit pas contaminé…. C’est un risque à prendre qui ne me plaît pas beaucoup. Mais allons tout de même jeter un coup d’oeil, laissez moi juste le temps de vérifier l’état de tout le monde. Je ne suis pas rassurée à l’idée de nous diviser. On se sait pas ce qui peut se cacher dans le ventre de ce vaisseau et si j’étais trop tard pour réagir… »

Tu es réticente à l’idée de vous séparer. Tu partages les craintes de Leontina. Quelque chose a dû piloter ce vaisseau pour qu’il s’écrase sur Amazone et s’il s’agissait d’humains, vous l’auriez déjà su. Qui est derrière son existence même? Rien ne garantit qu’ils ne soient pas cachés quelque part. Et la découverte de cadavres t’angoisse encore. Vous ne savez pas ce qui vous attend. Au moins, tu reconnais la sagesse du spécialiste tactique. Si tout le monde reste en petits groupes et personne seul, il y a moins de risques. Un peu moins.

Non, ça ne te dit vraiment rien qui vaille et tu espères que la pluie sur cette planète est diluvienne quelques minutes avant de s’arrêter rapidement. Plus vite vous retournerez à bord de Pégasus, mieux ce sera.

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

En fait, ils se sont grandement foutus dans une merde noire et ils ne savent pas forcément comment s’en sortir, mettant en péril un petit cinquième de l’Humanité – littéralement, ce n’est pas une exagération à ce niveau. C’était déjà le cas lorsqu’ils ont du aller faire un tour du côté de la zone scellée – par deux fois ! - mais là, les records sont atteints et même explosés. La première expédition a vu quelques civils se perdre dans les entrailles infectées de leur vaisseau : peu préparés mais aptes à la découverte, de doux dingues ; la seconde a plus tenu de l’égarement que de la volonté propre de se perdre.
Mais là, ils étaient supposés être en foutue balade de santé. Ne vous étonnez guère que le gars en charge de leur surveillance – lui même affecté par la claustrophobie ambiante et la paranoïa rampante sans qu’il n’ose le montrer – ne soit pas entièrement ravi que les civils se proposent d’eux-mêmes pour aller farfouiller en plein dans les ruines d’un vaisseau dévasté.
Et les emmerdes continuent.

Tout d’abord, le sol s’attaque à leurs pieds. Alertés par Leontina, avec laquelle il partage un point de vue sans doute bien trop réaliste et alarmiste (leurs heures ensemble n’y sont peut-être pas étrangères, ou simplement le foutu bon sens) - la situation amène un fardeau supplémentaire et un stress conséquent - dans l’esprit du directeur, un compte à rebours avant que cette saloperie ne les dévore entièrement s’est enclenché. Il esquisse un geste dans sa direction mais il est trop loin. Trop lent. Son regard, en revanche, ne quitte pas le pilote et la barmaid. (Dix jours, c’est trop tôt. Il l’a autorisé à venir, lui a filé une arme. Sans doute qu’il n’aurait pas du. )

Puis vient la pluie, l’eau qui goutte sur eux alors que leurs pas les ont porté, lentement, jusqu’à l’épave angoissante : une structure de métal telle une bête terrifiante faite pour arpenter le cosmos qui gît là, éventrée et pourrissante. Rien, en somme, qui ne pourrait améliorer le caractère déjà mal fichu d’Hassan. Pegasus est à quelques mètres et eux s’enfoncent dans le coeur d’un territoire où ils sont aveugles. Pas préparés.
Retrouver des couloirs sans savoir ce qui attend au tournant lui noue les entrailles et lui donne envie de gerber. Il se raidit, incapable de le montrer. Alors qu’il s’apprête à reprendre la coach – on n’a pas idée de se barrer en explorant quand on n’a rien pour –, le spécialiste Vakarian intervient. Hassan ne peut qu’approuver, même s’il serait plus intelligent de leur côté de juste… Patienter.
C’est con, hein, mais sans être terrorisé il est juste loin d’être serein. C’est autre chose au coeur de Voyager, il n’a pas cette impression, ce quelque chose qui le démange et le dérange.

Son regard glisse sur le plafond défoncé, à l’angle d’un couloir à l’est de leur position : un trou par lequel s’infiltrent plantes et lumière, ainsi que l’eau qui dégringole du ciel. Pas par là, déjà. Il n’est pas certain, très clairement, de vouloir s’engager dans la moindre exploration.
S’ils perdent l’un d’eux, encore, il ne sait pas comment il le vivra.
« Je compte rester ici, pour ceux qui n’ont pas des envies suicidaires* – le goût de l’aventure. Pardonnez. » Il hésite quelque peu avant d’ajouter : « si personne ne reste, j’me greffe à un groupe. Vous connaissez mes vues sur cette exploration. J'laisserai personne partir seul ou en un effectif insuffisant. »
Son regard ne cesse de partir dans toutes les directions, examinant le plafond en mal, les murs et les galeries, s’attendant à voir une saloperie increvable au tournant.

Spoiler:

Date d'inscription : 17/06/2019

Frye a géré l'atterrissage du Pegasus avec Ronnie, et Cieran ne peut s'empêcher d'être soulagé à l'idée qu'elle soit là, tout près. Proche mais inaccessible en même temps puisque la pluie a commencé à tomber et que par sécurité, le groupe tout entier se résout à se réfugier dans la structure du vaisseau abandonné. Leur coach sportive n'est visiblement pas fatiguée de leur longue marche puisqu'elle propose aussitôt au docteur Zhao de rechercher l'infirmerie.

