[INTRIGUE] Phase 1.3 ☾ Les mille promesses d'un Eden vénéneux.

Explorer cette planète était peut-être la plus mauvaise chose à faire, mais à défaut de pouvoir le faire autrement, nous n’avions pas eu le choix que de nous y rendre physiquement et subir les mille et un tourments d’Amazone, bestiole féroce, fleuve plus que probablement toxique et lianes qui vous bouffent que pouvait-il arriver de pire ? Une belle pluie acide rongeant peu à peu ce qui nous servait de protection, ô joie, on ne pouvait pas rêver mieux pour la toute première exploration d’une autre planète. Durant un instant, j’essayais de comprendre comment il était possible que cet astre puisse posséder une telle faune et surtout une telle flore. Généralement, les pluies toxiques ne font pas bon ménage avec ce qui est vivant, mais là tout semblait survivre, à moins que cette averse soit localisée sur seulement un secteur de la planète, le vivant devait avoir un sacré mécanisme de protection pour survivre à cela. Enfin bref, pour le moment il fallait nous mettre à l’abri, et quoi de mieux que cette magnifique épave repérée plutôt ? C’était là aussi une mauvaise idée, mais entre mourir ronger par la pluie ou mourir bouger pas une autre bestiole, je crois que je préférais très nettement la deuxième solution, au moins je servirais à quelque chose au lieu de fondre bêtement petit à petit endurant des souffrances incalculables… Mais bon, que pouvions nous espérer de plus ? Survivre à tout cela, ça me semblait assez peu probable statistiquement quoi que nous étions tous encore en vie… Attendons de voir ce que la suite nous réserve.

L’épave atteinte, il fallait décider de comment mettre à profit ce temps à attendre que la pluie cesse pour pouvoir rentrer, Theodore suggéra alors de partir explorer le vaisseau en quête de diverses choses qui pourraient nous être utiles, j’acquiesçais de la tête prête à partir en balade afin de faire passer le temps. Bon, je n’allais surement pas être très utile, mais prendre un sac et le remplie de bibelots et autres pièces détachées, je pouvais le faire, fallait juste quelqu’un pour me dire ce que je devais prendre ou non. L’exploration se faisant, je remarque les genres d’insectes, les plantes pas vraiment intéressantes, je continue de suivre le groupe restant discrète. Nous finissons par atteindre une salle plus grande et là j’entends Rivers demander de prendre ce qui semble en bon état, parfait, j’en attendais pas moins, après, il y a bon état et bon état, peut-on compter un truc qui semble fonctionnel mais couvert de rouille comme en bon état ? Qu’importe, je remplis un sac avec tout ce que je peux trouver. Non loin de moi, je vois Theodore qui semble aussi en quête d’objets utiles, je ne sais pas trop ce qu’il cherche, mais je constate en tout cas qu’il avait raison tout à l’heure en me disant que tout était acide car même ici, on pouvait voir des infiltrations d’eau très certainement acide couler le long de parois. « Fais gaffe Theodore, les murs sont acides eux aussi », je souriais, mais il était vrai qu’on pouvait ressentir une certaine humidité près de cette paroi.

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Date d'inscription : 03/06/2019

Le vaisseau est immense et l’explorer entièrement leur sera impossible, alors qu’ils ne doivent pas trop s’attarder à la surface d’Amazone. Immense et désert, outre les quelques insectes et les plantes qui ont pris possession des lieux. Il y a aussi quelque chose de définitivement étrange, dans la configuration des lieux, mais le Campbell est incapable de mettre exactement le doigt sur ce qui cloche. Cette impression s’éclaire lorsqu’à la salle de contrôle, le spécialiste Vakarian mentionne que les commandes semblent être faites pour des quadrupèdes. C’est donc… vraiment, vraiment, un vaisseau extra-terrestre. Pas un vestige de leur propre civilisation, envoyé et perdu depuis 900 ans.

C’est excitant.
C’est terrifiant.

« Il est endommagé mais cela semble plus être dû à l'usure du temps qu'à un quelconque crash. Une panne ? Ou un arrêt volontaire ? Peut-être que nous ne sommes pas les seuls à chercher une nouvelle planète », dit-il au pilote O’Reilly, qui s’interroge - à raison - sur la présence du vaisseau sur Amazone. Probablement eux aussi attirés par la végétation luxuriante et toutes les possibilités que cache cette jungle, sans se douter du danger omniprésent. La spécialiste Thompson semble du même avis, s’exprimant avec encore davantage de détails. À sa suggestion, l’homme attrape une des tiges de métal afin de l’aider à déloger des panneaux pas trop endommagés des murs, procédant avec le plus grand soin pour ne pas se blesser en même temps. Ou les autres. Quelques éclaboussures pourraient être fatales. Il ne se rend pas compte qu’il se rapproche peu à peu d’un mur plus humide que les autres, jusqu’à ce que la voix de sa collègue l’interpelle : « Fais gaffe Theodore, les murs sont acides eux aussi. Merci, souffle-t-il à Quinn, s’éloignant subitement du mur. Il a réussi à déloger une plaque du mur et a bien chaud, dans sa combinaison, maintenant, et il s’autorise donc une légère pause. C’est comme si la planète digérait le vaisseau. Comme un gros serpent. Il se rapproche de la blonde et lui confie, un peu inquiet : Les oeufs, qu’on a vu plus tôt… je n’ai pas aimé leur allure. » Trop gros pour être des oeufs d’insectes - même aussi imposants que ceux d’Amazone. Trop gluants pour être des oeufs d’oiseaux, d’amphibiens ou de reptiles. Trop jaunes pour être rassurants.

Définitivement trop infuencé par Alien, en ce moment, que par Star Trek.

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Date d'inscription : 11/06/2019

J'ai comme un petit temps de latence alors que Hassan reprend la conversation quand on ne se retrouve qu'à trois, en arabe. Je n'ai plus vraiment eu l'occasion d'échanger dans cette langue depuis... des centaines d'années si on veut être rigoureux en fait. Je me rend compte que j'ai été de toutes les galères avec lui depuis notre réveil. Nous sommes une poignée comme ça. Cela ne fait pas si longtemps que nous sommes sortis du sommeil et nous n'avons pas vraiment le temps de nous ennuyer. Entre l'invasion sur le vaisseau et l'exploration de cette nouvelle planète, on ne chôme pas. Mais nos résultats ne sont jamais très encourageants finalement. Parce que même ici, il ne nous semble pas possible de nous installer. Peut-être juste nous ravitailler. Et encore. J’acquiesce quand même quand il précise sa pensée concernant les envies suicidaires des civils qui ne sont pas du tout formés à affronter un quelconque danger et qui s'enjaillent de pouvoir explorer un vaisseau alien sur une planète hostile, sans savoir ce qui les attend. Il aurait été logique que je me lance dans cette exploration, mais les groupes se sont formés naturellement. "Il y a une part de fan de science fiction et d'aventure en nous je pense." Même si les films qui me viennent en tête sont plutôt du genre catastrophe et que ça ne se passe pas bien pour ceux qui décident de jouer les aventuriers mais bon.

Cela dit, vu comment Hassan dépeint la situation, c'est clair que cela relève de l'inconscience. Le pessimiste quand même. "Évidemment, si tu vois le verre à moitié vide aussi..." Je prend un air détaché, mais je suis loin de minimiser les risques. Et j'essaie de ne pas songer aux démangeaisons qui montent crescendo, à la pluie acide qui ronge le vaisseau et nous bloque à l'intérieur. On aurait l'air fin si quelque chose nous forçait à fuir... Comment échapper à ça ? Je n'ai pas très envie de tester la résistance de la combinaison en fait. "D'après Hécate et tout, il n'y a rien de vivant ici." J'essaie de rationaliser et de rassurer les deux personnes en ma compagnie.

Quand Hassan examine les parois à son tour, je hausse une épaule. "Un matériau extra terrestre ? Je sais que c'est la merde et tout, mais on sait qu'il y a d'autres formes de vie dans l'univers... C'est fou quand même..." Je ne peux m'empêcher de trouver ça absolument excitant. Même si les specimens qui sont montés à notre bord veulent nous tuer. On ne pouvait pas tomber sur le gentil E.T. hein ? Je récupère un bout de câble qui traîne sur le sol et me dirige par l'ouverture par laquelle on est entrés, jetant le matériau dehors et observant la pluie tomber dessus. "Faudrait qu'on récupère et analyse la végétation d'ici, qui semble pouvoir survivre à cette pluie... C'est pratique. Je me demande si les bestioles qu'on a croisé le peuvent aussi, ou si ils se planquent. Ce serait bien que la pluie leur pose problème. Ce serait un truc en moins dont on doit se soucier." Un danger en moins.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

Date : 15 novembre 2919
Heure commune : Début d’après-midi
Objectif : Découverte d'une nouvelle planète, Amazone.