"On ne devrait pas plutôt chercher la salle de commandes plutôt ? Le cockpit ? Histoire de savoir ce qu'on peut apprendre de ce vaisseau et de son crash ?" Demande Cieran, impatient. Ce n'est pas entièrement le passager du Voyager qui parle, pour le coup, c'est aussi le petit garçon de dix ans qui s'émerveillait devant ses maquettes, qui a grandi avec Star Wars, le même qui passait des heures sur le terrain d'aviation à dessiner - mal, il n'a jamais été doué - et à rêver d'inconnu. C'est un vaisseau spatial, un vrai, et qui n'est peut-être même pas humain. Loin de toutes ces saletés d'aliens, cette fois-ci, Cieran touche du doigt le véritable rêve de tout ceux qui ont essayé de conquérir l'espace : un vaisseau spatial, damnú ! Et ils veulent, sérieusement, chercher des bandages ? Hassan dit déjà qu'il se greffera à un groupe s'il le faut, mais Cieran n'est franchement pas très motivé à l'idée de fouiller l'épave pour pas grand chose de concluant. Il a des étoiles dans les yeux en observant les murs de métal rouillés et l'intérieur délabré, ignorant avec conviction le jour qui perce à travers le plafond ou la pluie qui ruisselle sur quelques plaques de métal. Sa main ganté frôle amoureusement la carlingue, la lampe frontale de son casque se promenant partout où il pose le regard.

Il a saisi la go-pro, bien décidé à en mettre, également, plein la vue à ceux qui sont restés sur le Voyageur. La caméra se balade dans l'appareil inconnu, sans que l'irlandais ne s'éloigne trop pourtant, bien conscient de la présence des autres et de la stupidité qu'il y aurait à se séparer du groupe sans prévenir. Mais tout de même, si ça se trouve, ce vaisseau a parcouru des milliers d'années-lumières, ils vont bien chercher à en percer les secrets, non ? La caméra se pose sur Alix puis sur Mackenzie, qu'il sait être ses alliées sur le coup. "La salle de contrôle nous permettra d'accèder à l'ordinateur de bord, ne serait-ce que pour déterminer si ce sont vraiment des gens venus d'ailleurs qui ont construits ce vaisseau !" Il sait que l'excitation perce dans sa voix, Cieran, et il n'en a rien à faire. On ne va pas lui reprocher d'être émerveillé par leur découverte ! "Et s'il y a des plans, c'est là qu'ils seront. On pourra localiser l'infirmerie." Annonce-t-il encore, avec un sagesse feinte. Logique imparable, et non tentative de manipulation.

Spoiler:

Date d'inscription : 07/07/2019

Les avis divergent sur cette exploration de l’épave et certains font preuve de prudence. Pourtant, je me doute que les militaires auront le dernier mot, ils sont bien plus conscients des dangers encourus mais finalement c’est Leontina qui accélère les choses avec son alerte sur le sol rongeant ses chaussures. Je vérifie mes semelles avec appréhension et lâche un soupir de soulagement en constatant l’absence de trous. Je n’ai pas envie de finir en gruyère sur cette planète, déjà que les lianes on fragilisé ma combinaison… Et l’image d’un rat géant me traverse l’esprit. La décision finale me tire de mes pensées. La topographie du terrain force Pegasus à se poser à proximité du vaisseau inconnu et je suis le groupe alors que nous nous engageons sur le chemin pour contourner l’escarpement rocheux mentionné plus tôt. D’une certaine manière, je suis soulagée qu’on puisse rejoindre la navette vu qu’Amazone est plus hostile que prévue.

Alors que nous arrivons au niveau de l’épave, il commence à pleuvoir, sur le coup je n’en perçois par la possible dangerosité mais d’autres préfèrent se montrer prudent en conduisant le groupe à l’abri de l’épave. Bon, les circonstances font que nous allons devoir attendre que la pluie cesse, diverses propositions s’élèvent quant à l’exploration du vaisseau. L’enthousiasme que j’ai ressenti lorsque j’ai pris partie pour l’exploration dans la clairière aux champignons s’estompe face à l’inconnu et je revois certaines scènes de film qui ne me rassurent pas. Ok, des groupes de trois. Je me tourne vers Cieran lorsqu’il mentionne le cockpit.

- Ok, pour la salle de contrôle. Ça me semble un point de départ logique avant de partir à l’aveuglette.

Après tout on ne sait rien sur ceux qui pilotaient cet engin ni sur les causes de leur crash. Le pilote calme mes appréhensions, alors même que la proposition d’Hassan est tentante, et je m’approche de Cieran pour lui signifier mon intérêt pour son idée.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/06/2019

Il n’y a rien de bon, sur Amazone.

« Tout est acide, ma parole », qu’il souffle à Quinn, pendant la marche vers le vaisseau écrasé. L’explorer ne lui tente toujours pas, mais comme il l’a précédemment évoqué, il ne peut pas se contenter d’une suite d’échecs, sans même aller plus loin que le bout de leur nez. Puis, pour rejoindre Pegasus, ils doivent se rapprocher de l’épave. Autant joindre l’utile au nécessaire. À une sortie qui se fait d’autant plus urgente, avec leurs combinaisons qui ne feront pas long feu, à ce rythme.

L’ombre de Pegasus les survole et c’est impressionné que l’Américain observe la massive navette se poser avec une relative grâce, malgré la taille de l’engin, le terrain peu idéal et toute la végétation aux alentours. Il peut voir l’expression concentrée de la pilote, puis sa voix tendue, mais toujours calme, qui s’élève du talkie-walkie : « Dragonfly à Vakarian, Pegasus prêt à récupérer les passagers, en attente du signal pour rouvrir les portes. »
Quel dommage que la pluie les empêche de rejoindre cet abri.
L’épave du vaisseau perdu est plus proche et tous s’y dirigent - pour Teddy, avec une angoisse mêlée d’excitation. Un peu, comme Cieran, du gamin fasciné par les étoiles, par les sagas de films et les séries télévisées, par tout ce que ce vaisseau représente. Il oublie parfois qu’ils sont dans l’espace, occupé par tout son travail, mais ça… ça ! C’est grandiose.

Les équipes se répartissent, selon les indications du spécialiste tactique. Theodore regarde Ellen, pensif. Elle est une militaire, n’est-ce pas ? Cette fois, c’est Hassan qu’il regarde, pour lui annoncer sa décision : « Miss Svendsen, la directrice Rivers et moi-même allons voir voir s’il y a du matériel utile pour l’Approvisionnement, ou la Logistique. » Outils, traces d’aliments, n’importe quoi. Il consulte les deux femmes du regard, en espérant qu’elles soient d’accord avec son idée improvisée. Il peut toujours ordonner à Quinn de le suivre, il est son supérieur, mais c’est bien mieux si elle vient de son plein gré. Aller explorer seul, non merci ! Et en même temps, rester à l’entrée, sans s’aventurer dans ce vaisseau inconnu, mystérieux, peut-être alien… ça lui semble du gâchis. Ellen approuve, bien heureusement, et prend la tête de leur trio pour s’enfoncer dans les entrailles. « Faites attention au plafond. » La pluie est probablement aussi acide que le reste de cette damnée planète.

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

On a finalement réussi à se tirer de ce pétrin. Foutues plantes trop vivaces. La démangeaison va me rendre dingue. Et le pire c'est que je sais que plus je vais y toucher, pire ce sera. Sans oublier que ma combinaison n'est plus étanche, comme celle d'autres passagers. Et ça c'est un vrai soucis. Faut bricoler un truc, en attendant de retrouver la sécurité du vaisseau... Et cela semble plus que compromis. Tout le monde se perd en palabres concernant la suite des événements. Il suffit d'un ordre, un seul et on gagnera du temps. Les avis des autres sont facultatifs après tout. En définitive, il n'y a qu'une personne qui a le dernier mot. Je suis pour continuer, malgré la pertinence de certains arguments contre. L'épave du vaisseau m'intéresse. Et finalement, le sol d'Amazone finit par trancher pour nous. Et bien voilà, en avant donc. Même si certains peinent à suivre et qu'il faut ralentir un peu le rythme. C'est bien beau la technologie, mais ça mord quelque peu sur mon boulot en fait, alors qu'on nous annonce qu'il n'y a rien à signaler.

Et encore une fois, c'est la nature hostile et le climat qui nous pousse à faire un choix, alors que la pluie se met à tomber, précipitant notre course jusqu'à l'intérieur de l'épave. Déjà, ils sont trois à vouloir explorer, pour trouver du matériel médical. Hum... Ce vaisseau est de quelle origine au juste ? Humaine ? Un vaisseau humain aurait-il pu se rendre jusqu'ici entre la destruction de notre planète et notre propre arrivée ? On ne sait rien de ce qu'il s'est passé vraiment après notre départ. On ne sait pas si des vaisseaux ont été apprêtés avec des colonies humaines à l'intérieur, histoire de tenter de sauver notre espèce. Ce serait une bonne chose pourtant. Et si c'est un vaisseau alien... Qui sait si on va seulement identifier un truc qui ressemble vaguement à notre propre civilisation.

Je jette un regard à Hassan, qui préfère rester là. Ses paroles me font sourire malgré la gravité de la situation. "C'est une question de point de vue." J'ai donc des envies suicidaires. Les groupes se forment, trois par trois, dans des buts différents. On ne va pas se leurrer, j'ai aussi très envie d'en savoir plus sur ce vaisseau. Je partage l'excitation de certains de mes compagnons. Est-ce que ce sont des matériaux connus qui ont permis de fabriquer cette navette ? En quoi est-il fait ? Ressemble-t-il à des techniques que nous connaissons ? Y a-t-il des caméras de surveillance, des enregistrements quelconques, un journal de bord ? J'espère que l'équipe de Cieran trouvera quelque chose. En attendant, j'observe la salle dans laquelle nous nous trouvons, aux aguets. Pas de signe de vie détecté... On ne sait quand même jamais. Et puis, autant éviter qu'un truc ne vienne s'engouffrer par l'endroit où nous sommes entrés.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

Tu ne t’attendais pas à autant en débarquant sur Amazone. Autant de péripéties. Autant d’actions. Autant. Tu t’attendais à des bêtes sauvages, à des plantes carnivores, mais pas à tout ça. Non. Pas à tout ça. Tu es un peu inquiète. Par l’annonce inquiétante de Leontina, tu regardes tes propres chaussures, la semelle a l’air d’être rongée, elle a raison. Par le fait qu’on ne sait pas du tout quand la pluie va s’arrêter, et si cela dure des jours et des jours ? On a un sac de vivres, mais pas pour tenir un siège non plus. Et s’il arrive quelque chose à Veronica ? Elle n’est pas en sécurité là dehors même à bord de Pégasus. Tu prends un moment pour réfléchir à la situation. Dehors, il pleut. Hors de question de sortir.

« Cieran a raison ! Essayons de trouver la salle de contrôle. » Tu souris à l’Irlandais, qui a, toujours la situation en main. Il est un très bon élément que tu commences à apprécier. Jerry aussi n’avait pas tort, il fallait trouver des ressources médicales, mais aussi de quoi rénover l’Arche ou n’importe quoi qui pouvait être utile.

Ne pouvant lutter face à la décision de plusieurs directeurs, tu laisses les petits groupes se formaient. Toutefois, se séparer… Tu es un peu dubitative. OK, couvrir plus de terrain, mais bon… « Venez, suivons la directrice Rivers ! On se séparera un peu plus loin éventuellement. Je n’aime pas l’idée qu’on soit séparés ! » dis-tu pour Mackenzie, Jerry, Frye et Cieran. Tu emboîtes le pas à ta tante, au directeur Campbell et à Quinn, mais avant de t’éloigner trop, tu t’arrêtes et tu regardes Hassan, Naël et Leontina qui restent à l’entrée.

« Soyez prudents ! »

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

Date : 15 novembre 2919
Heure commune : Début d’après-midi
Objectif : Découverte d'une nouvelle planète, Amazone.

Intrigue animée par Love (Meghan).