Intrigue animée par Love (Meghan).

TOUR 6

Tout le monde s'affaire à la tâche et se met à fouiller ici et là. Le groupe fait quelques trouvailles notamment des pièces pour le vaisseau, des médicaments ou des plantes plus très fraîches, une espèce de disque dur, un truc qui ressemble à une longue-vue de métal, des pictogrammes représentant des planètes et du mobilier pour des êtres à quatre pattes...

La coach Sarmoise qui s'est mise en tête de trouver des médicaments, ouvre une sorte de placard et est obligée de se reculer quand une araignée plus grosse que la moyenne l'attaque et saute sur elle s'accrochant à sa poitrine et agrippant sa combinaison. Clairement, Jerry a dérangé l'araignée dans son repos.

Attention à ce que vous touchez...

Date d'inscription : 11/06/2019

Il est presque sympa, Naël. Disons que rapport à d'autres militaires, il gagne tout de suite plus d'estime de la part d'Hassan. (Peut-être parce qu'il ne frappe personne à coup de club de golf ou qu'il ne lui dit pas qu'il faut s'amuser dans la vie. Cette liste, bien entendu, ne visant personne en particulier. ) Avec un sourire, Hassan se réexplique. «Nan mais alien, oui. Mais tu penses que c'est quoi...? Un alliage, un truc forgé ? Créé, je veux dire. Ou c'est naturel ? Même si nous, on fait le lien avec c'qu'on connait, qu'est-ce qui nous dit que… fin bon. » Il n'a pas beaucoup de bases en science, Hassan. Il en a quelque peu en mécanique, juste assez pour pouvoir aider et réparer, derrière, lorsqu'il le faut.
Des idées quelquefois dangereusement angoissantes. Et si c'était organique ? Mort, mais organique ?

Son regard se tourne vers l'extérieur où la pluie clapote toujours de bon train, épargnant curieusement les végétaux comme le dit si bien son accompagnant. Du coin de l'oeil le militaire garde Tina en visuel, histoire qu'elle ne se prenne pas d'une idée fantasque et fantastique d'aller fouiller alentours. Il l'a bien rencontrée alors qu'elle tentait de forcer la morgue, et si depuis elle a vu bon nombres d'horreurs qui sait ce qui saurait lui passer par la tête ?
«Ouais, il hoche la tête. Faudra qu'on trouve un moyen de les chopper sur le chemin retour, sans que la pluie restée dessus ne bouffe nos combinaisons. »

C'est chiant, les vestibules. Hassan a beau être sur ses gardes et se tourner avec méfiance à chaque fois qu'un de ses compagnons bouge, le calme plat émousse un peu son angoisse autant qu'il ravive sa prudence. Que tout soit calme ici ne veut pas dire que ça l'est ailleurs, forcément.
Alors, doucement, tandis qu'il marche de long en large, son regard se porte de plus en plus loin dans les couloirs. Essaye de ne pas deviner des formes et des menaces tout en se préparant à réagir. C'est le vide, un silence de mort, une pénombre glauque contrebalancée par la lumièrr qui filtre par les ouvertures.

Et là, dans un renfoncement, un objet blanc qu'il n'a pas remarqué. À peine visible si l'on n'est pas au bon angle, comme un bout de quelque chose. Son coeur s'accélère, son dos se raidit et sa prise sur son arme se raffermit. « Y a un truc, là. » De la tête il désigne le renfoncement. «Je vais voir. »
C'est à quelques pas d'eux à peine. Le Libanais reste dans leur champ de vision tandis qu'il s'approche. En guise de renfoncement, c'est en fait un couloir annexe donnant sur une porte close dans lequel il ne s'enfonce pas - probablement parce qu'un squelette est en travers du chemin.

« Bordel de merde de saloperie de… * » Un squelette aux os encore vaguement blanchis plus que jaunâtres, ici et là piquetés comme si la pluie avait tracé des entailles dans leur composante s'impose à ses pieds. Il est grand, à vue de nez quelque peu plus qu'un homme ordinaire. La forme est définitivement animale jusqu'à un certain point, quadripède.
Intact, étendu là comme un cadavre qu'il a un temps été, il le fixe de ses orbites vides et de son visage - Hassan suppose qu'il s'agit d'une sorte de visage - ricanant.

Sa main tremble à peine quand il s'empare de son talkie, son doigt appuie rapidement sur le bouton de communication en espérant que tous écoutent. « On a un squelette, à hauteur du couloir qui file sur l'est, dans une artère secondaire. Quelques secondes passent, grésillantes. Un squelette de... Fin quelque chose de gros et pas trop humain. Faites attention. Vous éternisez pas. » La communication, générale, va peut-être totalement les affoler, mais le Libanais ne peut pas garder ça pour lui. Il va devoir se le charrier jusqu'à Pegasus, il le sent.
Trimballer des morts va finir par devenir sa seconde assignation.
(Au moins lui n'est pas mort par sa faute. )

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

Cette pièce dans laquelle il se trouvait tous ne leur apprenait rien de nouveau hormis que les "aliens" qui possédaient se vaisseaux était des quadrupèdes. Le reste était en ruine, impossible à utiliser, rongé et usé par le temps et cette maudite planète acide. Tout le monde y allait de son petit commentaire devant une telle découverte. Mais Jerry se fichait pas mal de cette "salle de contrôle", elle voulait trouver l'infirmerie un point c'est tout. La plus grosse partie du groupe allait certainement rester là et essayer de démonter des plaques de "métal" pour s'en servir de parapluie de fortune, c'est toujours mieux que rien, n'est-ce pas, surtout quand la pluie et acide. Frye suivi Jerry jusqu'à la nouvelle salle, il ne voulait pas la laisser seule pour sa sécurité. La pièce dans laquelle ils se trouvaient été étrange. Il n'est pas sûr qu'on pouvait qualifier ça d'infirmerie. Plutôt de serre botanique ou quelque chose dans le genre, ce n'est pas un expert. Il restait des plantes encore verte et pimpante, tandis que d'autres étaient mortes depuis longtemps. Celle qui avait été encore vivante était peut être des pousses de cette planète ? La jeune femme avançait et fouillé les lieux. Le militaire observait tout en se disant qu'il était dépassé par tout ça et que les plantes et médicaments ce n'est vraiment pas son domaine. Puis, un cri l'alerta et il vit Jerry tomber à terre violemment. Une chose, un sorte d'araignée, du moins ça y ressemblait mais pas totalement lui avait sauté dessus pour l'attaquer. C'était une créature ? Un insecte ? Un animal ? Qu'importe, ce truc ne voulait pas partir, il n'avait pas été effrayé par la jeune femme. Vakarian n'hésita pas un instant et se couru vers elle, il attrapa la chose et la jeta au loin espérant qu'elle prenne la fuite. Mais visiblement ce n'était pas son intention, car elle venait de nouveau dans leur direction, ces petites pattes cliquetants sur le sol métallique. Le soldat n'hésita pas, il leva son arme, un réflexe naturel chez lui après des années de bon et loyaux services pour l'armée Néo-Zélandaise, puis il tira une salve de trois coups. Deux balles touchèrent la créature qui avec la force des balles fut projeté en arrière et ne se releva pas. Bon, au moins ce truc à l'air d'être sensible aux balles. Il resta deux secondes à observer le cadavre avant de se baisser pour voir si Jerry allait bien. "Tu vas bien ? Est-ce que tu es blessée ?" demande t-il tout en l'inspectant. "On ferait mieux de partir d'ici. Cette endroit n'est pas sûr." Frye prit le soin de parler par la suite dans sa radio pour ne pas inquiéter les autres qui avaient dû entendre les détonations. "J'ai dû tirer sur une sorte... d'araignée étrange de la taille...hum... d'un bon gros lapin. C'est hyper agressif. Faites attention à vous."

Spoiler:

Date d'inscription : 17/06/2019

La voix de Mackenzie qui l'interpelle sauve Cieran du dilemme de démontage des parois et l'irlandais s'approche de la jeune femme, go-pro en main. Comme le lui demande la jeune femme, il enregistre les représentations planétaires qu'elle lui désigne, histoire d'avoir une preuve vidéo au cas où. S'ils ont appris quelque chose depuis leur arrivée sur Amazone, c'est bien de ne jamais rien compter pour acquis ou sûr. Il résiste à la démangeaison qui se rappelle à lui, préférant concentrer son attention sur les autres. La remarque de Frye sur les quadrupèdes pique son attention et il s'approche des commandes, glissant une main gantée dessus, perplexe. Dommage qu'il n'y ai aucun courant, peut-être aurait-il pu découvrir des images, des hologrammes ou Dieu sait quoi !

La question d'Alix résonne dans son casque, et l'irlandais secoue la tête avant de se rendre compte qu'il s'agit probablement d'un geste stupide. "Ca m'étonnerait : il n'y a rien ici qui indique que l'endroit est habité, pas de plantes mâchouillées, de graines ou d'ossements d'animaux. C'est juste vieux." Enfin, il pense, mais ça paraîtrait logique qu'il y ait de la nourriture si quelque chose s'était établi ici, non ? La remarque de Théodore vient appuyer sa théorie, mais ils n'en savent rien, malheureusement. Et, surtout, rien ne dit que s'ils dénichaient des écrits, ils seraient capables de les lire. La théorie du directeur de l’approvisionnement fait froid dans le dos, en tout cas : se peut-il réellement que la planète absorbe lentement le vaisseau extraterrestre ? Est-ce la même chose qui arrive à leurs semelles rongées ?

Un juron que Cieran reconnaît comme provenant du directeur de la sécurité retentit soudain, suivi d'une explication. Tiens donc, on dirait que la théorie de Frye semble se vérifier, en tout cas. Il hésite quelques secondes, l'irlandais, jetant un regard dessus vers le poste de contrôle avant de finir par lancer. "Ok, je reviens sur mes pas avec la caméra." Histoire d'avoir une preuve s'ils doivent partir au plus vite. L'avertissement de leur spécialiste tactique les enjoint également à la prudence et, quelques secondes, l'irlandais empoigne plus fermement son arme avant de s'obliger à se détendre. Zen. Tout ce qu'il y a dans ce vaisseau est mort, et ce n'est pas une bestiole velue qui va lui faire peur. Il n'y a aucune ombre, dans ses couloirs, aucune bestiole métallique cachée dans les recoins. Sa respiration se calme, avec un peu de volonté, et son salut est presque détendu quand il rejoint Hassan près de sa découverte. La go-pro s'attarde sur les ossements, nouvelle preuve vidéo que les spécialistes du Voyager auront à analyser. Ils vont être ravi de se retrouver avec autant de travail !

"Qu'est-ce qui l'a tué vous pensez, Monsieur ?" Une franche camaraderie a beau ne pas être à l'ordre du jour entre le directeur de la sécurité et l'irlandais, Cieran sait toutefois faire la part des choses, et l'homme à ses côtés est quelqu'un d'intelligent, il le sait. "Je ne m'y connais pas, mais je n'ai pas l'impression de distinguer d'os brisés ou grignotés." Il n'a pas été mâchouillé, sa boite cranienne ne semble pas brisé... ce truc serait mort de faim ? En même temps, s'ils avaient la plus petite idée de ce à quoi pouvait ressembler l'extraterrestre de son vivant, ce serait peut-être plus simple de tirer des conclusions.

Spoiler:

Date d'inscription : 06/08/2019

Éviter que le groupe ne se sépare trop, voilà une idée qui te plaît et te convient parfaitement. Tu préférerais certainement rester auprès d'Hassan à l'entrée, du vaisseau, le plus près possible de la navette qui vous ramènera sains et saufs sur Voyager, mais interpellée par Jerry, tu ne peux pas trop te défiler et s'ils ont en tête de ramener du matériel d'infirmerie, tu ne veux pas qu'ils emportent n'importe quoi et que les déchets ne viennent souiller ton matériel propre et stérile. Tu ne les crois pas imbéciles, mais les apprentis secouristes manquent souvent de connaissance et en attendant que le poste de directeur du secteur médical ne revienne à qui de droit, tu ne veux pas que n'importe qui ne vienne mettre son nez dans ton département. Ça ne se fait tout simplement pas. Tu as tout le loisir d'y réfléchir sur le chemin jusqu'à la salle des commandes, parce que tu te contentes de suivre, tu laisses les autres se charger d'assurer votre protection et de trouver la pièce en question.

Sauf que les remarques qu'on y fait ne te rassurent pas du tout. Des quadrupèdes que le spécialiste Vakarian remarque. Vaisseau probablement endommagé par les temps et non pas par un crash. Ce qui veut dire que… eh bien peut-être les créatures qui pilotaient ce vaisseau sont encore là, quelque part sur Amazone, peut-être pas bien loin, et peut-être plutôt hostiles. Vous êtes dans l'ignorance complète et tu espères bien que cette pluie s'arrêtera bientôt pour pouvoir repartir au plus vite de cette planète qui décidément n'a rien à vous offrir, en tout cas rien d'autre que des inquiétudes. Avant que tu ne puisses t'occuper de contribuer à arracher des parois de métal pour fuir au plus vite, Jerry t'appelle pour aller à l'infirmerie qui semble juste à côté apparemment. Drôle d'endroit, mais bon. Tu préfères aller superviser la collecte plutôt que de les laisser prendre tout et n'importe quoi, donc tu suis la coach sportive en compagnie de Frye. Vous ne serez pas bien longs, n'est-ce pas?

Tu fouines dans ton coin, en gardant un oeil sur les deux autres. Il y a de drôles de plantes, aucune que tu ne puisses réellement reconnaître, même si tu retrouves certaines ressemblances dans certaines d'entre elles. Tu empoches quelques échantillons : ils ne serviront probablement pas maintenant, mais lorsqu'un pharmacien sera réveillé… peut-être pourra-t-il en tirer quelque chose. Enfin, ça ne vous serait pas exactement utile très longtemps, mais bon.

Alors que tu t'apprêtes à dire à Jerry de reposer les bandages qu'elle a trouvé là où elle les a pris — ils ne sont pas propres ces bandages, hors de question d'utiliser ça pour traiter les passagers de Voyager, tu n'es même pas sûre que la stérilisation que vous connaissez pourrait éliminer toute trace de bactérie, virus ou autre danger — la coach sportive ouvre la porte d'un placard d'où une créature de type arachnide bondit et l'attaque. Tu pousses un cri de stupeur et tu es bien contente que Frye ait été avec vous. Comme il se penche pour inspecter la jeune femme, tu te précipites à ses côtés et le pousse légèrement pour prendre sa place — si tu le ménages autant, c'est en raison de son bras écorché.

« Coach Sarmoise, tout va bien? Je ne vois pas de trous sur votre combinaison, tout me semble en ordre, » demandes-tu. Après l'examen rapide, il ne semble pas y avoir de dégât, juste une grosse frayeur. Heureusement que la bestiole a été éliminée rapidement… Le défaut des combinaisons par contre, c'est que c'est difficile pour toi de procéder à un examen efficace, elles te cachent plusieurs données essentielles…

« On ferait mieux de pas traîner… Et remettez ces bandages où vous les avez pris, on n'en aura pas besoin à bord, je doute de leur propreté… à moins que vous ne comptiez vous en servir pour votre usage personnel, auquel cas vous êtes libre de les garder… »

Tu te relèves et poses un regard sur l'homme qui vous accompagne, un pli soucieux entre les sourcils, cachés par le casque de ta combinaison. « Votre bras… faites attention, le bandage que je vous ai fait ne tiendra pas si vous vous agitez trop et je ne pourrai pas y retoucher avant au moins d'avoir rejoint Pégasus. Mais… merci, vous nous avez sauvées. Partons. Vous avez entendu ce qu'ils ont dit, ils ont trouvé un cadavre, il vaudrait mieux se regrouper et quitter cet endroit. On n'en tirera rien de plus…. »

Après l'apparition de l'araignée, la présence des oeufs douteux, le cadavre extraterrestre… tu préfères vite mettre les voiles et ne pas rester là. Pourvu que les autres aient réussi à vous faire de parapluie avec la carlingue du vaisseau, tu ne veux pas rester une minute de plus sur cette foutue planète.

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

Tu fouilles, Frye n'est pas loin derrière, il surveille que rien ne t'arrives, et ça te rassure même si tu n'as pas trop peur pour le moment, Hécate a dit qu'il n'y avait rien de vivant dans le vaisseau. Mais a-t-elle pu réellement voir ce qu'il y avait à l'intérieur ? Est ce qu'elle a pu capter quelques choses à travers les matériaux peut être inconnu pour l'homme ? Tu penses que oui, au vue de toutes les ouvertures alors tu ne te méfies pas lorsque tu explores cette pièce, une sorte d'infirmerie, à mi-chemin entre un arboretum comme vous avez sur le vaisseau. Ainsi, en ouvrant un placard, une araignée géante te saute dessus. Tu pousses un léger cri de stupeur alors que tu tentes de te débarrasser de l'animal, de l'insecte géant. C'est ainsi que Frye arrive pour écarter la bestiole, puis il tire trois coups pour la mettre hors d'état de nuire. Plus de peur que de mal pour toi, mais quand même, ça surprends. Tu observes ta combinaison, mais il ne semble pas y avoir de trous au niveau de ta poitrine, tout va bien, c'est ce que tu te dis.