TOUR 6

Une épave peu rassurante et pourtant seul refuge pour échapper à la pluie acide qui s'abat sur Amazone. Vous entendez le cloc cloc sur le métal du vaisseau en mauvais état, clairement rongé par le temps. L'épave est stable, vous pouvez marcher sans craindre que cette dernière s'affaisse ou s'enfonce un peu plus dans le sol.

Le groupe entre et découvre des restes, un vaisseau à moitié détruit, des trous au plafond qui laissent pénétrer la lumière, des flaques d'eau sur le sol. Équipés des lampes frontales, vous avancez prudemment dans l'épave - Ellen en tête suivie des autres membres du groupe qui ont bien voulu s'aventurer sur le vaisseau. Hassan avec une Leontina cramponnée à lui ainsi que Naël restent à l'entrée pour veiller à ce qu'aucun animal ne rentre, pour faire le guet et surveiller l'entrée !

Dans le vaisseau, tout semble désert. Quelques insectes grouillent ici et là, mais rien d'alarmant et de dangereux. Des toiles d'araignées pendent sur les restes de plafond. Des végétaux ont commencé à pousser dans les flaques qui se sont formées lors des dernières pluies et des petits insectes semblent avoir pondu des oeufs. Aucun autre signe de vie n'est à déclarer. Le vaisseau est abandonné depuis un moment.

Après quelques minutes, à déambuler dans les coursives du vaisseau, à se perdre le groupe trouve la salle de contrôle. Une grande salle avec plein de machines, certaines détruites, d'autres qui semblent en meilleur état. Au centre, une sorte de table prend une grande place. Tout un tas d'objets traînent ici et là de quoi fouiller et découvrir. Pas moyen de voir pour rétablir l'énergie du vaisseau et puis d'abord avec quoi ça fonctionne un vaisseau comme ça ? Et depuis le temps, les systèmes ne fonctionnent surement plus.

Ouvrez les yeux !

• Le sixième tour dure du lundi 11 novembre au lundi 25 novembre (18h).

• Ce topic concerne les personnages suivants exclusivement : Meghan Seagers, Frye Vakarian, Leontina Tavares, Theodore Campbell, Naël Yasin, Cieran O'Reilly, Jerry Sarmoise, Mackenzie Duhamel, Hassan Jaafar, Quinn Svendsen, Zhao Ruiling, Alix Thompson et Ellen Rivers.

• Ce tour couvre l'exploration du vaisseau. Je suis restée vague sur les groupes et autre pour ne pas vous bloquer ! Cela va de soi du coup que si vous voulez vous séparer, je vous laisse faire. Alix, tu peux te greffer où tu veux ! (C'est possible que ce soit votre seul tour d'exploration, je dis ça je dis rien ) Donc voilà

• N'essayez pas de trouver de l'électricité, de l'énergie ou je ne sais pas trop quoi, il n'y a pas ou ça ne marche plus (Vous pouvez dire que vous cherchez, mais voilà)

• Hassan et Naël, Tina ne répondra surement pas ce tour, je vous laisse voir entre vous. Si faire le guet à l'entrée est trop ennuyeux pour vous, vous pouvez dire que vous entendez un bruit et que vous allez voir / rejoindre les autres. Je vous laisse faire aussi, j'ai suivi vos RP.

• Pensez à indiquer le résumé de vos actions sous balises spoiler.

• Nous sommes à votre disposition dans ce topic pour toute question.

• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.

Bonne chance
Qu'est-ce qu'il pourrait mal se passer, hein ?

Images issues du jeu vidéo : Horizon Zero Dawn.

Date d'inscription : 25/09/2019

L’idée d’emmener les civils en exploration n’était pas pour plaire à Ellen, chaque mise en danger d’une vie la répugnait, elle apprécia donc grandement l’annonce que Frye pourrait aider Véronica à faire atterrir Pégase dans une zone relativement proche du vaisseau et qu’ils pourraient ainsi mettre à l’abris les civils.

Mais tout cela bien sur, c’était sans compter la volonté d’Amazon de leur nuire. A peine avaient ils parcouru le chemin sans trop d’encombre, essayant autant que possible de ménager la semelle de leurs combinaisons, qu’une pluie de toute évidence acide leur tombait dessus alors qu’ils approchaient de l’épave.
Ils n’eurent pas le temps de se rendre jusque Pégase pour sécuriser les civils, l’abri le plus proche était l’épave et ils s’y engouffrèrent tous.

Tant qu'à être coincé dans cette structure, pourquoi ne pas en tirer profit ?
Elle proposa donc de partir explorer l’appareil, autant par curiosité que dans l’espoir d’y dénicher des pièces et matériaux dont l’Arche avait un besoin vital. Plusieurs membres de l’expédition lui emboitèrent le pas, certains parlant de trouver l’infirmerie, d’autres le centre de contrôle. Frye et Meghan eurent le bon reflexe de limiter la dispersion des équipes en tout sens. Cet endroit semblait désert mais cela ne signifiait pas qu’il était exempt de risques.
Leontina, Hassan et Naël choisirent de rester en arrière. La militaire espérait que la barmaid ne ferait pas une nouvelle crise de panique. Avec un peu de chance la présence des deux militaire suffirait à la rassurer. Et cela permettait aussi de monter la garde, il fallait éviter qu’un de ces félins ou tout autre créature ne viennent les coincer là dedans.

Ellen prit son arme en main, et commença l’exploration à pas prudents, testant la solidité de chaque zone semblant présenter des faiblesse, faisant s’immobiliser le groupe à chaque intersection afin de vérifier chaque couloir à la lumière de sa lampe frontale, l’arme au poing prête à intervenir si elle détectait un danger. Bien que lente, cette approche devrait permettre d’apporter un minimum de sécurité au groupe, et elle espérait que les militaires en queue de peloton doublaient ces mesures de sécurité..
Les plus grosses menacent qu’ils croisèrent furent des insectes plus ou moins colorés, des toiles d'araignées ou de poussières qu’ils devaient écartés de leur chemin, mais qui fort heureusement ne s’accrochaient pas à leur combinaison comme l’avait fait les lianes.