" Oui ça va, je crois pas que je sois blessée, t'es arrivé assez vite pour ça. "

Tu l'en remercie, car peut être que sans lui, l'araignée aurait réussi à percer ta combinaison ou quelques choses comme ça. C'est assez fou ce qu'il peut y avoir dans le coin. Frye dit à tous qu'il a tiré sur une araignée géante pour ne pas les alarmer plus que ça après les coups de feu. Ruiling arrive alors rapidement pour te confirmer que ça semble aller pour toi. Elle te conseille alors de laisser les bandages à leur place, trop usés, trop abîmés pour être réellement utile. C'est dommage que ça ne soit pas en meilleur état tout de même. Elle dit alors à Frye de faire attention avec son bras.

" Je vais les laisser, mais peut être que cette plante pourrait nous servir, on ne sait jamais. "

Alors tu prends avec toi une des plantes, parmi celles qui semblent être les plus en forme, les moins mortes, enfin, si vous arrivez à revenir à bon port à temps, sans trop de problème.

Spoiler:

Date d'inscription : 07/07/2019

Cieran répond favorablement à ma demande et filme les représentations planétaires. Je jette un coup d’œil aux autres personnes présentes qui s’affairent sur les parois en métal, je remarque que Jerry et Frye s’éloignent à la recherche de l’infirmerie si j’ai bien suivi. Mais pour l’instant, je préfère revenir sur ma découverte et je me penche vers les pictogrammes. Avec délicatesse, je teste le support sur lequel elles sont représentées et un sourire me vient lorsque je constate qu’il est amovible. Sourire qui fane rapidement quand un morceau s’effrite, emportant l’un des quatre planètes dessinées. Je suspends mon geste et prends une grande inspiration avant de poursuivre. Je parviens à récupérer le reste et je le range précautionneusement dans mon sac.

Pendant quelques secondes j’ai oublié mon environnement mais les commentaires transmis par la radio me ramènent rapidement à l’instant présent. Entre l’araignée géante et les ossements extraterrestres je frémis, tout cela s’ajoute aux dangers et choses intrigantes déjà croisés. J’espère que rien ne viendra bloquer notre route jusqu’à Pegasus. Le pilote s’éloigne pour rejoindre le directeur Jaafar et ceux partis vers l’infirmerie semblent entre de bonnes mains alors je reste dans la salle de contrôle et m’approche d’Ellen Rivers pour les aider avec les plaques de métal. Découvrir un nouvel alliage devrait intéresser nos techniciens et cela pourrait être pratique pour les réparations de Voyager. Mais encore faut-il survivre à Amazone…

Spoiler:

Date d'inscription : 25/09/2019

L'instinct d’exploration de l’humanité restera à jamais le plus fort. Cette pensée traversa l’esprit d’Ellen alors qu’elle voyait trois d’entre eux partir vers une autre coursive.
La prudence aurait voulu que le groupe reste uni, déjà qu’il s’était scindé en deux avec ceux resté à l’entrée, voilà qu’un troisième se formait. Au moins, personne n’avait encore eu la folie de partir seul.

Théodore et Alix ont suivi son idée, ils s’affairent déjà sur les parois alors que Clochette (Quinn) les alerte judicieusement sur l’eau qui ruisselle sur plusieurs murs, tout aussi acide qu'à l’extérieur.
Ellen s’approche de l’une des consoles au fond de la pièce et démonte une trappe à l’aide de son couteau (toujours avoir un couteau et un corde sur soi, disait son père!). Comme elle l’espérait, derrière, elle trouve quelques plaques avec des lignes, bien que les couleurs et les matériaux semblent différents, cela pourrait ressembler à des circuits imprimés... une trouvaille de plus dans le sac d’Ellen, peut être que les ingénieurs pourront en tirer quelque chose.. peut être pas, mais rien dans cet appareil n’est humain ou comparable à leur technologie, on ne peut alors qu’essayer de deviner ou espérer que quelque chose d’utile sortira de là.

Un bruit, un cri, des tirs... Ellen se redresse, porte la main à son arme, s’il reste des aliens sur ce vaisseaux ou si la faune irritable de Amazone est entrée, il faudra vite mettre tout le monde à l’abri. La militaire se rue vers l’entrée de la pièce pour essayer de sécuriser l’accès. Au même moment, Frye informe par radio de ce qui s’est passé, et la pression redescend d’un cran dans la poitrine d’Ellen. Mais le répit est de courte durée puisque Hassan annonce une trouvaille des plus macabre et alors qu’Ellen rejoint l’intérieur de la pièce, elle croise Cieran qui s’en va, seul.

O’Reilly, déplacez vous par minimum de deux... vous faut il une autre preuve que d’autres dangers peuvent se cacher sur ce vaisseau ?

L’homme est maintenant trop loin et ne semble pas avoir envie de faire demi tour... Ellen lâche alors un soupir d’exaspération, au moins était ce un militaire, il devrait savoir se défendre.

Ces derniers rebondissements prouvent une chose... bien que ce vaisseau ^puisse fourmiller de trouvailles, il représente un danger trop grand pour un groupe contenant des civils. Ellen repart donc sur son idée de “parapluie” de métal afin de pouvoir tenter de rejoindre Pegase le plus vite possible.
Lorsqu’elle s’approche d’une zone relativement épargnée par la pluie et les dégradations, Mackenzie la rejoint,lui proposant manifestement son aide. Ellen l’accueil d’un hochement de tête.

Tu as un couteau ou quelque chose qui pourrait faire levier ?

Avec son propre couteau, elle entreprend d’essayer de soulever l’un des coins de la paroi.

Tu es Astronome et une compatriote à ce que je vois ? Pas trop stressée par tout ça ?

Elle avait accueilli la canadienne d’un sourire franc, la directrice n’avait pas encore eu l’occasion de côtoyer la scientifique et se fit la réflection que discuter du pays avec quelqu’un serait agréable, même si leurs souvenirs dataient de plus de 900 ans maintenant.

Résumé:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

Date : 15 novembre 2919
Heure commune : Début d’après-midi
Objectif : Découverte d'une nouvelle planète, Amazone.

Intrigue animée par Love (Meghan).

TOUR 7

Le groupe termine tranquillement d'explorer le vaisseau abandonné. C'est les bras chargés d'objets en tout genre, utiles et moins utiles qu'ils se dirigent vers la sortie. La pluie bat encore son plein et pourtant ils ne peuvent pas, faute de provisions, rester bloqués à terre trop longtemps.

Ils passent un petit moment à démanteler des parois en métal du vaisseau pour s'en faire des sortes de parapluies pour se protéger de la pluie. La pluie arrivera probablement à les toucher, mais le vaisseau n'est pas loin. En se dépêchant un peu, ils devraient y arriver sans trop de problèmes. Malheureusement, en essayant d'aider à arracher les morceaux de métal Quinn se blesse à la main. Retardant un peu plus l'heure de la sortie.

Puis, vient le moment d'oser passer la tête hors du vaisseau, sous leurs parapluies de métal, Meghan est en tête du cortège, vigilante. Votre objectif est droit devant : Pégasus et Veronica qui est prête à ouvrir les portes de la navette dès que vous serez à proximité.

Attention... Le sol est glissant et boueux !

• Le septième et dernier tour durera jusqu'au dimanche 8 décembre (14h).

• Ce topic concerne les personnages suivants exclusivement : Meghan Seagers, Frye Vakarian, Leontina Tavares, Theodore Campbell, Naël Yasin, Cieran O'Reilly, Jerry Sarmoise, Mackenzie Duhamel, Hassan Jaafar, Quinn Svendsen, Zhao Ruiling, Alix Thompson et Ellen Rivers.

• Ce tour couvre la fin de votre exploration et votre sortie du vaisseau. Il faut rejoindre Pégasus. En théorie, c'est le dernier tour. On s'arrêtera une fois à l'abri dans la navette.

• Pensez à indiquer le résumé de vos actions sous balises spoiler.

• Nous sommes à votre disposition dans ce topic pour toute question.

• Vous pouvez poster plusieurs fois dans un tour, mais veillez toujours à laisser deux personnes répondre entre deux de vos interventions.

Bonne chance
Qu'est-ce qu'il pourrait mal se passer, hein ?