Ellen observa avec circonspection un amas d’oeufs, probablement ceux des insectes d’Amazon... mais, quelque chose qu’elle ne parvenait pas à s’expliquer ne lui plaisait pas dans ces oeufs jaunâtres. Elle continua néanmoins son chemin.

Après plusieurs culs de sac dû à des effondrements ou des portes bloquées, le groupe atteignit ce qui semblait être la salle de contrôle. Une vaste pièce, aux murs tout aussi décrépit que le reste de l’épave. Une partie était un peu moins abîmée par les éléments, tout comme la table centrale qui était encore en un morceau. Ellen s’avança vers les machines qui étaient en meilleurs états, cherchant à démonter toute pièce pouvant s’apparenter aux mécanismes présents sur l’arche, cela pouvait aller d’un simple boulon à une carte mère, des pièces de métal ou des câbles, il ne fallait rien négliger.

“Prenez tout ce qui parait en bon état, on fera le tri plus tard. Et cherchez à déloger des plaques des parois les moins endommagés, il faudra qu’on teste leur résistance à l’acidité de la pluie, si elles tiennent assez, on pourra s’en servir de bouclier ou de parapluie pour rejoindre Pégase si cette maudite flotte ne s’arrête pas.”

Résumé:

Date d'inscription : 15/06/2019

Tout le monde se trouvait à l'abri dans cette ruine de vaisseaux datant d'un âge ancien. Le reste de la structure faisait clairement penser à quelque chose de plus technologique que ce que pouvait faire les humains, mais Frye n'est pas un expert en la matière. Certaines personnes du groupe voulaient se séparer pour visiter cet endroit et peut être trouver des choses utiles. En soit l'idée est bonne, mais vu la situation se séparer peut être dangereux. C'est pour ça qu'il demande à ce que ce soit de petit groupe avec un militaire obligatoirement dedans pour plus de sécurité. Si jamais il faut se défendre, une arme sera toujours la bienvenue. Meghan ajouta que pour commencer que tout le monde devrait suivre Ellen et aviser par la suite. C'était une bonne idée aussi.

Les volontaires emboitèrent donc le pas à la plus expérimenté de la troupe. C'est ainsi que civils et militaires se trouvèrent à déambuler en évitant flaque d'eau et trou dans le plafond dans les couloirs de ce sombre vaisseaux. Tout était abimé, rongé par l'acidité de l'eau, mais aussi par le temps qui passe. La végétation avait également commencé à prendre place à l'intérieur, des lianes, de la mousse ou même des sortes de fleurs pouvant se trouver dans des coins légèrement éclairé. Finalement, que ce soit sur terre ou ici, la nature reprend toujours ses droits, ceci à l'air d'être une loi intergalactique.

Après quelques minutes de marche et un bon nombre de portes verrouillées, c'est une grande salle qui pourrait surement s'apparenter à une salle de contrôle que le groupe trouva. Tout y était grand et quelque peu démesuré comparé à ce qu'on peut trouver sur le Voyager par exemple. Frye s'avança vers la grande table pour l'observer, des sortes de boutons et encore c'était extrêmement différent de ce que l'humanité avait déjà fait. C'était un système totalement différent, ce qui prouve pour notre soldat que ceci n'a rien d'humain. Ils n'ont donc jamais été seul dans l'univers ! En même temps, c'était évident, non ? S'il y a des humains pourquoi n'existerait-il une autre forme de vie ailleurs dans l'univers...

Son regard fut attiré par ce qui devait être des commandes, mais à y regarder de plus près, surtout lui qui est pilote, ceci n'était pas du tout adapté pour un bipède. En fait, on dirait plus quelque chose pour des quadrupèdes ou dans le genre. "Hey, on dirait bien que ce vaisseaux étaient pour des créatures de type "quadrupède", indique t-il en montrant les commandes. Ceci ne les aidera pas, mais ça prouve qu'ils n'y aura peut être rien de viable ici pour eux. Cette civilisation n'a peut être même pas d'infirmerie et de problème de santé ? Et même si quelqu'un trouve des notes ou autre, ce qui semble quasi impossible, ceci sera obligatoirement dans un langage inconnu. Certes, des linguistes pourraient réussi à déchiffrer tout ça et décoder, mais ça risque de prendre des mois, voir même des années. "Tout est hors service, on trouvera rien d'utile ici." Impossible d'allumer les commandes et même s'ils parviennent à récupérer du matériel encore faut-il en comprendre la technologie.

La proposition d'Ellen semble la meilleure, trouver des "taules" ou dans le genre pour pouvoir s'abriter, sortir et rejoindre leur navette. "Il doit y avoir moyen de retirer des grandes plaques en effet. Si le vaisseau est encore entier, c'est que les matériaux ont réussi à résister aux intempéries. On ne peut pas perdre trop de temps, on ne sait pas si notre navette va résister bien longtemps à cette pluie. Et si on veut retourner sur le Voyager le temps nous est surement déjà compté." Frye ne veut pas être pessimiste, il est juste logique d'autant plus que personne ne sait si la pluie va durer dix minutes, trois heures, ou des jours entiers...

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Date d'inscription : 17/06/2019

Ellen semble bien décider à ne déclencher aucun piège, réel ou imaginaire, et leur avancée se fait très lente. Toujours muni de la go-pro, Cieran prend bien son temps pour filmer l'intérieur du vaiseau étranger, de son intérieur délabré et d'Amazone qui semble décidée à ne plus rien en laisser. Les animaux semblent avoir coloniser l'appareil, mais rien ne les menace directement, si ce n'est l'eau qui retentit sur l'épave et se glisse dans les trous de la coque. Ils l'évitent de leur mieux, tournant et tournant encore, jusqu'à finir par arriver à la salle de contrôle.

Cieran réprime un commentaire triomphant. Il a hésité, quelques secondes, avant de partir en exploration, mais le directeur de la sécurité n'est sûrement pas sa baby-sitter et se placer sous les ordres d'Ellen lui a semblé préférable. Il a bien fait, visiblement, et il filme avec attention toute la salle, y compris les commandes et les parties les plus épargnées, avant de fixer la caméra sur la bretelle de son sac, histoire d'avoir les mains libres pour explorer correctement. Il n'y a pas d'énergie, visiblement, alors la chance de déclencher quelque chose est minime. Il a encore en tête les indications de Naël, pourtant, et l'idée que sur cette épave se cache un de leurs aliens est difficile à gommer tout à fait. Pourtant, la volonté enfantine d'explorer les moindres recoins de la salle finit par gagner la bataille et si l'irlandais se montre prudent, il ne peut s'empêcher de poser ses mains sur la console. Comme le souligne leur spécialiste tactique, le vaisseau n'est certainement pas adapté à leur morphologie, ce qui le rend encore plus fascinant. Ellen et Frye s'ingénient déjà à réfléchir comment rejoindre le Pegasus mais le pilote, lui, n'est pas aussi pressé. "Je voudrais bien savoir ce que ce vaisseau fait ici." Se demande l'irlandais à haute voix. " Il est endommagé mais cela semble plus être dû à l'usure du temps qu'à un quelconque crash. Une panne ? Ou un arrêt volontaire ?" Il doute que quiconque ait la réponse à sa question, pourtant, et essaye en vain quelques boutons sur la console, mais rien. Pas de journal de bord électronique, pas d'hologramme futuriste, juste... rien. C'est limite décevant.

Suivant les recommandations de la directrice Rivers, l'irlandais s'approche de la table contenant une multitudes de gadgets. La go-pro sur son épaule continue à filmer et l'irlandais se saisit d'un objet qui semble fait de métal, et qui ressemble grossièrement à l'un de leurs disques durs. Il tape dessus, doucement, espérant que le geste soit suffisant pour s'assurer que ce ne soit pas quelque chose susceptible de muter et de tous les tuer, avant de le regarder plus attentivement. Il ne semble pas endommagé, posé sur la table comme si quelqu'un avait fait le tri et si l'idée de qui et pourquoi le turlupine toujours, l'irlandais ouvre une poche de sa combinaison avant de glisser l'étrange appareil à l'intérieur. Peut-être que l'un de leurs informaticiens parviendra à décoder d'éventuelles informations ? Il récupère également un objet cylindrique, fait de métal lui aussi, qui lui évoque vaguement une longue-vue télescopique. Bien qu'il doute : pourquoi aurait-on besoin d'une longue-vue dans l'espace ?

Il quitte ensuite la table pour se rapprocher de la console de commande, la prudence se mêlant à la curiosité. Si il démonte, là-dessous, qu'est-ce qu'il va bien trouver ? Mais pour démonter, il faudrait un outil, et il sait ne pas avoir embarqué d'outils aliens dans son sac. "Si on peut trouver quelque chose pour démonter les parois sans avoir à tirer dessus comme des forcenés, ça pourrait être utile." Indique-t-il. Il n'a pas forcément envie de détruire cette preuve vivante d'une intelligence extraterrestre capable de construire un vaisseau spatial, mais leur survie passe avant tout.

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Date d'inscription : 15/06/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

Il y a forcément des choses utiles dans ce vaisseau n'est ce pas ? Alors tu proposes à Ruiling d'aller chercher ce qui pourrait vous servir, et même si ça ne sert à rien, au moins ça fera des échantillons à analyser, c'est toujours ça de pris. Tu sens qu'elle n'est pas très chaude pour ça mais elle te suit, un peu à contre coeur. Frye se joint à vous pour former un groupe disons homogène si jamais il se passe quelques choses durant votre petite exploration. Pars où se trouve l'infirmerie ou quelques choses qui y ressemble ? Tu n'en sais rien, mais instinctivement tu marches, tu n'as pas peur de faire à quoique ce soit puisqu'en théorie, il n'y a pas traces d'âmes vivantes dans cette épave peut être là depuis bien trop longtemps. Mais ça discute, ça parle, et ils ne semblent pas être rassurés à l'idée de séparer le groupe, alors vous commencer à vous aventurer dans les entrailles de la bête ensemble. Vous arrivez jusqu'à la salle de contrôle visiblement, pas l'infirmerie. Mais peut être qu'il y aura quelques choses à découvrir cependant. Tu observes cette grande table centrale alors que les garçons sous les conseils de Rivers, tentent de décrocher des plaques des murs. Le système semble clairement hors d'usage, mais peut être qu'il pourrait y avoir un plan papier pour trouver ce que tu recherches. Tu ne sais pas trop, tu observes et là, il te semble voir ce qui ressemble à un plan d'évacuation sur une sorte de plaque en métal. Il n'y a rien d'écrit dans votre langue mais un signe universel se trouve être cette petite croix, signe que l'infirmerie se trouve visiblement à côté, si tu vois comme il faut.

" L'infirmerie semble être juste à côté d'ici, c'est une chance que nous avons de peut être récupérer des choses. Ruiling et Frye, vous êtes toujours avec moi, ça ne devrait pas prendre trop de temps, nous verrons vite s'il y a ce qu'il nous faut. "

Tu les encourages à te suivre mais si jamais ils ne veulent pas tu iras dans la pièce d'à côté, ça ne devrait pas prendre trop de temps. Alors tu ouvres la porte qui semble rejoindre les lieux, et tu y découvres tout un tas de bric à brac, des plantes à moitié crevés, des plantes visiblement médicinales, mais pour alien, alors tu ne sais pas à quoi cela pourrait servir concrètement, tu en emporte une avec ce qui ressemble à des bandages plus ou moins usés. Et puis il y a ces petits flacons, ça ressemble à des médicaments. Même si c'est hors d'usage, peut être que ça vous aidera à comprendre le mécanisme des aliens. Tu ouvres un placard, et tu fais une autre découverte, totalement improbable, qui te fait reculer d'un coup.