Date d'inscription : 06/08/2019

L’infirmerie ne t’inspire pas confiance, tout est sale et désuet. Tu ne comprends pas trop l’entêtement de la coach sportive à vouloir prendre ceci et cela alors qu’elle ne travaille pas dans le secteur médical. En vérité, tu n’es pas trop rassurée à l’idée de ramener une plante d’origine étrangère et qui ne ressemble à rien de ce que vous connaissez. Enfin, la verdure ne relève pas de ton département, mais bien de celui de Theodore et tu as déjà bien assez de ton rôle de directrice pour ne pas te mêler de ceux des autres. Il décidera lui-même de ce qu’ils en feront. Après, ça a peut-être en effet des propriétés pharmaceutiques, mais tu ne saurais le dire toi-même. Pas tant qu’un pharmacien ne sera pas réveillé. Tu laisses Jerry à ses espoirs et garde ton scepticisme pour toi-même : ce n’est pas le moment de miner le moral des troupes et si tu ne la laisses pas empocher quelque chose, tu as le pressentiment qu’elle ne partira pas tout de suite. L’impression de sécurité auprès d’Hassan te manque et tu voudrais bien y retourner : parce que c’était quand même nettement plus sage que de rester près de l’entrée, prêt à fuir dès que la pluie vous le permettrait.

Votre petit trio rejoint finalement le reste du groupe et un peu princesse, tu ne voudrais pas te casser un ongle, tu fais mine d’aider à arracher les plaques de métal et confie à ta frêle figure le soin d’expliquer pourquoi tu ne sers pas à grand chose. Puis, tu as le meilleur des prétextes pour ne pas aider : une blessée. Récupérant ta trousse de premiers soins posées à tes pieds, tu te précipites vers Quinn. Heureusement que tu es descendue à terre avec les autres, sans ton aide… tu n’imagines pas le boulot que vous auriez eu à l’infirmerie avec Anatole. Là au moins, les premiers soins sont donnés, ça réduira votre charge de travail au retour.

Délicatement, tu attrapes la main de Quinn, la paroi a dû glisser et c’est comme ça qu’elle lui a entaillée la main. Peut-être est-ce dû à l’épaisseur de vos combinaison ou alors à la vieillesse du matériel, mais heureusement la plaie est plutôt superficielle, ce qui te soulage beaucoup. Les plaies à la main peuvent s’avérer plutôt problématiques et causer des lésions plutôt permanentes. Heureusement, il y a Anatole. Une fois de retour sur la plateforme. Mais tu es tout de même contente de constater que vous n’aurez peut-être pas besoin de ses compétences spécialisées : pas que tu veuilles l’empêcher de pratiquer, mais c’est que c’est tout de même une bonne nouvelle.

« Je ne sais quel dieu a veillé sur vous mademoiselle Svendsen, mais vous êtes chanceuse : la blessure est bénigne. »

Tout en parlant tu t’affaires déjà à désinfecter autant que possible : il faut faire pour refermer la combinaison avant qu’elle ne perde encore plus d’oxygène ou qu’on ne sait trop quel virus n’entre dans la coupure. Tu te demandes un instant à quand remonte son dernier rappel pour le tétanos. Est-ce qu’il est encore valide dans un corps laissé en cryosommeil pendant près d’un millénaire? Difficile à dire, ça n’a jamais été testé par le passé. Rapidement, tes doigts fins déroulent la gaze que tu as emmené et tu panses la plaie avec soin et élégance : malgré la situation précaire, il ne sera pas dit que le docteur Zhao fait des bandages avec négligence.

« Voilà, je crois que ça devrait être bon, une fois de retour à bord, il faudra s’assurer que ça ne s’infecte pas, vous passerez à l’infirmerie me voir. »

Tu laisses quelqu’un d’autre refermer sa combinaison tandis que tu ranges ton matériel avec soin. De retour dans ton bureau, tu vas devoir faire stériliser tes ciseaux. Ça et vérifier les pieds de tous les participants de cette expédition au cas où ce qui fait fondre vos chaussures n’ait atteint vos pauvres pieds. Une perspective très réjouissante que cela…

Spoiler:

Date d'inscription : 15/06/2019

Cette attaque soudaine qui avait crée un léger moment de stress pour tout le monde était finalement passé. Par chance, Jerry n'avait rien et sans la présence de Frye ça ne se serait peut être pas aussi bien passé. Il n'a pas hésité, il a foncé, prit la chose pour la dégager et la tuer à avec une salve de son arme. Ceci aurait peut être pu avoir des conséquences graves, personne ne peut le savoir. Pour l'heure, il n'y avait plus rien à faire ici. Le docteur lui indiqua de faire attention, il la remercia d'un hochement de tête, mais franchement, il avait déjà vu bien pire durant sa carrière, alors il devrait pouvoir survivre à cette blessure. "Rejoignons les autres, on a du boulot si on veut rejoindre la navette." Plus le temps passe et plus leur réserve d’oxygène s’épuise. Ce n'est pas quand ils n'auront plus rien qu'il faudra venir pleurer.

Frye aida l'équipage à découper ou déceler les plaques de "métal" qui serviront par la suite de parapluie de fortune. Ceci prit pas mal de temps, il faut dire que sans le matos adéquat, ça complique tout. Mais avec un peu d'acharnement, ça finit par marcher. Plusieurs large plaques étaient à présent à leur disposition. Tout le monde était prêt, se tenant vers la sortie de cette ruine. Leur navette n'était pas loin, à un peu moins d'un kilomètre, derrière tout les arbres qui se trouvaient devant eux. Le terrain qui avait l'air boueux devrait surement être glissant, il faudra être extrêmement vigilant. "Veronica, on va tenter de venir malgré la pluie. Prépare toi à ouvrir dès qu'on t'en donnera l'ordre. Si tu as un drone à disposition pour observer les alentours et nous assurer que la voie est libre également..." Dans cet endroit hostile, il pourrait bien y avoir un nouvel animal sauvage qui sort de nulle part et ça serait dommage que l'un d'eux les attaque pendant leur petite excursion vers le retour à la maison. Le soldat était en tête, il était celui qui avait la meilleure idée de la cartographie du terrain vu qu'il avait indiqué à la pilote ou se poser. Portant sa plaque, il sortit le premier sous cette horrible pluie. L'eau tomba au sol parvenait tout de même à éclabousser le bas de la combinaison, mais au oins ce parapluie de fortune préservait la tête et le haut du corps. C'est mieux que rien et ça devrait faire l'affaire le temps d'arriver à la navette, mais il faudra surement dire adieu aux combinaisons qui iront directement dans la case poubelle à la fin de cette expédition.

Spoiler:

Date d'inscription : 11/06/2019

"J'aurais tendance à dire que c'est un alliage. Mais bon, pour ce que j'y connais en construction de vaisseau alien, hein." Je me fend d'un sourire en coin. Hassan semble trouver pertinent de récupérer des végétaux suite à ma remarque. "En espérant que ça ne cherchera pas à nous attaquer, évidemment." Suffit d'y penser pour que ça me gratte à mort et je dois me faire violence pour ne pas céder au besoin de soulager la démangeaison, en sachant bien que ça risque d'être pire en fait. Je reste tranquille à ma place, alors que je guette du coin de l’œil Hassan qui semble trouver le temps long. Alors que Léontina est sage, même un peu trop, ce qui est inquiétant, lui, il fait les cent pas. Tiens, il me semblait qu'il n'aimait pas trop l'agitation et voilà que maintenant, il ne tient plus en place. Si cela peut lui faire passer le temps. Il reste discret et ne fait quasiment pas de bruit, alors ce n'est pas un mal.

Pourtant, je me retourne à moitié vers lui quand il signale un truc, en alerte, mais il ne le dit pas d'un ton de quelqu'un en danger de mort immédiate. Je hoche la tête alors qu'il décide à aller voir et je me rapproche de lui, mon arme pointée vers l'avant. "Je te couvre." J'ai juste soufflé, mais mon rythme cardiaque s'accélère. Et je reste figé quand je vois ce qui a fait jurer Hassan et pourquoi il s'est arrêté brutalement. Un cadavre... Rien d'humain, ce qui est rassurant quelque part. Maintenant... Qu'est-ce que c'est ? Un animal d'ici ? Ou bien... un des occupants de ce vaisseau ? Hassan informe déjà les autres. J'avance un peu et m'accroupis pour observer le tas d'ossements. "Qu'est-ce qui l'a tué ?" C'est important de le savoir. Et savoir si ce truc est originaire de cette planète ou bien s'il était un des explorateurs de cette navette. Finalement, plus on avance, plus des questions se posent et ne trouvent pas de réponse...

Déjà, certains reviennent. Et l'ordre de se replier est donné. Certains se sont blessés et il y a eu de mauvaises rencontres. Se servir des parois métalliques comme parapluie, c'est ingénieux. "On embarque ce squelette ?" Est-ce qu'on a envie d'en savoir plus sur lui ? Est-ce qu'on ne risque pas de ramener un truc pas net sur le vaisseau ? Qui sait si il ne libère pas des toxines, ou un truc qui peut nous contaminer... Est-ce que ce sera utile ? Aux scientifiques, d'en décider finalement. Je suis soulagé de quitter le vaisseau alien, même si c'est pour retrouver la pluie acide, et la gadoue qui nous embourbe. J'en profite quand même pour récupérer une feuille de je ne sais quelle plante, afin de pouvoir étudier ses propriétés. J'en conclue que les animaux évitent cette pluie, ce qui peut nous faciliter le retour. Pas besoin de devoir faire attention à la pluie, à la boue et en plus à des trucs qui veulent nous bouffer...

Spoiler:

Date d'inscription : 17/06/2019

Il a fait semblant de ne pas entendre Ellen - avec tout ce métal, il doit bien y avoir des bugs de signal ? - mais en toute honnêteté, Cieran sait qu'il ne craint rien. Ils ont déjà exploré ce couloir, un des leur est posté à l'entrée, qu'est-ce qu'il pourrait bien se passer ? Ce n'est pas faire vingt mètres qui va le laisser sans protection ! Et autant il n'apprécie que peu d'être seul, l'irlandais, autant avoir toujours quelqu'un pour surveiller ses moindres faits et gestes l'agace quelque peu, alors, ce minuscule acte de rébellion ne lui fait pas de mal, bien au contraire. Les autres semblent tous occupés à explorer, de toute façon, alors autant ne pas les déranger. L'irlandais filme le squelette sans rien déranger, sous toutes les coutures, laissant ses coéquipiers démonter le vaisseau. C'est nécessaire, il le sait, mais cela lui laisse un goût amer dans la bouche, de démonter ce vestige d'un autre monde, qui a survécu à Amazone. Mais très tôt, bien trop tôt au goût du pilote, l'ordre est donné de retourner au Pegasus. Un instant, Cieran a la volonté de protester, d'arguer qu'ils sont à l'abri, ici, et qu'ils ont plein de choses à explorer encore.

Mais il est un bon soldat, l'irlandais. Il sait où se trouve sa place, et elle n'est pas celle d'un protestataire. C'est sa première mission importante depuis l'accident, alors il ne va pas tout gâcher en râlant. Et pourtant, quel dommage de partir si vite ! Une dernière fois, à regret, le pilote laisse sa main courir sur les parois du vaisseau brisé, sans pouvoir capter ses secrets. Il aurait tant à leur apprendre, s'ils demeuraient sur place !

Frye lance déjà ses ordres et l'évacuation s'organise. Ils ont des blessés, la pluie tombe encore et se servir des parois de métal est une bonne idée, si l'on parvient à oublier le crime d'avoir démonté une merveille de technologie inconnue. Naël veut savoir s'ils embarque le squelette, et l'irlandais ne peut s'empêcher de lui répondre avec ironie. "Pour jouer aux osselets, c'est un peu gros, non ?" Oh, allez, qu'on ne lui reproche pas de blaguer ! Et il va le mettre où, son squelette ? Dans son sac à dos déjà blindé ? Chacun à son tour, les explorateurs sortent sous la pluie, pataugeant dans la boue certainement tout aussi acide que la pluie. Le chemin devient vite un bourbier, à force qu'ils l'empruntent chacun leur tour, et l'irlandais s'engage prudemment. Ses bottes dérapent un peu dans la gadoue, mais il tient le cap, agrippant solidement les bords de son parapluie improvisé.

Il ne sait même pas ce que son pied finit par heurter. Une pierre du chemin, une racine, une bestiole planquée dans un tunnel ? Qu'importe, son pied glisse et dans la position où se trouve l'irlandais, il ne peut se retenir sans lâcher son parapluie. La caméra fixée sur la sangle du sac reste heureusement solidement accrochée alors qu'il s'étale par terre, les genoux dans la boue, une main au sol pour freiner sa chute. Le parapluie improvisé de métal heurte durement son casque sans deux mains pour le retenir, et l'irlandais arrache sa main de la boue gluante pour venir le stabiliser. Il ne manquerait plus qu'il ne retrouve sans protection ! Quoique, est-ce que cela fera réellement une différence si la boue s'avère être aussi acide que la pluie ? La substance recouvre sa main et une partie de son poignet, glissant sur son bras en rigole paresseuse. Il est à genoux dans la boue, peinant à arracher ses pieds à la mélasse brune qui couvre le sol. Ils ont des combinaisons de rechange en stock, il le sait, mais... Damnú ! Si cette boue est réellement acide, il va se retrouver à devoir faire un strip-tease à peine passé la passerelle du Pegasus !

Spoiler:

L’ambiance pesante qui régnait dans le vaisseau en ruine était de plus en plus oppressante, la pluie au dehors ne s’arrêtait pas et nous commencions à compter les minutes, combien de temps pourrions-nous encore attendre avant de devoir prendre le risque de sortir sous la pluie pour retourner « chez-nous » ? Le temps semblait long mais pourtant filait à toute vitesse. On s’occupait comme on pouvait, ramassant toutes choses utiles ou non à notre périple tout en veillant les uns sur les autres, comme si le moindre truc qui bougeait allait nous sauter dessus pour nous bouffer ou quelque chose comme ça. D’ailleurs Theodore ne se priva pas de me partager son inquiétude vis-à-vis des œufs que nous avions vus plutôt durant l’exploration et je dois bien reconnaitre qu’il n’avait pas tort. On devait tous avoir en tête ce film n’accordant que peu de place à l’espoir car s’il s’avérait que tout ceci soit possible, un seul d’entre nous survivrait. « Faut toujours se méfier des œufs, surtout quand ils sont extraterrestres ! » Je souriais comme si de rien n’était, mais j’imaginais également le pire notre situation actuelle nous offrant plus de fins tristes qu’heureuses.

Après avoir récolté tout ce que nous pensions utile, il était temps de repartir, mais à quel prix ? La pluie continuait de tomber mais nous ne pouvions plus rester, alors pourquoi ne pas improviser une sorte de parapluie avec les morceaux de l’épave ? L’idée n’était pas mauvaise, après tout la carcasse du vaisseau était là depuis un certain temps et semblait être suffisamment résistante à la pluie pour nous permettre de sortir de là sain et sauf. Enfin peut-être pas pour moi, puisque aidant mes camarades à arracher des plaques d’acier, je sentis une douleur soudaine à la main droite. Je ne réalisais pas tout de suite ce qu’il venait de se passer jusqu’à ce que mon regard se pose sur une combinaison au gant légèrement rougeâtre… Pourtant, il me semblait pas que ma combinaison soit rouge, à moins que… Rouge, douleur, trou dans le gant… la pièce venait de tomber et bien que la coupure était loin d’être grave, comprendre ce qui venait de m’arriver amplifiait soudainement cette douleur… J’appelais alors à l’aide et sans que j’ai besoin d’insister, notre doc en chef débarquait, à croire qu’elle n’attendait que ça. Rassurante, voilà qu’elle implique un quelconque dieu pour expliquer ma blessure limitée, personnellement je mets ça sur le compte de la combinaison, après tout, c’est un peu à ça que ça doit servir. « Je vous promets que je viendrais vous voir, une fois à bord. » Bon, plus qu’a réparer le trou de la combinaison et on pourrait affronter la pluie pour rentrer chez nous.

Date d'inscription : 25/09/2019

Entre la découverte du cadavre et l’attaque de Jerry, tous les signaux indiquent qu’il est temps de partir, et ceci malgré tous les attraits et les richesses que recèlent peut être cette épave.
Avec l’aide Mackenzie, Ellen parvient à déloger un parapluie de fortune supplémentaire, rapidement ils ont assez d’abris métallique pour tous les membres de l’équipe et voilà que Meghan et Frye sonnent la cloche du départ. Le groupe rejoint l’entrée, Ellen ferme la marche afin de s’assurer que tout le monde rejoindra bien la navette en entier.

Frye prépare l’arrivée de l’équipe avec Véronica et pris les devant pour mener ses coéquipiers jusqu’en lieu sûr. Alors que chacun se mettait en route les uns derrière les autres, la directrice Rivers jeta un dernier regard en arrière vers l’ombre piqueté de la lumière d’Amazone. Cette planète semblait vouloir tout dévorer, contrairement à la terre où l’homme tenait ce rôle, ici c’était la nature qui s’acharnait à tout détruire pour imposer sa domination.
C’était la première mission en dehors de l’Arche depuis son réveil, et Ellen se sentait revivre, comme si, a des milliers d’années lumières de la terre, à 900 ans de son époque, une nouvelle jeunesse s’était insufflée dans son corps.