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Date d'inscription : 07/07/2019

Franchement, j’aurai dû m’abstenir de regarder la saga Alien car je me remémore les films tandis que nous commençons l’exploration du vaisseau. Certes, à l’époque je ne savais pas que je m’engagerai dans un voyage interstellaire mais bon… Heureusement, je ne suis pas seule et la présence des autres membres du groupe me rassure, bien que certains soient restés à l’entrée. Généralement dans les films d’horreur les catastrophes commencent quand les acteurs se séparent… Je frémis à cette idée et laisse les militaires ouvrir et sécuriser la voie. Quoiqu’il en soit, rien ne semble vivant dans cette structure hormis la faune inhérente à Amazone, du moins je suppose que c’est le cas.

Après une progression prudente, nous parvenons à ce qui ressemble à une salle de contrôle, enfin les vestiges vu l’état de l’épave. De multiples matériels que je ne parviens pas à identifier et beaucoup paraissent hors d’usage. Mon attention s’arrête sur la table centrale et surtout sur des pictogrammes qui me font penser à des planètes. Je m’approche à l’instar du pilote Cieran, je le laisse regarder les objets inconnus et me concentre sur ce que je présume être de mon domaine. J’écarte les objets qui me gênent et fronce les sourcils, je me parviens pas à déchiffrer ce qui est écrit. A la lueur de ma lampe frontale, les dessins ne me laissent pourtant aucun doute, j’ai devant moi des représentations planétaires et des données. Je me demande si elles font partie du système dans lequel nous nous trouvons ou si j’ai sous les yeux un autre système. Il y a quatre planètes en tout alors que le système dans lequel nous nous trouvons en compte seize, pour autant ça ne veut pas forcément induire que ces renseignements ne concernent pas l’une des sœurs d’Amazone. Je me tourne vers l’irlandais, intéressée par sa Go-pro.

- Cieran, pourriez-vous filmer précisément ceci ?

D’un geste de la main, je délimite la zone des pictogrammes. Je préfère m’assurer que nous ayons en notre possession une archive de cette découverte car je ne sais pas si je pourrai récupérer ces informations, nous nous trouvons dans une épave soumise aux affres du temps et de la météo d’Amazone, donc ces dessins peuvent très bien disparaitre si je fais une mauvaise manipulation. Mais l’étude de ces données me semble essentielle et je préférerai le faire sur Voyager. Je ne prête guère attention à ce que font les autres mais la remarque du tacticien m’interpelle et je regarde en direction des commandes. Des quadrupèdes ? Après tout, pourquoi pas… L’idée est plausible, rencontrer une autre forme de vivante intelligente serait une découverte immense néanmoins j’espère que nous ne les rencontrerons pas dans cet environnement somme toute hostile.

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

~-~-~Pendant ce temps, dans le coin du directeur relou-qui-ne-veut-pas-se-balader-dans-le-vaisseau-alien…~-~-~

La réponse de Naël à ses mots murmurés dans une langue natale si familière et le sourire qui suit ont su amener sur le visage du directeur un léger sourire également, ainsi qu’un haussement d’épaules. Il ne s’est pas expliqué encore, pour l’heure, sur cette remarque – tout le monde partant en joyeux petit bordel découvrir ce que la bête a dans le ventre. Il aurait du les accompagner. Regrette-t-il ? A peine. Ils sont en sûreté, semble-t-il se dire, sachant que la directrice Rivers est à leurs côtés ainsi que Meghan, le spécialiste Vakarian (il connaît l’une plus que l’autre, nous n’allons pas nous le cacher. Ce n’est qu’une question de porter sur la conscience un poids bien trop lourd à deux, de missions foirées. ). Certes, l’autre dangereux irlandais est parti à leurs côtés : mais il n’allait pas le garder parmi eux ! (Il aurait du l’accompagner, garder un œil sur lui. Et s’il se perd, au détour d’un couloir ? Si les ombres l’attrapent et qu’il sombre ? Quoi que le docteur Zhao ait pu dire, on ne peut pas entièrement se sortir de cette fange dans laquelle il sait que le militaire a sombré, même brièvement, il y a deux semaines. )

Ils se retrouvent à deux pour veiller sur une Tina qui, visiblement, s’accroche bien à lui. Question de protection évidemment, comme toujours. Il pourrait finir baby-sitter, à la longue – un peu le rôle auquel il s’attendait en accompagnant la classe verte de bras cassés, à la descente du vaisseau. « C’est des envies suicidaires à mes yeux, quand t’es là en tant que civil, d’aller courater dans les couloirs en gambadant et en ignorant le danger. * J’veux bien que ça soit excitant* pour d’autres, je dis pas : même moi jvoudrais voir ce qu’il y a là-bas. Explique-t-il à Naël. C’est naturel de lui parler – Hassan meuble en surveillant les alentours, quand résonne la pluie et qu’ils sont seuls. Mais on a les pieds rongés, des trous dans la combi et on n’est même pas sûrs que l’air ne commence pas à nous grignoter aussi. Faudra me pardonner de pas vouloir aller explorer au risque de tomber sur une merde pas possible comme plus tôt. »

D’un pas rapide pour ignorer la démangeaison de plus en plus insistante, les yeux fixés prudemment sur un trou dans le plafond à éviter, le directeur de la sécurité va examiner les parois peu à peu rongées par Amazon de la pièce où ils se trouvent. « Vous pensez que c’est quoi, comme matériau ? » Circonspect, il toque contre d’un doigt ganté, doucement. Ecoute le son, en hochant la tête d’un air pénétré.
Il y connaît que dalle, mais bon. Autant faire comme. Une main sur son arme, un œil toujours alerte tourné vers les couloirs où ont disparu les groupes.