L’un des membres de l’équipe la rappela à l’ordre au moment où l’épave finit de se vider, ils étaient les deux dernier.

Je vous suis.

Elle attarda un dernier regard sur les oeufs jaunâtres, une part d’elle était attirée par leur étrangeté, fascinée comme lorsqu’elle était petite et observait sa mère étudier de nouveaux specimen. Mais une autre part d’elle, plus instinctive celle là, lui interdisait de s’en approcher ou d’en emmener un exemplaire sur l’Arche... même pas dans l’espoir de s’en faire une omelette.
Elle délaissa alors cette boîte de Pandore, s’arma de son parapluie de métal et emboîta le pas aux autres membre de l’expédition.

Il leur faudrait un peu marcher pour atteindre leur refuge et leur fuite de cette planète hostile, les arbres qui se dressaient entre eux et Pegasus pouvaient autant leur offrir un abris complémentaire contre l’acidité, comme receler de nouveaux danger.
Ellen avançait à pas prudent, essayant de conserver son équilibre malgré la boue glissante. Cette nature ne lassait pas de surprendre, l’eau acide de la pluie rongeait leurs combinaisons et même les parois de ce vaisseaux étranger... mais ces arbres là devant conservaient tout leur feuillage, quel acide rongeait le métal et laissait indemne la verdure ? La nervure de ces feuilles étaient elle gorgée d’acide au point d’y devenir insensible ?

Alors que la militaire pénétrait sous ces frondaison, elle ne put s'empêcher de relever son bouclier et sa tête pour admirer la force de ces arbres. Ce faisant, une cascade d’eau acide se déversa derrière elle, éclaboussant l’arrière de sa combinaison lorsqu’elle percuta le sol, mais sur le coup, Ellen n’y prêta pas attention. Entendant le bruit d’une chute à l’avant, elle se replaça en sécurité et aperçut un homme au sol pris dans la boue, et une autre silhouette se porter à son aide. D’où elle était, elle ne pouvait identifié qui occupait les combinaisons mais comme chaque fois durant cette mission désastreuse, l’équipe s’était montrée soudée et Ellen sourit.

Au pas suivant, c’est elle qui fut à deux doigts de s’étaler dans la boue d’Amazone, elle parvint de justesse à retrouver son équilibre en prenant appuie sur le tronc le plus proche d’elle, tenant son parapluie bancal de l’autre main, remerciant son casque qui avait grandement atténué le choc du métal sur sa tête. Sous l’effet de la glissade avortée, son coeur s’était accéléré tout à coup, et Ellen dut prendre quelques secondes pour reprendre son souffle et stabiliser à nouveau ses jambes sur ce sol traître.

Elle devait se remettre en route si elle ne voulait pas être encore plus distancée, déjà une cinquantaine de mètres s’étalaient entre elle et la file de ses coéquipiers.
Lorsqu’elle retira sa main du tronc pour reprendre sa route et redresser son “paracide”, elle découvrit que les arbres étaient en fait recouvert d’une substance gluante. Elle ne se souvenait pas avoir vu cela lors de leur arrivée, peut être que ce fluide était généré uniquement en cas de pluie, comme un mécanisme de défense contre l’acidité... ou peut être que ce n’était qu’un type d’arbre particulier qu’ils n’avaient pas encore croisé.
Elle nettoya son gant sur le bord de son bouclier et posa de nouveau sa main sur l’arbre pour en prélever un peu plus, elle n’avait pas le temps de fouiller son sac à la recherche d’un contenant, elle transporterai donc cette trouvaille directement sur elle et sur son paracide.
Il était maintenant plus que temps de rejoindre les autres qui étaient déjà presque arrivé à la navette.

Résumé:

Date d'inscription : 15/06/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

Plus de peurs que de mal au final, du moins à priori. Alors tu embarques une plante, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver tandis que les autres se sont amusés à découper, décoller des morceaux de parois du vaisseau dans le but de vous protéger de la pluie acide qui continue de tomber au dehors. Quinn dans la manoeuvre s'est blessée et Ruiling l'examine rapidement, lui disant qu'elle n'avait presque rien, que c'était bénin, mais qu'en sera-t-il plus tard ? Elle est blessé avec un alliage inconnu qui contient peut être des bactéries inconnues ? Comment ça tu te fait des films ? Et si Quinn finissait par perdre sa main ? Et si Frye finissait par perdre son bras lui aussi ? Tu balayes d'une fermeture d'yeux ces hypothèses pour te raccrocher à ce qui est positif, comme la plante que tu as récupéré, ou le fait que la blessure de Quinn ne soit que superficielle. Bref, il était temps de rentrer à la maison, enfin de ce qui vous servait de maison, c'est à dire le Starship Voyager. La petite aventure sur Amazone avait-elle été très concluante ? De ton point de vue, pas tellement malheureusement. La planète était clairement contre vous, elle n'était pas prête pour vous accueillir mais ce n'était que partie remise avant qu'une autre ne le devienne, c'était ce que tu te disais, pour voir le verre à moitié plein que celui qui était à moitié vide. Tu as appris à positiver dans la vie, et ce n'est pas aujourd'hui que ça changera. Alors avec ton parapluie de fortune, tu te lances derrière Meghan pour vous rendre à bon port, jusqu'au Pegasus. Le sol n'est pas très stable, boueux, mais tu es sportive, tu as déjà eu à faire ce genre d'entrainement pour de meilleurs déplacements sur la terre battue de Roland Garros notamment et les autres tournois utilisant cela. Alors, même si c'est difficile que beaucoup trop d'appuis sont incertains tu avances parce qu'il le faut bien.

Spoiler:

Date d'inscription : 07/07/2019

La question d’Ellen me fait tâtonner dans les poches de ma combinaison et je sors mon couteau que je brandis vers la directrice pour lui montrer.

- J’ai ce qu’il faut.

Une habitude prise lorsque je faisais de la randonnée avec ma famille dans les parcs canadiens. Mon père m’avait donné quelques précieux conseils pour survivre en forêt et me doter du matériel adéquat dans ce genre de circonstances. Je n’étais pas certaine que ça allait me servir dans l’espace mais je suis bien contente de l’avoir avec moi.

- C’est exact, nous sommes compatriotes. Je laisse mon regard parcourir la salle avant de poursuivre. Et bien, je mentirai si je déclare ne pas ressentir de stress, mais je trouve cette exploration également excitante si on excepte les dangers.

Je n’ai pas eu l’occasion de discuter avec la canadienne jusqu’à présent et je me dis qu’il faudrait qu’on prenne le temps de le faire, une fois qu’on sera rentré à bord de Voyager. J’aide la militaire à défaire quelques plaques supplémentaires. Ceux qui sont partis explorer d’autres pièces finissent par revenir et nous prenons la direction de l’entrée avec nos plaques. Je suis les directives données pour rejoindre la navette et emboite le pas aux autres. Protégée de la pluie tombante par la plaque, mais pas des éclaboussures possibles, je me concentre sur le chemin, boueux, pour éviter de glisser. Je considère avoir suffisamment donné de ma personne sur cette planète et j’aimerai que ma combinaison tienne le coup jusqu’à Pegasus. Qui n’est pas loin et je finis par voir sa silhouette. Un soupir de soulagement m’échappe et avant de monter à bord je jette un dernier regard à mon environnement. Dommage que la dangerosité d’Amazone occulte la beauté de ses paysages. Quoiqu’il en soit, ce ne sera pas la planète où s’établir car les moyens qu’il faudrait déployer pour s’en protéger seraient bien trop coûteux et nous n’avons pas la ressource nécessaire pour ce genre de projet.

Spoiler:

Date d'inscription : 03/06/2019

La découverte du corps cause toute une commotion, autant que l’attaque surprise d’une araignée immense sur la coach Sarmoise. Par réflexe, le Campbell s’est réfugié derrière la première plaque de retirée du mur rongé d’acide, bouclier de fortune heureusement inutile.« Ce n’est pas le même… ce n’est pas comme ce qu’il a sur… » Sa voix tremble, un peu, au Teddy, alors qu’il est incapable de dire l’alien qu’il y a sur le vaisseau. Cette araignée géante n’est pas leur alien polymorphe, à la rapidité terrifiante, cette chose qui râlait avec la voix désincarnée du pilote Burgess, répétant des paroles sans queue ni tête. Il a chaud, cette fois non pas seulement de par l’effort fourni à leur faire des parapluies de survie, et il prend encore davantage son temps. Sans doute pour le mieux, puisqu’au final, il ne récolte aucune blessure supplémentaire, au contraire de Quinn. Clle-ci n’attend pas avant d’appeler la docteure Zhao en renforts.