Spoiler:

Ça éveille ta curiosité, toi, un vaisseau spatial perdu sur une planète. Oh, faut pas se faire d'idées: Tu sais très bien que ce n'est pas une bonne idée à part entière. Tu sais que c'est foutrement dangereux de s'aventurer dans un vaisseau délaissé. Mais vous êtes ici pour fouiller et si vous ne vouliez courir aucun risque, il suffisait de ne pas se ramener sur la planète tout court. Depuis vos premiers pas que vous risquez votre vie et c'est certes un signe que vous dérangez, mais c'est aussi une façon de dire qu'il y a plus encore à découvrir en autant que vous êtes prudents. Vous êtes aptes à comprendre que la moindre chose pourrait vous sauter dessus, même les plantes, alors vous n'avez qu'à avancer prudemment. Le sol se veut acide, les chaussures se font attaquer et pour combler le tout, la pluie se ramène. La situation dégénère toujours un peu plus et ouais, Hassan a peut-être raison et tu es un peu suicidaire. Mais après tout: qu'avez-vous réellement à perdre? D'une façon ou d'une autre, vous déambulez dans cette arche perdue au beau milieu de nul part, pris avec des aliens à même le vaisseau. Votre vie est techniquement en danger depuis bien plus longtemps que maintenant.

Le chemin le plus long est emprunté, mais il en vaut la peine. Parce que le vaisseau que vous trouvez est tout simplement magnifique. Certes, il y a des ravages, il y a de l'usure, mais ce n'est rien comparé à la beauté qui se cache sous la verdure qui aura commencée à grimper contre les parois. Puis toute la mécanique que le vaisseau semble cacher, tu es telle une enfant à Noël. Si tu n'es pas celle que l'on apprécie aborder sans cesse, il suffirait de s'approcher de ton casque pour voir ce regard pétillant de curiosité et de bonheur, malgré l'incertitude qui persiste à régner. Tes lèvres qui se laissent étirer par tes lèvres, ne serais-ce qu'un peu, alors que le clair de tes iris se promènent partout. Pourtant, tu te ressaisis, tu écoutes, tu te retrouves accompagnée de Mackenzie et Cieran. Et pour une fois, tu te ranges dans les opinions du pilote. S'il est alerte, il est également détendu et ne semble pas dans la presse de quitter le vaisseau. Probablement parce que vous êtes tout deux ces êtres rêveurs qui auront toujours voulu voir ce qu'il y avait au-delà de la Terre et des étoiles. Et maintenant, vous êtes plus que servis. « Je serais bien curieuse de savoir la raison de sa venue également. Vous croyez qu'ils ont eu les même idées que nous? Fouiller une nouvelle planète, puis ils se sont posés et ils ont subits le sort de cette planète? En vue des dommages aux métaux, le vaisseau semble-là depuis un moment. Si ce qui y vivait est encore en vie... Probable que ça aura faim. Faudra espérer que ça mange des plantes. » Peut-être que tu parles trop, peut-être que tu feras peur à certains, mais tu ne réfléchis pas à tes mots. Tu ne fais que penser tout haut, révéler ton processus de réflexions tandis que tu observes les divers panneaux et objets autour de toi.

Ce vaisseau, c'est un peu comme la caverne d'Alibaba. Alors que tu fouilles et explore, tu trouves un coffre enfoui sous un peu de verdure, rouille et poussière. Coffre que tu forces un peu l'ouverture et qui cède aisément. C'est comme un coffre au trésor, alors que tu tombes sur un fouillis d'objets qui semblent des pièces de réparations. Bons nombres sont usées, d'autres sont de formes inconnues, mais tes lèvres s'étirent alors que tu marmonnes un petit « Gotcha. » davantage pour toi-même, grand sourire aux lèvres, mais qui se transmet tout de même dans le comlink. Tu ne sais pas à quoi tout peut servir, mais tu fais au mieux que tu le peux. Tu fouilles des fils qui semblent encore en bon état tout comme des pièces mécaniques, de moteurs. Tout ce qui se transporte bien, au final, et qui te semble utile. Ce n'est pas autant que ce que tu aurais espéré, mais de toute façon il faut être logique: Tu te dois d'être apte à rentrer au vaisseau avec ce que tu trouves.

Il y a des pièces étrangères, dans le lot. Et tu regardes autour de toi afin de tenter de comprendre le mécanisme, le fonctionnement. Il y a cette part au fond de toi qui aimerait tant pouvoir trouver une source d'alimentation, trouver la pièce pour réparer et redonner de l'électricité pour voir cette bête en action. Malheureusement, rien ne semble disponible, à portée de vue. Une tige de métal, plate et assez large se trouve dans le coffre tandis que tu la sors avec tes autres trouvailles, certaines similaires à ce que tu connais de la technologie humaine, d'autres par pure curiosité pour l'étudier une fois de retour sur l'Arche. Les trouvailles dans ton sac, tu te relèves afin de prendre les devants sur les paroles de Ellen et Cieran, histoire de déloger des plaques comme demandé. Tu coinces la tige plate de métal entre deux plaques afin de l'utiliser tel un pied-de-biche. Heureusement, le métal n'est pas assez rouillé pour casser. Au contraire, ça semble plutôt assez résistant pour déloger correctement la plaque. Il faut forcer, mais ce n'est pas mission impossible, il suffit de contrer la rouille et tout ce qui s'est encrassé pour bloquer le mouvement. La parois grince en se défaisant et sans doute que le bruit aura alerté tes coéquipiers présents. « Ce qui semblait tenir les parois en place sont plus faibles à cause de l'usure. Si on force un peu, on parvient à les enlever sans trop les abîmer. Il y a une autre tige dans le coffre là, si quelqu'un veut m'accompagner. » Tu désignes le coffre que tu as découvert tout juste avant, sans porter une réelle attention à ce qui se trouve derrière la parois. Il suffit d'espérer que ce n'est pas vivant.

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