« Ça va ? Ce n’est pas trop grave ? », vient-il s’inquiéter au-dessus des silhouettes féminines. Autant le directeur qui n’a pas envie de voir une de ses rares travailleuses partir en congé médical prolongé que l’ami qui est sincèrement inquiet, face à cette blessure sur une planète inconnue. Heureusement, les mots de la docteure Zhao sont rassurants, et il peut aller terminer d’arracher la dernière plaque de métal qui leur servira de protection. Il est plus que temps de repartir… ni sains, ni saufs.

La pluie n’a malheureusement pas cessé. Ça aurait été trop beau ! Il n’aurait même pas été amer d’avoir défait toutes ces plaques de protection pour rien. Même pas un peu (d’accord, peut-être un peu). Toujours aux côtés de Quinn, il s’engage à la suite de Meghan et de Frye et le bruit assourdissant de la pluie qui tombe contre le métal l’empêche d’entendre les communications effectuées par la pilote Salgueiro. Il a comme seul objectif le vaisseau, de toute façon. Un glapissement féminin résonne dans leur casque, alors que devant eux, il voit le pilote O’Reilly tomber dans la boue. Teddy accélère le pas (tout en tentant de lui aussi ne pas tomber) et arrivé à la hauteur de l’homme, qui se dépêtre peu à peu de la boue collante et gluante, il attrape son bras d’une main. L’autre tenant toujours bien fermement son paracide (comme dirait Ellen). « On y va ! » Puis, il l’aide à se relever, bien campé sur ses jambes. Ne pas tomber lui aussi.

Spoiler:

Date d'inscription : 14/01/2019

1.3	Les mille promesses d'un Eden vénéneux

Date : 15 novembre 2919
Heure commune : Fin de matinée
Objectif : Découverte d'une nouvelle planète, Amazone.

Intrigue animée par Love (Meghan).

Vous avez tous le temps de rejoindre Pégasus et Veronica qui a ouvert les portes de la navette et vous aide à grimper. Une fois à l'abri, vous pouvez enfin souffler. Ouf ! La route menant vers l'Arche n'est pas longue, à votre arrivée vous serez pris en charge par l'équipe médicale et vous pourrez vous poser un peu. En sécurité. Pas mal de travail vous attend pour examiner et analyser tout ce que vous avez ramené d'Amazone.

☾☾☾

• Alix: Par effet de capillarité, toutes les semelles des chaussures ont été rongées et donc tu as été empoisonné comme d'autres malgré toi. On te laisse confier tes prélèvements d'eau et mettre de côté les pièces détachées que tu as récupérées à bord du vaisseau abandonné le temps de ta quarantaine. Tu pourras faire mumuse avec après.

• Cieran : Comme d'autres, tu es empoisonné à cause des lianes vénéneuses qui ont accroché ta combinaison lors de l'exploration sur Amazone. Tu ramènes avec toi les images de la GoPro qui vont être analysées, traitées, répertoriées et archivées dans la base de données interne de Voyager et les archives relatives à la planète Amazone. Et tu rapportes également des sortes de disques durs et stockages de données de quoi faire mumuse pendant ou après ta convalescence. Il faut trouver tous les secrets qu'ils révèlent. Bonne chance !

• Ellen: Par effet de capillarité, toutes les semelles des chaussures ont été rongées et donc tu as été empoisonné comme d'autres malgré toi. Les images prises à l'aide du drone vont être analysées, traitées, répertoriées et archivées dans la base de données interne de Voyager et les archives relatives à la planète Amazone. Tu as pris des risques, mais la vétérante que tu es, a su prendre des initiatives pour mener à bien le groupe. Félicitations Directrice Rivers !

• Frye : Lors de l'expédition et de la traversée du fleuve, tu t'es blessé le bras et tu t'es gravement empoisonné. Sans attendre, direction l'infirmerie ! Tu as été un très bon élément lors de cette mission, encore bravo Frye !

• Hassan : Comme d'autres, tu es empoisonné à cause des lianes vénéneuses qui ont accroché ta combinaison lors de l'exploration sur Amazone. Tu as ramené à bord ton ami le squelette à quatre pattes, maintenant il faut l'examiner pour identifier à quoi on a à faire. Décidément, tu es le porteur de cadavre !

• Jerry: Par effet de capillarité, toutes les semelles des chaussures ont été rongées et donc tu as été empoisonné comme d'autres malgré toi. Tu ramènes avec toi : tout un tas de médicaments alien, des bandages qui ont l'air utilisé ou en très mauvais état ainsi que des sortes de plantes thérapeutiques à moitié pourries. Peu de choses exploitables malheureusement...

• Leontina : Dans sa chute, Frye t'a éclaboussé et de surcroît les lianes ont attaqué ta combinaison, tu es gravement empoisonnée à plusieurs endroits au niveau de tes chevilles, jambes et torse.

• Mackenzie : Dans sa chute, Frye t'a éclaboussé et de surcroît les lianes ont attaqué ta combinaison, tu es gravement empoisonnée à plusieurs endroits au niveau de tes chevilles, jambes et torse. L'expédition sur Amazone a été très fructueuse te concernant entre les mesures au sol et les images / pictogrammes des potentielles nouvelles planètes à étudier. Tu as du pain sur la planche à étudier tout ça !

• Meghan: Par effet de capillarité, toutes les semelles des chaussures ont été rongées et donc tu as été empoisonné comme d'autres malgré toi.

• Naël : Comme d'autres, tu es été empoisonné à cause des lianes vénéneuses qui ont accroché ta combinaison lors de l'exploration sur Amazone. Certaines de tes décisions (notamment celle de ne pas partir en éclaireur dans le vaisseau abandonné) n'ont pas été comprises par tes supérieures, néanmoins tu es l'un des meilleurs éclaireurs éveillés actuellement sur l'Arche, tu as su agir avec rapidité et efficacité notamment avec l'épisode des lianes. Bravo Naël !

• Quinn : Par effet de capillarité, toutes les semelles des chaussures ont été rongées et donc tu as été empoisonné comme d'autres malgré toi. Tu ramènes de l'expédition Amazone pas mal d'échantillons : sols et champignons, mais d'autres passagers ont récoltés des prélèvements sol également (Mackenzie et Alix) et fruits (Cieran, Leontina et Alix). Beaucoup de petites choses à analyser, avec Theodore, après la période de convalescence, tu pourras aller aider si tu le souhaites l'équipe de biologiste qui est très restreinte pour examiner les prélèvements.

• Ruiling : Dans sa chute, Frye t'a éclaboussé et de surcroît les lianes ont attaqué ta combinaison, tu es gravement empoisonnée à plusieurs endroits au niveau de tes chevilles, jambes et torse. Une période difficile va suivre pour toi Ruiling : le secteur médical va être surchargé à cause des blessures du groupe Amazone ainsi que des autres membres de l'équipage, toi-même blessée tu vas être tiraillée entre faire ton travail et te reposer. La situation va être compliquée à gérer, tout ce beau monde est sous ta responsabilité. Attends-toi à un coup de fatigue en décembre.

• Theodore : Par effet de capillarité, toutes les semelles des chaussures ont été rongées et donc tu as été empoisonné comme d'autres malgré toi. Tu ramènes de l'expédition Amazone pas mal d'échantillons dont un des lianes et un contenant du mucus de grenouille, mais d'autres passagers ont récoltés des prélèvements sol également (Mackenzie, Quinn et Alix), champignons (Quinn) et fruits (Cieran, Leontina et Alix). Beaucoup de petites choses à analyser, avec Quinn, après la période de convalescence, tu pourras aller aider si tu le souhaites l'équipe de biologiste qui est très restreinte pour examiner les prélèvements.

Dès l'arrivée de Pégasus sur Voyager, toutes les personnes empoisonnées sur Amazone sont prises en charge dans le secteur médical en urgence. On ignore exactement quels sont les effets de ce venin, cela pourrait être mortel... Vous resterez 15 jours en quarantaine (jusqu'au 29 novembre) dans le secteur médical et 15 jours confinés dans vos quartiers ensuite (jusqu'au 14 décembre) en attendant que l'équipe de biologiste trouve un antidote.

Nous vous invitons à aller voir dans la chronologie où nous avons répertorié tous les événements vous concernant.

Et également, les objectifs qui ont été adaptés en fonction des conséquences de l'intrigue. N'hésitez pas à nous dire si vous évoquez les faits en RP du coup !

Bon rétablissement !

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